Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/05/2009

Nuit blanche au chataîgner dans la cuisine...

Tout à commencé par la préparation des murs.

J'ai donc opté pour des joints classiques avec bandes fibrées pour le Fermacel (je déteste leur colle). A ce sujet, le choix du matériaux (comme souvent d'ailleurs) est très important. J'ai eu de grandes difficultés avec la marque Polyfila alors qu'avec celle vendue par SAMSE, c'était super.

Puis avant de peindre ou de poser les carrelage, ja opté pour une mixture éconologique plutôt qu'une peinture X ou Y. Il s'agit de diluer 100 g de sel d'alun dans de l'eau tiède et d'en passer 2 couches. Le sel d'alun ayant des propriétés astringentes (il bouche les pores, même ceux des humains. Utilisation de la pierre d'alun lorsque l'on se rase). Voici donc le mur en Fermacel tout prêt à recevoir sa robe de peinture :

DSC08868_copy.jpg

Avant d'attaquer le plafond, il y avait les joints de la voute. J'ai été très déçu car ils étaient récents et ils avaient été réalisés en utilisant du ciment-colle ou un truc du style. Par souci de cohérence entre les matériaux, j'ai donc ajouté 2 bouchon de Sika (un produit pas vraiment écolo mais de qualité si on parle résine) dans mon mortier 5/2 (5 volumes de sable que j'avais tamisé en 2 mm et 2 volumes de chaux hydraulique). Ça m'a pris quelques heures mais avec une petite nocturne (j'ai du finir à 1h30) mais j'étais content du résultat. Ceci dit une mini-nocture avec un lever à 5h30 pour préparer la classe, je ferai plus. Bref, voici donc à quoi à se ressemblait (depuis, j'ai néttoyer avec une éponge et du vinaigre blanc pour mettre davantage en valeur la brique) :

DSC08869_copy.jpg


Les murs étaient donc prêts à recevoir leur couche de peinture et leur carreaux mais Catherine rappelle (et elle a raison) qu'il est quand même plus logique de travailler de haut en bas. Nous voilà donc partis pour gérer le plafond de la cuisine.

Lorsqu'avec Catherine, nous sommes passés au nettoyage des solives, nous avons remarqué qu'il y avait de grandes fentes au niveau du parquet brut auquel je pensais appliquer la peinture que les appiculteurs mettent dans leur ruche (désolé, je n'ai plus la recette en tête. Monique, au secours ;-) ). Nous nous sommes dit qu'à long, voire moyen terme, des poussières, cailloux... tomberaient régulièrement dans la cuisine. Cela serait un peu gênant. Nous nous sommes donc arrêtés de nettoyer pour trouver une solution.

C'est d'ailleurs la phase que j'adore dans le chantier : on bosse, puis on se rend compte qu'il y a un nouveau paramètre et qu'il faut chercher une solution. Ce type de situation problème est non seulement formateur mais en plus très motivant dans l'avancé des travaux car on se rend compte qu'il y a toujours une solution.

Voici donc les solutions que nous avons trouvées :

1ère solution :

Agraffer et coller une toile de jute sur laquelle on passerai une toile de jute.
Inconvénients :

  • les agraffes aurait rouillé
  • la toile prend le relief du plancher
  • l'entretien dans le long terme : pas terrible

Voilà à quoi aurait ressemblé la solution 1 :

DSC08876_copy.jpg

Après une courte réflexion, cette solution est abandonnée mais je pense qu'elle sera utilisée pour la gestion de nos quelques murs en isorel (inarachable) avec un enduit de finition à la chaux à poser sur la toile de jute.

2ème solution

Poser du parquet. On a plusieurs mètres carrés de chataîgnier que nous avions achetés chez Barthe. Nous avons donc commencé à le poser à l'anglaise (on avait procédé ainsi lors des chantiers précédents). Puis Alain est passé avec Brigitte et nous a fait remarqué que la pose des lames perpendiculaires aurait été plus judicieuse. Nous avons donc essayé et en effet, c'était beaucoup mieux.

Et zou, c'était partie pour une nocturne, mais une vraie cette fois.... On commence par manger quelques petites saucisses, grillé avec le reste du bois du plafond de la cuisine. Donc au menu : saucisse au châtaignier :

DSC08872_copy.jpg

Puis on enlève le parquet poser de manière parallèle au solive et le cloueur pneumatique fait son travail.

Le problème est qu'il y a 12 "tranchées" à combler. Voici à quoi ressemble le plancher brut :

DSC08870_copy.jpg
On peut observer au passage, un faux tiroir en tilleul (plateau récupérer chez Maurice également) auquel il manque la poignée.

Abandonné par Catherine, Alain et Brigitte, Enfin, la mission clouage s'est finie à 7h45 du matin. J'ai du cloué environ 600 petites planchettes en 7h.

Donc quelques heures plus tard :

DSC08877_copy.jpg

J'aurai donc cloué environ 600 petites planchettes en 7h. J'ai ensuite juste le temps de passer à table pour prendre un petit dèj avec mes grandes filles avant qu'elles partent à l'école (pas de pont pour elles...). J

Reste maintenant les tasseaux à poser.

Pour cela, je vais réutiliser les planches que nous avons enlevées et qui faisaient office de fausses poutres dans le salon;

Voilà à quoi elles ressemblent :

DSC08892_copy.jpg

Et 1h30 plus tard voilà les 100 m de tasseaux nécessaires (12 tranchés d'environ 4 m de long et 2 tasseaux par tranchée. Soit 12 x 2 x 4 = 96 m + 4 de marges pour assurer les chutes, coupes...):

DSC08891_copy.jpg

Il ne restait plus qu'à faire les quart de rond à la défonceuses, poncer légèrement le tout puis utiliser à nouveau le cloueur. Et voilà le résultat au plafond (c'est quand même top, un cloueur pneumatique ;-))) :

DSC08925_copy.jpg

Ensuite, nous avons pu (enfin) attaquer la peinture. Catherine avait acheté une peinture bio chez Bati-harmoni (peinture lessivable à l'eau moins cher qu'une bonne glycéro). Cette peinture a été un vrai bonheur. Catherine a mis 7% de terre de sienne dans la peinture. Seule erreur : il aura fallu diluer les pigments dans de l'eau tiède. Nous avons donc eu des petits catons de pigments qu'il a fallu écraser et étaler. Mais bon, le résultat est plutôt sympa. Voici les murs peints après 2 couches :

DSC08926_copy.jpg

La partie non peinte correspond à la crédence. Nous continuons donc avec la crédence (au passage, merci à Christine de nous avoir gardé nos 2 petites filles pendant le week-end). Avec une colle forte, nous précédons à un double encollage (j'aime bien faire ainsi, comme ça je suis sur que ça va tenir : un peu de colle sur le mur puis je passe le peigne à enduit de 5mm, idem sur le carreau, vérification au niveau, pose d'un petit croisillons et zou c'est parti. Côté mur en carreaux de plâtre :

DSC08927_copy.jpg

On remarque un carreau avec un rond. Il y en aura 3 au dessus pour faire une rampe verticale de 4 prises.

 

et sur le mur en Farmacel :

DSC08928_copy.jpg

Un petit gros plan sur la prise électrique (il manque à faire les trous) :

 

DSC08930_copy.jpg

J'ai procédé de la même manière pour insérer 2 spots led. Sauf que je me suis amusé pour faire les trous.

@ suivre

09:53 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Sacré boulot, bon courage!

Écrit par : Olivier | 02/06/2009

Les commentaires sont fermés.