11/07/2009
Réflexions sur l'huile dure
Mais que mettent les fabricants écolo dans les huiles dures pour que le prix soit multiplié par 4 voir par 7 ou 8 par rapport au prix de l'huile de lin ?
Un litre d'huile de lin coûte environ de 3 à 5 euros selons les boutiques alors que les huiles dures coutent environ de 18 à 45 euros litres.
L'objectif est donc de regarder la composition de ce liquide précieux et de le fabriquer soi-même.
La suite... sans image ;-)
La composition des huiles dures
• Il y a souvent de l'huile de lin et une autre huile (huile de bois de Chine par exemple). Je ne sais pas à quoi sert cette huile de bois de Chine mais sans vouloir être mauvaise langue ça fait un peu "huile rare, difficilement trouvable...".
• Il y a souvent de la colophane modifié. C'est à dire un produit composé de 90% de résine et de 10% d'esther. Je pense donc mais ça n'engage que moi (ah ce que j'aimerais rencontrer un chimiste pour valider ou invalider mes hypothèses) qu'ils utilise uniquement les résines sans les esthers pour modifier la viscosité de l'huile. Ainsi l'huile est moins visqueuse et pénétrès mieux dans le bois. De plus la colophone est beaucoup plus saine que l'essence de térébenthine (ceci dit, c'est pas bon mais ça sent terriblement bon. Une fois de temps en temps, ça ne doit pas être si mauvais que ça ;-)))
• Il y a des "sens bons" : huile ou essence d'agrume. Bref, ça c'est pour le côté marketing. "Hum que ça sent bon, ça me fait penser aux champs d'orangers qu'il y a dans le sud". Bref....
• Et... Et il y a un siccatif. Souvent c'est mentionné sans plomb. Normal. Il s'agit d'un siccatif au cobalt. On trouve ce siccatif dans tous les magasins spécialisé en peinture. Je l'ai acheté hier à la Seigneurie. Il coûte environ 10 euros le flacon de 100 ml mais on en a besoin d'un cuillère à soupe ... par litre. C'est à dire que ça me coûte environ 1 € par litre.
Moralité : je vais tester mon huile dure maison qui aura la composition suivante :
- 30% d'essence de térébenthine
- 70% d'huile de lin crue (elle n'a pas été cuite donc elle est plus blanche et jaunit moins)
- une cuillère à soupe de siccatif au cobalt pour 1 litre.
Comme je suis en train de m'occuper le placard de Colombe, je vais donc tester mon huile sur les planches de son placard... et la peinture à la pomme de terre sur le fond.
06:39 Publié dans La peinture | Lien permanent | Commentaires (54)
Commentaires
Bonjour ! Je suis en train de faire la même recherche que vous et je tombe sur votre post... qui m'interpelle quelque part... Chez nous, traditionnellement, on utilise huile de lin+ thérébentine pour raviver et entretenir les terres cuites au sol et voilà t-y pas que le fabricant de terres cuites ne jure plus que par l'huile dure (qui ne coulerait pas vers le fond des carreaux et ne s'encrasserait pas...) et il en vend ! L'enjeu financier est de taille: 100 m2 de plancher et 80 m2 de carrelage à huiler. J'ai fait un essai avec 1 l d'huile dure sur des portes en bois et c'est vrai que le produit est agréable, sent bon, sèche vite... J'ai par ailleurs fabriqué des peintures à l'huile de lin et j'en suis très contente. Alors, Quid de l'essai dans le placard ?
PS: très beau chantier que je consulte régulièrement; j'ai des murs en pisé à construire dans ma maison en paille...
Écrit par : christine O | 20/07/2009
bonjour,
moi aussi, je suis très intéressée par la recette de l'huile dure !
on a déjà mis un bon budget là dedans et ça me semble pas raisonnable de continuer comme cela... on attend donc avec impatience le résultat des tests ! ça s'achète où le siccatif ?
Anne
Écrit par : anne et andré | 21/07/2009
Coucou !
J'ai pu voir sur le site de naturhaus (en .de) une petite explication de certains composants de leur huile dure.
Les essences d'agrumes remplacent l'essence de terebenthine. Ca sent meilleurs. Ca serait moins toxique (la terebenthine est classé dans les COV, les essences d'agrumes non).
Il y a un siccatif forcement sans plomb. Forcement comme tu le dis puisque c'est interdit depuis quelques decennies (au moins 2 ca fait "quelques"). Malheureusement aucune definition precise de ce siccatif. Parce que meme s'il est sans plobm, celui au cobalt que tu as trouve, c'est tres toxique (masque a cartouche pour manipulation). Et a ma connaissance, il n'y a pas de siccatif naturel, pas toxique, utilisable avec l'huile de lin.
On y trouve aussi des "composés" qui limitent l'action des UV (jaunissement/empattement). Le soucis la encore, meme si l'action est indeniable au bout de 2 ans sur mes colombages, c'est qu'on ne connait pas la composition. Et pour en avoir parler avec un biologiste, les agents anti-UV, c'est generalement pas super toptop.
Bref, ce que je retiens :
-comme toi je trouve la pilule tres difficile a avaler en terme de tarif
-il y a quelques plus qu'on aurait du mal a maitriser (remplacer la terebenthine par les essences d'agrumes par exemple)
-il y a dans ces huiles, des cochonneries chimiques et en prime dont on ne connait pas la nature
Alors pourquoi pas faire sa propre huile comme tu le fais. Ca coute moins cher et au moins tu sais ce que tu mets dedans ;)
Écrit par : Tony Moutaux | 22/07/2009
Merci Tony pour ton commentaire très intéressant. Voici ce que dit un copain chimiste via un Stéphane, un copain "produbois" :
"Salut thierry. Bon le nom chimique du siccatif, c'est Naphténate de cobalt, de plomb ou de zinc.On trouve ça dans les boutique pour peintre (artiste peintres), a mélanger vers 4% avec une huile siccative (lin par exemple) ce qui vas accélérer son durcissement avec l'oxygène de l'air. L'essence de thérébentine se rajoute pour géger la viscosité, et dons le mordancage (pénétration dans la matiere). A+"
Donc, je pense que c'est la composition de tous les siccatifs bio ou pas que contiennent les huiles dures.
A titre indicatif, j'ai acheté à "la seigneurie" (une super référence pour les peintres pro) un flacon de 150 ml de sicatif à 4,9 € TTC et il préconise de verser une cuillère à soupe par litre d'huile de lin. Donc avec le flacon je devrais pouvais faire une Trentaine de litres d'huile dure !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Écrit par : Thierry Baruch | 22/07/2009
Bonjour Anne,
Je rentre de stage (mon deuxième stage en tant que Formateur ,-))) J'essaye ma recette cette semaine et je mets tout dans le blog.
@+
Thierry
Écrit par : Thierry Baruch | 22/07/2009
Bonjour Christine,
Tu pourrais mettre en commentaire ta recette de peinture à base d'huile de lin.
merci d'avance.
Thierry
Écrit par : Thierry Baruch | 22/07/2009
Très intéressée par vos recherches sur huile dure, je suis effarée par le prix, en sachant que j'ai environ 500 m2 de plancher à huiler.
A l'avance merci pour les recettes
Christine
Écrit par : CHRISTINE BENOIST | 25/07/2009
L'huile de lin seule assure une assez mauvaise protection, ou tout au moins une protection peu durable. Le film est mince et se détruit rapidement avec le temps (d'autant plus rapidement que l'on a rajouté du siccatif).
Les huiles dures sont normalement plus performantes en alliant les avantages de différents produits :
- L'huile de bois de chine (ou de tung ou d'abrasin) est effectivement une huile exotique mais elle a la particularité de former un film particulièrement souple et solide qui va renforcer le film d'huile de lin et retarder sa dégradation. Cette huile est un allergène connu.
- la colophane, résidu de la distillation de la gemme de pin est aussi un allergène ! Elle s'oxyde assez rapidement à l'air et devient inutilisable très rapidement. Pour supprimer cet allergène et augmenter la durée de vie on la transforme en ester glycériné, malique ou non. Cette résine a pour fonction de durcir le film d'huile qui, sinon, serait trop souple. C'est une résine "courante", bas de gamme mais pas chère ! Pour un film de meilleure qualité il existe d'autres résines comme la dammar, kauri ou mieux mais très chère : mastic.
Cet ensemble huiles plus résine pénètre mal dans le bois. C'est pour cette raison que l'on ajoute un diluant : essence de térébenthine (toxique) ou terpènes d'agrumes (allergène puissant).
Et enfin pour que cela sèche vite on ajoute effectivement un siccatif "sans plomb" à base de cobalt, zircunium, manganèse etc... qui sont reconnus aussi comme toxiques et nocifs pour la reproction humaine !
Écrit par : Caseo | 27/07/2009
Bonjour Thierry !
J'ai pris le temps de lire les blogs dont tu m'avais donné les liens et j'ai eu le plaisir de constater combien de personnes, un peu partout, s'intéressent à la rénovation dans le respect à la fois du bâti d'origine et surtout des matériaux; ça fait du bien au moral ! Bravo à tous !
Notre projet de maison en paille est né d'un désir de mettre en oeuvre tous ces matériaux et il y a beaucoup à re-découvrir... La recette de la peinture à l'huile fait partie de ces recherches: ce n'est pas une nouveauté mais il est très difficile de rencontrer qq'un qui vous donne "la recette" !
Alors je "bidouille", partant de l'idée que la base c'est du pigment écrasé dans de l'huile, puis ensuite dilué avec de l'huile en fonction de la fluidité et de la concentration recherchée (en fonction de l'usage). On y ajoute qq gouttes de siccatif si on veut accélérer la prise (pas indispensable si on cuit l'huile, mais ça pue, j'ai testé !). Si on n'ajoute rien, le mélange est très fluide; si on veut plus de matière, il faut rajouter une charge:de la craie en général; j'ai mis du blanc de Meudon qui ne modifie pas la couleur (en tout cas pour mon rouge). Comme j'ai fait ça à l'oeil, je ne peux pas vraiment dire les proportions; j'attends la prochaine tournée pour mesurer, prendre des notes... et publier !
Comme point de départ, j'ai cherché sur le net et dans le livre très très riche "Cahier de recettes de la marchande de couleurs".
Intéressant aussi le site du fabricant suédois Allback (version anglaise très complète, pas la française): http://www.allbackpaint.com/eng/index.php
Sur la cuisson de l'huile: http://www.anamorphe.com/sc/techhuile.fr.xml
Sur les composants des peintures à l'huile: http://www.meublepeint.com/recettes_pour_une_meilleure_peinture.htm
Voila pour les sources ! Comme je ne peux pas tout copier ici, je vais les mettre en document sur mon blog ( http://paillenpicardie.blogspot.com/ )
Bon été à tous les écolo-constructeurs !
Christine O
PS: je cherche désespérément un fouloir pneumatique pour damer mon mur en pisé et je ne trouve rien par ici (et je me suis fait une tendinite avec la dame manuelle). Habitant dans une région où l'on connait le pisé, aurais-tu des pistes à m'indiquer, un loueur ou un constructeur équipé qui prêterait-louerait ? (nous avons un compresseur)
Écrit par : Christine Ortegat | 27/07/2009
Merci beaucoup à Caseo (d'ailleurs bravo pour votre site professionnel) et à Christine :
2 petites questions à Caseo :
Vendez-vous les produits pour fabriquer soi-même l'huile dure ?
Je ne comprends pas pourquoi le fait d'ajouter un sicatif a pour conséquence de détruire le film de l'huile de lin ?
J'ai commencé à passer mon mélange :
2/3 huile de lin
1/3 essence de térébenthine
1 cuillère à soupe de siccatif.
Après 3 couches, j'ai la nette impression que le liquide devient filmogène. De plus, Stéphane (un ami, formateur de menuisiers) a posé cette huile dure maison. J'ai vu le résultat sur un parquet dans sa salle de bain. C'est vraiment filmogène. Maintenant, est-ce durable dans le temps, je ne sais pas.
Je pense faire le test du bocal. Je m'explique :
J'avais laissé dans un bol en céramique un fond d'huile dur que nous avons achetée pour traiter les terre cuite de la crédence de la cuisine.
Quelques jours plus tard, le film était dur comme de la pierre.
Je vais tester avec mon mélange pour comparer la dureté du film et vous tiens au courant.
Merci d'avance pour les réponses.
Écrit par : Thierry Baruch | 27/07/2009
Merci pour le commentaire ;-)
Pour la première question, c'est hélas non car les produits pour fabriquer de telles huiles ne peuvent s'approvisionner qu'en quantités trop importantes pour nous (Par exemple une résine de colophane de bonne qualité n'est disponible qu'en 750 kg mini et la durée de vie du produit n'est que de trois mois !)
Concernant la seconde je vais essayer d'être simple sans être simpliste. Lorsque l'huile de lin est en présence d'oxygène (la lumière, l'humidité et la chaleur jouant aussi un rôle) la siccativation commence. C'est à dire qu'il y a une transformation chimique des acides polyinsaturés : acide linoléique et linolénique principalement. qui vont former un film de linoxyne.
Si on dépose un film fin d'huile sur un support, l'oxydation va démarrer lentement puis la transformation vers la linoxyne va se faire progressivement (plusieurs semaines à plusieurs mois). Une fois le film formé celui-ci va rester stable pendant quelques temps mais le processus d'oxydation n'est pas stoppé . Le film n'est pas stable et va petit à petit s'acidifier (acide sulfurique), ce qui va détruire le film. Schématiquement on a donc sur une courbe une phase de progression lente, un palier, puis une destruction.
Si on rajoute du siccatif c'est pour diminuer la première phase de palier afin que le fil soit "sec" au toucher au bout de quelques heures au lieu de quelques semaines. La contrepartie c'est que le siccatif va aussi agir sur la phase de palier c'est à dire sur la phase de stabilité du film de linoxyne. On accélère la siccativation mais on accélère aussi l'acidification, donc la durée de vie du film ...
Les siccatifs ont aussi une autre utilisation. En fait on utilise jamais un agent siccatif seul mais un mélange de plusieurs ... et normalement le mélange devrait changer selon par exemple les pigments utilisés mais c'est une autre histoire.
Regardez dans un musée les tableaux peints à l'huile ... ils sont écaillés ! c'est ce phénomène qui a joué d'autant plus rapidement que le peintre n'a pas utilisé de médium (pâte que l'on rajoute à la peinture en tube et qui contient une résine)
De part la prépondérance d'acide linolénique sur l'acide linoléique, l'huile de lin siccative en surface. Et c'est un premier problème car si le film est épais (cas d'une peinture à l'huile pour artistes par exemple) il se forme une peau en surface qui fait barrière à l'oxygène et empêche la siccativité à coeur. Idem si on dépose une couche trop épaisse d'huile de lin. On utilisera donc au moins un agent siccativant qui favorisera la siccativation au coeur du film (c'était de cas des sels de plomb, litharge et céruse !!!).
Pour une huile dure on va utiliser une résine qui va durcir le film et lui donner plus de cohérence et augmentant la phase de palier. Mais surtout on va utiliser des huiles qui sont plus "plastifiantes" et retarderont l'écaillage (standolies).
Les solutions ? elles existent ! On peut par exemple raccourcir naturellement la phase d'oxydation sans toucher à la durée de vie du film de linoxyne. Cela se faisait dans le temps en laissant l'huile au soleil pendant plusieurs mois. On peut aussi travailler en émulsion ce qui permet d'utiliser une gomme (soluble à l'eau) et non plus une résine qui va aussi se durcir, brunir et s'écailler (certains tableaux flamands du XVème siècle peint ainsi n'ont toujours pas une écaille !). On peut aussi prendre une huile toujours aussi riche en acides polyinsaturés mais dans laquelle la proportion acide linoléique et linolénique est différente etc ...
Heu ... j'ai été clair ?
Écrit par : Caseo | 06/08/2009
Bonjour
J'ai lu vos articles attentivement car je suis intéressée par le siccatif mais ... dans un usage légèrement différent de celui que vous en faites.
Nous avons fait réaliser un carrelage imitation bois, très beau et imitant parfaitement le bois, sauf que... le carreleur a fait les joints trop clairs, donc trop visibles. Mon mari a découvert par hasard que le siccatif, utilisé pur, donnait au joint la couleur marron du carrelage et donc l'effet recherché. Mais je me demande si la composition chimique du siccatif, utilisé pur,
est compatible avec le joint, et ne risquerait pas de le rendre sec, cassant, friable avec le temps.
D'autre part, passer le siccatif sur tous les joints au petit pinceau est-il dangereux en cas de contact et d'inhalation ?
Si l'un de ceux qui connaissent bien ce produit pouvait me donner ces informations, j'en serais très reconnaissante !
Merci,
Josiane
Écrit par : Josiane | 11/08/2009
Bonjour,
Je ne connais pas la réaction du siccatif pur avec le joint mais je redoute un peu la réaction sur le long terme étant donné que le fabricant conseil d'en mettre une cuillère à café pour un litre !!!
Ce qui est sûr, c'est que le produit est pas mal toxique. Il est souvent indiqué :
- inflamable
- nocif pour les poumons en cas d'ingestion
- éviter le contact avec la peau
....
Bref, la liste est longue...
Ceci dit, le siccatif dont je parle est de marque Ardéa. Je vous conseille de les appeler pour voir la réponse qu'ils vous donneront. Voici leur téléphone : 03 81 60 37 60
(48 Rte Nationale, 25220 Roche lez Beaupre)
Écrit par : Thierry Baruch | 11/08/2009
Bonjour, en faisant des recherches sur l'huile dure me voici sur votre site.
Nous faisons aussi notre maison en paille en auto construction totale, et venons d'y emménager apres 7 mois de travaux.
Je voulais huiler le plancher de l'étage et les prix m'ont halluciner, je l'ai donc fabriquée moi même, avec les mêmes proportions que vous : 70% d'huile de lin, 30% de térébenthine, et 1cuillère à soupe de siccatif par litre.
Je l'ai passé hier et avant hier, en deux couches. Je suis assez contente du résultat.
Et vous, cela a donné quoi votre huile maison ??
A bientôt
Écrit par : Erika | 13/12/2009
Félicitations pour votre site. Je sens que l'on se rencontrera un jour. IL faut que je me remette à l'huile de récup et... j'aimerais bien me former au moteur Pentone.
Concernant l'huile, pour l'instant, j'en reste à la conclusion suivante :
Pour un support à usage alimentaire ou intensif :
huile dure (3 couches d'huile dure ne sont pas plus chères que 10 couches d'essences térébenthine + huile de lin. En plus, beaucoup moins de boulot (de plus en plus gras, différents mélanges à faire) et plus sains (j'adore sentir l'essence de térébenthine mais bon, c'est quand même toxique et je ne parle pas du siccatif...).
Et on en est facilement à 10 couches sur le plan de travail de la cuisine et le bois ... boit toujours...
Par contre, pour un usage déco :
3 couches : huile de lin + essence de térébenthine (de plus en plus gras). Ça suffit bien et là, ça revient bien moins cher que l'huile dure.
Écrit par : Thierry Baruch | 15/12/2009
Bonjour Thierry, et bien comme je vous ai répondu sur mon site, c'est bizarre car nos plans de travail ne boivent pas... ni mon plancher du four à pain. Coté tarifs, j'en ai eu que pour 30 euros le tout avec 10 litres en tout (téré, huile, siccatif), contre 225 euros les 10litres de huile dure biofat... heu je préfère grandement les 30 euros mon porte monnaie aussi !
A plus
Erika
Écrit par : Erika | 15/12/2009
C'est sûr que d'un point de vue éconologique, c'est pas mal du tout. Mais j'aimerais bien trouver une formule plus résistante tout en étant aussi peu chère.
Bon courage et au plaisir de continuer à échanger nos astuces.
@ suivre....
Écrit par : Thierry Baruch | 15/12/2009
Oui, réussir à avoir une qualité égale pour 30 euros ,) se serait super !!
Pour mon plan de travail, au cas où cela boirait, je cirerai tout simplement, comme cela je serai tranquille. Pus comme dit un bon copain à nous, "le bois plus ça vieilli plus c'est beau, alors faut aussi accepté les tâches, les éraflures, les marques etc"
mais c'est vrai qu'au départ quand il est tout beau, tout brillant, tout nickel, on aimerait que cela le reste... En tous cas, moi un peu :)
Bises
Écrit par : Erika | 15/12/2009
Super,
Combien de couche as-tu mis en tout ?
Bonne année à tous les tiens
Thierry
Écrit par : Thierry Baruch | 02/01/2010
Thierry, déjà BONNE ANNEE à toi aussi et tous tes lecteurs ;)
Pour mes plans de travails, je dois en être à 5 couches. J'ai fais comme toi d'abord couches tres fluides puis bien épaisses ! On a renversé des trucs bien sale avec les fêtes et cela n'a pas accroché dans le bois, pourtant j'ai vu des trucs que le lendemain parfois.
Pour le plancher, j'ai fais 3 couches., 2 avec mon mélange à 30% et l'autre à 50% grosso modo.
Bises
Écrit par : Erika | 02/01/2010
Super Erika,
Nous tenons donc une partie de la bonne formule pour une solution éconologique. Pourquoi ne passes tu pas la dernière couche plus grasse (70% huile et 30% de térébenthine) ?
Une petite question, as-tu mis du siccatif à chaque couche ?
Bises et à bientôt,
Thierry
Écrit par : Thierry Baruch | 02/01/2010
Heu Thierry... "pourquoi ne passes tu pas la dernière couche plus grasse ? (70/30)" et bien c'est ce que j'ai fais, mais je ne peux pas dire à combien exactement : entre 50/50 et 80/20 car j'ai eu un bidouillage entre mes différents pots... d'où aussi ma 3ème couche sur mon plancher car 2 auraient suffis.
J'ai fais mon 1er mélange dans un pot de 10litres... J'ai fais les 2 premières couches du plancher sur les 3/4 du plancher (le reste contenait les restes de plancher et autre bordel). Et pour le quart restant du plancher (une fois le bordel viré), je me suis trompé de pot (ah il y ressemblait tellement lol) et donc j'ai passé une couche directement de huile de lin dilué à grosso modo à 80/20 et 3 cuillères de siccatif pour environ 5 litres de produit dans mon pot... Je m'en suis rendue compte à la fin : déjà je trouvais mon pinceau plus collant, l'odeur super moins entetante, et mon plancher plus foncé ! Au final nous préférions cette teinte plus foncée et donc j'ai refais une couche idem sur tout le plancher, mais une couche bpc plus dilué sur ce quart où je m'étais planté... Et cette même préparation sur mon plan de travail. Par contre, j'ai lustré le plancher après cette couche là, car du coup comme bcp plus huileuse elle séchait pas super vite !
J'ai mis du siccatif dans ma 1ere préparation : 1 cuillère pour 1 litre d'huile.
Quand tous les travaux seront finis : enduits terre et chaux et cloisons de l'étage : je compte ciré ou remettre une dernière couche d'huile sur le plancher.
Je donnerai des nouvelles !
Si vous voulez venir et apprendre à monter un pantone vous êtes les bienvenus :)
Erika
Écrit par : Erika | 03/01/2010
Ok, je comprends mieux. Attention à la cire, une fois posé, il faut avoir le sens du définitif. Car si tu changes d'idée par la suite, c'est vraiment galère à enlever.
Si tu tiens absolument à cirer :
1 volume de cire râpé (essaye de trouver un apiculteur dans ton coin).
1 volume d'essence de térébenthine
Et vollà de la cire liquide prête à l'emploi.
Merci pour l'invitation pour le moteur pentane. J'accepte volontier l'invitation mais je ne promets pas de date pour l'instant.
Idem pour vous, si vous passer par Lyon, bien sûr (pour une visite de chantier ou d'un voiture fonctionnant à l'huile...)
@ bientôt... sûrement;
Écrit par : Thierry Baruch | 03/01/2010
merci à vous tous pour les informations que je cherchais sur l'huile dure.
Bonne continuation.
Nona
Écrit par : nona | 28/08/2010
Bonjour.
Merci Thierry pour tous ces renseignements et ce partage d'informations !
Serait-il possible d'avoir un retour sur l'usure dans le temps de l'huile dure maison ? Quels sont vos commentaires concernant ce produit ?
Je vous remercie.
A bientôt.
Écrit par : Marie | 08/09/2010
bonjour,
pour ma part je vous conseil d'utiliser de l'huile de lin cuite avec un ajout de standolie (10% maxi) pour une finition plus brillante. Le siccatif est incontournable. les essence à vôtre convenance pour une bonne fluidité. j'ajoute à cela un peu de résine alkyde (glycéro) pour favoriser le séchage en profondeur. Les peintures à l'huile ne peuvent devenir subitement écolo avec l'utilisation d'huiles et d'essences exotiques..... (après des siècles de recherche en peinture !) la seule peinture écolo reste le badigeon à la chaux
Écrit par : Tripard | 07/02/2011
Merci pour ces informations. Il est sûr que le badigeon ou le chaulage ont ma préférence mais ne convienne pas pour tous les supports (plâtre par exemple).
Je viens de me rendre compte que je n'ai pas encore répondu à Marie. Pour l'instant, tous les parquets et terre cuite se sont très bien comporté aux différents passage. Par contre, les terres cuites de la cuisine laissent pénétrer les tâches. Il y a deux explications à cela :
1) Nous avions mis au début un traitement à base de savon noir à l'huile d'olive. Puis, constatant que l'aspect très mat ne nous convenait pas, nous avons continué avec un traitement à l'huile de lin/essence de térébenthine.
2) Les tommettes n'ont pas été assez gavé et nous pensons recommencer au printemps (histoire de tout sortir sur la terrasse et d'y mettre 4 ou 5 couches. En commençant avec 50/50 et finir avec 75/25, de plus en plus gras).
Écrit par : Thierry Baruch | 07/02/2011
bonjour,
les badigeons à la chaux conviennent très bien pour les supports plâtre. l'application est très importante, bien mouiller avec un badigeon liquide avant de passer une couche plus épaisse. La chaux en pâte est bien meilleure, vous pouvez ajouter de la caséine pour améliorer la tenue. ou bien 5% de résine acrylique.
Écrit par : vincent | 08/02/2011
Personnellement, je crains beaucoup le mélange plâtre et chaux. Ceci dit, si vous ajoutez un fixateur et de la résine, il est sûr que le badigeon tiendra mais vous perdrez en perspirance (surtout à cause de la résine).
Pour la chaux en pâte, je n'en ai pas utilisé. Je préfère remuer régulièrement mon badigeon plutôt que de payer x fois plus cher.
Quant au fini, plus... plus de la chaux en pâte par rapport à de la "simple" CL 90, je n'ai pas encore vue la différence. Il y en a sûrement une mais personnellement je la trouve trop tenue pour payer x fois plus cher un produit par rapport à un autre.
Écrit par : Thierry Baruch | 08/02/2011
bonsoir,
ok pour le prix de la chaux en pâte (je prépare moi même ma chaux en pâte) ne pas confondre mélange chaux/plâtre et pose de chaux sur plâtre.....comme le peinture à l'huile incompatible sur support alcalin alors qu'il est possible d'y incorporer de la craie....il y a savoir faire aussi....certe perdre de la respiration... en peinture la réflexion est toujours sur des compromis acceptables, un produit propre, résistant, économique, et beau...tu peux réaliser des badigeons avec ajout de gommes type arabique ou de fruitier (cerisier), la question est toujours d'encoller en peinture, sauf si tu pose un badigeon sur un enduit de chaux à fresque. ce qui est sur c'est que les informations sur les peintures traditionnelles son vraiment graves d'absurdités exp. des peintures à la pomme de terre, des matières organique si instables provoque inévitablement des développements de colonie diverses qui se nourisent de la pomme de terre. sympa... toxique...
Dans la formulation de mes peintures, je fais toujours des compromis
Écrit par : vincent | 08/02/2011
Merci beaucoup pour vos explications. Je suis partant pour faire un essai. Il me reste un petit morceau de mur en plâtre à faire. Je pensais le faire à la pomme de terre mais bon, pourquoi pas avec un badigeon à la chaux. Pourriez-vous me donnez le procédé précis que mettriez en place ? (si possible avec de la chaux aérienne en poudre).
merci d'avance
Écrit par : Thierry Baruch | 12/02/2011
Je confirme deux points :
1 - La peinture à la pomme de terre est une vrai cochonnerie (cf http://www.caseo.fr/documents/techniques-recettes/peinture-a-la-pomme-de-terre-amelioree.html )
2 - Un badigeon à la chaux sur du plâtre est tout à fait réalisable en ajoutant un fixateur (caséine pour rester naturel) et en n'oubliant pas d'humidifier avant chaque couche.
Concernant le commentaire de Tripart : oui ajouter de la standolie à une huile cuite est une bonne idée et on peut même augmenter légèrement les proportions. Par contre je ne suis absolument pas d'accord sur l'ajout d'alkyde si on souhaite garder un produit naturel, sain, écologique ... Pas plus que l'ajout de siccatif ... dans la plupoart des cas.
En fait plus de 99% des huiles dites "cuites" ne le sont pas ! ce sont simplement des huiles siccativées dont les caractéristiques sont censées se rapprocher des huiles "réellement" cuites.
Écrit par : caseo | 12/02/2011
Bon, bon, se le grand caséo se met de la partie, je m'incline avec respect ;-))).
Plus sérieusement, encore merci pour ces précisions. Donc éventuellement peinture à la pomme de terre en utilisant exclusivement de la fécule de pomme de terre mais en prenant quand même le risque d'avoir un film réversible de qualité moyenne.
D'autre part, un badigeon à la chaux est donc possible sur le plâtre. Est-ce que vous utilisez tous les deux (Caséo et Vincent) la même quantité de caséine ?
Est-ce que vous pouvez nous donner votre mise en oeuvre (de manière très synthétique)
Merci d'avance pour votre réponse.
Thierry
Écrit par : Thierry Baruch | 13/02/2011
Bonjour , je suis désolé de n'avoir pris le temps de lire tout ces tres long commentaire , je passe juste donné mon avis sur le sujet , bon deja la colophane et lun des deux fruit extrait de la résine des épineux et autre (pistachier darménie a lorigine si jai bon souvenir ...)lautres n'est que lessence de térébentine , la térébentine léve les graisse en les disolvant comme tout eter a priorie donc permet en premier lieu de nétoyé la surface , la blanchir; enlevé une patine sur un couteau a lame carbone , elle a donc un pouvoir liant avec les graisse et solvant : cest a dire quelle permet de rendre plus perméale une surface a certaine huile qui on du mal a rentré dans le bois (grosso modo hein ) apres les huile en généralité sont des assemblage de carbone hydro oxy avec différent petite varience suivant lorrigine ... c'est un sujet tres long a vrais dire
en résumé il vous vaudrais mieux cherché un solvant(eter) un sicatif(durci en séchant par combinaison de valence ) et une huile pour le coté tenus a la pluie et au soleil mais une huile stable , souvent dit acide gras saturé expliquant quelle a peut de valence possible et donc aucune tendance a rancir et prendre une mauvaise odeur avec le temps ..
votre chois se porteras donc sur des solvant les moin toxique : therebentine made acacia,un sicatif si possible des moin radioactif (cobalt ? xD ohnononon)exemple huile dabrassin , qui fonce difficilement(bien que légére tinte jaune de mes souvenir ) et qui deviens dure par le temps , voir de lhuile de camellia , de tung ou de lin , mais alors doublement bouilli car la graine de laquel est extraite cette dernierre comprend un taux de cyanure non négligable , et qui lui est détruit par la chaleur (.. :S )ou bien de lhuile tres fameuse mais maleureusement tres interdite de ricin(si mal extrait , elle est toxique ... ..) , quil est aujourdhui en france possible de se procuré en pharmacie , cette dernierre a une duré de vie casi ilimité un tenus au froid et a la chaleur impréssionante et au frotement mécanique sant équivalence de plus elle fait partie de la famille des huile sicative une fois dans du bois . bréf résumons 50 térébentine 10 lin 20 ricin 30 abrassin , le nombre daplication gorgerons de plus en plus le bois traité jusqua le rentre aussi dur que mes abdos (xD) voila votre réve est devenus réalité un chimiste est passé par la ... bonne suite
ah euh pour la térébentine il est possible de lemployé a 70% ca permet une pénétration bien plus rapide (donc moin de perte en huile précieuse car oui lhuile est un met rare ,essayé donc d'en extraire une goute pour vous rendre compte de ce quil nésssécite en matiere premiere )sur un bois "propre permetant par la meme d'y passé un temps plus raisonable , par contre etant un eter , les vapeur sont a proscrire bien évidament , surtout une fois le mélange fait , lexterieur dune maison seras donc bienvenus pour ces restauration et la chaleur permetra de faire sué lexé en surface , apres pour blanchir un vieux bois huilé avec une oxydante (bruni voir noircie avec le temps , un peut comme un charbon qui est juste de loxyde de carbone ...)la chaux vive marche bien est se lave a l'eau froide . lhuile de caméllia est tres fine et pénétre donc mieux , de plus elle sacroche bien en surface ce qui permet une protection de qualité , mais liimité dans le temps , apres la bonne viélle cire dabeile pour les vielle poele en tole (fer 98% carbonne 2%) permet daussi bon résulta malgres cette meme tendance a brunit le bois au long terme et sous la chaleur du soleil , mais bon le bois est fait pour s'usé , vos recherche peuvent se porté sur la facon détuvé les bois bien que de nos jour les gens manque largement de scrupule vis a vis des matiere employés , ou bien cherché donc une liste dhuile allimentaire et sicative et les eter permetant des bonne pénéttration . en espérant vous avoir éclairé bonne suite et désolé dajouté un si long message a vos roman :>.
Écrit par : hmmm | 20/10/2012
euh la caséine est a proscrire car demande un taux dhumidité constant , tombe si trop sec et périme si trop humide , la caséine est une protéine , ne joué pas avec le vivant de cette maniére je vous prie .
Écrit par : hmmmm | 20/10/2012
Ouillle ... rarement lu en deux mails un tel tissu de bétises, d'erreurs et d'incompétence !!!
Écrit par : caseo | 20/10/2012
En effet, impressionnant. Surtout le dernier concernant du vivant que l'on appliquerait comme des bourreaux ;-)
Avec un peu d'effort, M. hmmm pourrait décliner son nom et nous apporter ses connaissances sur la caséine, son rôle dans une peinture.
Bref, j'ai bien ri.
Écrit par : Thierry Baruch | 20/10/2012
désolé de mon incompétence , la caséine serts de liant en premier lieu , puis séche (ca étire un temps la protéine de toutes part )et se brise en acide aminé par la suite , avec des bout du mélange utilisé ataché ci et là , elle est facilement mouillable ,est par sont taux dazote a un coéficien de refraction important dans le temps(température de fusion basse ) , jusqua craquélement , elle demande donc un entretien ou une restauration régulierre , est une utilisation dans des androit adapté ,apres chaqu'un vois midis a sa porte mais a ce rythme la va nous faloir chaqu'un une vache dans sont jardin xD et en cherchant mieux vous verez que les acide aminé sont difusé dans lair enfin je dis ca je dis rien
pas pour rien que lon utilise des liaison avec des atome qui ont des afinité particuliérement exécive entre eux et qui ont chacun a proprement parlé une température de fusion haute est une résistance au gaz(et autre:inaltérabilité) , de plus chacun se peut de veillé que latome n'est pas une grande quantité disotope radioactif et que lui meme en est composé apres les gens ont vite eux un soucis dapplication , et la facilité sauvage est revenus au galop xD
chaux ? cest pas grand chausse , ya la chaux vive est la chaux eteinte , il existe du sable de silice et des argile de silice (attention au kaolinite) est sinon en mélange deja tout prépare , il y a ce qui se nome du gypse , a ecrasé ou deja en poudre , juste a mouillé et appliqué , si vous en avais une bonne quantité et que vous prenez notion des diagrame présion température phase vous le vitrifiré ce qui le laisera la un moment et qui sans vouloir faire trop long , vous serez un peut meilleur .
Écrit par : hmm | 26/10/2012
Bonjour "hmm". Embarrassant comme nom ?
Sincèrement, je lis tous vos commentaires mais je n'y comprends rien. De nombreux "gros mots" ne me sont pas inconnus mais je n'arrive pas à donner du sens à leur assemblage.
Pour faire bref, la caséine a collé de nombreux avions entre les deux guerres....
No comment
Écrit par : Thierry Baruch | 26/10/2012
http://www.youtube.com/watch?v=wsZ9W8DXS8Q
et lhuile de ricin sert dans les turbine des avions , mais pas ceux de la seconde guerre xD , no comment je n'ai pas de place je vous laisse .
http://www.dailymotion.com/video/xhx8el_moteur-a-degravitation_tech ca doit vous paraitre bien improbable xD
sans rapport c'est vrais mais face a vos argument je me sentais sur aucune route , aller au revoir , et dire bonjour au Xieme passage n'as aucune valeurs , voyez vous si javais pus, mes message aurais disparus a linstant , et jai une plaque damiante a collé derriére le poele si ca vous intéresse .faut la huilé y parrait xD. enfin c'est du ouie dire vous voyez .
Écrit par : hmmmm | 27/10/2012
Quel humour !!!
J'ai toujours autant de mal à comprendre votre prose. Par contre, je partage tout à fait celle de Patrice Andre et le moteur surnuméraire m'intéresse énormément. Cela fait partie des projets que j'envisage dans l'avenir.
Comme quoi attention aux représentations que l'on peut avoir...
Écrit par : Thierry Baruch | 27/10/2012
Bonjour
je ne suis pas expert, loin de là, je tatonne plutot.
J'ai toujours protégé le bois avec de l'huile ...bouillante... tout simplement, chauffée (à la plaque électrique, c'est moins dangereux).
Sans thérébentine (bonjour le mal de crane) et sans siccatif.
Le résultat est généralement bon, voire trés bon. Le séchage est parfois un peu long. Tout cela dépend souvent du bois (essence, age, taux d'humidité, traitement précédent...)
J'ai parfois utilisé un siccatif avec cette technique, mais on peut facilement se retrouver avec un film brillant et dur, pas très esthétique.
à noter que je laisse également l'huile de lin qques mois au soleil avant utilisation, elle devient plus claire.
Jér
Écrit par : Jérémie | 27/10/2012
Bravo,
De la technique ancienne à l'état pur. Sans siccatif, en effet le temps de séchage est plus long mais plus résistant dans le temps. Par contre le film de l'huile de lin est souple et demandera un entretien plus régulier qu'avec un huile de lin polymérisée.
En chauffant la peinture, vous diminuez la viscosité et donc la pénétration dans le bois sera meilleure.
Bravo,
Écrit par : Thierry Baruch | 28/10/2012
Bonjour , utilisée un sicaif sans solvant/diluant laisse le sicatif en surface ce qui tent a faire un film brillant plus épais et donc suivant lobjectif moin estétique , apres utilisation "massive dhuile il est possible de poncé le bois en surface ce qui tan a faire disparaitre laspect coté suintant sans pour autant éliminé se qui a bien pénétré le bois , les huile qui ne brunise pas on souvent un fort taux dacide grase "saturé" ce qui empeche les oxyde de l'air de si attaché , une huile bouillie longtemps a tendance a aller du coté des acides saturé , ce qui a aussi pour tendance a l'éclaircir , sauf si le volume total de lhuile est réduit en trop grande quantité et a une température trop haute , il se crées alors des patte entre le jaune marron au noir . mais lhuile sur les mur de votre cuisine arrete en général avant votre cuisson xD.
oui la térébentine a tendance a sosmosé dans notre corp tres facilement tout comme dans l'air (par sa grande quantité d'element a bas point de fusion ce qui rends la forme final de la molécule volumineuse mais sans grande masse ),elle a tendance a se rétracté facilement si colé sur une surface et a créé des liaison avec la surface ce qui a tendance a laissé des passage plus volumineux a densité faible ce qui permet un temps, ou le bois est imprégné de l'eter, le passage de molécule (atome) a plus grosse densité, une fois resté au soleil/chaleur les fibres de bois reprenent la place des alchool/essence en créant comme des renfor dans les fibres plus quau paravant et suivant lhuile ou le sicatif utilisé avec créra différent type de liaison plus ou moin tennace ,flexible, dure, .. il est préférable de privilégié un lieu aéré et une essence obtenu dans de bonne condition(materiel descent ) avec un sicatif des moin toxique
apres pour ce qui est dutilisé une huile chaude en application pourquoi pas , mais le bois a une grande inertie et donc ca auras surtout tendance a bien limpreigné mais sur une faible profondeur , a l'opposé dune aplication a température normal mais répété au fils des jours pour finalement donné un petit coup de ponseuse a la fin , apres lutilisation de solvant comme la terebentine vous permetra un gain de temp et de nombre daplication , sil est question dun bout de bois déplacable , apres aplication solvant/huile et en attendant la suivante il est possible de tenir enfermé dans un plastic au frais(cave ..sinon léther sévapore )ce qui feras une sorte détuvage(attention au huile qui on tendance a rancir brunir , elle ont besoin de respiré pour pas prendre une drole dodeur pour la plupart et au plastic ne résistant pas au ether, défois un tissus tissé séré en double epaiseur augmente deja bien léffet .)et oui le soleil a tendance a blanchir les huile .
menfin en espérant ne pas avoir etais trop long xD et en esperant par la meme occasion ne pas avoir tressé un nouveau tissus de bétise (xD) .vérifié donc et bonne suite .
Écrit par : hmmm | 28/10/2012
euh , non permetez moi mais vous faitez erreur me semble t'il , la viscosité se définie comme une acceleration atomique dans la matiére , c'est a dire qu'en la chauffant la viscosité est simplement augmenté(par lexitation atomique en sont sein dépandante de la température et du type déléments). et c'est cette meme exitation qui permet une meilleure pénétration .
Par contre si le volume deviendrais a etre réduit de volume par chauffe , là la viscosité diminuré , opur passé un temps par un stade gluant ce qui réduirais la capacité a pénétré sauf si chimiquement proche .
menfin me semble , a vous de vérifié .
Écrit par : hmmmm | 04/11/2012
de plus il me semble que lhuile de lin non chauffé a tendance a etre plus sicative que la dite "polymerisé " par sa capasité a se liée avec des oxygéne bien plus importante , par contre elle aura tendance a caillé au froid et rancir a la chaleur .
Pour les sicatif , ou jai meme lus ici une article sur une préparation de peinture au: sel d'alun(?) ;la chaux ;de l"""ocre"; caséine ? (:-p). je vous conseille ceci comme lecture http://pigmentsrecettes.com/Siccatifs.html
nb: euh oui lhuile de lin entreposé au soleil blanchie , un peut comme toute les huile si pas laissé a lair libre , de plus lhuile de lin blanchie de cette maniére (cad pas par coagulation )a tendance a etre plus sicative , le seul probleme est souvent les cinq mois nécessaire a sont blanchiment , et que une fois blanchie elle a besoin detre exposé pérpétuelement a la lumiére sous peine de jaunir a nouveau .
aller bye bye ! .
Écrit par : hmm | 04/11/2012
:> "Lorsque la viscosité augmente, la capacité du fluide à s'écouler diminue. Pour un liquide (au contraire d'un gaz), la viscosité tend généralement à diminuer lorsque la température augmente." source Wikipedia, je vous avez dit de vérifié xD .vous aviez donc raison , autant pour moi javais un mauvais souvenir de la viscosité terrestre sans savoir quune différence existé entre les gaz et les liquide a ce niveau là .
Écrit par : hmmm | 04/11/2012
bonjour,
http://www.dailymotion.com/video/xhx8el_moteur-a-degravitation_tech ca doit vous paraitre bien improbable xD
c'est exact c'est plus qu'improbable,
personne ne l'a vu fonctionner, bizarrement il a de l'eolien, du solaire ...exct payer avec nos impots.
c'est sympa à FR3 de faire de la pub à une arnaque.
http://www.youtube.com/watch?v=iTv3kH2bkQs
à+
Écrit par : lapinbleu | 23/03/2013
Il y a de nombreuses solutions qui semblent improbable et pourtant...
Que le moitié de la population mondiale environ résident dans des bâtiment en terre et qu'une bonne partie de la population mondiale dénigre ce même matériau. Et pourtant....
5% de la paille que nous brûlon en France suffirait à isoler correctement la plupart des bâtiment en France. C'est vraiment improbable que nous ne l'utilisons pas. Et pourtant...
Que la terre tourne, fut longtemps non seulement improbable mais surtout inadmissible...
Bref, pour en revenir au refuge de Sarenne, j'irai voir par moi-même. Ça c'est probable. Et vous, y êtes vous allé ?
Écrit par : Thierry Baruch | 24/03/2013
bonjour,
je suis à 100% pour les maisons qui respirent en paille, terre...
je connais le moteur Pantone, et j'ai fait des recherches sur le generateur surnumeraire.
les appareils de Leon Raoul Hatem ne fonctionnent pas, son fils vends des dvd, livres que vous pouvez vous procurer sur internet.
je n'ai pas vu le generateur de M. Leon Raoul Hatem ou de M. Fabrice André mais :
http://www.onpeutlefaire.com/forum/topic/10172-moteurs-et-autres-magnetiques/
Bonjour, le 8 février 2011
Je n'interviens pas souvent mais la .......
Fabrice Andre n'as pas invente l'eau chaude, mais par contre c'est un genie dans le captage de subventions.
Son chalet "refuge" et les diverses sources d'energie renouvelables ne sont que de la poudre aux yeux montes plus pour les cameras de television que pour servir effectivement.
Ce que j'ai vu, c'est de nombreuses machines qui fournissent de l'energie renouvelable. Beaucoup de cadrans de mesures pour les differents prototypes. La il n'y a pas photo ....
machines : panneaux solaires (eau chaude et electricite), eolienne, micro-turbine, Chaudieres haut rendement, moteur stirling, Stockage chaleur, Chauffage serre d'altitude, batteries diverses ....
Mais aucun enregistrement a moyen terme, donc la plupart des machines fonctionnent, mais impossible de savoir dans quelle mesure elle fournissent l'energie necessaire a son chalet "refuge".
Impossible de connaitre les rendements de ces machines et cela est tres dommage. Par contre certaines machines en experimentation telle que celle de LRH (Leon Henri Hatem) ne fonctionnent absoluement pas ....
Petite anecdote en passant , j'ai VU un tres gros tas de bois bache et dans une serre un tres gros groupe electrogene capable d'alimenter sa structure .......
Comme je l'ai deja dis : declarations a prendre avec des pincettes ... Mais chapeau au monsieur pour les subventions obtenues ......
Obelix
http://yannickbenoit.wordpress.com/2011/03/23/raoul-hatem-et-le-moteur-surnumeraire/
.Bonjour, 05/05/2012
Je suis tombé par hasard sur la video de M. Hatem.
Je suis spécialisé dans les systèmes d’excitation-régulation des rotors d’alternateur dans les centrales de production d’énergie. J’ai
mis en service de nombreuses machines chez EDF et d’autres industriels.
Lorsque j’ai regardé la video, j’ai eu un doute sur le fonctionnement surnuméraire (surunitaire).
Mais pour en avoir le coeur net, j’ai contacté M. Hatem, afin de pourvoir le rencontrer.
Je l’ai rencontré cette semaine et fait quelques mesures sur son moteur surnuméraire.
Ce monsieur a aujourd’hui 90ans. C’est un grand passionné.
Le moteur qu’il a développé était composé lors des essais :
D’un variateur Hitachi L100,
D’un moteur triphasé asynchrone,
De 3 alternateurs Leroy Somer et non 5 car (2 alternateurs étaient Hs),
A noter, que les disques à aimant ont été modifié : accouplement magnétique avec 2 disques par machine composé d’aimant plus gros
que sur la vidéo ci-dessus.
J’ai réalisé plusieurs essais en gardant pour chaque essai un paramètre constant (pour repère) :
la valeur de puissance active du moteur + variateur : P autour de 1900W pour les essais en charge.
chronologie des essais :
- 1 essai à vide (les 3 alternateurs étant non raccordé aux halogènes),
- Plusieurs essais avec augmentation de la charge P par palier sur chaque alternateur et vérification du comportement avec déséquilibre sur les alternateurs.
Mes conclusions :
Pour un fonctionnement à vide, la puissance Pmot + variateur est importante : 1775W.
Sur un déséquilibre de charge sur les alternateurs( exemple : 2halogènes 500W sur groupe 1 et 1 halogène 500W sur le groupe 2) : la fréquence de rotation reste identique sur toutes les machines, il n’y a pas de glissement entre les disques, par contre il y a déséquilibre en sortie tension des alternateurs.
Sur une augmentation de la charge (en sortie des alternateurs) sur l’un des alternateurs ou plusieurs, la fréquence de rotation de l’ensemble baisse. Il n’y a pas de glissement ou décrochage entre les disques magnétiques. Cette baisse de fréquence ou de vitesse de l’ensemble provient du moteur asynchrone qui glisse sur augmentation de charge des alternateurs. (A confirmer car je n’ai pas mesuré la puissance du moteur asynchrone seul).
Pmécanique dispo sortie arbre moteur = Couple x la vitesse angulaire
La chute de fréquence de l’ensemble engendre une chute de tension en sortie des alternateurs.
De ce fait, pour obtenir la valeur de tension nominale en sortie des alternateurs, il faut augmenter la puissance du moteur ou baisser la charge en sortie des alternateurs.
Je n’ai donc pas constaté d’augmentation de couple ou d’augmentation de puissance P sur l’installation que j’ai testé.
Ce principe (d’accouplement magnétique) est utilisé dans l’industrie sur des pompes à accouplement magnétique ayant un fonctionnement critique, permettant un décrochage en cas de surcharge mécanique et permet de réduire les opérations de maintenance. (pas de courroies) et présente l’avantage de réduire certaines pertes.
bonne lecture, et recherche.
à+
Écrit par : lapinbleu | 29/03/2013
bonjour,
cadeau: objet: generateur surnumeraire
http://www.conspirovniscience.com/forum/index.php?showtopic=270&st=630
de 'Pascuser' le 23/12/2012
Le bilan de 21 pages sur le sujet HATEM depuis 2007: il n'a jamais pu une seule fois démontrer avoir de la surunité ou une accélération de puissance ou un gain de puissance mécanique ou électrique à aucun moment.
Il a fini par concéder que tout cela marche à merveille... dans sa tête.
Il a une théorie à lui, rodée au niveau théorique, mais non prouvée par une seule de ses expériences.
Si les gens disent "ça tourne" pourtant, c'est qu'ils ne se penchent absolument pas sur la question. En effet oui, ça "tourne" et c'est normal, il branche un moteur électrique sur le secteur qui "tourne" et il a des engrenages magnétiques qui entrainent en rotation une série de roues adjacentes. Mais ce système ne produit strictement rien de plus en sortie qu'à l'entrée, wattmètres de l'équipe attestant et Hatem devant concéder que "il faut encore des réglages pour que ça marche". Toutefois le même Hatem démontre les mêmes machines en fonctionnement en indiquant à tous qu'il a avec cela un moteur surunitaire. Les gens qui ne mesurent pas ne peuvent que croire.
Il est VRAIMENT convaincu que ça marche, et convainc ceux qui viennent le voir; mais allez avec un appareil de mesure et tout change! Il n'escroque personne, c'est l'oeuvre de sa vie et il y croit tellement que c'est la vérité pour lui; sans besoin de preuves. Mais la vérité seulement dans son esprit...
A part faire fructifier un peu plus EDF en faisant consommer son moteur et les vendeurs d'aimant pour les engrenages, tout le reste n'est que sa théorie non validée par aucune mesure. Il a fini par concéder aussi que "ça marchait bien mais qu'il fallait encore le montrer, car il reste des réglages". Donc au bout de 30 ans il n'a rien d'autre que ses idées et des montages très jolis mais qui ne démontrent rien.
Moi je n'ai rien contre ce monsieur, mais juste question énergie libre je m'intéresse à des choses qui fonctionnent dans la réalité, pas dans la tête des gens qui sont persuadés qu'un jour leur idée sera réelle.
Je n'y suis jamais allé personnellement, mais inutile de devoir voir soi-même certaines choses quand d'autres ont fait un travail bien documenté.
Evidemment on peut l'écouter parler longtemps de toute sa théorie, mais aussi je peux vous inventer une jolie théorie pondue de rien et qui ne marche que dans mes rêves... quelle différence? Ecouter pour se bercer d'illusion ou aller voir si c'est vrai ou pas? Vous choisissez!!
à+
Écrit par : lapinbleu | 29/03/2013
Bonjour à tous, je vous vois bien doctes et très informés, alors que je suis une bricoleuse au mieux. J'ai fait faire un sol en pierre naturelle locale dans presque toute ma maison, au Ghana. Je voudrais le protéger et je pensais à de l'huile de lin chauffée, tout simplement, comme l'ai indiqué l'un des intervenants ici. J'ai aussi lu quelque part qu'autrefois (en Europe?), on utilisait de l'huile d'olive, qui semblait ne présenter que l'inconvénient de foncer la pierre. Mes questions sont: qu'anticipez-vous comme réaction de ces deux huiles (lin ou olive) dans un climat constamment chaud (je vis au Ghana, où il fait en permanence entre 26 et 35°C)? Avez-vous des recommandations, des suggestions, des choses à ne surtout pas faire? J'ai dû emménager avant d'avoir pu faire les finitions, donc ayant 3 chiens, un chat et un bébé, je voudrais quelque chose d'inoffensif (d'où l'intérêt pour l'huile chauffée pure, sans additif). Merci d'avance pour vos réponses!
Manu
Écrit par : manu | 03/06/2013
bref, l'huile dure écolo, finalement, c'est pas vraiment écolo : térébenthine à respirer (mal de tête et allergie) et surtout siccatifs incontournables contenant forcément des métaux toxiques. C'est bien ça? Simplement, cette huile dure permet un traitement plus efficace, plus rapide, plus durable que l'huile de lin classique. C'est bien ça ? Et si je prends un parquet traité à l'origine (12 ans) d'une façon inconnue, les solvants et relargages divers ont sans doute pratiquement cesser de polluer l'air et je risque de tout foutre en l'air en ponçant et traitant avec la soi disant solution écolo à l'huile dure avec en prime le temps passé et le coût, c'est bien ça ?
Écrit par : Meyer | 18/01/2015
Tout d'abord, désolé de répondre avec autant de retard, j'avais zappé ton commentaire. Avec mes excuses. Surtout que je trouve ta réflexion très intéressante et souvent tabou dans le milieu écolo.
Avant d'analyser les conséquences, je te propose de partir des besoins.
1) S'il s'agit d'un parquet dans une chambre ou d'une pièce à faible passage. Personnellement : huile de lin + essence térébenthine me convient parfaitement. En effet, l'essence de térébenthine est toxique pendant son application. Mais bon, je ne traite pas mon parquet tout les jours...
2) S'il s'agit d'un paquet dans une pièce à forte fréquentation (personnellement, c'est que je déconseille pour une famille mais chacun ses goûts...) ou d'un plan de travail en bois. Dans ce cas, une huile dur du commerce me semble indispensable. En tout cas, j'ai essayé d'en faire moi-même mais pour l'instant, je n'ai pas réussi à fabriquer une huile dur dont le film était aussi dur que ceux du commerce.
3) Concernant ton parquet. Soit, l'aspect te plait à peu près. C'est le cas d'un parquet que nous avons à l'étage. Dans ce cas un peu de popote ou de cire (selon le type de protection) pourrait faire convenir. Mais si au bout de 12 ans, le film (ou vernis) est craquelé de partout, et que cela ne te plait pas, il faudra bien le changer. Donc poncer pour ôter l'ancien film et en appliquer un nouveau.
note : Le coût huile de lin/essence de térébenthine est bien moindre qu'une huile dure.
Écrit par : Thierry Baruch | 15/02/2015
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