Formaterre : la formation par la pratique en maçonnerie éconologique, électricité, peinture et savonnerie à froid

Formaterre a été crée en 2009. Après avoir passé près de 10 000 heures dans la rénovation de notre maison en pisé et quelques autres dans la création d'un Gîte (habilité gîtes de France), j'ai obtenu un CAP de maçonnerie en éco-construction (2010) et récemment un CAP en électricité (2014).

L'objectif est de proposer des formations basées sur la pratique en mettant en oeuvre des techniques éconologiques (écologiques et économique). En voici le concept détaillé (mode d'interventions, accompagnement, coûts...) de mes interventions

Plus d'une centaine d'interventions ont déjà été réalisées (façades enduites à la chaux, dalles à la chaux, murs et sols chauffants, peinture à l'ocre, ouvertures dans un mur en pisé, formation à la savonnerie à froid...)

Au plaisir de partager l'une de mes passions en vous accompagnant.

Thierry Baruch - Formaterre

 

 

 

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Le TherMix d'Hervé Pont : innovation éconologique pour lave-linge

C'est grâce à un chantier participatif encadré que j'ai rencontré indirectement Hervé Pont. En effet, c'est Pierrick qui m'a présenté ce Géo Trouvetout des temps Modernes.

Voici donc l'une de ses nombreuses inventions "Le TherMix (Hpnt)" :
l'économiseur d'eau chaude pour les lave-linges

 

et en voici un installé :

Voyons donc les aspects éconologiques du produit :

Techniques éconologiques

Suite à la conférence donnée aujourd'hui dans le cadre de la journée "info-habitat" à Chaponost, je mets en ligne le document que j'ai présenté. Il retrace l'histoire de Formaterre et donne à travers des exemples concrets une définition de l' "éconologie".

 

Vous trouverez dans le dossier compressé, l'ensemble des diapos présenté lors de la conférence.

Techniques éconologiques en Jpg.zip

Conférence et atelier éconologiques gratuit le 20 octobre à Chaponost (69)

Sortez en famille à la journée info habitat
 
Construction, éco-rénovation, aides financières possibles,
ou encore performance énergétique de votre logement…

Autant de questions que vous pourrez aborder lors de la journée info habitat
 
le 20 octobre au gymnase F. Perraud (boulevard Reydellet,

69630 Chaponost) entre 10h et 17h.

 
Venez assister à des conférences sur l’habitat participatif, des débats autour de la qualité environnementale du bâti (éco-rénovation et éco-construction),
apprenez à réaliser vous-même vos produits ménagers bios ou encore à fabriquer des peintures à l’ocre, à appliquer un enduit terre sur des canisses…
Une mine de conseils à piocher et à réutiliser à la maison.
 
Le petit plus ?
 Des ateliers proposés pour vos enfants : construction d’une maison bio-climatique en carton, confection de peinture écologique et d’un moulin à vent en papier, réalisation d’une grande fresque collective…
 
Entrée libre, ouverte à tous.

Grand cru 2009 : chaux devant

Les enduits du T2 étaient terminés. Cependant une portion de mur, uniquement enduite en terre paille chaux, ne me plaisait plus.

Il me restait un fond de mortier à la chaux qui datait de 2009, voire 2008. Autant avoir une finition plus belle et faire un peu de place.

Voici donc le mur terre paille chaux que j'avais chaulé

Et voici ce qui a été fait

Conférence et atelier éconologiques gratuit le 20 octobre à Chaponost (69)

Formaterre sera présent à la journée "info-habitat" organisée par la Mairie de Chaponost le samedi 20 octobre au gymnase F. Perraud à partir de 10h. (69 630, Chaponost)

La célèbre association Oïkos sera également présente ;-)

En plus des nombreux stands, ateliers et projections prévues (voici le programme : Article Journée Info Habitat.pdf au format .pdf), je propose les 3 activités suivantes :

- Une conférence permettra d'aborder différentes techniques éconologiques.

- Un stand permanent présentera différents produits naturels utilisé lors de chantiers-participatifs encadrés ou bien de techniques éconologiques.

- Un atelier pour fabriquer sa peinture à l'ocre

L'aventure éconologique continue avec la fabrication de savon et de saucisse

L'épopée du savon a commencé

La maison étant à 98% finie, l'aventure éconologique commence donc à chatouiller d'autres domaines.  L'après-midi a commencé par un stage de fabrication de savon à froid. Au cours de cet après-midi, je dois dire que j'étais encadré royalement par des femmes  très remarquables ;-) :

• Odile : formatrice en savon et produits ménager bio et en habitat groupé.
• Monique : la grande prêtresse de la chaux au rire et à l'accent qui nous rappelle les douceurs culinaires du Gers.
• Catherine : ma petite femme adorée qui a toujours autant de patience, en public...

 

Malheureusement la batterie de mon appreil photo était à plat. Donc pas de photos pour ce moment inoubliable. Par contre, un grand conseil, si vous être prêt à fabriquer vous même un grand savon (la quantité de matériel est très faible et les contraintes techniques sont très facilement surmontables).

Procurez-vous (pour 14 €) ce super ouvrage réalisé par 2 pro de la savonnerie à froid :

La batterie est rechargée. Voici donc les différentes productions :

Finitions éconologiques en tout genre

Dans la famille "finitions éconologiques", nous avons :

 

 

- la grand-mère : récupération de l'enduit terre rouge/paillette de lin... d'il y a 3 ans.

- la mère : peinture à la caséine avec un zest d'ocre jaune clair.

- le grand-père : reste de lambris posé à l'envers avec incrustion d'un reste luminaire.

- le père : un reste de tasseau de bois pour faire l'angle. Encore, merci à sa structure d'accueil, composée de dames de grande classe : miss ponceuse à bande, miss scie circulaire sur son plateau alu et enfin miss défonceuse.

- le fils : reste de tasseau pour faire la jonction entre la terre et la peinture

- la fille : très discrète sur la photo, toute en rondeur, entièrement en chanvre. Je l'ai déniché dans un bon coin, enfin, sur leboncoin puis clouée avec des finettes de 30 mm dans l'angle du mur. Discrète et heureuse désormais.

 

Seul ombre à cette saga familiale : le fils s'est attaché durablement à la terre et à la peinture via le biais de la sorcière Chimika. En effet, j'avais acheté, jadis, une cartouche de "sans clous ni vis" et voulais tester cette mixture pour faire tenir le couvre-joint entre la terre et la peinture à la caséine.

A ma décharge, ce mur peu épais comprend de l'autre côté des tuyaux chauffants remplis d'eau...

WC éconologique mexicain

J'aime bien les finitions... de temps en temps. Dans ce cas là, il s'agissait de terminer les WC. Je commençais à être impatient car j'avais hâte que l'on affiche nos ex-votos peint sur support métalique.

Bref, nous en étions à ce stade là :

Encore un super bravo à Catherine qui a tout fait.

Il ne manquait que l'ensemble des couvre-joints, une amélioration de l'étanchéité à l'air (surtout que ces wc ne sont pas chauffés pour l'instant), un coup de peinture à l'ocre et un petit coup d'huile de lin siccativée sur les terre cuite et le bois. Voilà donc la suite de ces finitions.

L'éconologie à la porté de tous

Une journée très intéressante a été organisée par Oïkos ce samedi.

J'y été invité pour présenter l'éconologie. Vous trouverez en pièce jointe le diaporama :

Epizebo et éconologie.pps

Finitions en partie haute du T2

Utilisation de corde en chanvre en guise de couvre-joints, de carreaux en pierre pour mettre en valeur des boites de dérivations, de récupération de chutes de tasseaux comme mini-couvre joints... Bref, les finitions sont plaisantes et mettent bien en valeur le travail effectué à ce jour.

Pour commencer, voici les plaques de Fermacel passées à la brosse au badigeon :

Les parties rouges ont été obtenues en appliquant un enduit de terre rouge (terre de St Nazaire en Royan. Il s'agit d'un reste de la maison qui devait avoir près de 2 ans. Un peu d'eau et c'était reparti) ou une peinture à l'ocre rouge maison.

Les plintes ont été "fabriquées" à partir de lames de parquet que j'ai défoncées pour obtenir le quart de rond puis huilées. Au plafond, seules les poutres ont été huilées.

Les appuis du T2

C'est vraiment ce que je trouve passionnant, réutiliser des objets, exploiter des matières brutes ou donner une deuxième vie à un objet. 

Le terrain de jeu privilégié pour cela sont les appuis en tout genre (en particulier les appuis de fenêtres) et les seuils de porte. En effet, dans ces cas-là, il ne suffit pas beaucoup de matière et quelques carreaux, pierres ou terre cuite peuvent convenir Dans le cas de la restauration du T2, il y a eu (pour l'instant...) 3 occasions de jouer un peu : 

- L'ouverture en pisé, côté Sud, avec un appui en brique récupéré chez Daniel (mon super maçon conventionnel de Chaponost. Encore merci pour le matériel). Et voilà ce que cela donne :

- L'appui de fenêtre pour la fenêtre posée côté Ouest, avec des carreaux en ardoise récupérés cher Pierrot (les joints sont à la chaux (NHL 3,5) et l'arrondi à la chaux/paillette de lin (je trouve que c'est beau et les paillettes limitent les fissures éventuelles. Les planchettes en bois sont en chataîgner (un reste de parquet poncé, quart de rond avec la défonceuse et huilé. Au niveau de la jonction, elles rebiquent car elle ne sont pas clouées) : 

- Un appui, fabriqué à partir d'une planche de coffrage mais le résultat n'était pas convaincant (la planche comprenait trop de fente ce qui pouvait entrainer des problèmes à long terme dans une pièce humide)alors j'en ai fait une autre à partir d'un reste de marche d'escalier en calcaire, disqué puis passé à l'huile : 

 

La voilà de plus près : 

 

éconologie religieuse, éconologie laïque

C'est dans le Puy de Dôme, à l'église de St Nectaire que nous avons découvert une pratique religieuse et  éconologique.

 

Pour l'aspect laïque, l'un des temples restera (pour l'instant) leboncoin.fr

Samedi dernier, j'y ai trouvé près d'un m3 de chêne et de quoi faire une très bonne partie  de ce que je cherchais en électricité.

 

 

Quelques photos et explications dans la suite de l'article...

 

Fabriquer une peinture éconologique : la peinture à l'ocre pour les volets… et plus si affinité

Il existe de nombreuses peintures éconologiques. La fabriquer est vraiment un jeu d'enfant. En tant qu'enseignant, je dirai d'un niveau de fin de cours préparatoire, début CE1.
En effet, grosso modo, il suffit juste de mélanger des ingrédients : une charge, un liant et un fluidifiant pour obtenir un pâte liquide que l'on appliquera sur un support, généralement poreux.

 

 

J'apprécie beaucoup la peinture à l'ocre. En effet, je trouve qu'elle a vraiment beaucoup d'avantages :
• Elle revient à moins d'1 € le kg (je n'ose pas imaginer le bénéfice des marchands et producteurs de peintures bio…)
• S'applique sur tout support poreux comme le bois et le plâtre ainsi que … le fer (comme les pentures. Mais là, obligation d'en mettre au moins deux couches).
• Elle est très couvrante
• Elle est très simple à réaliser, voir la recette que j'ai publiée dans Formaterre.
A titre d'information, elle a été utilisée dans un village complet en Bourgogne où une équipe de bénévole a aider l'ensemble des habitants volontaires à repeindre leur porte, volets, portails…. Il s'agit donc d'une peinture en bois qui peut s'appliquer à l'extérieur.

Le coût de la peinture à l'ocre
Si on achète les ingrédients en semi-gros chez Dousselin, Voici le coût de la peinture à l'ocre que j'ai utilisée :
- Un kilo d'ocre (25 kg achetés pour 36 €, soir 1,44 € le kg)
- 3,4 litres d'eau (disons 10 centimes)
- 100 grammes de sulfate de fer (environ 4 € le kg, soit 0,4 € les 100 g)
- 0,4 litre d'huile de lin (environ 4 € le litre, soit 1,5 €

Soit un total de : 3,44 € pour près de 5 kg de peinture. Soit environ 0,7 € le kg.

Gestion d'un placard envahi par les réseaux

L'objectif est simple : poser des étagères derrière mon bureau, tout en isolant (légèrement) thermiquement avec du bois, en gérant les différents réseaux et comme d'habitude en essayant de récupèrer le maximum de matériau. Le tout en bois pour avoir, en plus, une impression de chaleur car le mur qui se trouve dans le prolongement du mur rouge est au nord.

 

 

Les réseaux sont les suivants :
- Réseau hydraulique. Je veux qu'il y ait une trappe pour pouvoir couper à tout moment l'eau chaude et/ou l'eau froide
- Réseaux électrique : Là, il à du monde car il y a une sonnette à alimenter, une prise électrique que je prolonge par deux autres prises de l'autre côté.
- Réseaux internet : 2 prises RJ45 à poser : l'une pour mon ordo et l'autre pour une future imprimante qui sera mise pour le réseau familial.

La suite en images

Une histoire de WC éconologique

C'est l'histoire d'un couple de WC que la nouvelle propriétaire, la grande Catherine, ne désirait pas. Tout cela à cause de la nouvelle génération de WC suspendu. Les nouveaux auraient tellement davantages que les anciens n'auraient plus aucune utilité.

Etrange, non ? M'enfin. Je me résigne à enlever les anciens pour y poser les nouveaux. Pas du tout aussi simple. Encore un apprentissage que j'ai du faire (mais bon, ça c'est pas trop un problème. J'aime bien être élève ;-)

Voici un ancien :

 

 

La déchèterie, haut-lieu de l'éconologie

Mon pelerinage mensuel à la déchèterie de Chaponost m'a permis dernièrement de me recueillir auprès de mes bennes favorites. Ces dernières apprécient régulièrement les nombreuses offrandes que je déverse à leurs pieds. 

En guise de reconnaissance, elles me proposent souvent quelques souvenirs. Dernièrement, je suis reparti avec :

• du bois de coffrage (je pense que cela permettra de faire des petites dalles de pisé)
• deux rails de 1 mètre pour de futures portes coulissantes du studio
• des plaques de 1m2 pour mon ami Christian qui me prête sa remorque et qui réalise toujours autant de petits films un peu fous.

Et pour terminer, la lampe pour mon bureau. J'ai tout de suite craqué lorsque je l'ai apperçue. Un petit coup de nettoyage et la voilà toute belle :

 

Du chantier habité à la maison en travaux

L'aménagement casi définitif a eu lieu hier. Le grand défi anti-poussière a donc commencé.

Concernant mes très chers murs en terre, j'ai préféré les couvrir d'une très fine couche de colle à la cellulose, autrement dit colle à papier peint pour les intimes.

Il s'agit d'un procédé très éconologique puisque qu'avec un petit paquet de colle à papier peint, soit un seau de maçon (10 à 11 litres), on couvre environ 30 m2, soit 4 pans de mur dans notre cas.

La recette est très simple :

1. Brosser le mur avec un balai à poils souples
2. Préparer de la colle à papier peint en suivant les recommandations (en gros : remplir le seau d'eau, créer un tourbillon et verser progressivement la colle à papier. Enfin laisser reposer 5 minutes avant utilisation)
3. Passer la colle à papier peint sur le mur.

Voici Colombe en pleine action (Capucine et Louna ont voulu essayer mais j'ai oublié de les prendre en photo) :

 

Du chauffage au dressing

Plutôt que d'acheter des barres en plastique ou en métal avec des supports qui ne nous plaisent pas toujours, j'ai préféré récupéré des chutes de l'escalier donc du hêtre (bois dur) et d'en faire des support de barre.

Pour les barres en cuivre, il s'agit soit de reste de l'ancienne installation de chauffage, soit de barre acheté sur leboncoin (donc moins cher que les barres en plastiques vendues en magasins...)

Le nombre de barre dont nous avions besoin est assez impressionant :

• Plus de 5 m pour la cuisine (à la place des portes, on pose des torchons ou du tissu.)
• 2 barres pour la salle de bain du 2ème (double vasques avec arche en béton cellulaire et le rideau se trouvera derrière, donc suffisament à l'abri des projections d'eau)
• 1 barre pour la penderie de Colombe
• 1 barre pour la penderie de Louna
• 1 barre pour la douche du 1er

Et je ne compte ps les nombreuses barres déjà posées (dressing, penderie de Capucine....)

Il devenait intéressant d'optimiser la solution éconologique.

C'est Colombe qui s'est attelée à cette tâche :

Activité chronophage ou chantier constructiviste ?

La question est importante. Elle aurait pu s'intituler "mais que faire de son temps ?"

En effet, nous avons passé un nombre d'heures qui nous semble considérable sur notre chantier-maison et il y aura toujours des finitions à faire.

Et si on s'amusait à estimer le nombre d'heures passées ? Cette idée m'est venue il y a quelques semaines en écoutant la radio. L'émission abordait le temps passé devant..... la télé.

J'ai été abassourdi lorsque j'ai appris qu'un français passait chaque jour et en moyenne 3h50 devant sa télé !!!

Etant donné que je ne regarde jamais la télé (ou presque), je me suis donc amusé à faire la comparaison entre le temps passé sur mon chantier et le temps équivalent que j'aurai pu passé devant la télé.

Voici donc les données de base :

• Un enseignant travaille devant ses élèves 36 semaines par an, soit 36 x 4 = 144 jours. Il reste donc 365 - 144 = 221 jours
• Je travaille très souvent sur le chantiers mais enlevons quand même 20% (sorties en famille, préparation de rentrée scolaire....) il reste donc 177 jours
• Sur le chantier, disons que je travaille "à mi-temps à la Coluche" soit 12h par jour ;-). Nous obtenons pour 1 an : 177 x 12 = 2124 h

Calculons maintenant le nombre d'heures passées devant la télé, en moyenne, en France (chiffre donné par France Inter il y a quelques semaines) : 3h50 x 365 ≈ 1399 h et 10 minutes

Donc, en passant  environ 50% de plus de temps (1400 + 700 = 2100) sur le chantier que je ne l'aurai fait devant la télévision nous avons :

• rencontré des gens très intéressants,
• acquis de nouvelles compétences,
• transmis des valeurs importantes à nos filles telles que :

• • il y toujours une solution à un problème
  • s'il y a du désir, de la volonté et du travail : rien ne peut nous arrêter

Est-ce que j'aurai appris autant en regardant 2 films par jour  ?

Signé : le bourreau d'enfants et de femmes de M6 ;-)))