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13/05/2009

1er chantier Ecole : Enduit terre/paille/chaux (5 cm)

En partenariat avec Monique Cerro, nous proposons un chantier école dont le thème est le suivant :

Elaboration et pose d'un enduit terre/paille/chaux

(correction thermique avec un mortier de 5 cm)

Les objectifs d'un chantier école sont autant théoriques que pratiques. Théoriques afin de maîtriser les différents paramètres d'un projet et pratiques puisqu'un objectif de production est toujours à l'ordre du jour.

Date et lieu

Le samedi 6 juin à Brissay, 42430 CHAUSSETERRE

Objectifs théoriques

  • Savoir réaliser les tests pour déterminer le taux d'argile.
  • Savoir doser les agrégats et les liants pour élaborer un mortier hybride : terre/paille/chaux.

Un document sera remis à chaque stagiaire à ce sujet.

Objectifs pratiques

  • Savoir préparer un mur qui sera enduit avec un mortier terre/paille/chaux.
  • Savoir préparer le mortier terre/paille/chaux
  • Connaître différentes techniques pour poser le mortier terre/paille/chaux

Le nombre de mur à enduire dépendra du nombre de stagiaire. Cependant, l'objectif minimum est d'enduire au moins un mur. 
Voici deux photos des murs à enduire :

P1050420_opti.jpg
d7.jpg
Organisation de la journée

8h30 - 9h00 : accueil, présentation,

9h00 - 10h : Attente des stagiares, point de formation, questions de base

10h00 - 11h : Observation et préparation du mur, élaboration du mortier

11h - 12h30 : Application du mortier avec différentes techniques

12h30 - 14h : Repas

14h - 17h30 : Application du mortier - questions-réponses - correction de gestes

17h30 - 18h00 : Bilan

 

Conditions financières pour cette journée de formation

90 € par stagiaire

Si vous êtes intéressé par le chantier, merci de me le confirmer en m'envoyant un mail à l'adresse suivante : formaterre@yahoo.fr


 

08/05/2009

Capucine s'ennuie


Pour découvrir en détails la première aventure de Capucine,
dont elle est l'auteur, cliquez sur l'image et elle s'agrandira
dans une autre fenêtre.


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La restauration a 2 ans...Merci à tous...

Et oui, nous avons eu les clés le 3 mai 2007. Que de choses se sont passées depuis. Je me souviens encore des premiers jours de démolissage, des premières questions qui nous trottaient dans le cabochon, des solutions envisagées puis modifiées le jour même.

Personnellement, je considère cette magnifique aventure comme un voyage à l'étranger. J'ai vécu 9 ans en Amérique latine (Salvador, Nicaragua et Mexique) et ce chantier me fait tout autant voyager...

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03/05/2009

Mets de l'huile...

Lorsque Fred est venu nous aider, nous lui avons offert un modeste café. Mais lorsqu'il l'a posé sur le plan de travail : un tâche. Ensuite, il a fait couler de l'eau qui a coulé en partie, et c'est tout à fait normal, sur le plan de travail, et hop, une autre tâche.

Bref, c'était la catastrophe !!!

Heureusement Stéphane est passé par là et nous a appris à huiler le bois. Nous avons commencé par le poncer légèrement à nouveau. Et voici comment nous avons procédé:

  1. Nous avons fait chauffer de l'huile de lin (environ 4' pour un verre de 100 ml environ)
  2. Ajout d'1/3 d'essence de térébentine
  3. Passage au pinceau sur les plan de travail
  4. Attendre que le bois picole car c'est la fête pour tout le monde, matériau compris.
  5. Recommencer à partir de la phase 1.
  6. Stéphane a même utiliser un décapeur thermique pour chauffer davantage l'huile et augmenter ainsi sa fluidité.

Voici Stéphane avec le décapeur :

DSC08672.JPG

et avec le pinceau :

DSC08670.JPG

Nous avons huilé 2 après midi de suite et je pense que ce n'est pas suffisant. Je vais démonter demain les éviers, retirer la plaque de marbre et recommencer à nouveau toute la semaine.

Stéphane nous a conseillé d'ajouter du sicatif pour avoir un résultat finir plus rapidement mais le sicatif comprend du naphta. Bref, ça ne me branche pas trop. Disons que je ne suis pas trop pressé et surtout que pendant que le bois de picole, nous continuons à faire la fête en restaurant la maison...

Encore merci à Fred et à Stéphane.

Prochain article : la maison a 2 ans ou le voyage en restauration

 

@suivre...

23:18 Publié dans Le bois | Lien permanent | Commentaires (2)

30/04/2009

Une semaine intense

Et beh, quelle activité ! Je tiens à remercier toutes les personnes qui passent sur le chantier. Qu'il s'agisse de visiteur et en particulier des donneurs(euses) de coup de main. Attention, cette note est longue....

Catherine y est allé à fond

- plinthe maçonnée dans le mur du cellier :

DSC08664.JPG

- plinthe maçonnée à l'entrée :

DSC08662.JPG

- plinthe maçonné à côté de la mini-échappe (posé par mes soins sous l'inspiration de Ste Monique) :

DSC08663.JPG

- Badigeon du mur de refend. Monique nous conseille de peindre en X et de prendre la brosse à badigeon plus près et non pas par le manche :

DSC08666.JPG

 

Trop forte  Catherine !!!

Stéphane, notre pro du bois

Nous a fait découvrir la scie japonaise : aucune avoiage et donc une coupe très nette et une scie qui ne se bloque pas (la scie qu'il utilise : la big boy)

Concernant les plans de travail. Il nous a façonné une petite pièce en queue d'arronde pour remplacer un noeud un peu trop important. Vu de côté  :

piece2.JPG
et vu de dessus :
piece.JPG
Il s'est ensuite attaqué à la découpe des plans de travail avec la scie circulaire plongeante et sa scie japonaise (mariage technologie entre outil de pointe et outil artisanal). Avant la découpe, voici les deux vasques et le plan de travail :

avant decoupe.JPG


Et après la découpe :

Et pour finir le tourillognage des pieds "châteaux-fort" avec fixation au mur.  Je pensais acheter des tourillons mais je n'ai pas eu le temps. No problemo, Stéphane m'a donné l'astuce pour fabriquer nos propres tourillons. J'ai donc pris une chute de hêtre que j'ai scié à la déligneuse pour obtenir des mini-tasseaux de 8 x 8 x 100 mm environ. Une fois-scié, je les ai pondé à la ponceuse à bande pour obtenir une forme conique. Voici nos petits bâtonnets :
tank+chevilles.JPG

Viens le moment de la prise des pieds :
pieds.JPG

et après quelques coup de massettes :
chevillage.JPG

Nous fixons ensuite les pieds au mur :

fixation pieds.JPG

Et les plans, après les découpes :
IMGP0048.JPG

IMGP0049.JPG


Trop fort  Stéphane !!!


De son côté Fred, le pro de l'agencement intérieur

Il est arrivé vers 20h... Il avait du sentir l'odeur des saucisses grillées ;-) pour m'aider à poser les plaques en Fermacel :

Après un tabletage pour suivre la forme du mur, nous finissons de poser les plaques dans la soirée du samedi.... vers 2h du mat. Voici donc le résultat. J'ai ensuite graté les jointure pour mettre une bande toilé avec du map (pas vraiment écolo mais je ne sais pas faire autrement et je ne veux pas utiliser leur colle de M.... à Fermacel) :

DSC08661.JPG

 

Trop fort  Fred !!!

Gaspard, l'architecte alternatif

Le lendemain, soit dimanche, Gaspard arrive le matin et pose un enduit de finition à la chaux sur l'entrée (la jointure entre le bois et le mur n'était pas vraiment terminée). Bravo à Gaspord pour son enduit. Il est super. Il ne reste qu'à poser un badigeon pour uniformer l'ensemble :

IMGP0042.JPG

Trop fort  Gaspard !!!

 

Monique, la prêtresse de la chaux

Elle nous appelle vers midi pour nous informer qu'elle pourrait nous donner un copu de main et arriverait sur le chanteir vers 14h. C'est donc parti pour un chaulage du murs sud :

DSC08665.JPG

puis de la pose des terre cuite mexicaines sur le mur en pisé. Pour cela, nous avons :

1. La préparation

  • Dépoussiérer le mur
  • Mouiller le mur (position "myst" du tuyau d'arrosage" de manière abondante.
  • Laisser tremper les terre cuite pendant plusieurs heures.

2. L'exécution

  • Pose d'un liteau au niveau du plan de travail. (chevillé, vissé)
  • Préparation de mortier avec de la chaux hydraulique. Vu le poids des carreaux, nous avons pris de la NHL5 sans la couper avec de la CL90 afin d'avoir une prise relativement rapide.
  • Double encollage (mur et carreaux).

Voici la pose en cours d'exécution :

IMGP0052.JPG

la pose est terminée. Nous en profitons pour faire les joints en même temps, avec le même mortier :

IMGP0053.JPG

En 2 heures, les 28 carreaux sont posés. Nous les laissons sécher. Nous en profitons pour rentre à la maison et manger un coup. Voici le résultat après un nettoyage à l'eau, à la brosse à chiendent et un nettoyage au vinaigre par Catherine :

DSC08660.JPG

 

Trop forte  Monique !!!

 

Reste à :

  • préparer les pieds manquants de la cuisine
  • poser le WC du RdC
  • Poser les plans de travail
  • Si temps (avec le 3 mai) : pose de la crédence en carreaux.

22/04/2009

Traitement des terre cuite du RdC

Un peu de vidéo. J'essaye de décrire brièvement comment nous nous sommes organisés. Et encore une fois... sous les conseils de Ste Monique ,-)

 

21:41 Publié dans La tomette | Lien permanent | Commentaires (0)

le plan de travail est en cours...

Après avoir :

  • récupéré le bois chez Ali,
  • scié aux côtés désirées
  • fait les 1/4 de rond
  • poncé avec du grain 80 puis 120
  • ...

Fred conseille de poser les 2 pieds qui ferons l'angle afin d'obtenir un double point de référence quant à l'alignement des 2 plans de travail. Nous les posons délicatement et le super niveau laser sur pied d'Aldi (à 39 € !!!) nous aide précieusement autant pour les verticales que les horizontales :

DSC08647.JPG

Une fois ces deux montants de poser, nous continuons à poser les autres. Véro nous donne aussi un coup de main :

 

DSC08648.JPG

Quelques fixations complémentaires sont nécessaires. Personnellement, je préfère d'ailleurs que chaque montant soit fixés contre une traverse en bois verticale ou 2 traverses horizontales (ce qui n'est pas encore le cas pour tous les pieds comme par exemple le 2ème en partant de la gauche). En effet, par 2 points, il ne peut passer qu'une droite ;-) et donc l'axe est davantage stable.

Nous vissons donc les pieds avec des vis de 6 x 80 (pré-trou avec du 13 sur environ 4 cm afin que la vis prenne 40 mm de dans le pied et 40 mm dans le montant) :

DSC08649.JPG

Nous attendons le xylena (xylophène bio) pour en ajouter 10% dans notre mélange : essence térébenthine/huile de lin. Mais voici à quoi ressemblera le plan de travail posé :

DSC08650.JPG

Il nous reste donc à :

  • faire les quarts-de-rond du plan de travail
  • le poncer
  • le traiter
  • le viser sur les traverses (le plan de travail mesure 41 mm d'épais : la vis s'enfoncera sur 20 mm. Il y en aura 2 par traverse).

Aujourd'hui avec Fred, on va poser les plaques de Fermacel au dessus des montants. La cuisine devrait commencer à prendre forme. Surtout que les terre cuites ont été traité dimanche dernier....

06:55 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (3)

18/04/2009

La salle de bain au 2ème

Je reprends donc un article que j'avais commencé il y a quelques semaines

Avec Fred, nous avons posé les vasques, l'évacuation et l'isolation.

.

La salle de bain est bien avancé :

  • les 2 vasques sont posés (il ne reste qu'à acheter des flexibles pour les mettre en eaux.
  • Le super de douche est posé.
  • les WC sont installés.
  • le sèche serviette est branché et chauffe à merveille (encore merci aussi au beaucoin. fr pour ce magnifique Acova que nous avons payé au 1/3 de son prix.

Reste à faire :

  • Verser le liège en vrac derrière le Fermacel (avec un peu de chaux hydraulique en poudre (ça porte bonheur).
  • Terminer les supports du sèche serviette (cylindrique : ça sera plus beau).
  • Poser les latis avec la toile de jute (pour éviter que le liège en vrac s'évade ,-) puis l'enduit terre-paille-chaux (aérienne car jamais d'hydraulique avec la terre, je l'ai encore lu dans le super bouquin que j'ai découvert chez Philippe "les matériaux naturels" de Foin.
  • Toile de jute (pour éviter que l'enduit fissure car il y a deux matériaux différents) et enduit de finition.
  • Porte à bien fixer et trouver une astuce pour la plaque de Fermacel qui bouge trop à mon goût (encore un plan à la "colombage maison" je pense, à voir)

Encore mille mercis à mon prof : le grand Fred

(j'essayerai d'ajouter quelques photos la semaine prochaine)

Avec Monique nous avons posé l'enduit à la chaux que nous avons ensuite talocher et insérer les carrreaux dans l'enduit à la chaux.Cette fois-ci j'ai pris quelques photos :

Dans un premis temps, nous avons lancé le mortier (chaux NHL 3,5 en 5/3 : 5 vol de sable pour 3 vol de chaux) entre le latis. Auparavant, le latis avait été "gobetisé" (1 vol de sable pour 1 vol de chaux).

 

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Voilà donc notre situation de départ légèrment avancé.

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Ensuite, nous avons posé 2 litaux de 15 mm qui nous a servi de rail pour poser aligner nos carreaux tout en étant serti dans l'enduit chaux. Donc la respiration de cette partie du mur ne ser fera qu'à travers les joints puisqu'il s'agit de carreaux émaillés. Me voici en train d'essayer d'y arriver (encore une première fois ,-)

 

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De son côté Monique, me prodigue ses conseils éclairés, ce qui fait d'ailleurs que je n'ai pas de grand mérite à y arriver. En effet, dès que je fais répète une erreur, elle intervient me donner un conseil pour trouver une solution. Bref, le top d'une formation où en en ressort avec plus de compétences et plus de confiance en soi. Verification de prêt de l'oeil de l'experte :

 

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De plus, elle s'attaque aux parties les plus délicates : les arrondis

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Une fois avoir bouché tous les espaces entre les latis, nous avons passé la deuxième couche. A mon avis, nous avons fait une erreur, j'avais d'ailleurs pensé et écrit dans cet article, qu'il fallait poser une toile de jute... ce que j'ai oublié. Le bois a donc gonflé puis s'est séché ce qui a faillancé l'enduit. Ceci dit, il n'y a rien de grave. Ce faïençage n'a rien à voir avec des fissures puisque c'est très superficiel et je pense qu'un chaulage 1/1 les rebouchera sans problème, mais bon....

Voici donc le résultat de la 2ème passe (non finie) :

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Une fois la deuxième passe terminée, nous talochons. Monique me montre les mouvements circulaire avec rattrapage éventuels à effectuer :

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Avec le reste qui tombe, je propose à Monique de nous faire une petite création. Elle improvise donc avec les matériaux (non rangés) qui se trouvent dans la salle de bain. Et la voilà à l'ouvrage :

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Et voilà le resultat après avoir bossé de 9h à 22h et un petit nettoyage matinal (merci à Fred et Véro pour le don des zolis petits cailloux. De leur côté, les mini-tommettes avaient été acheté en vide-grenier pour une somme symbolique).

DSC08644.jpg
Trop forte Ste Monique. Du coup, je m'en suis inspiré pour faire une mini-mini chape (15  cm x 25 cm) à un endroit qui était considéré comme un défaut...

Et la salle de bain nettoyée :
DSC08645.JPG

Avec un morceau de couloir qui comprend l'enduit terre chargé en oxyde de fer dont naturellement rouge :

DSC08643.jpg

Prochain article : mise à jour de la cuisine "chateau-fort" avec Fred.

 

08:08 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (4)

14/04/2009

Quand convivialité et formation sont au rendez-vous : c'est chaux

Monique est passée sur le chantier. Toujours aussi conviviale est compétente. Elle offre avec joie et bonne humeur ses compétences et cela sans retenue. Ses trucs et astuces qu'elle acquis au cours de plus de 15 ans d'expérience, des personnes qu'elle a rencontrées, de ses lectures, des ses écrits en tant que journaliste pour système D, cité-maison ou "la Maison Ecologique". Bref, un vrai régal.

Le programme de la journée était chargé puisque les objectifs étaient les suivants :

  • Traiter les tomettes à l'ancienne (huile de lin et essence de térébenthine.
  • Poser un enduit de finition à la chaux aérienne dans la cuisine.

L'enduit de finition dans la cuisine (mur sud donnant sur la terrasse)

Il a d'abord fallu choisir la teinte car nous souhaitions que la couleur soit prise dans la masse. Ce n'est pas forcément un bon calcul car il faut calculer la bonne quantité et un badigeon est si vite passé...

Bref, Catherine a travaillé là-dessus (personnellement, j'aime à peu près toutes le couleurs allant du ocre jaune au ocre rouge). Elle avait comme contrainte de ne pas dépasser 3% de la masse de chaux (préconisation de l'Ecole d'Avignon et de ... Ste Monique).

Elle a commencé par faire le mortier (5 seaux de sable (3 de 0,4 mm et 2 de 0,1 mm) et 3 seaux de chaux CL90 (chaux aérienne). Puis elle a ajouté 1% de pigment abricot (acheté c'est Dousselin, c'est que nous avons trouvé de moins cher dans le Rhône)  Le résultat était trop clair. Elle a donc ajouté 1% de plus mais le résultat était encore trop clair.

Astuce : pour connaître assez rapidement la couleur finale d'un mortier, utiliser un morceau de syporex (bétion céllulaire). Ce dernier boira rapidement l'eau et laissera apparaître la teinte.

Finalement le 1% final a été de la terre de sienne et le résultat nous a bien plu. Nous l'avons d'ailleurs qualifier de "sable chaux" ;-)

Attention : la préparation du support étant toujours très important, j'avais mouillé le mur la veille puis le matin même pendant près de 30 minutes à chaque fois. Au lieu de prendre un pulvérisateur, je trouve que le jet en position "myst" (brouillard en anglais) est bien plus pratique.

Nous avons donc malaxé notre mortier avec ses pigments et l'avons laissé reposer la veille dans son gros fut en posant un plastique desssus (comme la chaux aérienne fait sa prise à l'air : no problemo).

Le matin, le chantier commence. Monique nous montre plusieurs types de finition et nous optons pour un enduit serré que nous trouvons très beau et qui demandera moins d'entretien car étant lisse, il se nétoyera plus facilement. Pas de chance, c'est le plus dur et le plus long à réaliser.

Monique commence à nous montrer les gestes. Ça à l'air pourtant si simple quand on la regarde :

 

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Catherine contine :

 

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Monique et Catherine en pleine concentration :

 

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Je m'y met aussi (ça fait bizarre de se voir en photo, c'est François qui a du prendre la photo, le petit coquin). J'utilise la liane japonaise de Monique pour lisser. C'est agréables d'avoir les bons outils... :

 

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Aucun détail ne résiste à Ste Monique ,-)

 

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et voici le mur fini :

 

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La partie en terre n'a pas étée recouverte de chaux car nous y appliqueront un corps d'enduit dans lequel sera inserré les carreaux que Catherine a préparés.

Afin qu'il devienne lessivable, nous allons appliquer ce matin quelques couches d'eau/savon noir à l'huile d'olive. Je vous donnerai plus de détails à ce sujet dans la semaine.

 

Le traitement des terre-cuite

François nous a préparé 3 flacons différents :

  1. 70 % Essence térébenthine/30 % huile de lin pour la 1ère couche
  2. 50 % Essence térébenthine/50 % huile de lin pour la 2ème couche
  3. 30 % Essence térébenthine/70 % huile de lin pour la 3ème couche

Il faut, comme d'habitude (encore merci à Stéphane D. pour le conseil allant dans le même sens concernant le bois) aller du moins gras au plus gras.

Lors de première couche, les terre cuite vont boire très vite le mélange. En particulier les terre cuite jaune qui sont plus poreuses (ce sont celles qui se trouvaient au bas du four si je ne me trompe pas). Une deuxième couche est ensuite passé, toujours avec la 70/30.

 

Voici les pots pour faire notre essai dans les WC :

 

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et voic le résultat après le passage de 2 couches à 70/30.

 

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Il ne reste plus qu'à passer 1 couche de 50/50 et une couche de 30/70.

 

Monique nous conseille de pas attendre plus de 2h avant de nettoyer le surplus concernant la 3ème couche (la plus délicate). Sans quoi, une fine pellicule se dépose sur la tommette et il ne resterait plus qu'à la décaper (on va essayer d'éviter et on regardera souvent l'horloge ,-))).

 

Encore merci super Monique.

 

De leur côté François et Philippe n'ont pas chomé, ils ont commencé à poser la structure du faux plafond dans le cellier. Les voici en plein boulot. Un grand merci à eux pour ce travail minitieux.

 

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François a échappé aux photos, sacré coquin !!!

09/04/2009

Le chaulage de Catherine et les ferrures de Christophe

Super, le badigeon orangé est magnifique !!! En plus, Catherine a un super coup de pate. Mon côté a quelques marques. Je n'ai pas dû appliquer la brosse de manière aussi régulière. Bref, voici le résultat et nous sommes (enfin) satisfaits :

 

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Il y a même les prises pour enceintes acoustiques (1 paire en hauteur), 3 prises RJ45, et X prises de courant.

De son côté Christophe a fait réparer les ferrures des portes dont l'une était cassée (encore merci à son papa pour la soudure). J'ai passé du Rustol (à mon avis pas vraiment écolo mais bon, c'est ce qu'on avait sous la main) pour empêcher la rouille d'attaquer ces beaux morceaux de métal. Voici à quoi elles ressemblent :

 

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Il ne reste plus qu'à terminer de poncer les portes et de les poser dans le salon...

21:47 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (0)

06/04/2009

Après le chaulage, le badigeon dans le salon

Bon, le chaullage n'étant pas à la hauteur de nos espérance (je pense surtout que nous sommes trop impatients mais bon), nous nous sommes mis au badigeon épais : 2/1 (2 volumes d'eau pour 1 volume de chaux. Donc moins gras que le chaullage : 1/1).

En fait, Catherine s'est rendu compte aujourd'hui qu'elle avait oublié de multiplié par 6 la quantité de pigment. C'est pour cela que notre havane était bien palichon. Cette fois-ci, on a procécé ainsi :

  • 3,6 kg de chaux aérienne
  • 7,2 kg d'eau
  • 200 g de pigment havane soit environ 6%
  • 2 poignées de sel d'alun
  • 3 petites giclées de liquide vaiselle (histoire d'éviter le phénomène de fusée : trainée de pigment qui apparait de temps en temps)

Et bien le mélange est bien plus orangé. Ce qui ne nous déplaît pas.

Avant :

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Juste après (il faudra atteindre quelques jours pour avoir la couleur définitive qui sera, à mon avis, beaucoup plus claire) :

 

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Cet après-midi, on continue avec le mur sud. Youpi, ça avance !!!

14:51 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (0)

Une idée de Vero... de la terre dans le cellier

trop de couleurs fatigue les yeux. Plutôt que d'ajouter une autre couleur, elle nous a proposé de continuer l'enduit terre. Sur le plâtre, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux mais bon ça à l'air de tenir et Catherine avait déjà adoptée cette proposition.

Le résultat est super, normal avec un enduit terre, le résultat est garanti d'avance :

Merci Véro !!! Ils sont trop fort Véro et Fred

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14:42 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (1)

Le placard éconologique avec porte coulissante

Et zou, encore un débat de couple : la cuisine sera t'elle fermée ou ouverte ?
Après un long débat, c'est la proposition de Catherine (comme c'est souvent le cas...) qui est retenue. Reste à savoir comment il sera, de quelle dimensions, pourquoi faire...


Voici donc le concept qui est retenu :
-    Le grand placard séparera le couloir de la cuisine.

Côté couloir

  • En entrant il y a une penderie et au dessus 2 étagères. L'ouverture de cette penderie se fera en faisant glisser un joli tissu (à récupérer ;-). Au dessus de la penderie, une plaque en Fermacel (volume réservé pour la cuisine, donc de l'autre côté du meuble)
  • A droite de cette penderie, il y aura un placard à vaisselle composé de 2 portes coulissantes pour accéder de la salle à manger à tout ce qui est vaisselle... sans avoir à rentrer dans la cuisine.
  • A droite de ce placard-vaiselle, il y aura une porte coulissante pour accéder à la cuisine.

Côté cuisine

  • De l'autre côté de la penderie, il y aura une plaque en Fermacel (madame à peur des odeurs qui se baladent...) et au dessus de la penderie un volume de rangement.
  • On retrouve ensuite le placard-vaiselle avec 2 portes coulissantes (il y a donc 4 portes coulissantes en tout, ,-) afin d'accéder également à la vaisselle au cas où l'on mange aussi dans la cuisine ;-))))
  • Voici en image la construction du placard

Le montage
Je tiens d'abord à remercier énormément Fred qui m'a appris à faire des tenons et des mortaises et surtout qui a eu une représentation du meuble à chaque instant.


Pratiquement l'ensemble des matériaux est de la récupération sauf les bois de séparation : parquet 1er prix mais NF de chez Casto au Leroy à environ 9 € le m2
Le plus long a été de construire la structure. Dans un premier temps nous avons posé un cadre au sol puis fixé des poteaux (récupéré chez Maurice ou élaboré à partir de poteaux mauriciens). Voici  donc le cadre avec deux poteaux :


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On continue, en fixant le 3ème poteau.  On observe Fred en pleine réflexion :


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On pose une un 4ème poteau et on commence à poser les traverses. On verifie religieusement les niveaux et nos portes (récupérées sur le chantier) sont sciées à la hauteur désirée (1,60) et placées. J'avais acheté 2 serre-joints supplémentaires et je ne l'ai pas regretté.


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La structure avance. Il n'y a toujours aucune vis ce qui me fascine et aucun trou n'est fait au sol. En parallèle, je commence à couper en 3 les briques qui étaient dans la chambre de Maïa (le mur que nous avons fait tomber) afin d'avoir des briques de parement de 5 x 3 cm. Pour les couper, j'ai du acheter une nouvelle carreleuse (moins cher que d'acheter un autre disque diamant !!!). Ces briques vont remplir le volume qui est légèrement coupé sur la photo et qui est parallèle à la porte d'entrée.


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Je découpe les portes avec ma recette de farine/lessive de soude. Finalement, ce que je préfère : la ponceuse à bande avec un grain de 40. Encore merci à Christophe pour son aide concernant le ponçage.


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Le mur en brique avance. Je l'ai monté à la chaux hydraulique. N'ayant pas de NHL 3,5 (je ne voulais pas le monter uniquement en NHL 5 car trop dur et cela me semble moins homogène que la NHL 3,5). En suivant les conseils de Ste Monique, j'ai donc pris 1/3 de CL 90 (chaux aérienne) et 2/3 de NHL5, ce qui équivaut à du NHL 3,5 (c'est le type de chaux que j'ai encore en stock).
Donc, je monte environ 6  rangs, je mets une vis pour stabiliser le tout et pour éviter au bois de « bouger vers l'extérieur » puisque la vis (6 x 80 enfoncé sur 15 mm environ) sera sertie dans le mortier :


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Voici le mur qui avance :


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Et c'est là, que je comprends pourquoi le ciment a eu autant de succès. En tant qu'autoconstructeur, cela ne me gêne pas de monter 6 à 8 rangs et d'attendre le lendemain pour nettoyer puis continuer. Je fais autre chose pendant ce temps... Mais un maçon qui doit monter un mur pour un client... Quel serait le coût de tous les déplacement et surtout au bout de combien de temps sera-t-'il fini ?
En tout cas, je suis bien fier de mon petit mur qui monte, monte :


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J'y ai même encastré l'interrupteur mais finalement je trouve que cela a été une erreur d'avoir mis dans la maçonnerie la gaine car :
1.    cela fait parfois trop de chaux à droite (mais bon, c'est un critère esthétique)
2.    Si je l'avais mis derrière dans un tasseau défoncé, cette gaine ne se serait même pas vu et cela m'aurait encore plus facilité la tâche quant à la maçonnerie.
Le mur est terminé (environ une semaine mais à raison d'environ 1 heure par jour. J'avais trouvé la mesure : un demi-seau de maçon de mortier à la fois, soit environ  6 litres).
Je me suis amusé à appliquer un enduit de finition à la chaux aérienne. Reste du mur en brique enduit (qui ne nous plait pas du tout finalement, trop rose) qui était resté dans un seau en fer recouvert d'eau et d'un plastique, le tout fermé très hermétiquement pour empêcher au maximum les entrées d'air.
Pour la séparation : petits tasseaux fabriqués à la défonceuse à partir du « bois de chantier » puis mister cloueur pneumatique est intervenu. Sur la photo, Fred est en train de poser la plaque de Fermacel qui est au dessus de la penderie (nous sommes donc côté couloir ;-)
Le placard fini, côté couloir.


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et côté cuisine :


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Petit détail concernant les glissière. J'ai utilisé une « ancienne » planche qui avait servi à faire les fausses poutres et à l'aide de la défonceuse, j'ai fait un demi-rond (en fait 2 quarts de ronds). Voici ce que cela donne :


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Il manque donc la porte coulissante pour entrée dans la cusine et les pieds du moyen-âge pour les plans de travail. Mais bon, c'est une autre histoire.

Voici donc l'autre histoire (actualisation : lundi 6 avril). Il a donc fallu retravailler des poteaux qui venaient soit d'Ali, soit de Maurice. Voici Christophe en train d'admirer le grand Fred :

 

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Fred de son côté ponce, ponce, ponce :

 

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La porte coulissante commence à voir le jour :

 

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Et le problème est lorsqu'on la ferme :

 

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Oula, la, la. Et Catherine qui veut une cuisine fermée. Ça ne va pas le faire di tout, di tout.

Faut donc fermer ce trou que je ne serai voir. Et grâce à la défonceuse et quelques lames de parquet, le tour est joué :

 

 

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De con côté Catherine ne chôme pas. Le moral n'est pas toujours au beau fixe mais elle s'attèle à la tâche pire qu'une pro. Et voilà une finition que Catherine qualifier d'"à peu près"... Personnellement, je trouve que pour un intèrieur de placard, c'est plus que top mais bon :

 

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Il manque encore quelques détails mais bon, on va passer à autre chose, histoire de varier les plaisirs.

14:08 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (1)

03/04/2009

Des murs chauffants qui chauffent enfin...

Erialos est entré en scène et a réussi à faire circuler l'eau et chasser les bulles d'air indésirables. A l'aide de leur pompe, ils sont donc partis à la chasse à la bulle d'air (qui empêchait la circulation de certaines boucles).

Le circulateur (le plus gros de chez Tryba) n'était donc pas fautif mais ils m'ont dit qu'à certaines boucles (il y en a 12 en tout : 3 x 4 et près d'1 km de tuyau...) il "s'écoulait" parfois 3 secondes avant que l'eau ne se remette à couler. Ils n'avaient jamais vu ça. Ceci dit, cela ne m'a pas étonné puisque l'on a jamais purgé les nourrices.

Concernant le liquide anti-boue, je préfère ne pas en mettre. En effet, il s'agit d'un acide qui bouffe forcément la tuyauterie à la longue. La solution préconisée par Erialos, solution que j'aprouve complètement, est de rincer les nourrices une fois tous les 2 ans.

Concrètemnet, le lendemain matin, Catherine était aux anges. Elle est partie en laissant le chantier à 19,6°C. Ceci dit, on va se calmer un peu car je n'ai pas envie de travailler à poil pour donner des sous à GDF.... .

Reste justement un dernier problème à règler : la rélève automatique de la chaudière. C'est à dire vérifier que la chaudière se déclance de manière automatique pour atteindre la température souhaitée au cas où l'energie fournit par les capteurs solaires soit insuffisante.

@ suivre...

Le concept de :  Capture d’écran 2013-08-20 à 23.50.33.png

28/03/2009

Premier chaulage de salon

Ça y est, c'est parti. Le chaulage est lancé :

  • 1 volume de chaux
  • 1 volume d'eau
  • une poignée de sel d'alun
  • 10% de pigment

Voici ce que cela donne après environ 1h30 à deux. On se demande s'il ne faut pas en passer une deuxième couche. Nous sommes un peu déçu car nous pensions que le chaulage était beaucoup plus couvrant que cela. Ceci dit, attendons un peu avant de tirer une conclusion.

 

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23:13 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (4)

Un prof hors pair, une élève surdouée

Il est 18h. Je quitte l'école et me dirige vers le chantier. Je rencontre Jean-François et Catherine.

Après avoir suive les super conseils de Monique, Catherine a refait l'enduit chaux du cellier.

Ce n'est pas encore complètement sec mais c'est vraiment trop beau :

 

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23:06 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (2)

Les poteaux du moyen-âge

 

La cuisine avance

J'avais d'abord passer quelques heures à faire les quart de rond. Je suis en train de devenir un pro du quart de rond. L'avantage de faire des quarts de rond est double :

  1. Eviter que les fibres qui se trouvent à l'extrêmité du bois se défassent.
  2. Protéger les humains que l'on aime en cas de choc ;-))))

Une fois mes quart de ronds passés (18 poteaux + 18 traverses) x 4, soit 144 côtés !!! j'ai fait en sortes que les 18 tenons appréciaient particulièrement leur collègues mortaises. Il ne reste plus que les mortaises du haut à faire.

Voici donc les poteaux moyen-âgeux (ils me font trop penser à un château fort). Encore merci à Ali pour cette magnifique récupération :

 

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Aujourd'hui, samedi 28 mars, j'ai fini de creuser les mortaises.Au départ, j'avais 2 montants et 2 traverses :

 

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Après quelques heures (et oui, je suis loin d'être un pro...), voici ce que cela donne :

 

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et les 5 autres car il y a 2 plans de travail :

 

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Il ne reste plus qu'à mettre les tennons, poncer les plans de travail et préparer les trous des traverses supérieures afin de fixer chaque cadre sur les plans de travail.

23:01 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (4)

J'ai enfin trouvé un décapage éconologique

Après avoir essayé les versions chimique et des versions mécaniques, j'ai trouvé une solution que me convient bien pour ôter la peinture d'une porte à un coût réduit, avec un super résultat et une relatvie rapidité d'exécution :

1. Prendre un rabot électrique et le régler sur 0,5 mm. Le passer 1 ou 2 fois selon l'épaisseur de la peinture. Avec cela déjà, on enlève environ 90% de la peinture en moins de 5 minutes !!!

2. Prendre une ponceuse à bande et poncer la porte avec du grain 40. Le résultat est super.

3. Reste, les petits coins, pour cela une ponceuse triangulaire fait l'affaire. Comme toutes les finitions, c'est toujours le plus long : environ 1 heure.

4. S'il y a des moulures, nous avons choisi une solution "fénéante" mais qui nous plait esthétiquement, on les ponce légèrement et on repeint uniquement ces dernières. Avec un fond en bois, on trouve cela plutôt beau.

 

Quel dommage de n'avoir pas trouvé l'astuce du rabot plus tôt.

 

Bref, il n'y a rien de tel que l'école de.... la vie ,-)

21:36 Publié dans Le bois | Lien permanent | Commentaires (0)

22/03/2009

Plinthe maçonnée (suite)

Catherine a continué à faire ces plinthes maçonnées. Cette fois-ci, la grande Catherine a commis 2 erreurs. Nous allons voir lesquelles et surtout comment elle a réussi à les rattraper.

Les 2 erreurs :

  1. Elle n'a pas mis de paillette de lin (on n'en avait plus...)
  2. Elle a pris uniquement du sable 0,2 alors que 50% de sable 0,4 aurait été souhaitable.

La conséquence

La plinthe a fissuré à de nombreux endroit différents.

Les corrections de la grande Catherine

  1. Elle a trouvé de la paillette de lin à moins que moitié prix : 9 € les 20 kg au lieu de 12 € les 12 kg. Par contre, cette paillette de lin comprend également des graines donc inutilisable avec un enduit terre (sauf si on veux un jardin mural...) mais sans problème avec de la chaux.
  2. Elle a pris du mortier comprenant de la chaux et de la paillette de lin (la paillette de lin gêne plus qu'autre chose dans ce cas mais c'est le mortier qui était disponible) et à l'aide du pinceaux, elle a rebouché les fissures.

Voici le résultat :

 

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Trop forte, la grande Catherine. Et encore merci à Monique pour tous ses conseils.

 

20:03 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (0)

16/03/2009

une mini nocturne à la chaux aérienne

C'est un peu luxe mais bon, j'aime bien les expériences. Après avoir consulté les oracles de Ste Monique, j'ai mélangé un reste de briques pilées avec un ancien mortier à la chaux aérienne (vous savez les feu briques de l'ancien faux-plafond converties en briquettes de parement pour faire un mur de placard ,-) Promis les photos arrivent cette semaine) .

La chaux aérienne faisant sa prise à l'air, je l'avais mise il y a quelques semaines dans un recipient métalique (pas top car la chaux et l'eau oxydent le fer mais je savais qu'elle ne resterait pas des années dedans). Le mortier était recouvert d'eau et d'un plastique et d'un couvercle fermé à pression. Il y avait  très peu d'air voir pas du tout...

J'ai donc mélangé mon reste de brique pilé que j'avais tamisé afin de ne pas être gêné par des grains non grata car trop gros et le mortier était une vraie crême, collant à souhait (il ne coulait même pas sur un platoir incliné à 45° tout en étant très onctueux).

Pour finir, je mouillais régulièrement ma taloche afin qu'il y ait le moins de trace possible.

Sinon, avec la chaux aérienne, il faut attendre combien de temps avant de talocher ?

Bon allez, je vais me coucher, il y a un Conseil d'Ecole à préparer pour demain...

23:08 Publié dans La chaux | Lien permanent | Commentaires (0)