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21/04/2012

Une équipe de choc en ouate et chaux-chanvre

Oïkos a organisé avec Coteco, une formation de 2 jours dans la future chambre d'hôte.

L'objectif était de former 12 stagiaires à 2 techniques d'isolation :

1) La ouate de cellulose projetée humide

2) La pose de bloc de chaux-chanvre

Voici la pièce qui va nous servir de lieu de formation :

DSC_0512_copy.jpg

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13/01/2010

Isolation ratée, isolation réussie

Commençons par l'isolation ratée

Il y a environ 2 ans et demi, et oui que le temps passe vite, nous commencions notre aventure. L'une des grandes étapes a été l'isolation thermique du 2ème étage. D'un côté, il y avait une isolation en pente dans la futur "salle de jeux" et une isolation dans des combles perdues au dessus des chambres de Maïa et Colombe.

Pour les combles perdues, nous avons choisi le système "bottes de paille recouvertes d'une chape de terre de 5 cm". Cela semble avoir bien fonctionné puisque la neige est resté longtemps sur le toit.

Par contre, pour les sous-pentes de la futur "salle de jeux", c'est raté. La neige fondait très rapidement. Avec l'expérience que nous avons acquise depuis, je pense que nous pouvons maintenant analyser les raisons de ce problème. Voici ce que j'en pense :

  1. Les caissons ne sont pas suffisament "étanche" à l'air puisque nous n'avons pas utilisé de freine vapeur.
  2. Le liège en vrac que nous avons déversé était de très grosses granulométrie et je pense qu'il y a du avoir quelques bouchons et donc des créations de poche d'air.
  3. Le liège n'a pas été assez tassé.

Mais bon, un échec n'est qu'une leçon et constitue donc une réussite potentielle. ;-)

Pour remedier à ce problème, je pense que :

  1. Nous détuilerons
  2. Nous installerons du photovoltaïques en insertions.
  3. Nous ajouterons de la fibre de bois sur les voliges.
  4. Nous comblerons en tassant le liège avec du liège en vrac de petite granulométrie ou bien, plus simplement, nous complèterons l'isolation avec de la ouate de cellulose à 60 k/M3.

Encore une belle aventure à vivre, avec harnais et vue sur les monts du Lyonnais...

DSC00628.JPG

Continuons par l'isolation réussie

Le chantier est beaucoup plus petit et nous avons plus d'expérience. Il s'agissait d'isoler par l'intérieur la "verrue" en parpaing qui comprends la salle de bain mexicaine et les WC du premier.

A l'aide de chevron de 38 x 100 et de fibres de bois. J'ai isolé avec 20 cm de fibre de bois (R ≅ 5,5), il ne reste qu'à agraffer un freine vapeur et à clouer le lambris.

 

DSC00629.JPG

 

 

03/01/2009

isolation et gobetis de la salle de bain

Comme nous avons opté pour un sèche serviette électrique qui en profietera pour chauffer la pièce par la même occasion, nous avons blindé l'isolation. C'est du liège en vrac qui a été utilisé (environ 11 cm d'épaisseur). Pour ne pas pas que le liège se deverse partout, nous avons utilisé des liteaux (récupéré chez Maurice) et de la toile de jute. Voici un pan de mur isolé :

 

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Voici en détail, le liège en vrac. Sur cette partie, je pense que nous ferons une mini-chape à la chaux et poserons à nouveaux des carreaux jaune. Ali nous conseille de poser du bois (plus chaud et plus isolant). A réfléchir.

 


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Viens maintenant la phase du gobetis. En effet, je tiens à ce que ce mur en pisé puisse continuer à gérer l'humidité. Le principe conssite à projeter à la tyrolienne un gobetis pour avoir de l'accroche puis un enduit à la chaux entre les latis et un enduit de finition serré à la chaux (gestion de la vapeur d'eau tout en étant imperméable à l'eau.

 

Après avoir protéger la salle de bain pendant plus d'une heure avec Christophe, voici ce que donne le gobetis (presque fini)


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16/09/2008

Un petit outil pour calculer le coéfficient d'une paroi

Voici un petit outil que vous pouvez télécharger. Pierre Levy m'en avait fait don.

Il est très utile pour calculer la résistance thermique d'une paroi et ainsi calculer le R d'une paroi.

Ce que je recherche actuellement est un outil aussi simple d'utilisation pour calculer l'endroit du point de rosée d'une paroi.

Est-ce que quelqu'un aurait cela dans ses archives ?

 

19/08/2008

La salle de bain du 2ème étage

Un peu de changement, super Fred est passé aujourd'hui. Au programme : le caisson qui se trouve à côté des toilettes. Il nous bloque et va définir l'emplacement de l'isolation.

Qu'à cela ne tienne, super Fred, qui a plus d'un tour dans son sac, a trouvé de nombreuses astuces. Comme d'hab, j'ai oublé mon appareil photo, j'en prendrai donc plus tard. En attendant, voilà le concept pour l'isolation et la ventilation retenue :

L'isolation thermique

  1. Pose des gros tasseaux (envrion 5 x 5 cm) tous les 60 cm environ mais il n'y a rien de précis à respecter. L'épaisseur de l'isolation est d'environ 12 cm ce qui nous donne une résistance thermique de 2,6 (pour les 12 cm de liège) et de 0,6 pour les 45 cm de pisé, soit un R de 3,2, soit plus de 5 fois mieux que le R d'origine.
  2. Vissage des restes de volige (environ 3 x 60 cm) sur les gros tasseaux. J'en poserai 3 à la fois.
  3. Agraffage de la toile de jute avant de verser le liège en vrac (je ne veux pas mettre de paille dans une pièce technique, je verse donc du liège imputrescible).
  4. Pojection du gobeti
  5. Enduit chaux/sable (avec pigment ?) ferré (fermé les pores) histoire d'éviter une rupture de capilarité et donc de permettre un échange de vapeur d'eau

La ventilation

  1. Utilisation du conduit existant. Celui-ci est une colonne de 8 m, il faudrait que je casse un bout de mur de cloison entre les Wc du Rdc et la cave pour que l'air de la cave passe par ce conduit ce qui ventilerait la pièce technique.
  2. Installation d'une bouche d'aire hygrométrique Aéréco. Cette bouche d'air fonctionne avec une membranne, sans électrécité. Si le taux d'humidité est important, elle s'ouvre, sinon elle reste fermée.
  3. Pour les autres pièces, ventilation naturelle, on ouvre les fenêtres, si les filles oublient d'ouvrir, nous ouvrons le velux qui créer un appel d'air vers le 2ème. on aurait pu développer plus la ventilation mais on s'y est pris un peu tard.

31/07/2008

Fiche technique du mur éconologique de la maison

Après quelques heures, principalement nocturnes et diurnes en période de vacances, voici LE mur éconologique de la maison.  J'espère que cette fiche exhaustive pourra vous aider à faire de même, au cas où votre configuration soit similaire à la nôtre.

 

Obectifs

Isoler les murs nord afin d'augmenter l'isolation thermique de 200 à 300 %  en tenant compte des caractéristiques suivrantes :

Avantages et inconvénients

Avantages

  • isolation respirante (afin de ne pas nuire au mur qui est en pisé).
  • Coût très faible (2 à 3 € du m2 maxi pour 10 à 15 cm d'isolation)
  • Recyclage de matériaux "nobles" : bois, paille, chaux, terre
  • Augmentation d'environ 250% de l'isolation du mur afin que ce dernier ait un R entre 2 et 3.
  • Pas de rupture de capilarité puisque la finition se fait avec des enduit chaux et terre.

Désavantages relatifs :

  • A l'aide d'une tyrolienne, nous projetons un gobetis (terre/chaux/sable). Le mélange est gras (riche en liant). De plus, il est
  • Isolation par l'intérieur -> perte de la masse. Cependant dans une maison en pisé, j'ai plutôt de la masse à revendre. En effet, la masse est énorme puisqu'elle comprend les murs de refend et ceux qui donnent sur l'extérieur plus la dalle béton (eh oui, je ne l'ai pas cassé et je ne le regrette pas puisque la maison est super saine) ainsi que la chape à la chaux et les terres cuites...
  • Pas de rupture des ponts thermique. Honnêtement, je trouve qu'on en fait tout un fromage des ces ponts thermiques. Ils représentent 5%  de la déperdition générale. C'est donc négligeable.

Mise en oeuvre

  1. Le support

Notre support est un mur en pisé tel que celui-ci :

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 Ce n'est la peine de le dépoussiérer puis que l'on va créer un espace qui sera rempli avec de la paille, copeaux de bois ou liège.

2. La structure

A l'aide de bois récupéré, la première fois c'était avec des lames de parquet de 26 mm que j'avais unies avec un autre bout de lame de parquet de 50 cm (25 cm sur chaque lame). Ensuite la version luxe : des poteaux d'environ 5 x 6 cm. 

Nous visserons ou clouerons ensuite du latis ou de la volige sciée en 3 pour avoir une alternance d'environ 3 cm de bois, 3 cm d'air. Il n'y a rien de très précis à ce sujet. L'objectif étant que la paille soit bien tassée et qu'elle ne puisse pas sortir facilement. Voici une structure avee les 3 premiers latis de visser :``

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Le tube blanc derrière est l'aspiration centralisée (cela n'a rien à voir avec le sujet si ce n'est de montrer qu'il est possible d'insérer également des réseaux dans la paille.

3. Le remplissage

La meilleure manière de tasser la paille à ce jour est la suivante : 

  • Prendre un lit de paille (une botte est composée de plusieur lits de paille)
  • Défaire la paille et l'introduire de telle manière que les fibres soit perpendiculaire au latis.
  • Mettre des gants et appuyuer très fort pou bien tasser la paille. En remettre si besoin.

Le principe est de visser 3 latis puis de remplir, visser 3 lattis à nouveau puis remplir.

Voici une partie du mur rempli :


ATTENTION : sur les photos, j'ai du mettre le latis à l'intérieur des poteaux. Bonjour la galère. Tout ça, à cause d'un changement d'organisation et surtout d'un encadrement de porte qui est très près du mur. En temps normal le latis se visse ou se cloue sur les poteaux... ce qui offre beauoup plus de souplesse. Voici une partie du mur rempli d'isolant-paille :

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Il est également possible de le faire avec un mélange chaux/copeaux de bois : 5 volumes de copeaux de bois pour 1 volume de chaux.Pour les pièces techniques, nous opterons pour le liège.   Le passage au gobetis L'objectif est d'avoir de l'accroche. Il "suffit "donc d'entourer des gros grains de sable mélangé à de la chaux et de la terre (1/2 de terre-chaux)et 1/2 de sable) Voici donc une partie de mur "gobetisé".

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5. Renforcer le mur. Etant donné qu'il y a de nombreuses parties creuses. Nous appliquons un enduit spécial : 1/3 chaux aérienne 1/3 terre 1/3 Paille Cet enduit très collant devrait coller n'importe où... ou presque :
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6. Pose de la toile de jutte et enduit de fintion (terre et paillette de lin : La toile de jutte est utilisée pour éviter les fissures. Voici donc le resultat, presque fini :

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et voilà, c'est-ti pas beau ?

 

une petite synthèse avec une vidéo :

 

 

 

17/07/2008

isolation thermique dans le couloir : qu'en pensez-vous ?

Avant de partir sur le chantier, une petite question :

L'escalier de notre maison était autrefois de l'autre côté, c'est à dire qu'il ne longeait pas le mur nord et il y avait donc une fenêtre sur le mur nord. Lorque l'escalier a été déplacé contrele mur nord, cette fenêtre a été  coffrée avec des carreaux de plâtre.
Le choix actuel est de faire une petite niche et d'isoler cet énorme espace vide. Nous avons donc découpé une partie des carreaux pour y faire une petite niche (60 x 30 cm). Celle-ci ne fera que 60 x 20 histoire d'avoir quand  même 10 cm derrière et la fenêtre doit mesurer environ (120 x 110). Il reste donc un grand vide (30 cm de profondeur !!!) à combler. Je ne sais pas quoi utiliser car j'ai peur qu'il y a condensation si j'utilise autre chose qu'un morter terre ou terre/paille puisqu'il s'agit d'un mur nord.

Voici exactement l'intégralité de l'existant actuel, de l'extérieur vers l'intérieur :

  1. la rue
  2. le volet
  3. la fenêtre
  4. une moquette sur la fenêtre
  5. un vide de 30 cm
  6. les carreaux de plâtre de 5 cm

Pour l'instant, je pense  utiliser  soit :

  • un mortier maigre (histoire de ne pas tremper le plâtre) du type 5/2 voire 5/1 à la chaux
  • un mortier à la terre, à ce moment là, je casse ensuite le plâtre mais dans combien de temps (2 ans ? puisqu'il faut compter 1 cm de séchage par mois, ceci dit avac la fenêtre à côté,ça devrait accéler.
  • un mortier isolant du type copeaux de bois/chaux
Qu'en pensez-vous ? Merci d'avance pour vos conseils.

 

29/06/2008

réflexion (suite)

Voyons, voyons...

Après avoir consulté l'ensemble de mes maîtres : Jean-Pierre Oliva, Monique Cerro, Ali hamdana, Emmanuel Deragne et Fred Monnier, j'en conclu cela concernant les cloisons isolantes afin de :

  • minimiser les risques de condensation
  • diminuer le coût financier au maximum
  • avoir un mur perspirant (et non pas respirant). C'est à dire qui gère la vapeur d'eau (ce qui n'est pas le cas des murs en moellons)

 Il s'agit d'isoler en particulier les murs nords du 2ème étage ainsi qu'un bout de mur ouest et un autre est. Pour conserver de la masser thermique, il reste donc les murs sud et le mur de refend. 

Techniquement, je pense utiliser des copeaux de bois/chaux comme isolant.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il s'agit de l'isolant le moins cher, ... puisqu'il est gratuit, tout en étant très performant. En effet, il suffit d'aller voir des scieries et de le récupérer. Dans notre cas, il s'agit des restes des fenêtres. Comme il nous reste encore du liège en vrac, nous l'utiliserons dans les pièces humides (salle de bain) à la place des copeaux de chaux.

1. préparation de la structure

Encore merci à Odile et Christian qui nous ont donné le bois et à JF qui me l'a scié en deux.

Etant donné que je ne sais pas encore comment sera la fination, je fais mes calculs pour avoir 60 cm entre les axes de chaque poteau. Voila ce que donne la structure :

 

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Voyons, voyons...

Après avoir consulté l'ensemble de mes maîtres : Jean-Pierre Oliva, Monique Cerro, Ali hamdana, Emmanuel Deragne et Fred Monnier, j'en conclu cela concernant les cloisons isolantes afin de :

  • minimiser les risques de condensation
  • diminuer le coût financier au maximum
  • avoir un mur perspirant (et non pas respirant). C'est à dire qui gère la vapeur d'eau (ce qui n'est pas le cas des murs en moellons)

 Il s'agit d'isoler en particulier les murs nords du 2ème étage ainsi qu'un bout de mur ouest et un autre est. Pour conserver de la masser thermique, il reste donc les murs sud et le mur de refend. 

Techniquement, je pense utiliser des copeaux de bois/chaux comme isolant.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il s'agit de l'isolant le moins cher, ... puisqu'il est gratuit, tout en étant très performant. En effet, il suffit d'aller voir des scieries et de le récupérer. Dans notre cas, il s'agit des restes des fenêtres. Comme il nous reste encore du liège en vrac, nous l'utiliserons dans les pièces humides (salle de bain) à la place des copeaux de chaux.

1. préparation de la structure

Encore merci à Odile et Christian qui nous ont donné le bois et à JF qui me l'a scié en deux.

Etant donné que je ne sais pas encore comment sera la fination, je fais mes calculs pour avoir 60 cm entre les axes de chaque poteau. Voila ce que donne la structure :

 

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Sur la photo, on aperçoit le tuyau de l'aspiration centralisée, quelques gaines éléctrique et la prise de RJ 45 pour avoir internet.

 2. le freine vapeur

Nous avons choisi comme freine-vapeur : le papier kraft (version industriel, c'est à dire : 90 g). La différence avec les version que l'on trouve  dans les magasins écolo est qu'il est moins cher (environ 5 à 10 fois !!!) mais non armé.

Il sera coincé à gauche et à droite par des tasseaux de 20 x 20 mm environ. Ce qui permettra d'avoir une lame d'air et donc gérer la vapeur d'eau.

3. le bardage 

Etant donné que l'isolation est pas mal blindée, nous nous attacherons à l'aspect esthétique :

soit bois, soit placo avec peinture à la pomme de terre. Etant donné qu'il y aura déjà pas mal de bois et qu'il nous reste du placo...

 

Voilà en nous en somme actuellement,

Si vous avez des commentaires, n'hésitez-pas. 

22/06/2008

Freine vapeur : placo-Fermacel

Nous devrions terminer les travaux d'isolation très prochainement.
Actuellement, je termine d'isoler les murs nord et un mur Est (grande pièce donc je blinde l'isolations).
Je mets entre 10 et 15 cm d'isolant (liège en vrac/Fermacel dans les pièces techniques et copeaux de bois-chaux/placo dans les pièces sèches).
J'aimerais savoir si le placo joue, comme le Fermacel, un rôle de freine vapeur ?

 

Qu'en pensez-vous ?

Au plaisir de lire vos commentaires 

28/05/2008

isolation "rapide" en copeaux de bois

Avec Fred, aujourd'hui, nous avons cogité à l'évacuation des toilettes. Et beh, c'était pas une mince affaire.

Je ferai un petit film quand ça sera fini.

 

En attendant que super Fred revienne, je vais essayer d'isoler une partie du mur nord du 2ème étage. le principe est le suivant :

- mettre un tasseau au sol (qui s'appuie sur une plaque de liège-

- Visser dessus 4 tasseeau :

    - Le premier à 0 cm

    - Le deuxième à 60 cm (à l'entre-axe)

    - Le troisièem à 120 cm (c'est la largeur de la plaque de Fermacel) 

Tous les tasseaux sont éloignés du mur, au sol, à environ 6 cm (soit 18 cm au plafond) 

Pose des plaques de fermacel puis remplissage avec : copeaux de bois/chaux NhL5.

 

Projet en photos, très prochainement. 

26/03/2008

Isolation périphérique du grenier (suite)

Encore un grand merci à Fred pour son aide et ses conseils précieux (je n'oublie pas le film que je dois mettre à jour...).

Aujourd'hui, nous avons posé toutes les plaques de placo-marine sur l'isolation périphérique. (le tour du grenier)

Nous avons donc découpé à mesure des plaques de placo-marine d'une hauteur d'environ 70 cm à 45° (à peu près) pour pouvoir ensuite faire glisser par le dessus  du liège en vrac.

En effet, les bottes de paille que nous poserons les 19 et 20 avril n'aurraient pas  pu rentrer dans cet espace.

(Encore un film à faire pour illustrer ce propos).

 

@+

 

15/03/2008

Mur nord en pisé isolé avec de la paille

J'étais persuadé d'avoir publié une notre sur les murs en paille mais je ne trouve pas de trace de cela.

L'objectif est donc d'isolé le mur nord pour un coût presque gratuit avec un gain de 200 à 250% en therme de résistance thermique tout en ayant un métériau "respirant", c'est à dire qui gère la vapeur d'eau. 

Voici donc le principe de cette isolation part l'intérieur (pas assez de sous pour isoler par l'extérieur).

Le matériel utilisé :

- rédupération de lame de parquet

- récupération de latis pour faire tenir les plis de bottes de paille

- botte de paille (environ 1 botte de paille par m2 en 10 à 15 cm d'épaisseur)

- vis rocket 3 x 25

- équerre métallique pour visser les lames de parquet au sol, au mur et au plafond 

1. La pose des lames de bois tous les 40 cm environ (il faut que la largeur entre les lames soit inférieur de 5 à 10% de la largeur de la botte de paille : 

 

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2. Mettre les plis entier de la botte de paille. Nous avons pris 10 cm d'épaisseur car c'était la largeur des montant (que nous avons décaler légèrement du mur et visser au plancher et au mur avec des équerres métaliques)

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3. Continuons de bas en haut, ce que donne ce type de résultat :

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4. Grâce à Genevièvet et Philippe, le mur avance plus vite : 
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Et le mur est fini :
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02/03/2008

Caractéritiques technique de la paille

Il y a de nombreuses craintes concernant ce matériaux. Voici des tests sérieux réalisés avec des outils professionnels :

 

Voici donc une synthèse du document dont l'étude a été financée par l'ADEME et de la Fédération National du bâtiment.

Le document complet à télécharger en .pdf 

la chambre la plus isolée de toute la maison

Il s'agit de la chambre de Louna

Au nord

  • mur en pisé de 50 cm
  • contrecloison éconologique en bois-paille de 10 à 17 cm (coût environ : 1 € le m2)
  • lame d'air de 15 mm
  • Freine vapeur éconologique (papier Kraft 90 grammes à 0,6 € le m2)
  • finition bois chataîgner

Au sud :

  • Cloison en brique sur lequel il y aura le mur chauffant

 A l'est (les carreaux de plâtre n'ont pas été rajoutés. Nous avons découvert cette structure lors de l'analyse des murs) :

  • Mur en pise de 50 cm
  • vide d'air de 23 cm et certains endroit de 33 cm. Ce vide d'air a été rempli avec de la paille et de la chaux en poudre (pour repousser nos amis les bêtes... dans le jardin ;-)
  • carreaux de plâtre de 5 cm
  • finitition peinture à la pomme de terre (pas encore fait, c'est pour la finition)

A l'ouest :

  • Cloison en brique donnant sur l'intèrieur de la maison

Au plafond :

  • Nous avons "sacrifié le beau plafond en bois afin d'abaisser le niveau à 2,7 m et de pouvoir y insérer des bottes de paille complètes... toujours avec de la chaux. Pour cela, Thomas et JF ont posé du placo. Ainsi l'isolation thermique est au top (R=6) et phonique pas mal non plus. D'après "Construire en paille aujourd'hui", l'isolation phonique est de Rw=53-54dB.
    Note : l'isolation phonique commence à Rw=50dB.
Voici donc ce que cela donne

Avant :

 

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Après (presque fini, on aperçoit les bottes de paille : 

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01/03/2008

freine vapeur éconologique : le papier kraft

Mais quelle différence y a t'il entre un freine vapeur écologique et le papier kraft ?

En fait, le premier est armé et se déchire moins facilement que le deuxième. C'est ce que m'a dit un responsable de stand du salon Primevère.

De son côté Ste Monique me conseille de prendre un papier kraft épais car la paille peu déchirer facilement le kraft.

Pour l'instant, nous avons trouvé du papier kraft à 0,24 € le m en 80g alors que dans les boutiques écolo mais pas forcément conologiques, ce produit oscille entre 2,5 € et 3,5 € environ le m2. Soit 10 fois plus cher.

Sinon, étant donné l'écartement des montants, nous allons sans doute acheter un papier kraft plus cher car il est en 90g et se présente en 1m. Du coup, son prix est de 0,6 € le m2 (soit 4 fois moins cher de toute façon) 

Donc, même si la paille déchire un peu le papier, on le remplace et on garde le premier pour emballer les cadeaux ... à Noël ;-)

 

Nous en reparlerons lors de la mise en oeuvre. 

03/02/2008

Ecoutons St Monique

J'ai enlevé le plâtre au 2ème étage en pensant au doux mariage entre le terre et le liège et celui moins heureux de la terre avec le plâtre.

D'un point de vue moins romantique et plus technique, 1 cm de liège est beaucoup plus isolant qu'un 1 cm de plâtre.

Voilà ce que cela donne :

 

02/02/2008

Isolation du toit avec des bottes de paille

L'objectif est donc d'isoler le toit
 
Matériau éconologique prévu : la paille

Arguments :

  • Resistance thermique : 6
  • isolant respirant
  • coût au m2 : environ 3 € (2,2 bottes à 1,26 euro la botte, plus un peu de chaux)

Nous recherchons la technique la plus intéressante et nous organiserons un chantier participatif pendant les vacances scolaires de Pâques.

Quelques données et petits calculs :

  • La surface à couvrir est d'environ 38 m2
  • Chaque botte couvre environ 0,40 m2 (0,90 x 0,45)
  • Nous aurons besoin d'environ 95 bottes
  • Chaque botte pèse environ 11 kg (merci à la balance romaine)
  • Avec la barbotine à la chaux, disons  : 22 kg  (d'après le super bouquoi que m'a offert Catherine "Entre paille et terre" 3 essais ont été effectué : trempage à 15", à 30" et à 1'. A 1' la botte passe à 90 kg !!! Il faudra donc la faire tremper quelques secondes uniquement. Catherine a eu l'idée ce soir d'utiliser un arrosoir. Nous disposerions 1 ou 2 m2 de bottes, les arroserions avec de la barbotine puis nous les retournerions. A voir, nous recherchons la technique qui nous semble la plus intéressante thermiquement et simple à mette en place. Par contre, nous utiliserons une barbotine à la chaux et non à la terre comme dans le livre puisque notre objectif est d'ajouter un fongicide.
  • Le bois ajouté seraient donc de 95 x 22 soit 2090 kg, soit 55 kg au m2. Pour être complétement tranquille, nous ajouterons une planche de 27mm tous les 2 chevrons.

En attendant voici quelques images des 118 bottes chargées aujourd'hui sur les 150 achetées (nous récupérerons avec Bernard les 32 restantes la semaine prochain. Voici donc quelques photos :

 

L'arrivée chez monsieur Bonnier 

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Monsieur Bonnier et ses superbes bottes 
 
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Des bottes de près d'1 mètre de long (la paille est en bas, la luzerne est en haut)
 
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L'objet fétiche du chantier : le camion benne de Bernard
 
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Monsieur Bonnier nous donne un coup de main (environ 40 bottes par voyage)
Les botttes sont attachées par la corde et par une sangle à clic sur la derinière rangée 
 
 
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Bernard commence à décharger
 
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Et voilà les 118 bottes de ranger. A suivre la semaine prochaine pour les 32 bottes restantes...

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 Bernard et la joie de vivre  ;-)

16/01/2008

Visite de Pierre Levy : le pisé n'est pas isolant

Aujourd'hui un "grand" visiteur est passé sur le chantier. Il s'agit de Pierre Levy (super archi bio) qui est en train d'écrire un livre sur la rénovation de l'habitat de manière écologique.

Le message de base de son ouvrage concernant les murs en pisé : ce matériau n'est pas isolant.

Il ne s'agit surtout pas de dénigrer un matériau noble et naturel qui apporte de l'inertie à la maison et qui est perspirant. Il s'agit d'avantage de sensibiliser le lecteur sur le fait que l'inertie et l'isolation se conjuguent rarement.

Je trouve que le sujet est audacieux. En effet, après les différentes lectures, rencontres, discussion... j'en ai conclu qu'il faut emprisonner le maximum de bulles d'air pour isoler. Donc un matériau isolant doit être léger (paille, copeaux de bois, ouatte de cellulose...qui ont une masse volumique de 70 à 120 k/m3 ) ce qui n'est pas du tout de la terre, du ciment... comme des belles pierres et du pisé (environ 1800 kg/m3).

Donc l'idée : le mur épais donc le mur est isolant est donc à revoir et pourtant elle est présente chez de nombreuses personnes écolo. N'est-ce pas Monique (on ne peut être d'accord sur tout ;-))). Personnellement, c'est suite à une rencontre avec Pierre Levy que j'en ai conclu qu'il fallait isoler à "outrance". Par contre, étant donné le travail que demande une isolation éconologique et dans l'optique de conserver de l'inertie, nous n'avons pas isoler les murs côté sud.

Dès que le livre sort, j'en reparlerai sur le blog.

 

Au plaisir de lire vos commentaires sur un sujet qui est souvent sensible. Allez savoir pourquoi.... 

28/12/2007

Astuces en vrac donné par Pascal concernant l'isolation

Pascal est le fils d'Odile, et beau-fils de Christian Bois, (qui au passage a super bien rénové sa maison : la maison de mimi) voici donc les différents conseils, astuces, remarques qu'il m'a donnés :

salle de bain

la lame d'air n'est pas nécessaire s'il s'agit de liège en vrac et si le mur est en pisé. L'air contenu entre le liège en vrac ainsi que le mur en pisé devrait gérer la vapeur d'eau sans problème. surtout s'il y a une VMC.

Pour le plafond : Mettre de la fibre de bois que l'on agraffe au plafond existant (il faudra trouver les chevrons) puis une lame d'air et enfin deux couches de Fermacell. Ce n'est pas le double de travail mais par contre il y a bien le double de matériel.  Penser à bien croiser les planches. Il n'y a donc qu'un joint (ceux de la dernière couche à gérer. L'avantage est qu'il y a une meilleur gestion de la vapeur d'eau (2 couches) et qu'il y a une diminution de l'effet de boite (la couche est plus grosse et il y a moins de réverbération).

Pour les douches : monter 2 cloisons en briquettes creuses (plus légère que la pleine ;-) ) puis mettre une porte. Comme finition : enduit à la chaux (stuc. Le stuc n'est pas étanche mais résisterait sans problème au ruissellement). Si nous mettons en oeuvre cette solution, tu nous aideras Monique ?

Le grenier (combles perdues)

Plutôt que de mettre de la chaux en poudre en dessous et au dessus et prendre le risque de laisser des courants d'air entre les bottes : plonger chaque botte dans une barbotine de chaux, les faire égouter puis les joindre ensemble :

  1. Pas de bestioles indésirables.
  2. les bottes sont jointes parfaitement.
  3. Pas de poudres partout

Concernant les bords de toitures, faire un coffrage et y jetter du liège ou un mortier copeaux de bois/ chaux. Fermer avec un faux plafond au Fermacell par exemple. Petite astuce concernant le remplissage avec du liège en vrac en haut de mur... utiliser un vieux bas de grand-mère -> élaboration d'un boudin isolant avec des morceaux de liège.

Finition des murs en paile

Utiliser un taille-hauie pour bien égaliser le mur. Ensuite, plutôt que de prendre de la toile de jute, utiliser des filets de pommes de terre 

Voili, voilà, ça sera tout pour aujourd'hui.

 

Au programme de demain : fin de la démolition et achat de quelques bricoles avant de commencer l'installation des murs chauffants. 

 

Remplissage avec du liège en vrac

Mais comment finir le remplissage d'un cloison lorsque l'on isole avec du liège en vrac. Lors du remplissage du plafond du grenier,nous avions été obligé de finir avec un peu de paille (pas trop tassée). Et bien, selon St Pascal, à ce moment, nous n'avions pas assez penser à nos grands-mères et... à leur bas. Et non, il ne s'agit pas d'érotisme et Toulouse Lautrec, n'a malheureusement rien à voir dans cette histoire. Par contre, un bas peut contenir classiquement une jolie jambe ou... du liège en vrac qui ne risque plus de tomber.

Moralité, il fallait penser à transformer une jolie jambe en un boudin de liège en vrac.

Bon, ça me donne faim tout ça. Rien de tel qu'un bon petit déj aux céréales pour commencer la journée.

 

Au plaisir de vous lire. 

 

27/12/2007

Préparation de l'isolation de la salle de bain


Ouf, mission accompli.

Je m'étais donné la journée pour préparer l'isolation de la salle de bain :

  1. Tirer une ligne en 1,5 mm pour une éventuelle VMC avec réglage par hygrostat. Tous les copains sont contre mais personnellement je ne vois que des avantages à ce joujou. Pour environ 50 euros, j'ai un petit extracteur qui se met en route en fonction de degré d'hygrométrie que j'ai choisi. Ça aide toujours dans une salle de bain, non ?
  2. Ajouter un point lumineux. la salle de bain est grande, je dirai immense. Il manquait donc un peu de lumière.
  3. Poser les montants qui recevront le coffrage (Fermacel, agglo hydrofuge... ????) pour y insérer ensuite 24 cm de liège. Je ne peux pas poser les montants qui se trouvent à gauche et à droite des fenêtres car il y a le départ et l'arrivée du radiateur qui sera transformé en séche serviette géant... basse température. J'attends super Ali pour jetter un sort à ce sèche serviette. Il est important de noter que derrière ces montants se trouve un mur en pisé.
  4. Concernant la partie haute (au dessus du pisé) : Mettre quelques tasseaux pour disposer d'une lame d'air qui cette fois n'est pas vraiment indispensable puisqu'il s'agit d'un galandage (de l'extérieur vers l'intérieur : moellons -  lame d'air de 16 cm que nous avons rempli avec du liège - briquette de machefer.

 Je cherche toujours à savoir si le fermacel joue le rôle de freine-vapeur. Si oui, puis-je l'utiliser dans une configuration qui serait :

mur en  pisé - 24 cm de liège en vrac - fermacel ?
N'hésitez à dire ce que vous en pensez. 

 

Un peu fatigué mais fier d'avoir atteint l'objectf. Voilà ce que cela donne :