14/03/2009
Réflexion sur le solaire et... retour en 4ème
- Papa, ma moyenne va chuter en math, ce mois-ci. M'a dit Colombe en voiture vendredi matin.
- Ah bon, pourquoi ?
- J'comprends rien avec les cosinus et j'ai un contrôle mardi.
- Pas de problème si c'est pour mardi, on s'organise un soirée cosinus ce soir. Qu'en penses-tu ?
Donc, au lieu de faire ma mini-nocturne pour monter mon mur de brique, me voilà transporté dans les méandres de la trigonométrie. Je révise avec Colombe la leçon. Ça fait quand même un peu plus de trente ans que je n'ai pas mis les pieds dans ce beau pays mathématique. Je révise et constate que j'arrive encore à aider ma fille qui est en 4ème (pour combien de temps encore ?).
Donc cos ABC = côté adjacent/hypoténus
- Mais papa, à quoi ça sert tout ça ? me dit Colombe un peu énervée.
- C'est très utile. Tiens, je pose d'ailleurs une question concernant nos panneaux solaires. Je crois qu'ils sont trop bas et j'aimerais bien les monter de 50 cm. Je pense que ta leçon pourrait nous servir. En fait, nous avons les données suivantes :
- la taille des panneaux est de 205 cm
- je souhaiterais les remonter de 50 cm
- l'angle actuel est de 45 degré.
Et voici donc à quoi peut servir Miss trigonométrie :
Une fois que nous avons de manière précise BC, nous pourrons donc calculer l'angle souhaité
Encore merci à mister pythagore.
L'angle serait donc de 27,5°
J'ai comme l'impression que ça serait top en été mais nul en hiver. Tout le contraire de ce que l'on souhaiterait. Ce que j'aimerais savoir maintenant est la perte (en % et non en "adjectif qualificatif") de rentabilité des panneaux avec cet angle de 27,5 par rapport à 45 degré.
La deuxième question que je me pose (la réponse à la première demeure fondamentale) est la suivante :
Etant donné que les panneaux sont exposés plein sud, si je diminue l'angle et donc remonte les panneaux, je laisse rentrer plus de lumière et donc plus de chaleur également. Est-ce que le perte dûe à la différence d'inclinaison serait compensée par l'apport solaire direct ?
Est-ce que super Erialos aurait la réponse à ces deux questions ?
21:33 | Lien permanent | Commentaires (4)
Catherine amortit la mini-tommette
Après la plinthe, c'est au tour de l'appui de fenêtre de connaître le plaisir d'être habillé avec la mini-tomette de Catherine. Au passage, ça devient de plus en plus dur de trouver de la paillette de lin (petite).
Toujours avec les même proportions que pour une chape. Il s'agit en fait d'une mini-chape (5/3)
Voici donc le résultat de Catherine :
Personnellement, j'aime beaucoup.
21:12 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2009
Les Propos d'Alain ou comment se passer de limon...
Hier Alain et Brigitte sont venus manger à la maison. Deux bons vivants très sympathiques. Nous avons bien sûr parler, entre autre, de notre chantier et en particulier de l'escalier. Alain est spécialisé dans le calcul de structures métaliques (ce boulot porte sûrement un nom d'ailleurs...). Sa proposition est simple, après avoir fait de savant calculs.... il nous conseillle de....
....
...
...
..
nous passer limon et d'incruster les marches dans le mur de refend qui est en pisé ,-)
Je suis très content qu'il remette d'actualité cette proposition car j'y avais pensé mais avais abandonné cette idée. Je ne me souviens plus pourquoi d'ailleurs. Par contre, il ne conseille pas d'insérer la marche directement dans le mur (mur qui est en pisé et qui doit faire 50 cm d'épais. Il considère la marche comme un consommable (il faut dire qu'il a bon appétit ,-). Je ne partage pas trop son avis mais bon, c'est à réfléchier.
- "Dring" et hop St Monique fait son apparation au téléphone. Je lui soumet donc le problème et il trouve l'idée super et m'informe qu'il y a des infos à glaner sur le site de système D à ce sujet. Grosso modo, il faut que la marche soit insérer d'1/3 de sa longueur dans le mur. Donc pour une marche d'1 mètre : environ 35 cm. Gaspard arrive sur le chantier dans 2 heures, je vais lui en causer deux mots.
Pour le mortier souple et solide : terre/paille/chaux hautement hydraulique (mon ciment pron éconologique).
Par contre il y aura le demi-tour tournant gauche qui aura besoin d'un limon. Je pense utiliser du bois. Plus facile à récupérer et à travailler mais bon, il faudra que ma proposition passe au prochain Conseil de Famille ;-))
Qu'en pensez-vous, des conseils ?
07:03 Publié dans Le bois | Lien permanent | Commentaires (3)
04/03/2009
plinthe maçonnée à la Catherine...
Malgré les super conseils de Ste Monique, nous avons abandonné le coffrage avec le bois.
L'objectif de faire une plinthe maçonnée est de ratrapper les différences de niveaux et d'avoir, pour par cher, une finition qui se combine harmonieusement avec la terre ou la pierre.
Voici donc comment Christophe et Catherine ont procédé :
- Mortier en 5/3 : 2,5 volumes de sable et 2,5 volumes paillette de lin et 3 volumes de chaux hydraulique (NHL 5 car c'est celle que nous avons en stock. Sinon de la 3,5 aurait fait l'affaire.
- Nous avons utiliser une règle de 4 mètres en métal. Ainsi :
- Plus de problème du bois qui pompe l'eau et de l'enduit qui colle à la planche et pas vraiment au mur.
- Pas besoin d'enduit de finition car le métal étant lisse, il n'y a qu'à talocher légèrement le mortier et arrondir avec le doigt l'arrête. Catherine a également utilisé un pinceau plat pour finir très proprement la plinthe.
- Coffrer à environ 2 cm du mur
- Poser des grosses pierre ou des moellons (ils sont bien droits, c'est bien pratique)
- Attendre environ 15 minutes
- Et pour finir la plinthe, Catherine a décidé de l'enjoliver avec des mini-tommette. Le résultat est plutôt sympa.
Voici le résultat (le mur sera chaulé ou badigeonné :
21:47 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2009
Les réflexions de Christian
Bien que n'étant pas toujours d'accord avec mon ami Christian, voici un lien qui a le mérite de développer ses réflexions. Je ne partage pas ses concepts concernatn en particulier :
- les murs chauffant. Je trouve que c'est une hérésie de les mettre sur un mur qui donner sur la rue ... risque de chauffer les petites oiseaux... ce qui n'est pas le cas avec un mur de refend)
- l'isolation : il est contre l'isolation de la chappe avant de mettre un sol chauffant. Personnellement, je pense qu'il y aura des déperditions importantes. Encore une fois : réchauffement des parties qui ne font pas partie des objectifs visés par "l'habitant".
Ceci dit, je laisse Christian développer ses concetps ,-)
19:59 Publié dans Gîtes, bon plans, liens... | Lien permanent | Commentaires (4)
22/02/2009
Echangeons fausses poutres contre vrai lambris...
Et voilà une autre aventure qui s'achève. Cette fois-ci, c'est l'histoire de fausses poutres qui nous plaisent pas du tout. Les voici :
Avant de commencer à les enlever, il a fallu savoir comment elles avaient été posées. Finalement, en analysant la partie légèrement visible, c'est le constat de Gaspard qui nous a le plus convaincu : une volige était vissée sur chaque solive puis des planches avaient été clouées sur la volige en question. Le tout vissé sur une plaque de bois. Il a donc fallu enlever les tasseaux cornière qui étaient cloué sur les grosses poutres. La scie sabre a été bien utile.
Une fois les 4 tasseaux-cornière enlevé les voliges dévissées, nous obtenons un plafond de ce style :
Les trois vrais poutres restantes ont été poncées, avec la disqueuse, ainsi qu'une fausse poutre coté chaux-donc la seule qu'on a gardé, celle qu'on voit sur la photo- ... histoire de finir "propre" sans retouche. Catherine s'est chargé de passer la disqueuse avec un grain de 50 et moi la ponceuse excentrique avec un grain de 120 (je n'avais plus de 80). Le passage de la ponceuse excentrique a permis de rattraper les petits soucis de l'arrondi de la grande poutres et d'effacer quelques traces de disqueuse... qui ne se voit absolument pas d'en bas mais bon...
Il a fallu posé ensuite les tasseaux (récupérés grâce au beau père qui avait fait changer les tuile et donc les tasseaux de l'un de ses toits). Voici donc les tasseaux posés :
Il a fallu les visser tous les 50 cm. On y a passé presque 2 boites de 6 x 80, soit 300 vis !!! Voici Catherine en pleine action
Comme tout chantier, il ne faut jamais oublier les réseaux et donc anticiper et imaginer de manière plus précise la vie dans ce nouvel espace. Bilan de conseil au sein du couple : Le mur sud sera la salle à manger et le mur nord le salon. Il faut donc complèter le réseau Grâce à Philippe, je trouve la solution de mettre en série une lampe au plafond ave une lampe existante sur le mur sud (donc dans l'espace salle à manger). Il ne reste qu'à faire des quelques saignées dans la terre. Voici philippe en train de faire le branchement électrique :
Et la gaine vissée entre 2 vis pour ne pas tomber, environ à 1,6 m du mur sud, soit au milieu de la pièce :
On imagine aussi la place de la télé (que l'on mettra dans un meuble. On ne l'allume pas très souvent...) et celle des haut-parleur. du coup, on fait encore deux saignées : une pour la télé et une pour les 2 hauts parleurs qui seront suspendu à la grosse poutre. :
Une fois nos réseaux posés, on peut continuer allégrement la pose de notre lambris. Grâce à notre cloueur pneumatique et au compresseur gentiment prêté par Thomas et JF, nous pouvons nous lancer dans l'aventure. Nous commençons vendredi après midi vers 16h avec Gaspard :
Samedi matin, avec un démarrage en douceur avec du Taï chi chuan, nous continuons la pose du lambris :
et nous terminons dimanche matin, Catherine et moi. Voici donc le résultat final :
- Encore merci à Fred pour ses leçons sur le tabletage. J'ai pu mettre en pratique ses conseils pour la pose des derniers morceaux de lame. En général plus ou moins 1 heure pour chaque petit morceaux.
- Bravo à Catherine pour son idée de visser les dernières lame au lieu de les clouer. Ainsi, si un jour nous souhaitons d'installer un poelle ou une cheminée dans le salon, il n'y aura qu'à dévisser.
- Merci à Odile et à Christian pour leur compresse magique sur ma petite cuisse gauche qui n'avait pas assez apprécié le confort de l'échaffaudage.
Il ne reste plus qu'à :
- reboucher les saignées. Nous avons déjà commencé ce soir avec François.
- clouer des quard de rond entre les planches de lambris et les grosses poutres.
- faire des pinthes maçonnes
- Passer un badigeon sur 2 murs.
21:48 Publié dans Le bois | Lien permanent | Commentaires (4)
18/02/2009
T'as pas 100 briques ?
Voici l'hitoire complètement inventée ... de quelques briques.
Il était une fois, il y a environ 50 ans, une famille noble qui ne souhaitaient plus voir de plafond qui se fissurait à cause du latis qui bougeait avec la maison. Cette famille décida donc de poser un faux-plond en brique suspendue.
La mode et les goûts changent. De nôtre côté, nous préférons voir les belles solives et donc enlever ce faux plafond.
Voici une photo de ce qu'il reste des suspentes de l'époque. En observant avec attention, on aperçoit encore quelques morceaux de briques (elles sont plates, environ 3 cm d'épaisseur et mesure environ 15 x 30 cm) :
Dans un premier temps, ces briques plates nous ont servi à retenir le sable. N'en n'ayant plus besoin actuellement, Aurélien et Maïa s'agenouillent devant les saintes briques ... pour les ramasser :
Ils les rangent ensuitent contre le mur :
A partir de ce moment, une troisième vie est offerte aux briques plates puisqu'il s'agit de les couper en 3 (soit 5 cm de largeur) pour monter 2 petits murs. L'un sera à l'entrée de la cuisine : l'un des murs du placard qui donne sur le coloir et idem pour l'autre mais de l'autre côté du placar (il y aura des photos lorsque le placard éconologique sera terminé. Disons dans un mois). Il fallait donc calculer combien, il nous en fallait (par mesure de précaution, je ne compte pas les joints alors qu'il seront épais, environ 1 cm). Nous avons donc un mur qui fera : 0,6 x 1,6 et un autre 0,6 x 1, soit au total : 1,56 m2 à couvrir. Chaque petite brique plate couvrira la surface de 0,03 x 0,3 m soit 0,009 m2. Il nous faudra donc 173 morceaux pour couvrir les 2 murs. Je dois donc oouper 173/3 briques, soit 58 briques.
J'ai donc ressorti ma carreleuse électrique mais le disque était bien fatigué. Cela ne m'a pas vraiment étonné. Pour un premier prix, elle a servi à assurer toutes les découpes pour couvrir les 75 m2 de terre cuite poser au RdC (avec des coupes en triangles pour l'entrée, etc...). Bref, soit j'acheté un autre disque soit... une autre carreleuse. J'ai du me résoudre à choisir la deuxième solution. La première étant presque plus chère que la deuxième. Par contre, je vais changer le vieux disque diamant contre un disque de la scie ciculaire qui a lâché (c'est du 180 mm dans les 2 cas). Ainsi, j'aurai une petit déligneuse. Bref, revenons à l'histoire de nos briques. Voici donc le résultat, je n'en ai que 140 morceaux entier mais une trentaine de petits, ça devrait donc être jouable mais juste. Voici les morceaux entier :
Les petits morceaux :
Et la boue qui peut servir de pigment en se combinant avec la chaux par exemple
Note : c'est sûrement éconologique mais il ne faut pas compter son temps. La semaine des 35 heures est bouclée en 2-3 jours ;-)))))
07:45 Publié dans L'éconologie | Lien permanent | Commentaires (2)
16/02/2009
Un placard éconologique
Actuellement, avec Fred, nous sommes en train de monter le placard éconologique qui séparera la cuisine du couloir (et oui, madame souhaite une cusine fermée mais comme elle occupe cette pièce un peu plus souvent que moi... elle a donc un pouvoir de décision absolu ;-) snif....
Pour fabriquer cette bestiole qui comprendra une penderie d'environ 1 m de large qui s'ouvrira côté couloir et un placard (largeur : 1,3 m et hauteur : 1,6 m) qui s'ouvrira à l'aide de portes coulissantes aussi bien côté couloir que côté cuisine, nous essayons d'utiliser uniquement ce que nous avons sur le chantier.
En gros cela donne cela :
- Pour le bois : les poutres de Maurice et d'Ali
- Pour les 2 petits "murs" qui fermeront le placard : pose d'un parement en briques (avec joint épais à la chaux) qui proviennent de l'ancien faux-plafond de la cuisine. Celles qui ont d'ailleurs déjà été utilisées pour retenir le sable sur la terrasse. Par contre, va falloir jouer à Rambo avec la grosse disqueuse. La brique se disque très bien... dehors...mais il en faut 110 morceaux environ. Soit 40 briques (elles sont plates, environ 2,8 cm d'épaisseur sur 15 cm de largeur. Je disquerai donc chaque brique en 3 morceaux) à disquer.
- Pour les portes : portes du placard que nous avons démontées au 2ème étage.
- Pour le passage de la lumière au dessus des 4 portes coulissantes (2 de chaque côté) : les carreaux de verre de Tony ou la structure métalique qui était sur l'ancienne fenêtre de l'escalier (du rdc au 1er).
- Pour le mur de la porte coulissante principale : du béton cellulaire récupéré majoritairement sur la liste de diffusion lyonfreecycle.fr
La structure est actuellement bien avancée. Dès qu'elle sera terminée, j'ajouterai plusieurs photo pour montrer à quoi la bestiole ressemble.
Encore merci à Philippe hier pour son coup de main. Fred va être surpris car toutes les traverses sont coupées, rabotées et poncées... et plus encore...
07:25 Publié dans plans, aménagement... | Lien permanent | Commentaires (0)
15/02/2009
Trop forte la grande Catherine...
Après avoir eu quelques démêlés pédagogiques au sujet de l'installation d'un va et vient qui éclaire 2 lampes. Catherine a décidé de faire son installation toute seule. Les schémas trouvés lui ont permis de faire le sien ainsi que la liste des gaines et des câbles dont elle avait besoin. L'une des difficulté résidait dans le passages de toutes ces gaines qui devaient se faufilaient parmi celles qui existaient déjà et qui se trouvaient entre la cloison de carreau de plâtre et la mur en brique de machefer (vide d'environ 6 cm). Voici les différentes astuces mises en place :
1) Trous à la scie cloche de 63 mm (environ, celle pour encastrer les boitiers), Avec cette dimension, Catherine arrive à passer tout juste sa main.
2) En guise d'aiguille pour passer d'un trous à l'autre (il y a plus de 3 mètres entre les 2 inter et environ 1 m entre un inter et la lampe la plus proche) Catherine a utilisé : soit un câble électrique de 3,5 mm2 mais surtout une goulotte électrique d'environ 2 m (idée de Fred). Celle-ci est rigide sur la largeur mais souple sur la longeur donc on arrive plus ou moins à l'enfiler en ligne droite.
Et Voilà, il ne reste plus qu'à installer les boitiers, les jolies lampes et ... que la lumiètre soit.
BRAVO CATHERINE !!!!
07:37 Publié dans L'électricité | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2009
Conseils à la chaux contre frigo américain
Nous sommes donc allés chez Bruno pour lui apporter une bétonnière. C'est toujours utile pour le prochain chantier école orchestré par ste Monique. Nous en avons profité pour visiter le super appartement que vient d'acheter Bruno : Terre cuite au sol, mur en pisé, très beaux volumes avec des poutres un peu modernes mais en parfaite harmonie avec le reste de la maison.
En regardant les murs, qui avait été recouverts de plâtre (ils ont mis un après-midi à 2 pour dégager tout le plâtre qui tombait par plaque), nous avons constaté qu'il y avait des trous de partout dans le pisé de 1 à 3 cm d'épaisseur et mesurant environ 3 x 4 cm.
- Houla la, m'écriais-je aussitôt. St Monique ne doit pas savoir cela. Il faut vite l'avertir !!!
- Mais pourquoi donc, me répond Bruno.
- Pour la simple raison qu'un corps d'enduit avec du sable 0,4 doit faire environ 2 cm. Alors qu'avec tes trous le corps d'enduit ferait de 4 à 5 cm d'épaisseur. Je pense qu'il faut donc que tu rebouches avec de la chaux tous tes trous avant le stage.
Nous appelons donc docteur Monique pour savoir comment guérir ces beaux murs avant le début du stage.
- allô Monique, y a un problème...
- Ok, il faut donc reboucher avec de la NHL 2
- Mais on en a pas. Nous n'avons que de la NHL5 (beaucoup plus hydraulique) et de la CL 90 (chaux aérienne).
- Ok, pas de souci, mélanger 30% de NHL5 avec 70 % de CL90
- super Monique, tu es vraiment une sainte ;-))))
Bruno, n'a plus qu'à retrousser ses manches et à faire circuler l'huile de coude.
De plus, il devait débarasser son frigo américain (Général Eléctrique). Nous l'avons donc emporté (il est en super état mais l'éxtérieur est affreux... pour nous... Catherine a déjà l'idée de le peindre avec de la peinture pour tableau aimanté... ça doit pas être super écolo ce produit... à réfléchir...)
Deux heures plus tard, nos filles ne nous attendait pas vraiment mais s'étaient fait un super repas : des croque-messieurs. Comme d'hab, j'étais encore le seul homme parmi cette douce gente féminine.
09:46 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (6)
12/02/2009
Une visite expertise avec Monique Cerro
J'ai accepté d'accompagner Monique lors de la visite expertise qu'elle va réaliser chez David, près de Bourg en Bresse. La maison est en paille et va donc recevoir des enduits terre et chaux. Nous ferons donc le tour du propriétaire pour faire l'état des lieux.
Monique envisage de nous confier, à Catherine et moi, des chantiers-école concernant la terre au titre de formateurs dans le cadre de son entreprise.
Nous vous communiquerons très prochainement les dates et objectifs précis (théorique et pratique) du chantier.
@ très bientôt,
23:12 Publié dans Chantier Ecole | Lien permanent | Commentaires (0)
11/02/2009
C'est les vacances, on fonce... et merci à tous...
Merci à Gaspart pour sa belle mini-chape :
Merci à Fred pour ses conseils et le futur placard en construction dont voici les poteaux (merci Ali et Maurice au passage) :
Le cadre qui supportera les poutres et les portes
Les portes coulissantes (2 de chaque côté pour avoir accès au contenu autant par le couloir que par la cuisine) :
Merci aux enfants pour le nettoyage de la terrase... :
tout en montant un mur :
Oups, j'oubliais de remercier Eliane qui nous a aidé à ramasser les feuilles et à tronçonner les palettes pour les barbecue de cet été...
Bravo à Catherine pour son mur à la chaux
Et merci à tous les autres pour leur aide régulière : Monique, Ali, Bernard, Christian, JF....
22:40 Publié dans chantier participatif | Lien permanent | Commentaires (0)
Je vais et je viens....
Voici donc les schémas les plus érotiques du chantier : les vas et vient.
Le premier est en deux dimensions mais les deux autres sont en 3D grâce à Ali :
Le schéma général en 2 D :
Une autre interprétations des faits :
le câblage à suivre dans la pièce :
Note : je tiens à préciser que je ne suis pas l'auteur de ces beaux schémas mais ne connaissant pas les auteurs, je ne peux les remercier.
06:28 Publié dans L'électricité | Lien permanent | Commentaires (2)
10/02/2009
Retour à la chaux
Catherine s'est remise à la chaux. La découverte des briques par Gaspard nous a donné l'idée de faire les joints dans les tons rouge (même si on obtient pas des couleurs vraiment intense mais plutôt pastel pour un enduit dans la masse...).
Donc en faisant un p'tit 5/3 voire 5/2 (5 volumes de sable 0,2 pour 3 ou 2 volumes de chaux aérienne) et un peu de pigment. Je ne me souviens plus comment Catherine a calculé la masse de pigment mais je sais que c'est un pourcentage par rapport à la masse de la chaux.
Cahterine n'a pas vraiment apprécié les couteaux à joints et a préféré utiliser sa langue de chat ;-)
Lorsqu'elle en fait un demi-mètre carré, elle s'arrête prend l'éponge et nettoie. Puis, lorsque le mortier a commencé à prendre, elle prend une brosse à chien dents et frotte. Et oui, c'est pas mal physique.
La voici, en plein boulot :
De son côté Gaspard, a fait la mini-chape (5/3)avec de la chaux hydraulique cette fois et de la NHL5 (c'est ce que l'on a en stock). Nous n'avons pas mis des morceaux de tommettes car l'idée était de reprendre le niveau entre les terre cuite en suivant une pente douce (idée de Catherine). Au Il manque une photo pour montrer le résultat.
Au programme d'aujourd'hui : remplir les saignée disquée dans la pierre à la chaux et passer un corps d'enduits sur le mur pour pouvoir posser le placard ensuite. Voici une petit photo qui montre les saignée. La mini-chape se trouvant au pied de l'échaffaudage.
07:43 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2009
Une révision des notions grâce à la cuisine...
Bon reprenons tout depuis le début, ça me fera beaucoup de bien et si ça peut servir aux autres....
Grâce à Fred et à Bernard, j'ai revu et/ou appris, compris plusieurs notions.
Quelques principes de bases :
- Il faut raisonner par circuit : le courant part du rouge (la phase) pour éclairer une ampoule ou alimenter une prise électrique et repart par le bleu (le neutre). Le vert-jaune est rélié à la terre.
- Lorsqu'on installe un interrupteur, il faut installer ce dernier avant la lampe. En fait, on coupe la phase. Dans le cas contraire, la lumière pourrait-être éteinte mais il serait possible de s'électrocuter puisque l'on toucherait le fil rouge (la phase) où arrive le courant.
- Pour un va et vient, il suffit de brancher 2 fils entre les 2 interrupteurs (n'importe quel couleur) : voici un schéma que je trouve très bien fait
- Pour reconnaître plus facilement la phase :
- On conserve la couleur rouge lorsque l'on va de l'alimentation à l'intérrupteur ou d'un interrupteur à un autre intérrupteur.
- On prend de l'orange pour prolonger la phase de l'interrupteur à la lumière.
- Concernant le triphasé : il y a rarement un neutre mais plus souvent 1 terre et 3 phases (pourquoi, je n'en sais encore rien. Si quelqu'un a une explication...). Par contre, il y a un ordre à respecter, sinon le moteur tourne dans le sens opposé. A titre d'exemple, j'ai testé le compresseur que j'ai en triphasé (encore merci à Daniel pour sa rallonge) et le moteur tournait dans l'autre sens. Je m'en suis rendu compte car il y avait une flèche gravée sur la grande poulie d'entraînement.
Le projet luminaire de la cuisine
Appliquant maintenant ces quelques principes au projet de la cuisine. Avec Catherine, nous avons fait un schéma pour déterminer ce que nous voulions (il manque d'ailleurs la hotte sur le schèma). Nous nous occupons uniquement des lumières (pour les prises, ce n'est pas compliqué puisqu'il s'agit d'un montage en série. On prend le bleu, le rouge et le vert-jaune d'un prise, on branche d'autres fil dessus et on va jusqu'à la prise suivante).
Voici donc le schéma de base (cliquez sur les images pour les voir en plus grand) :
Les traits de couleurs sont des brouillons, n'en tenez pas vraiment compte (j'ai perdu l'original comprenant le schéma, désolé).
les légendes sont les suivantes :
- Un triangle : un interrupteur
- un cercle : une lampe
- les 2 groupes de 3 rectangle à bords plus ou moins arrondis sont des barres de spots inox dont chacun mesure 3 x 70 cm.
On peut constater sur ce scéhma, qu'il y a deux sources d'alimentation :
- Celle qui se trouve en bas en droite qui comprend :
-
- un va et vient pour allumer le plafonnier
- un réseau prises (une double prise) dont la saignée a été sympathique à faire puisqu'il a fallu utilier un disque diamant pour tailler le trou dans la pierre (et oui, nous sommes dans le soubassement cette fois, ce n'est pas comme dans les étages)
- On ne le voit pas sur le schéma mais hier nous avons ajouté un câble RJ45 creusé à la déffonceuse dans un long tasseau (raboté-poncé et cloué grâce à notre nouveau cloueur boncoin.fr ,-), ce qui donne cela :
la première rangée de luminaire (3 x 70 cm) la lumière extérieur Les autres points identiques au point 2 sauf qu'il s'agira d'allumer un spot encastrer dans une terre-cuite (découpée à la scie cloche).
Voici les schémas que Fred a dessiné. Je crois avoir compris.
a) Le va et vient
b) le schéma général :
Bon et bien le fait de l'avoir écrit et relativement ordonné me semble encore plus clair. J'espère que cela est davantage clair pour d'autres. N'hésitez pas à poser une question. Si j'ai vraiment compris, je devrais être capable de répondre.
Prochain article : le mur en brique rose de Catherine et la mini-chape de Gaspard.
Bon allez, je finis le petit déj en compagnie de mes filles et je file sur le chantier.
Super, c'est les vacances !!!
08:48 Publié dans L'électricité | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2009
Faites une épure vous dis-je !
Concernant la solution que j'étais en train d'adopter pour résoudre le problème du mur branlant :
Bernard était limite horrifié par la solution du tasseau qu'il qualifié calmement de solution très correcte pour une cabane de jardin mais sûrment pas pour une finition dans une maison. Je lui ai donc demandé quelle serait sa proposition. Etant donné qu'il n'est pas du genre à critiquer sans proposer... il m'a appelé quelques heures plus tard puis s'est rendu sur le chantier.
Entre temps, je m'étais amusé à raboter (face où il n'y avait pas de risque de rencontrer de clous) et de poncer les autres faces. J'ai même fait quelques essais de pâte à bois pigmenté car je voulais mettre en valeur 3 mortaises. J'ai essayé :
- copeaux de bois
- colle à bois
- pigment naturelle
ça a pas mal fonctionné mais avec de la sciure, je pense que cela aurait été encore mieux mais bon les copeaux étaient vraiment petits.
Mais revenons à la solution de Bernard. Voici la solution initiale :
Voici la première solution que Bernard trouve ultra-méga rustique. En marron foncé, on aperçoit le tasseau
Et sa proposition :
L'avantage de sa propostion est de combiner plusieurs réponses à différents problèmes :
- Empêcher le mur de bouger : petite équerre métalique + cheville pour tenir la planche en bois (marron foncé)
- Boucher les orifices entre les solives
Il reste donc à trouver une planche de 445 x 35 cm puis de faire une épure. Comme beaucoup de personnes, je ne connaissais pas ce terme technique. Il s'agit de faire un modèle sur un super cartonné par exemple avant de réaliser la pièce nécessaire.
Et beh voilà, il n'a plus qu'à ....
21:27 Publié dans Le bois | Lien permanent | Commentaires (2)
Génial, je sais ratisser...
Mon professeur Bernard est donc venu pour le chantier pour me donner une leçon de préparation d'enduit. En gros :
- Elargir les fentes si nécessaire
- Dépoussierer - humidifier le support
- Préparer l'enduit de rebouchage :
- Mettre 1 volume d'eau dans une auge
- Verser en poudre l'enduit de rebouchage
- Mélanger pour avoir un mélange homogène
- Attendre 3 minutes et c'est prêt à être utiliser.
Ceci dit, c'est toujours plus parlant avec une petite vidéo. Ecoutons-donc Bernard :
Concernant l'application Bernard conseille d'utilser 3 couteaux à enduire : 2 grands (environ 25 cm de longueur) et un petit.
J'ai donc mis en pratique cette leçon cet après midi et je dois dire que ça a pas mal fonctionné. Je me suis même lancé dans le plâtre (attendre 2 minutes au lieu de 3) et ça a marché aussi. J'étais super content.
Encore un grand merci à Bernard et j'espère que cela puisse servir à d'autres.
20:58 Publié dans Le plâtre, map.... | Lien permanent | Commentaires (0)
Génial, je sais ratisser...
Mon professeur Bernard est donc venu pour le chantier pour me donner une leçon de préparation d'enduit. En gros :
- Elargir les fentes si nécessaire
- Dépoussierer - humidifier le support
- Préparer l'enduit de rebouchage :
- Mettre 1 volume d'eau dans une auge
- Verser en poudre l'enduit de rebouchage
- Mélanger pour avoir un mélange homogène
- Attendre 3 minutes et c'est prêt à être utiliser.
Ceci dit, c'est toujours plus parlant avec une petite vidéo. Ecoutons-donc Bernard :
Concernant l'application Bernard conseille d'utilser 3 couteaux à enduire : 2 grands (environ 25 cm de longueur) et un petit.
J'ai donc mis en pratique cette leçon cet après midi et je dois dire que ça a pas mal fonctionné. Je me suis même lancé dans le plâtre (attendre 2 minutes au lieu de 3) et ça a marché aussi. J'étais super content.
Encore un grand merci à Bernard et j'espère que cela puisse servir à d'autres.
20:58 Publié dans Le plâtre, map.... | Lien permanent | Commentaires (0)
Enduit chaux liège
Encore merci à Christophe pour son coup de main. Je lui ai expliqué comment faire un enduit chaux-liège (en granulé). L'objectif était de finir de remplir l'isolation en liège des murs (10 cm : on a pas lésiné car c'est un mur nord et on a mis un sèche-serviette électrique comme chauffage).
Nous avons fait un 5/3, soit 5 volumes de liège et 3 volumes de chaux mais pour finir, le mortier devant être très collant, nous avons fait un mélange plus gras : un 4/2. S'il fissure, on s'en moque puisqu'il est en coffrage.
Christophe a un peu galéré au début, parce qu'il faut obtenir un mélange homogène, puis avec un peu de pratique, il a obtenu un super résultat.
Il ne reste plus qu'à poser les carreaux sertis dans un enduit à la chaux mais :
- Je préfère commencer ce mini-chantier un matin, ce qui permettra de ferrer dans l'après-midi (nous utiliserons 1/2 NHL5 et 1/2 CL pour avoir de la NHL 3,5. (Conseil de Monique)
- Etant donné que les joints seront de la couleur du mortier, je dois organiser un conseil de famille pour savoir quelle décision sera prise ;-)))
Voici 2 photos du boulot de Christophe (partie haute du mur) :
Sur le latis
Sur le Fermacel :
08:10 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Catherine découvre le mur branlant...
Le mur de la cuisine est un mur de refend, donc pas de souci de ce côté là. Par contre, il a été doublé par un mur en carreau de plâtre de 5 cm. Je pense que c'était pour avoir un mur très droit. Cela nous arrange pour passer nos câbles électrique ce qui fait qu'il n'y aura aucune goulotte à poser et c'est beaucoup plus propre, bref, c'est toujours ça de moins en faire.
Jusqu'à là tout va bien si ce n'est la découverte de Catherine : le mur est super branlant. En particulier quand on appuie en haut et ça fait vraiment peur. Avec Fred, on n'avait pas remarqué cela. Ceci dit, après réflexion, c'est tout à fait normal : le faux-plafond que j'ai enlevé bloquait ce mur. Le problème était donc réglé.
Après avoir exposé ce problème à Fred, il nous conseille de suivre le même système mais avec un gros tasseaux d'au moins 6 x 6 cm en le perçant de telle manière (avec la perçeuse à colonne pour être perpendiculaire à l'axe) qu'il y ait alternativement une vis dans une solive et une vis dans le mur en plâtre (cheville harpon, ça devrait être bon). Je trouve cette idée aussi simple que super. Le mur, bien de niveau, devrait être ainsi super câlé.
Et pour suivre notre philosophie éconologique, nous avons trouvé des vieux montants en bois abîmés à certains endroits mais qui mesurent 6 x 13,5 cm. Hier, avec Christophe nous avons commencé à les découper. Pour la finition de ces montants, je ne prendrai pas le rabot électrique de Fred mais ma ponceuse à bande. Ça m'étonnerait que l'on ai pas oublié un ou 2 clous....
Toujours au RdC, mais pour changer de sujet, dans un petit moment, je vais suivre mon premier cours de rebouchage avec Bernard (un ancien Castor qui a bossé un an dans les finitions). Je devrais donc y arriver. J'ai pris mon appareil photo pour partager en images ce que j'apprendrai dans la matinée.
@ suivre
07:56 Publié dans Le plâtre, map.... | Lien permanent | Commentaires (0)