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13/10/2008

Préparation du chantier participatif du 18 octobre

Le méga chantier du 18 se prépare. Je pense qu'il sera notre dernier chantier participatif sur les enduits terre. De plus, nous sommes obligés de fermer "les inscriptions" car nous serons déjà entre 12 et 15.

Bref, notre préparation a été intense... et elle n'est pas finie ;-), comme dirait Coluche, nous avons travaillé à mi-temps sur le chantier de 8h30 jusqu'à 21h30 soit environ 12 h (si on enlève l'heure du repas). Voici ce que nous avons fait :

Voici le mur du bureau (plus petit mur chauffant de la maison)avant et après le gobetis :

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Ensuite Catherine commence la première couche :

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Note importante : étant donné que le gobetis et que le corps d'enduits comprend de la chaux et que le support est en plâtre, j'ai été obligé de rajouter du sikalatex (un demi litre pour : 1 seau de chaux - 1 seau de terre - 2 seaux de sable.

  • Pose de l'enduit et de la toile de jute dans la chambre de Capucine. (Gaspard et moi-même)

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  • Pose de l'enduit et de la toile de jute dans la chambre parentale (Gaspard puis François et moi-même.) Voici d'ailleurs une reprise que nous avons faite. L'erreur a été d'avoir voulu être trop... gourmand. C'est à dire de poser la couche de corps très importante et poser directement la toile de jute de suite. En effet, il vaut mieux le faire en deux étapes afin de pouvoir gérer au mieux des épaisseurs qui peuvent atteindre 4, 5 cm. Il a donc fallu sonder le mur pour retrouver les trous qui s'étaient reconstités, couper partiellement la toile de jute et boucher avec un enduit terre /chaux/sable.

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Avec uniquement des enduits de finitions, les objectifs pour le stage sont les suivants :

  • Mur nord bureau,
  • Mur nord, chambre parentale (enduit marron avec sable blanc d'Hostun), déjà préparé
  • Mur est, chambre parentale (enduit rouge avec sable d'hOstun), déjà préparé
  • Mur sur, chambre Capucine (enduit marron avec sable blanc d'Hostun), déjà préparé
  • Mur escalier (1er au 2ème) (enduit rouge + sable blanc d'Hostun), déjà préparé.
  • Palier 2ème étage (enduit rouge + sable blanc d'Hostun), à préparer

Le matériel

 

Il nous manque  encore :

 

  • quelques lisseusses.
  • Un petit problème de pression d'eau à résoudre.

Encore un grand merci à Gaspard et à François pour leur aide précieuse.

. Voici d'ailleurs Gaspard en pleine action : Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

03/10/2008

Recherche d'un isolant phonique sous parquet

Nous sommes à la recherche d'un isolant phonique à poser sous un parquet flottant.

Pour l'instant, on s'oriente sur du liège entre 2 et 5 mm (mais on pourrait en mettre plus). Par contre, même si ce matériaux est sain et imputrescible, il n'est pas vraiment éconologique, mais bon....

Est-ce que quelqu'un aurait un p'tite idée ?

Merci d'avance pour vos coseils

Catherine et Thierry

01/10/2008

Mur phonique éconologique

Encore une prouesse de super Fred, nous avons finir 2 plafonds en 1 jour.

Un peu d'histoire

Thomas avait déjà posé les suspente et les rails et j'avais pris la décision unilatérale (c'est jamais bon pour le couple... ;-) de tout enlever pour découvrir les belles poutres. C'est sûr que c'était super beau mais bonjour l'isolation phonique. Après quelques essais, c'est à dire qu'une personne marchait au dessus... j'ai fini par comprendre qu'il fallait isoler sérieusement de manière phonique cette chambre qui se trouve au dessus d'une autre chambre.

Donc soit d'un côté, je laissai les belles poutres puis j'isolai par le dessus puis nous posons un autre parquet.Coût de l'opération : environ 1200 euros (35 m2 d'isolant phonique + 35 m2 de parquet) quelques jours de boulot supplémentaire. Soit de l'autre, on posait le faux plafond et on ponce le parquet qui se trouve au dessus, soit 250 euros  (150 pour le faux plafond et 100 euros pour le ponçage) et 1 jour et demi de boulot. La décison fut donc vite prise.

Je détaillerai donc principalement le faux plafond phonique éconologique.

Avantages

  • Coût : environ 150 euros pour un plafond d'environ 15 m2.
  • Isolant phonique et thermique important (Botte de paille entière)
  • Facilité de la pose -> location d'un lève-plaque (44 € TTC pour la journée chez Top Loc)
  • Pose terminée en 1 jour environ (une demi journée pour mettre les suspente et les rails -> nécessité d'avoir un niveau laser (encore merci à MCGM pour leur prêt et une demi-journée pour la pose des bottes de pailles, le soupoudrage à la chaux et la pose des plaques)

Désavantages

  • Au lieu de voir les belles poutres, on voit du placo de m... mais bon, on conservera un souvenir de ces magnifique chevrons dans la cuisine avec ses superbes solives ( 7 x 29 cm).
  • Risque d'avoir des petites bêtes. Ceci dit, ce risque est limitée vu :
    • la quantité de chaux qu'il y a.
    • Il ne s'agit pas de combles perdu mais d'un faux plafond donnant, au dessus, sur une autre chambre

 

La pose du mur éconologique phonique en pailleDonc voici la première plaque de placo comprenant 5 bottes de pailles et beaucoup de chaux hydraulique en poudre (environ 30 kg y sont passés dans le faux plafond !!!)

 

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On n'aurait jamais travaillé aussi vite (tout ce plafond en 3 heures environ) sans la super idée de Fred : louer un lève-plaque :

 

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Et ça peut monter haut (à 4 mètres avec la rallonge) :


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Et une paire d'heures plus tard, le travail est presque fini :


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Et pour finir, un petit coffrage (dû aux tuyaux des murs chauffants) :


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Encore bravo à Fred et encore merci pour tout ce que j'ai appris même si le placo n'est pas vraiment ma tasse de thé...

28/09/2008

Internet partout dans la maison... Bravo Catherine... merci Philippe

Le grand Philippe Poyer est venu à la maison. L'objectif était double :

  1. Mettre toutes les prises RJ45 dans toutes les chambres (ce sont les prises un peu spéciales qui servent à connecter les ordinateurs et parfois le téléphone sur Internet)
  2. Mettre toutes les prises dans une baie de brassage. Ainsi, une fois vérifier l'installation, on ne touche plus rien et ajoute des petits câbles (50 cm) environ pour les connecter au switch (espèce de multiprises qui permet de connecter plusieurs RJ 45. 16 en l'occurence).

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Catherine avait tiré tous les câbles. Environ 200 m puisqu'il y a au moins une prise internet par chambre (même dans la cuisine mais pas dans les salles de bain. On aurait peut être du en ajouter dans les WC ;-).

Première étape : "nettoyage" de la baie de brassage

Comme la baie de brassage était récupérée, il fallait enlever les fils existants. Pendant ce temps Philippe me donnait un cours sur les réseaux. En voici la substantifique moëlle ;-) :

Deuxième étape : on installe les noyaux dans la baie de brassage :

En suivant les principes décrits plus haut et en clipsant à chaque fois le noyaux sur la baie de brassage.

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Troisième étape : on teste le réseau.

Philippe avait apporté un petit switch et son ordianateur. Nous avons donc testé chaque prise. De son côté, il connectait son ordinateur dans chaque pièce et moi je restais à côté de baie de brassage en cherchant à connecter le RJ45 au bon noyau. Un fois trouvé, je le numérotais. Par principe, il a commencé au RDC, côté nord, sens des aiguilles d'une montre. Histoire d'avoir un certain ordre dans la baie de brassage. Voici ce que donne la numération (elle s'est bien amusée Catherine...) :

  1. Salon Est
  2. Salon sud
  3. Cuisine
  4. escalier sud (téléphonie)
  5. Chambre Louna
  6. Chambre Capucine
  7. Bureau Internet (pas encore installé)
  8. Chambre parent sud
  9. Grenier nord
  10. Grenier ouest
  11. Chambre Maïa
  12. Chambre Colombe
  13. Palier nord (2ème)
  14. Bureau Téléphonie (on l'avait oublié)
  15. Vide
  16. Vide

Et tout a marché Bravo Catherine, Merci Philippe !!!

Pour protéger le tout, j'ai entouré la baie avec du polyane et fermer les "petites fenêtres" de chaque prise

Pourquoi pas le Wifi ?

Disons par mesure de précautions. Ceci dit, dans la série on assume ses doutes et ses incohérences : cela fait bientôt 4 ans que la borne Wifi qui se trouve dans notre maisonnette actuelle (celle que l'on habite) se trouve.... dans la chambre de nos filles.



21/09/2008

Suite à réunion des adhérents à Oïkos

Chantier participatif de formation

Super samedi matin à Oïkos . Nous étions 5 à discuter de nos projets respectifs. Cela m'a fait penser à la super formation que j'ai eu en pédagogie grâce à des enseignants bénévoles qui donnant de leur temps pour partager leur pratique en pédagogie institutionnelle. Je me suis dit que l'on pourrait faire de même en rénovation.

En pédagogie institutionnelle nous fonctionnions ainsi :

A raison d'un dimanche après-midi par mois, nous allions dans l'une de nos classes (c'était parfois galère d'avoir l'autorisation, maisi bon, passons sur ce point...) et l'organsation était la suivante (grosso modo) car cela remonte à plus de dix ans (que le temps passe vite, mais bon... passons sur ce point) :

13h30 - 14h : Observation de la classe, bla bla avec les potes.

14h-14h30 : La personne qui nous accueille "passe à la moulinette" -> nous lui posons plein de questions (Pourquoi, comment, super idée de faire...)

14h30 - 15h00 : "Quoi de neuf ? " : chacun prend la parole et raconte brièvement ce qui s'est passé depuis que l'on s'est vu la fois dernère. Les urgences (par exemple : un(e) enseignant(e) qui a problème important) passent en priorité.

15h00 - 15h30 : pose

15h30 - 16h30 : Nous étions nombreux (une trentaine parfois), nous avions décidé de nous répartir en deux groupes. Les enseignants qui avaient déjà une grande expérience en PI (Pédagogie Institutionnelle) et ceux qui débutaient car les problèmatiques n'étaient pas les même. Dans chaque groupe, il y avait un enseignant qui avaient beaucoup d'expérience dans le domaine tel que Patrice Buxeda ou  Mireille Lefol.

le thème choisi était souvent le thème le plus récurant apparu au quoi de neuf.

16h30 - 17h : bilan des 2 groupes.

Pourquoi ne pas essayer de modéliser cette expérience très formatrice dans le cadre de la rénovation, cela pourrait donner :

En rénovation

Nous pourrions nous retrouver un dimanche ou un samedi après-midi par mois. Parfois encadré par un(e) profesionnel(le) tel que Monique Cerro, Alii Hamdana, Xavier Auplat, Tom Rjven.... en fonction du thème que nous souhaiterions abordé.

L'organisation pour être la suivante :

Un groupe de 10 personnes environ ayant un chantier en cours en phase de préparation, on se retrouverai sur un chantier (un planning sur l'année pourrai être établi à l'avance sans qu'il n'y ait, bien sûr, aucune obligation d'assister à toutes les réunions).

13h30 - 14h : Observation du chantier, bla bla avec les autres personnes.

14h-14h30 : La personne qui nous accueille "passe à la moulinette" -> nous lui posons plein de questions (Pourquoi, comment, super idée de faire... l'isolation, les enduits...)

14h30 - 15h00 : "Quoi de neuf ? " : chacun prend la parole et raconte brièvement ce qui s'est passé depuis que l'on s'est vu la fois dernère sur chantier ou le présente si c'est la première fois. Les urgences (par exemple : j'ai ma chappe qui est fissure, il y a des infiltrations...)

15h00 - 15h30 : pose

15h30 - 17h00 : On développe un thème précis. Par exemple l'isolation. On essaye de déterminer le thème à l'avance afin que chacun puisse apporter de la documentation, des liens internet, photos de chantiers....

C'est dans ce cadre qu'un professionnel pourrait approfondir cette formation de groupe. En absence de professionnel, chaque personne apporte ses connaissances et on essaye de les partager avec les absents et d'autres personnes via le blog (par exemple).

17h- 17h30 : bilan

Je vais en parler à Oïkos pour savoir si ça les intéresse, Rafaël en particulier.

Et vous qu'en pensez-vous ?

17/09/2008

1er badigeon, dernière démolition et un zest d'isolation

Aujourd'hui, nous avons varié les plaisirs.

D'abord Catherine m'a fait part de son expérience en badigeon.

Ma prof particulière en pleine démo :

 

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  • 3 volumes d'eau
  • 1 volume de chaux aérienne
  • 25% du poids de la chaux de pigment
  • 1 poignée de sel d'alun pour 10 litres de badigeon
  • Quelques gouttes de liquide vaiselle pour éviter les "fusées" (traînées sur le mur)

A l'aide d'une brosse en poil de sanglier qui coûte la peau du c... nous appliquons de manière croisée une deuxième couche sur la première déjà passée :

 

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Après quelques heures de séchage, on constate que les tuyaux du mur chauffant se manifestent (normal, il y a de l'eau qui circule à 20°C dedans). Voici donc les beaux tuyaux :

 

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Ensuite, j'ai fini de préparer mon dernier mur en paille. C'est à dire :

  • ajouter les deux morceaux de chevron qui soutiendront la volige
  • Ajouter le latis qui manquait ainsi que la paille.
  • Fait couler un mortier terre/chaux/copeaux de bois afin que les bestiolles indésirables ne visitent pas la paille ni par le mur ni par le haut :

 

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Une fois fini, rien de tel qu'un peu de démolition. Un futur enduit terre rouge/paillette de lin appliqué par des débutants, c'est quand même plus sympa qu'un vieux plâtre appliqué par des pros ;-), on redécouvre ainsi le beau pisé :

 

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Pendant ce temps, Catherine joue au taxi avec les filles (il y en a 4...) et revient de temps en temps pour appliquer un enduit terre dans la chambre de Colombe. Enduit terre rouge sans paillette de lin, selon les voeux de notre fille aînée :

 

Bon, c'est pas tout ça mais dans la série "variations dans le plaisir" on va au cinéma ce soir. Au programme "c'est dur d'être aimé par des cons". @ suivre...

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16/09/2008

Un petit outil pour calculer le coéfficient d'une paroi

Voici un petit outil que vous pouvez télécharger. Pierre Levy m'en avait fait don.

Il est très utile pour calculer la résistance thermique d'une paroi et ainsi calculer le R d'une paroi.

Ce que je recherche actuellement est un outil aussi simple d'utilisation pour calculer l'endroit du point de rosée d'une paroi.

Est-ce que quelqu'un aurait cela dans ses archives ?

 

14/09/2008

une fin de semaine productive...

Commençons par Catherine qui a  posé dans la semaine un super enduit rouge avec la terre de St Nazaire en Royan dans le cellier

Melange comme avec notre terre :

  • 4 volumes de terre
  • 1 volume de sable
  • 1 volume de paillette de lin
  • environ 1 volume d'eau (un peu moins)

Nous avions commencé par le mur nord du cellier. Je m'étais dit : "si nous mettons un enduit rouge sur un mur nord, ça devrait lui donner un peu de chaleur". L'idée me semble encore intéressante mais la remarque de Catherine est nettement plus pertinente :

"Si nous mettons un enduit foncé au nord, la lumière du sud sera absorbé par le mur foncé qui se trouve au nord et la pièce sera plutôt sombre. Moralité : il vaut mieux mettre le bel enduit rouge sur un mur Est ou Ouest."

A priori, cela a convaincu Colombe qui voudrait un enduit rouge sur son petit mur que j'ai isolé mais sans paillette de lin.
En attendant voici le bel enduit de la grande Catherine :

 

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Sur sa lancée, Catherine a fait des essais samedi de couleur en utilisant un badigeon " a fresco" (sur enduit frais) ainsi que des eaux fortes (idem que le badigeon pour la quantité d'eau mais plus chargé en pigment et donc moins en chaux). Les essais de badigeon se trouvent sur la ligne du haut et ceux des eaux fortes sur la ligne du milieu.

 

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Ils ont été réalisé avec des pigments acheté chez Dousselin (Couzon au mont d'or). A l'heure actuelle, la meilleur adresse pour ce type de produit.

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Pendant ce temps, avec Gaspard, nous avons coffré une cheminée avec du bois, voici le résultat :

 

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Le lendemain, nous avons enduit le mur nord du grenier et commencer celui du mord nord du salon. Voici Catherine, Gaspard et François (un beau frère) qui pose l'enduit de fintion (terre/sable/ paillet de lin).

Les voilà, tous les 3 en train de finir d'enduire le mur :

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Dimanche prochain, nous terminerons le mur du salon. L'obectif étant de terminer les enduits avant la Toussaint, donc 1 mur par semaine environ. @ suivre ....

21:50 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (5)

11/09/2008

chantier participatif sur les enduits terre/chaux en octobre

Nous sommes en train d'organiser le prochain chantier participatif. Le thème demeure les enduits terre/chaux avec du sable et/ou de la paillette de lin :

  • enduit terre/chaux/sable sur mur chauffant avec pose de toile de jute sur mur de cloison en brique (on aura auparavant projeté un gobeti)
  • enduit terre (argileuse du jardin)/sable blanc d'Hostun sur mur isolant au Nord

S'il y a plus de monde, on peut éventuellement organiser un atelier pour un troisième mur, celui de la cuisine au sud :

  • enduit terre rouge de St Nazaire en Royans/chaux aérienne de St Astier/ sable blanc d'Hostun

L'organisation devrait ressembler à celle mise en place lors des autres chantiers participatif, c'est à dire :

 

Date : 18 octobre

 

Organisation de la journée

8h30 - 9h00 : accueil et présentation avec café et croissant. (merci d'être ponctuel)


9h00 - 10h : visite du chantier et questions-réponses au fur et à mesure de la viste. Nous expliquons les choix éconologiques que nous avons retenus ainsi que les techniques mises en oeuvres.


10h - 13h : organisation du travail en fonction du thème du stage, des besoins et des envies des participants

13h - 14h : Repas, barbecue s'il fait beauque nous organisons (cependant, si vous avez des spécialités de votre cru...

14h - 14h30 : café - bilan.

14h30 - 18h : Reprise du chantier

Environ 18h (selon l'objectif que l'on s'est fixé et notre désir...) : bilan de la journée, nettoyage.

Conditions matérielles
Si vous venez avec votre lisseuse, c'est mieux (nous n'en avons que 3)
Il y a de place pour garer votre voiture, sinon le bus 103 vous dépose au pied de la maison (demander l'arrêt "Montgriffon" à Chaponost)
Pour les courageux, il est possible de dormir dans le salon (matelas 2 places sur sommer en bottes de paille. Par contre prévoir les draps et sac de couchage. Possibilité également de planter la tente.
Il y a, à disposition : un frigo, une cafetière, une bouilloire, un barbecue, une douche (avec eau chaude... solaire).

@ bientôt,

 

07/09/2008

La propagation des ondes et le lambris

Grâce à Ali je viens de découvrir un super site d'Ecologie appliquée et une vidéo qui donne des informations complémentaires à la problématique soulevée par le boitié électrique qui se trouvera au dessus de la mezzanine de la chambre de Maïa.

Pour l'instant, les solutions trouvées :

  • La peinture qui renverrai les ondes vers le grenier (réf NF34). A ce nivau, je me demande s'il ne serait pas possible de fabriquer un blindage avec du zinc (facile à plier) qui constituerait un solution davantage éconologique (le litre de peinture NF34 coûtant environ 80 €. Ceci dit un 1/4 delitre suffirait largement mais cette faible quantité serait-elle en vente ? )
  • Un disjoncteur IAC ce qui  permettra de ne plus avoir de jus quand il n'y a pas de demande, dixit Ali.

Voici donc la vidéo en question :

 

Stéphane Perraud, journaliste au Progrès

Stéphane Perraud, journaliste au Progrès est passé sur le chantier. Il y avait Ali, Bernard, Fred, Catherine et moi. Il était particulièrement intéressé pour interviewer un artisant et un auto-constructeur. En l'occurence Ali d' et nous (Catherine et moi).

C'était très intéressant d'écouter le parcours atypique d'Ali Hamdana qui vient de créer son entreprise et qui développe un concept très global ne comprenant pas qu'un seul maillon de la chaine. En effet, Ali étudie un chantier dans sa globalité, c'est à dire :

  • Il a créé un un bureau d'étude afin d'analyser un chantier dans sa globalité
  • Il analyse ensuite l'isolation existante puis  complète cette dernière en fonction des besoins et des performances recherchées.
  • Il propose ensuite différentes possibilités pour installer et gérer des energies renouvelables.
  • Il peut intervenir également régulièrement sur le chantier concernant la maçonnerie, à condition qu'il n'y ait pas de ciment mais plutôt des enduits à la chaux. Cela afin d'assurer, la perspirance des murs.

Puis nous avons expliqué notre projet en développant les arguments éconologiques. Je ne reprendrai pas tout ce qui se trouve dans le blog mais lorsque l'on me demande "Pourquoi ? ", j'ai maintenant tendance à répondre par une autre question :

"Pourquoi aurions-nous fait moins sains et plus cher ? "

La seule réponse que je trouve : "Pour aller plus vite". Donc concernant le temps, nous allons mettre 2 ans (dans le pire des cas, pour rénover 240 m2).

Je mettrai en ligne l'article du progrès lorsqu'il paraîtra. En attendant, voici le couple d'autoconstructeur  :

 

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07:43 Publié dans la presse | Lien permanent | Commentaires (5)

06/09/2008

Minette a encore eu des chatons...

Minette a encore eu des chats. Je pense que ça sera la dernière fois...

Alors n'hésitez pas à adopter l'un de ses jolis chatons. Il y en a 5 et ils sont magnifiques :

 

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Par contre, il faudra être patient car ils doivent être seuvrés encore pendant 3 semaines.

Pour les intéressés, envoyez-nous un p'tit mail.

 

@ bientôt,

 

05/09/2008

Une peinture pour blinder un coffrage

Pour blinder un coffrage et éviter des ondes éléctro..., j'ai trouvé (grâce à Ali d'Erialos) une peinture spéciale. J'aimerai avoir l'avis des personnes qui lisent le blog. Qu'en pensez-vous ?

Voici  le lien pour télécharger le document ci-dessous et le lire plus confortablement

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04/09/2008

Réglage de la pompe à eau

Encore un grand merci à Monsieur Bert (père de Christian Bert). Après une journée sûrement bien chargé (Entreprise Giroud à Vénissieux), il est passé sur le chantier vers 20h pour m'aider à régler la régulation de la pompe à eau.

Pour mémoire, nous avons la chance d'avoir un puits à 11 mètres de profondeur puis 7 métres d'eau (soit environ 8 m3 en continue). De plus cet eau, annalysé par l'Institut Meyrieux est potable.

Après avoir réparé la pompe à eau, être descendu avec super Fred pour atacher celle-ci avec un filin, avoir eu un super coup de main avec Ali d'Erialos... il fallait bien régler deux paramètres :

  1. la pression de déclenchement.
  2. l'arrêt de la pompe.

Concernant la pression du déclenchement, il faut être au dessus de 2 bars. En tournant une vis (voir les modes d'emploi selon les modèles) d'un demi-tour, on modifie d'environ 200 gr la pression. Nous avons donc tourné la vis afin d'arriver à 2,4 bars.

Concernant l'arrêt de la pompe, il suffit de visser une autre visse pour diminuer la pression qui arrête le pompage. Je n'avais pas de clé spéciale. Ce réglage sera donc fait ultérieurement.

Pour terminer, je dois dire que j'étais très déçu lorsque j'ai appris que le vase d'expension de 300 Litres ne pourra contenir que 100 litres, soit 1/3 de sa capacité. Restons joyeux car auparavant, lorsque les ballons à membrane n'existaient pas, la contenance en eau était égal au 9ème de sa capacité, soit environ 33 litres pour un ballon de 300 litres !!!!.

20:31 Publié dans L'eau | Lien permanent | Commentaires (1)

28/08/2008

Une documentation intéressante sur la terre et le pisé

Je deviens de plus en plus amoureux des enduits terre. Avant de pouvoir m'offrir une formation complète sur la terre, je vais m'autoformer (lecture, rencontre, expérience).

Je teins donc à remercier Mariette pour le super lien qu'elle vient de m'envoyer. En effet, l'assocation Craterre,  liée à l'école d'architecture de Grenoble, parait très compétents dans le domaine. Elle offre gratuitement de nombreux ouvrages au format .pdf

Il suffit donc de cliquer sur le bouton "télécharger" pour lire ensuite le livre.

Voici donc le lien pour télécharger tous les ouvrages.

Pour l'instant, Mariette a contacté l'association pour savoir si les formations sont réservées aux futurs architectes mais pour l'instant, la personne qui s'en occupe est en vacances.

Affaire à suivre donc.

N'hésite pas Mariette à nous donner la réponse sous forme de commentaire.

 

@+

27/08/2008

Mineur de plafond

Pour être mineur de plafond, il suffit d'être outillé. C'est à dire de disposer :

  • d'une massette
  • d'un casque
  • d'une paire de gants
  • d'un tournevis
  • d'une pince

Voici un représentant de ce peuple ;-) :

 

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Ensuite, l'objectif d'un mineur de plafond est de redécouvrir les traces du plafond originel pour le mettre en valeur. Partons donc d'un plafond suspendu (dans l'exemple le plafond supendu doit quand même avoir au moins 30 ans. L'ancienne propriétaire m'a confirmé que ce dernier était déjà là, il y a... 25 ans)... :

 

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Il "suffit" donc de protéger le sol et de casser le plafond suspendu. Auparavant une analyse minutieuse avec Bernard nous avait fait découvrir les magnifiques solives ( 7 x 29 cm) de l'époque. Après avoir cassé un peu le faux plafond, on découvre les premières solives :

 

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Puis les suivantes :

 

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Après 3h30 de déminage, on découvre les solives qui font penser à une énorme guirlande de Noël :

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Encore 3 heures plus tard, la guirlande est partie et les solives respirent l'air frais avec une vue imprenable sur les terres cuites (pas encore nettoyées) :

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Un peu de nettoyage et un futur cadeau pour miss Déchéterie :

 

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Un petit film pour observer plus en détail le résultat :

 

Sur ce le mineur le plafond va laisser se réposer son casque et tous ses outils pendant les 4 jours qui viennent ainsi que la semaine qui suivra car il doit reprendre ses casquettes d'instit et de directeur d'école.

En prévision : un chantier participatif sur les enduit terre chez Erialos et un autre sur notre chantier sur les enduits de finition. J'écrirai une notre spécifique à ce sujet dés que nous aurons fixé les dates.

@ très bientôt.

 

 

26/08/2008

A la découverte du passé...grâce au plafond de la cuisine

Pour gérer le plafond de la cuisine... je suis en train de faire tomber le faux plafond en brique spéciale. Bernard est passé par là et nous a fait part de son examen minutieux.

Le plafond est contitué de solives imposantes ainsi que d'une voute en brique au dessus de la hotte (cela devait être la place de la cheminée).

Après en avoir cassé environ 1/4, je trouve le plafond très beau. Il s'agit en effet de solive imposantes d'environ 8 x 20 cm sur lequel il devait y avoir déjà un premier plafond avec du latis. Puis plus tard, il y a environ 40 ans, les autres propritaires ont du en avoir assez du plâtre qui fissure  sous le latis et qu'il faut reprendre régulièrement (dixit Bernard) et ont fait installer un faux plafond supendu en brique creuse (environ 3 cm d'épaisseur).

C'est impressionnant d'observer le travail des anciens. Le niveau au laser n'existait pas, je pense qu'ils ont du utiliser un niveau à eau en plus d'un niveau à bulle. Puis, ils ont cloué des clous de tailles moyenne  sur les solives pour y fixer leurs suspente artisanale. Ils tordaient ensuite le fil de la supente (environ 3 mm de diamètre) pour obtenir l'hauteur désiré.

Le plus incroyable dans cette histoire est le choix que l'on fait selon l'époque et notre histoire. Les anciens anciens propriétaires avaient un plafond avec des  "belles" (selon mes goûts et mes valeurs) planches  et solives et les ont cachés pour y mettre un plafond suspendu. Nous les enlevons pour y découvrir les traces de la construction de la maison.

Concernant la couleur, je pense que nous ferons un chaulage de ce bois qui sera grossièrement poncé (grain 50 ou 80 max).

@ suivre la prochaine

25/08/2008

L'eau du puits grâce à Ali

Ali est arrivé

L'eau du puits a été retrouvé.

Blague à part, il a fallu vraiment bosser et je trouve que la plomberie est particulièrement ingrate.

Nous avons donc commencé à enlever le vase d'expension de 100 litres. J'ai d'ailleurs appris à ce sujet qu'un vase d'expension de X litres ne comprend que X/3 litres. D'une part, j'ai donc été déçu mais d'autre part , j'ai compris pourquoi Christian Bert m'a viviement conseillé un 300 litres.

Voici donc le ballons de 100 litres et le déplacement de 2 plaques de pierre sur un lit de sable :

 

Au revoir petit "ballon rouge" (film poétique casi-muet que je trouve magnifique) :

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Il a fallu ensuite tordre un peu de cuivre. Super Ali a sorti l'artillerie lourde : une cintreuse électrique. Outil impressionnant qui tord à froid les tubes de cuivre. Voici Ali en action avec son outil de super pro. Admirez la concentration de l'artiste

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Et voici le grand frère du petit ballon rouge posé sur son socle. Nous surveillons la pression du ballon et l'arrêtons à 3 bars.

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Nous allons, enfin, pouvoir à nouveau boire l'eau de notre puits. Encore merci à Ali et à Erialos ;-)

20:37 Publié dans L'eau | Lien permanent | Commentaires (1)

24/08/2008

Mur éconologique, terre et toile de jute.

 

Les murs isolant à la paille seront bientôt invisible, snif. Il va falloir que je pense à une fenêtre témoin. Ils vont trop me manquer.

En attendant Catherine a appliqué sur l'enduit terre/paille/chaux un enduit terre/sable avec pose de la toile de jute, histoire d'armer le mur.

Voici le résultat dans le cellier :

 

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et dans la chambre de Colombe :

 

 

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Bravo à Catherine,

 

Il manque le plus dur : choisir l'enduit de finition :

  • terre rouge de royan/sable blanc d'Hostun (rouge) ?
  • terre rouge de Royan/sable de Saône (orangé)
  • chaux aérienne/sable blanc d'Hostun ? (blanc)
  • chaux aérienne/sable de Saône (blanc cassé ? )
  • terre/paillette de lin puis badigeon ...

Je pense que l'on organisera un ou plusieurs chantiers participatifs dont le thème sera "les enduits de finition"

Un petit jeu pour finir cette note sur les enduit terre/toile de jute. Quelle est la différence entre ces deux murs ? :

 

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Et bien les deux murs ont une finition terre/paillette de lin d'où leur ressemblance sauf que  :

  • Le mur de gauche est un mur isolant (entre 10 et 15 cm de paille) et donne sur l'extérieur (Nord). Je pense qu'il doit avoir également des propriétés phoniques intéressantes. D'ailleurs, quand on tapotte dessus, ça sonne légèrement creux.
  • Le mur de droite est un mur chauffant, il y a des tuyaux tout le long, c'est un mur de cloison qui sépare deux chambres.

21:19 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

Comment analyser sa terre ?

 

Grande discussion hier avec Serge et Gaspard. Serge avait apporté sa terre pour faire des essais. Il pense qu'il y a environ 5% d'argile. Cela me semble étrange (mais bon tout est possible) car il habite à Messimy et la plupart des maisons anciennes sont en pisé.

Nous faisons donc le test du bocal rempli à moitié de terre et à moitié d'eau. On le secoue à la mode d'Orangina et on laisse reposer un bon moment. Déjà au bout de 45 minutes on commence à distinguer les différentes couches qui la constitue. La difficulté réside dans l'analyse de ces couches (je serai super preneur d'un cours, même à distance, ou d'un lien internet intéressant à ce sujet).

  1. Le sable étant le plus lourd tombe au fond. Là-dessus, nous étions d'accord tous les deux.
  2. Une couche homogène de couleur marron foncée se distingue ensuite. Je pense qu'il s'agit d'argile et Serge pense qu'il s'agit de limon, si je regarde la définition sur wikipédia, je trouve : " En géologie et en pédologie, un limon est une formation sédimentaire dont la taille des grains est intermédiaire entre les argiles et les sables (entre environ 2 et 50 micromètres, les limites précises peuvent varier quelque peu suivant les laboratoires). Un dépôt majoritairement limoneux peut être qualifié de limon. Le limon est fréquent dans des dépôts alluviaux et caractérise les dépôts éoliens de loess"

    Cela ne me dit pas si le limon peut être considéré comme un argile et donc en maçonnerie comme un liant. Car si tel est le cas, sa terre serait argileuse à 60% environ.

    Je viens de trouver un lien très intéressant à ce sujet mais qui me confirme que l'anaylse d'un échantillon dans un bocal est très complexe. L'autreur considère, à mon avis, à juste titre  que cet échange gagnerait à être conservé dans les archives. Voici le lien. Et voici quelques extrait  dont l'auteur, qui a l'air d'en connaître un rayon est
    Michel WIENIN alias Vetus Reptator :

    .... 1) La principale différence entre argiles et limons est la taille des particules.
    Arbitrairement, on « coupe » =  2µm (2 / 1000 de mm) :
    plus fin, c'est de l'argile, plus grossier du limon.
    Evidemment, dans la pratique la granulométrie d'un dépôt est une jolie courbe de genre Gauss et
    la distinction pas évidente. En fait, elle est plus pratique que réellement signifiante.

    2) Théoriquement, les particules de limon s'accumulent
    relativement rapidement au fond de l'eau tandis que l'argile reste en
    suspension plus longtemps et surtout un mélange argile + eau relativement
    stable et que tout spéléo connaît bien !

    3) Chimiquement, un limon est une sorte de micro-sable formé de
    particules arrachées aux roches parcourues par le cours d'eau en amont et
    plus ou moins altérées mais pas entièrement : il varie donc en fonction de
    ces roches. Inutile de chercher une réaction chimique spécifique.

    4) Une argile provient de minéraux siliceux (micas, feldspaths)
    plus altérés mais la limite est rarement franche ! Bien sûr, il y en a aussi
    plusieurs espèces en fonction des minéraux d'origine et des conditions
    d'altération : illite, kaolinite, smectite (montmorillonite, beidellite...)
    Inutile là aussi de chercher une réaction chimique spécifique...

    ....La différence de base entre limons et argiles est que les premiers décantent
    relativement vite dans de l'eau calme (la gravité l'emporte largement sur la
    viscosité de l'eau et les réactions de surface) ; ce sont par excellence les
    dépôts de crue (débordement de cours d'eau boueux) mais on connaît également
    des limons d'origine éolienne (loess).

    Au contraire, les argiles forment des
    suspensions dont la décantation se mesure en minutes, heures et parfois
    davantage selon nature et finesse.

    Il y a naturellement toujours un peu de matière organique dans un limon, en
    provenance des sols lessivés par le ruissellement mais c'est un composant
    marginal.

    Dans un vrai sol (le limon est une roche), la composante organique,
    d'origine végétale, est l'humus (carbone cellulosique et dérivés des acides
    humique et fulvique).

    Le mot "limon" est clair et désigne une roche sédimentaire meuble.
    Par contre "argile" ne l'est pas car on emploie le mot aussi bien pour des minéraux
    précis (définition minéralogique : un ensemble d'aluminosilicates hydratés à
    structure feuilletée = minéraux argileux) et pour des roches formées
    majoritairement desdits minéraux (définition pétrographique : roches
    argileuses).

    Une autre différence est le niveau d'altération des minéraux originels
    (feldspaths et micas en particulier) :
    faible ou du moins très incomplet dans le cas des limons,
    beaucoup plus avancé chez les argiles...

    Pour info, voici la classification granulométrique classique française de A. Cailleux (début du 20e siècle) :
    > 200 mm blocs
    20 à 200 mm galets ou cailloux
    2 à 20 mm gravillons
    0,2 à 2 mm sables
    20 à 200 µm sablons
    2 à 20 µm limons
    < 2 µm pré-colloïdes (argiles)

    Les Anglo-saxons coupent souvent différemment :
    1/16 mm à 2 mm sands (sables) (62,5 µm à 2 mm)
    1/256 à 1/16 mm silts (limons)   (3,9 à 62,5 µm)
    < 1/256 mm clays (argiles).


  3. Une couche marron clair se dépose au fur et à mesure. Au bout d'un long moment, il s'agirait donc des particules d'argiles en suspension qui se déposent lentement

    Quelle conclusion peut on tirer de toutes ces infos ?
  • La différence de granulométrie entre le limon et l'argile est donc très failble et donc très difficile à analyser à l'oeil nu.
  • D'un point de vue maçonnerie, j'aimerais savoir comment pourrait-être considéré le llimon. Liant comme l'argile ? Liant à 50 %, à X % ?
  • Je préfère largement le test en grandeur nature :
    • 1. Je dépoussière mon mur en terre ou en brique.
    • 2. Je mouille abondamment le mur pour qu'il n'absorbe pas l'humidité et l'eau de mon enduit.
    • 3. J'applique mes essais en 2 catégories :
      • Catégorie 1 : tests sans fibre :
        • 2 volumes de terre/1 sable
        • 1 volume de terre/1 sable
        • 1 volume de terre/2 sable
        • Si je pense avoir une terre très argileuse : 1 volume de terre/ X sable (Christian a appliqué un enduit au kaolin, 100% argile : 1 volume de kaolin/7 volumes de terre)
      • Catégorie 2 : tests avec fibres, la fibre va "armer" l'enduit et empêcher ce dernier de fissurer. La paille étant un agrégat, il suffit de refaire les tests ci-dessus en remplaçant un volume de sable par un volume de paille ou de chanvre (personnellement le seul intérêt que je vois au chanvre par rapport à la paille est qu'il est déjà broyé finement par contre l'intérêt de la paille est son coût, environ 10 fois moins cher. Par contre, il est beaucoup plus confortable voire nécessaire de la broyer :
        • 2 volumes de terre/1 paille
        • 1 volume de terre/1 paille
        • 1 volume de terre/1 paille/1 sable
        • ...

Je conseille d'appliquer des "beaux" échantillons d'environ 40 x 40 cm sur environ 2 cm d'épaisseur (corps d'enduit classique). Le plus dur est d'attendre 2 ou 3 jours puis de constater :

  1. Si l'enduit fissure -> il est trop riche en argile
  2. Si l'enduit farine -> il est trop sabloneux. S'il farine un peu ça va mais si on enlève des grains à chaque fois que l'on passe le doigt : problème -> trop riche en sable.

Il ne reste qu'à attendre quelques jours pour observer les enduits de Serge. J'essayerai de faire des photos des enduits et de la terre dans le bocal...

@ suivre...

09:42 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (2)