Le super camion de Bernard et isolation thermique éconologique

Le super camion de Bernard

Je me demande à chaque fois comment j'aurais fait sans son super Traffic (3,5 t) qui a une benne qui se lève en appuyant sur une simple petit bouton.

La journée d'hier en est un exemple.

Après avoir chargé environ 2 m3 de gravas, je pars à la déchèterie. Je vide à la main les sacs car c'est plus pratique et plus propre de remplir progrissivement des sacs que d'entreposer un gros tas qu'il faut charger à nouveau dans le camion à coup de pelle.
A la déchèterie, j'ai en plus trouvé un dictionnaire Harrap's (Français-anglais-françis) pour mes deux grandes filles et quelques romans pour les 2 plus petites.

Ensuite nous sommes parties dans la Loire. Je dis nous car Louna et Capucine étaient de la partie. Capucine s'amuse d'ailleurs souvent à jouer à la reporter sans frontière :

 

 

Capucine et Louna ont été très impressionnée par la carrière. Voici donc quelques photos de notre jeune reporter :

 

 

Après avoir chargé une tonne de Pouzzolane, nous sommes repartis à Chaponost. Avec l'aide de Guillaume qui guidait à la pelle la descente des petites pierres, voici le résultat :

Un deuxième chargement est partie à la déchèterie. Par contre, aucune trouvaille à signaler cette fois-ci.

Pour finir la journée, notre petit camion m'a aidé à transporter 25 carreaux de Siporex (béton cellulaire), 40 lambourdes pour notre isolation phonique éconologique (prévue pour la semaine prochaine), 3 sacs de chaux aérienne et sac de colle pour sipo.

Bonne journée bien physique... surtout pour le camion ;-)  mais un objectif n'a pas été atteind : aller chez Dousselin pour acheter quelques pigments, de l'huile de lin et de l'essence de térébenthine (il est sûr que cette dernière est mauvaise pour la santé, il y a des COV et tout et tout... mais qu'est-ce que ça sent bon...Certaines personnes fument..... etc et bien moi j'assume mes COV d'essence de térebenthine ;-))

 

L'isolation éconologique à la pouzzolane

L'objectif était de trouver un isolant naturel, pas cher et qui puissent gérer les remontée capilaire (bref l'humidité en général). Concrètement, il s'agit d'isoler des gros volumes qui ne font pas perdre de place. Pour être plus précis, nous avons une fenêtre à condamner (dans l'histoire de la maison, l'escalier a été déplacer et passe actuellement par une ancienne porte fenêtre. Il y a donc un grand volume à combler. De plus, ce volume est au nord. On va en profiter pour le combler au 3/4 puisque Catherine souhaiterait que l'on profite partiellement de cette espace pour créer une niche (je ferai des photos plus tard, ça serait plus clair, promis).

Nous avons également l'arrière de tout les WC suspendu. A part une petite trappe à créer, il ne s'agit pas d'espace que l'on peut récupérer, donc autant l'isoler.

Et pour finir, j'avais prévu plus de 20 cm d'isolation dans notre grande salle de bain.

Donc financièrement, si je devais tout faire avec du liège (il s'agit principalement de lieux humide ou donnant sur l'extérieur : pas trop pour mettre de la paille, encore que ... mais bon, il faut aussi gérer ses angoisses...) j'en aurai eu pour ... pas mal cher. Il me semble qu'un sac de 250 litres coûtent environ 50 euros TTC. Je pense qu'il m'aurait fallu au moins 8 sacs, soit entre 400 et 500 euros. Alors que la tonne de pouzzolane coûte 20 euros la tonne.

Concernant l'isolation, le liège isole 2 fois mieux. Mais étant donné que j'ai de 25 à près de 50 cm à remplir. J'aurai donc l'équivalent de 12,5 à 25 cm de liège. C'est déjà pas mal. Surtout, qu'il serait complètemnet incohérent d'avoir dans un mur, un volume isolé avec un R supérieur à 6 avec le reste du mur (en pisé) avec un R = 1. Et je ne parle pas du côté écologique : utiliser autant de liège serait véritablement un gâchis.

La suite très prochainement.

Au programme de ce week-end : du lourd avec Stéphane puisque l'on commence l'escalier. J'essaye de poncer, ratisser ce qui reste à faire, de finir le placard de Maïa. Catherine, de son côté termine les chaulage (grenier et chambre de Capucine) et termine également le carrelage de la salle de bain du 2ème (partie WC).

Les missions de Louna et Capucine sont davantage axées sur le rangement, nettoyage et préparation du repas.

Chantier réalisé à Mardore : confort hygrothermique et sol chauffant

Le 2ème chantier école de Formaterre avait d'une part comme objectif théorique d'apporter des éléments sur le confort hygrothermique et d'autre part de poser avec Christophe (le propriétaire d'une magnifique bâtisse en pierre à Mardore) 3 réseaux pour un sol chauffant.

La suite sur le blog de Formaterre

Découverte d'un linteau et de jambages en pierre... 2 ans plus tard

Incroyable... mais vrai...

En faisant le tour des huisseries que nous avons à peindre, nous avons regardé attentivement un linteau où le plâtre était partie. Et à notre grande surprise, il nous semble apercevoir de la pierre bouchardé. Nous grattons donc et nous constatons qu'il s'agit bien d'un linteau et jambage en pierre.

Je retrouve mes instincts de guerrier et m'arme de mon fidèle burineur. Je fais sauter l'encadrement en bois (toujours ça de moins à peindre) et decouvre un beau linteau et jambage en pierre.

Du coup, je vais en profiter pour faire tomber l'un des derniers enduits plâtre. Restera à découper un côté de la porte. C'est trop beau bois et pierre.

Promis, je mets les photos sur le blog avant de partir pour le chantier école à Mardore.

 

Chantier participatif familial

Aujourd'hui, pas grand chose de fait sur le chantier car problème de scotch. Nous avons profité pour faire un petit break et nous promener au bord du Garon (rivière qui passe par Chaponost).

Par contre hier, nous avons bien avancé. Suite à notre réunion de chantier familiale, les missions étaient les suivantes :

• Maïa : Finir les détails du mur est du grenier
• Colombe : Finir les détails de la fenêtre avec de la terre rouge de St Nazaire en Royan.
• Louna et Capucine : passer la ponceuse vibrante pour sur les plinthes de leur chambre
• Maïa et Colombe : Passer le chaulage sur le mur sud du grenier.
• et de mon côté : aides les 4 filles dans leur chantier respectif, finir le 2ème placard de Colombe, commencer de préparer le placard de Maïa.

La suite... en images....

Mélanie de M6 arrive sur le chantier, résultat du chaulage des filles, calepinage des carrelage...

Les "Missions" des filles ont été accomplies avec succès. Côté adultes, on avance également. Dans cette note, vous pourrez suivre en images :

• d'une photo "scoop" où Catherine se fait interviewer par Mélanie de M6 pour une émission qui devrait passer à la télé.
• du calepinage de Catherine pour la douche
• du super résultat du chaulage par Maïa et Colombe.
• Maïa et Colombe en train de paufiner un mur enduit avec la terre du jardin.
• la fin de la préparation de la douche à l'italienne
• des petites astuces pour habiller le 2ème placard de Colombe.

Les filles attaquent leur chambre

C'est parti, nous nous concentrons tous sur le 2ème étage.

• Colombe et Maïa s'initient donc au chaulage,
• Catherine s'occupe de la salle de bain
• Je m'occupe des placards car ils vont me servir de support expérimentaux

La suite en images....

 

Réflexions sur l'huile dure

Mais que mettent les fabricants écolo dans les huiles dures pour que le prix soit multiplié par 4 voir par 7 ou 8 par rapport au prix de l'huile de lin ?

Un litre d'huile de lin coûte environ de 3 à 5 euros selons les boutiques alors que les huiles dures coutent environ de 18 à 45 euros litres.

L'objectif est donc de regarder la composition de ce liquide précieux et de le fabriquer soi-même.

La suite... sans image ;-)

Enduit de finition avec Ste Monique

Monique est arrivée et la salle de bain, enduite, elle a été.

La première fois, nous avions fait le corps d'enduit mais nous n'avions pas assez mouillé la veille. C'était de ma faute. Je voulais avancer mais je n'avais pas respecter une règle d'or. Le bijou nommé "chaux" n'avait pas apprécié et surtout avait été trop généreuse avec le latis qui était dessous en donnant un peu trop de son eau. Moralité : faïençage important.

En attendant Monique, j'ai donc arrosé en position "Myst" (brumisation) le mur à minuit, à 8h, à 10h, à midi, à 14h à 16h. Bref, j'aurai pu dire toutes les deux heures. Etant donnné que dessous, il y a du liège puis le mur en pisé, je ne risquais rien.

La suite en images...

Des palettes transformées en échafaudage

Il est vraiment très fort le Fred avec les palettes. Après avoir fabriqué son bureau, il m'a proposé de fabriquer un échafaudage.... avec de la palette.

Et oui, nous avions besoin d'un échafaudage pour :

• gérer le plafond dans la cage d'escalier.
• gérer le mur nord : correction thermique avec 2 cm de plaque de liège collé sur un mortier à la chaux.

Voici donc la situation de départ (légèrement avancée) :

 

Et ça continue d'avancer de partout...

Ça continue d'avancer de tous les côtés :

• Les faux tiroirs en tilleul de l'île Maurice
• La planche en tilleul de l'ïle Maurice
• Le meuble pour le lave-vaisselle et le four
• La chambre de Colombe
• Les portes du salon
• Le mini plan de travail de l'évier en céramique
• La douche italienne.

Le tout avec quelques photos et un p'tit film insolite...

200 m de couvre - joints et des vacances participatives...

"Donc les filles avant de partir en vacances, j'aimerais bien que vos chambres soient finies. Après un grand conseil de famille ,-))) nous établissons un plan de travail" :

Louna : nettoyage de ses niches en bois et nettoyage de sa chambre.

Capucine, nettoyage de sa chambre et dépose des étagères.

MaÏa et Colombe : Terminer les finitions à la terre, réflechir sur l'agencement du placard, nettoyer le siporex

Thierry : Finir de poser les bandes sur le Fermacel, préparer le petit plan de travail dans la cuisine.

 

Mais avant de continuer, merci au grand maître du bois et à ses machines de guerres. Après avoir vérifié 10 fois qu'il n'y avait pas de clous sur les anciennes fausses poutres. En voici une rescapée :

Et après quelques heures :

Une fois rangé, cela nous fait environ plus de 100 m de quart de rond et plus de 100 m de couvre-joint en 30 w30

De son côté, Colombe avait finir avant les autres. Je luis propose donc de faire un mortier terre/sable pour archi-limité le risque d'incendie. (avec 5 cm de terre, on retarde d'une demie-heure un incendie :

Et de plus près :

Maïa n'avait pas fini et elle s'appliquait beaucoup :

De mon côté, j'ai scié, poncer , poser le petit plan de travail qui se trouve à cpot de l'éver

Christophe m'a bien aidé :

Il a passé, entre autres, les bandes armées sur le placo (c'est pas ce que je prèfère mais boo). J'en profite au passe pour dire qu'i recherche UN CONTRAT PRO dans le domaine de la menuiserie ou de la charpente;

 

 

 

 

Chantier Ecole : confort hygrothermique et chauffage basse température au sol

Formaterre, en collaboration avec Monique Cerro organise un chantier école sur le chauffage basse température.

Les objectifs de ce chantier école sont théoriques et pratiques. Aucun pré-requis particulier n'est exigé. il est donc ouvert à tous, débutant(e) compris(e). Apprendre par la pratique, tout en ayant des éléments théoriques reste donc l'axe centrale de la formation.

La formation aura lieu les 21 et 22 juillet, dans un cadre magnifique à "les Roches" à Mardore (69240) Chez Christophe et Clémence Jaouen :

 

Ça avance de tous les côtés...

Encore un week-end bien pétillant, ponctué en plus par quelques spectacles et concerts organisés par la mairie de Chaponost.

1. Le recto brique, verso bois... en lumière

Le recto est brique jusqu'en haut mais le verso et à la chaux  :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais bon, cela plaisait moyennement à Catherine. C'est vrai que le côté chaux était plus pratique (solidité accrue par le recouvrement) qu'esthétique (irrégularité importante vu que ma référence était le côté extérieur). Moralité : un nouveau défi à relevé :

"un côté brique, l'autre côté bois et en plus de la lumière"

L'idée me plaisait. Y plus qu'à ....

1. Poser les plaques de Fermacel (merci à Fred sans qui j'aurai vraiment galéré. C'est autre chose que du placo mais qu'est-ce que c'est lourd. Et en hauteur...).

2. Poser le bois qu'il fallait défoncer pour pouvoir passer le câble qui allait alimenter les 2 ampoules. Faire les 1/4 de ronds

3. Faire les connections pour la lumère et vérifier que tout fonctionne :

4. Refermer le tout et faire les joints (non encore fait sur la photo mais réalisés depuis. Enfin uniquement la 1ère couche) :

2. Finition à la terre par Colombe

Soit elle prend son pinceau pour enlever de la matière, soit à l'aide de la truelle Colombe bouche les petits trous avec un morter terre/sable tamisé à 0,2 mm

3. Catherine cache les tuyaux au terre-paille-chaux

C'est l'histoire de 2 tuyaux qui alimentent le mur chauffant et que l'on aimerait ne plus voir :

Et un petit moment plus tard avec un morceau de toile de jutte et un peu de mortier terre du jardin/paille du voisin et chaux du cousin (non, c'est pour la rime ,-) :

4. Les cloisons en syporex pour le lave-vaiselle

J'ai commencé avec Fred qui m'a encore donné de super conseils pour monter le premier rang :

Je m'apprêtais à coller le 2ème étage le lendemain quand Capucine, qui regardait attentivement ce que je faisais, me demande à quoi cela servait. Du coup, je réfléchis un peu et j'arrête tout. Je m'apprêtais à coller sans réfléchir à la hauteur que je souhaitais. Du coup, j'ai bien mesurer la hauteur sous le plan de travail et l'idée est donc de mettre du sypo juste en dessous et de poser par dessus un autre plan de travail. Ce dernier serait posé et tourillonné. En attendant, voici le deuxième étage :

5. La pose des plaques de Fermacel

Sous le plan de travail, j'ai posé toutes les plaques de Fermacel mais là je n'ai pas pris de photo.

6. Les douches à l'italienne

Encore merci à Ali d'Erialos pour ces conseils avisés concernant la gestion des salles de bain. J'enlève donc une partie de la chappe dans la petite salle de bain pour poser une douche à l'italienne. Du coup, nous vendonc notre bac à douche 90 x 90 de marque Alia. S'il y a des intéressés....

@ suivre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fin de semaine en petites brique et "i" majuscule

Le recyclage des petites briques est terminée. Heureusement, il n'en reste presque plus. J'ai donc suivi le même procédé que la dernière fois. C'était un peu limite car le temps ne s'y prê^tâit pas variment. J'aai à la limite des 25°C à l'intérieur de la maison et avec la NHL5 (même mélangé avec 1/3 de CL90)...ça prend très vite.

La protection étant toujours de rigueur  :

Cette fois-ci, je n'ai pas mis les vis tous les 6 rangs. Par contre, j'ai quand même appliqué de l'enduit au verso pour stabilisé le tout :

De ce coté la finition sera en bois, c'est au programme de la nocturne de ce soir (2h pas plus, je pense. Après avoir couché les filles). C'est une idée de Catherine qui veut également en profiter pour faire passer un cable électrique qui alimentera 2 leds au dessus.

Et voilà le résultat final du mur en briquette :

Je remercie encore le grand Fred pour ces cours de menuiserie car j'ai réussi tout seul à fabriquer mon "i" Majuscule avec tenon-mortaise et défonçage de certaines partie puisqu'il y aura deux plaques de Fermacel. Voici donc la pièce :

Et posé, en attente de la plaque :

De leurs côtés, Catherine a expliqué à Maïa et Colombe comment peaufiner les murs en terre : utilisation du pinceau, de la taloche éponge et de la truelle langue de chat). Alors que Louna et Capucine nettoyait la salle de bain des parents (un cadeau pour la fête des pères ;-))):

Compte rendu du 1er chantier Ecole à Chausseterre

Bonjour à tous,

Désolé pour le retard mais j'ai du travailler également sur le site de Formaterre.

Je profite au passage pour rermcier Patrice pour la charte graphique, la bannière et le logo, Fred pour tous ces conseils, Antoine et Anick pour les aspects techniques.

Formaterre a donc maintenant une adresse : http://www.formaterre

Pour  l'instant, il n'y a que deux notes :

1. Le bilan du 1er chantier école organisé chez Dimitri à Chausseterre.
2. Le concept de formation proposé par Formaterre

Au plaisir de lire vos commentaires,

 

Thierry

Une nocture avec Stéphane dans la cuisine

L'objectif de cette nocturne était de poser un évier sur des montants maisons (récupération chez Ali). Il y avait donc une structure en bois à prévoir.

Etant donné qu'il me restait un cadre composé de 2 montants et de 2 traverses, je me suis amusé le mercredi à préparer les bases pour un deuxième cadre.

Stéphane m'a proposé d'"entailler sur 10 mm, le cadre de gauche à 2 endroits différents afin que le bas de l'évier repose dessus, Le haut reposant sur le haut du cadre et sur le plan de travail. Mais bon, rien de plus parlant qu'une petite photo :

La traverse horizontale qui se trouve en haut et sous l'évier ains que la traverse en bas et à droite ont été fixées avec des tourrillons maison (environ 12 mm de diamètre x 7 cm : reste de hêtre qui vient des trous du plan de travail).

L'idéé pour aujourd'hui est la suivante :

1. Remplir le vide suivant avec de la briquette (reste du mur de Maïa... La briquette continue donc de voyager) :

Pour cela :

- Petite semelle en liège (pour limiter les remontées capilaires, pas trop appréciées par le bois) puis mortier à la chaux (comme je n'ai pas de la NHL 3,5, je vais prendre 2/3 de NHL5 et 1/3 de CL90 (et non de NHL3). le fait de mettre du mortier et de la brique dans la petite partie inférieure comprend 3 arguments :

argument pratique : éviter que la poussière passe dans le placard

argument technique : aider la traverse à supporter le poids des briquettes

argument esthétique : rappeler à la sortie (la lumière que l'on voit vient de la terrasse), ce qui était à l'entrée (et vice-versa ;-))

Encore un grand merci à Stéphane

2. Poser les 7 derniers carreaux

Maintenant que l'évier est posé, on va pouvoir "remettre" la dernière rangée de carreaux. Bien sûr, nous avons protégé le plan de travail hier et mouillé le mur abandamment...

Y a plus qu'à prendre un bon p'tit dèj et à se rendre sur le chantier ;-)

A part ça, je suis en train de préparer un article sur le site Formaterre (charte graphique en construction) sur le premier chantier-école que j'ai encadré (mortier terre-paille-chaux chez Dimitri)

Bon, me voilà de retour du chantier, les objectifs sont presque atteind :

Voici le mur presque fini. C'est donc mon premier "pseudo Colombage" :

Les 7 derniers carreaux sont donc posés mais je n'ai pas pu terminer le mur car je n'avais pas fait tremper assez de briquette. Le fait d'avoir une maison en pisé m'a bien aidé, il devait faire 23 dans la maison et 28 ou 30 à l'extérieur. La chaux se travaille entre 5 et 25... Il ne me reste plus que 2 étages à mettre.

Parti dans ma lancée, du coup, j'ai continué avec un petit mur. Comme je n'avais pas assez de longue briquette. Je me suis dit que j'allais alterner une longue avec 3 petites (7,7 cm) et comme j'avais beaucoup de petites chutes.... Voici ce que donne le début :

Demain je devrais terminer le muret en "pseudo colombage" et bien avancé le mini muret 1/3.

Astuce : tous les 6 rangs environ, je visse une 6 x 80 pour stabiliser et rendre davantage solidaire les 2 montants.

Et le lendemain... C'est à dire aujourd'hui, dimanche 14 juin, le muret de l'évier est terminé :

Dans l'après-midi, j'ai fait un mini-coffrage (qui en fait ne servait à rien car le mur et le montant empêchait au mortier de couler sur les côtés) en utilsant comme agrégat du sable 0,4 et des des petits graviers. Puis dans la soirée, j'ai nettoyé à l'éponge humidifié de vinaigre blanc.

Cette fois-ci, je ne me suis pas fait avoir pour l'autre côté. Ce qui dépassait était étalé avec soin. Puis, après quelques heures, j'ai passé l'éponge. Voici ce que cela donne :

Le tout a également était nettoyé à l'eau dans un premier temps puis au vinaigre blanc.

Ensuite, j'ai continué de m'occuper du deuxième mur en briquette. Les briquettes avaient donc trempé toute la nuit et j'ai continué d'alterner 1 grande barre avec 3 petites. Le mur continue donc de monter :

Et il monte, monte, monte puis je le nettoie, nettoie, nettoie et ça donne  :

La fée des logis nous envoie le grand Fred

 

Et la lumière fut. Un copain nous avait aidé pour refaire toute l'élec mais bon, il y a encore pas mal de boulot. L'objectif d'aujourd'hui était simple :

- Connecter et répertorier les circuits prises et les circuits lampe de :

• 2 salles de bain
• 3 chambres
• 1 bureau
• 1 hall
• 1 couloir

Pour cela, j'ai appris (revu), grâce au grand Fred, plusieurs astuces :

1. Etre absolument à deux pour faire ce chantier et être muni d'une paire de talky-walky (un de mes élèves m'en avait prêté une paire, je vais le remercier demain). L'un est au tableau et met sur "on"/"off" les différents disjoncteurs et note à quoi ils correspondent.
2. Pour déterminer un câble en particulier : mettre le testeur en diode :
   

   

   Si le testeur affiche le chiffre "1" : ce n'est pas le même câble

   Si le testeur affiche le chiffre "0" : c'est le même câble

3. Etant donné que les réseaux prises et les réseaux lumières ne sont pas reliés ensemble, il faut donc les séparer dans notre grosse boite de dérivation

Sur les 3 tubes rigides de couleurs gris clair que l'on voit sur la photo, nous avons répertorier 2 réseaux prises (facile, les câbles sont gros : 2,5 mm2 de section) et 2 réseaux lumières (facile, les câbles sont plus fins : 1,5 mm2) qui partaient du tableaux. Pour en être sûr, nous avons mis le testeur sur 300 V en alternatif et testé les phases avec les neutres. Lorsque le testeur nous indiquait : 230 V, cela sigfnifiait que le circuit fonctionnait.

Ceci dit, l'installation avait été faite proprement (saut qu'il manquait les "Terre" de partout, vu que ce n'était pas les normes de l'époque). C'est à dire que de chaque tuyaux partait un réseau prise et un réseau lumière (phase + neutre). Etant donné la différence de section, on ne pouvait pas les confondre.

Sur la photo, on observe le grand Fred muni de la frontale offert par l'un de nos sponsor (François, notre beau-frère très sympathique qui a un projet de construction de maison en paille)

4. Pour les connections, nous avons utilisé des "vagos". Il s'agit de petites pièces qui serre les câbles et qui évitent ainsi qu'un endroit comprenant de l'électricité soit en contact avec une masse ou autre chose. De plus, cela va beaucoup plus vite. Voilà à quoi ressemble un "vago" :

 

5. Il a fallu trouver pour les niches de Louna, une solution anti-feu. Ceci dit, il s'agit d'ampoule qui une puissance électrique d'1 watt !!! (ce sont des led). Pour cela, j'ai fait, sous les conseil d'Ali qui passait par là, une enduit terre, que j'ai très légèrement fibré. Ceci dit, ce n'était pas utille, j'ai pris de la terre non tamisée (comprenant des cailloux de toute taille)

Voici donc comment est protégé le fond de la niche avec 5 cm de terre/sable :

Et finalement, comme il y aura un interrupteur métallique que j'aime beaucoup, j'ai ajouté à gauche, une vieille tuile que j'ai coupé sur mesure. Ce qui donne :

Je ne sais pas si je suis en M0 mais avant qu'il y ait le feu, nous avons :

1. Des disjoncteur 30 mA en tête de chaque disjoncteur.

2. 5 cm de terre à l'horizontale.

3. 5 cm de terre à la verticale + 1 tuile côté interupteur.

A 15 tout fonctionnait, il ne reste que 2 détails à régler :

1) Le Velux qui a un faux contact.

2) La lampe côcté nord qui ne s'allume pas (ça c'est facile, il suffit de retrouver la phase et le neutre)

Et voilà....

Bonsoir à tous,

 

Catherine termine la crédence

Pendant que je confondais les lignes horizontales avec les lignes verticales, Catherine posait la dernière rangé de la crédence. Comme promis, voici quelques photos :

Les carreaux sans motifs mexicains se trouvent au dessus de la plaque de cuisson. Ils seront donc plus facile à nettoyer.

Le grand délire de Catherine : la cuisine aura 12 prises électriques. Sur la photo, on en voit 8 et il y a en 4 autres sur le bout de mur que l'on voit sur la photo ci-dessous (les prises ne sont pas encore posées. J'irai demain acheté des boitiers pour carreaux de plâtre de 50 mm, sinon, il faut que je m'amuse à creuser pour arriver à 25 mm...). La cerise sur le gâteau : 2 spots s'alument avec un inter (c'est plus pratique). Le deuxième spot n'était pas encore installé. C'est fait depuis...

Et un autre spot côté mur Est :

Bref, il ne reste plus qu'à faire les joints. Avec toute cette lumière, je pense que Catherine aura une vision très claire pour nous mitonner de bons petits plats....

Pour changer un peu, retournons au 2ème étage

Catherine a fini de poser les carreaux de la crédence. Demain, je prends les photos et je vous montre le résultat. C'est trop beau.

J'appréhende un peu la pose du spot dans la carreau de plâtre (déjà, je me suis amusé à sculpter la terre cuite...) mais bon, chaque chose en son temps.

De mon côté, j'ai eu envie de changer de pièce et de terminer nos placards qui nous attendaient patiement depuis plusieurs semaines. Et beh, je peux vous dire que le travail du bois, c'est vraiment un métier. Mon aventure est plutôt amusante (il faut toujours en rire... ).

L'objectif est simple : poser quelques planches pour donner un toit à nos placards et faire un chevêtre pour entourer une cheminée qui est dans le placard. A priori, rien d'extraordinaire mais bon, personnellement, je ne suis pas très fort dans l'espace contrairement à Fred qui anticipe et visualise toutes les étapes de la fabrication d'un objet (ça m'impressionne pas mal).

Donc voici notre situation initiale  :

On remarque à gauche, l'enduit terre de St Nazaire de Royan et la réutilisation des chutes de plaques de placo pour le placard (j'ai mis 2 tasseaux derrière pour solidifier cette cochonerie de placo. Erreur d'achat d'ailleurs puisque le prix de placo hydro = prix de Fermacel ; mais bon, erreur de jeunesse ;-)))

Bref, revenons à nos moutons. Je décide donc de me remettre au placard. Christophe arrive hier dans l'après-midiet on termine un petite placard : pose de quelques lames. Bref, rein de bien compliqué. Par contre la partie qui est sur la photo ci-dessus est bien plus complexe. Heureusement qu'il y a mademoiselle fausse-équerre et monsieur niveau à bulle.

Bref, après plusieurs heures, je fais la photo du boulot terminé vers 5 heures du mat (les noctures deviennent sérieuses ces temps-ci ;-))) :

En général, je suis souvent content et admiratif du boulot réalisé par les débutants que nous sommes... tout en sachant que ça pourrait être mieux mais là c'est la cata. Je regarde encore et ne comprends pas bien la situation (comme quoi les heures de sommeil, c'est important). Eureka, j'ai trouvé : j'ai tout simplement confondu horizontal avec vertical.

A un détail près, le boulot était correct. Je redéfait donc tout : c'est le principe même de "l'école de la vie" et m'attèle à la tâche de manière plus réfléchie :

- utilisation de la scie sauteuse pour faire des angles à 45°

Quelques heures plus tard, les lignes horizontales ne connaissent pas d'exception et le résultat est plus sympathique :

J'en rigole encore. ;--))))))

Bon j'y retourne pour une mini-nocturne (minuit maxi) mais j'ai trop envie de faire les quelques finitions (couvre-joints maison avec les anciennes planche des fauses-poutres du salon entre autres)

Nuit blanche au chataîgner dans la cuisine...

Tout à commencé par la préparation des murs.

J'ai donc opté pour des joints classiques avec bandes fibrées pour le Fermacel (je déteste leur colle). A ce sujet, le choix du matériaux (comme souvent d'ailleurs) est très important. J'ai eu de grandes difficultés avec la marque Polyfila alors qu'avec celle vendue par SAMSE, c'était super.

Puis avant de peindre ou de poser les carrelage, ja opté pour une mixture éconologique plutôt qu'une peinture X ou Y. Il s'agit de diluer 100 g de sel d'alun dans de l'eau tiède et d'en passer 2 couches. Le sel d'alun ayant des propriétés astringentes (il bouche les pores, même ceux des humains. Utilisation de la pierre d'alun lorsque l'on se rase). Voici donc le mur en Fermacel tout prêt à recevoir sa robe de peinture :

Avant d'attaquer le plafond, il y avait les joints de la voute. J'ai été très déçu car ils étaient récents et ils avaient été réalisés en utilisant du ciment-colle ou un truc du style. Par souci de cohérence entre les matériaux, j'ai donc ajouté 2 bouchon de Sika (un produit pas vraiment écolo mais de qualité si on parle résine) dans mon mortier 5/2 (5 volumes de sable que j'avais tamisé en 2 mm et 2 volumes de chaux hydraulique). Ça m'a pris quelques heures mais avec une petite nocturne (j'ai du finir à 1h30) mais j'étais content du résultat. Ceci dit une mini-nocture avec un lever à 5h30 pour préparer la classe, je ferai plus. Bref, voici donc à quoi à se ressemblait (depuis, j'ai néttoyer avec une éponge et du vinaigre blanc pour mettre davantage en valeur la brique) :

Les murs étaient donc prêts à recevoir leur couche de peinture et leur carreaux mais Catherine rappelle (et elle a raison) qu'il est quand même plus logique de travailler de haut en bas. Nous voilà donc partis pour gérer le plafond de la cuisine.

Lorsqu'avec Catherine, nous sommes passés au nettoyage des solives, nous avons remarqué qu'il y avait de grandes fentes au niveau du parquet brut auquel je pensais appliquer la peinture que les appiculteurs mettent dans leur ruche (désolé, je n'ai plus la recette en tête. Monique, au secours ;-) ). Nous nous sommes dit qu'à long, voire moyen terme, des poussières, cailloux... tomberaient régulièrement dans la cuisine. Cela serait un peu gênant. Nous nous sommes donc arrêtés de nettoyer pour trouver une solution.

C'est d'ailleurs la phase que j'adore dans le chantier : on bosse, puis on se rend compte qu'il y a un nouveau paramètre et qu'il faut chercher une solution. Ce type de situation problème est non seulement formateur mais en plus très motivant dans l'avancé des travaux car on se rend compte qu'il y a toujours une solution.

Voici donc les solutions que nous avons trouvées :

1ère solution :

Agraffer et coller une toile de jute sur laquelle on passerai une toile de jute.
Inconvénients :

• les agraffes aurait rouillé
• la toile prend le relief du plancher
• l'entretien dans le long terme : pas terrible

Voilà à quoi aurait ressemblé la solution 1 :

Après une courte réflexion, cette solution est abandonnée mais je pense qu'elle sera utilisée pour la gestion de nos quelques murs en isorel (inarachable) avec un enduit de finition à la chaux à poser sur la toile de jute.

2ème solution

Poser du parquet. On a plusieurs mètres carrés de chataîgnier que nous avions achetés chez Barthe. Nous avons donc commencé à le poser à l'anglaise (on avait procédé ainsi lors des chantiers précédents). Puis Alain est passé avec Brigitte et nous a fait remarqué que la pose des lames perpendiculaires aurait été plus judicieuse. Nous avons donc essayé et en effet, c'était beaucoup mieux.

Et zou, c'était partie pour une nocturne, mais une vraie cette fois.... On commence par manger quelques petites saucisses, grillé avec le reste du bois du plafond de la cuisine. Donc au menu : saucisse au châtaignier :

Puis on enlève le parquet poser de manière parallèle au solive et le cloueur pneumatique fait son travail.

Le problème est qu'il y a 12 "tranchées" à combler. Voici à quoi ressemble le plancher brut :

On peut observer au passage, un faux tiroir en tilleul (plateau récupérer chez Maurice également) auquel il manque la poignée.

Abandonné par Catherine, Alain et Brigitte, Enfin, la mission clouage s'est finie à 7h45 du matin. J'ai du cloué environ 600 petites planchettes en 7h.

Donc quelques heures plus tard :

J'aurai donc cloué environ 600 petites planchettes en 7h. J'ai ensuite juste le temps de passer à table pour prendre un petit dèj avec mes grandes filles avant qu'elles partent à l'école (pas de pont pour elles...). J

Reste maintenant les tasseaux à poser.

Pour cela, je vais réutiliser les planches que nous avons enlevées et qui faisaient office de fausses poutres dans le salon;

Voilà à quoi elles ressemblent :

Et 1h30 plus tard voilà les 100 m de tasseaux nécessaires (12 tranchés d'environ 4 m de long et 2 tasseaux par tranchée. Soit 12 x 2 x 4 = 96 m + 4 de marges pour assurer les chutes, coupes...):

Il ne restait plus qu'à faire les quart de rond à la défonceuses, poncer légèrement le tout puis utiliser à nouveau le cloueur. Et voilà le résultat au plafond (c'est quand même top, un cloueur pneumatique ;-))) :

Ensuite, nous avons pu (enfin) attaquer la peinture. Catherine avait acheté une peinture bio chez Bati-harmoni (peinture lessivable à l'eau moins cher qu'une bonne glycéro). Cette peinture a été un vrai bonheur. Catherine a mis 7% de terre de sienne dans la peinture. Seule erreur : il aura fallu diluer les pigments dans de l'eau tiède. Nous avons donc eu des petits catons de pigments qu'il a fallu écraser et étaler. Mais bon, le résultat est plutôt sympa. Voici les murs peints après 2 couches :

La partie non peinte correspond à la crédence. Nous continuons donc avec la crédence (au passage, merci à Christine de nous avoir gardé nos 2 petites filles pendant le week-end). Avec une colle forte, nous précédons à un double encollage (j'aime bien faire ainsi, comme ça je suis sur que ça va tenir : un peu de colle sur le mur puis je passe le peigne à enduit de 5mm, idem sur le carreau, vérification au niveau, pose d'un petit croisillons et zou c'est parti. Côté mur en carreaux de plâtre :

On remarque un carreau avec un rond. Il y en aura 3 au dessus pour faire une rampe verticale de 4 prises.

 

et sur le mur en Farmacel :

Un petit gros plan sur la prise électrique (il manque à faire les trous) :

 

J'ai procédé de la même manière pour insérer 2 spots led. Sauf que je me suis amusé pour faire les trous.

@ suivre