Maïa a une super idée

Comme quoi il est bon d'être esclavagite Tony ;-) Le fait d'impliquer d'avantage les enfants dans la rénovation (rien à voir avec mon rythme puisqu'il s'agit de 2 h par jour).

Hier soir, à table, nous parlons de l'organisation de la journée et je demande aux filles si elles souhaitaient venir avec nous le lino que l'on pensait poser dans la salle de bain. Les filles ne connaissant pas ce terme nous demande ce qu'il signifie. Nous l'expliquons donc.

Maïa nous demande si c'est comme la tommette (elle connait bien ce terme puisque je lui demande de trier les 50 m2 de tommette que j'ai récupéré). Bingo, il y aura donc de la tommette plutôt que du lino dans la salle de bain. Cette belle tommette sera par contre collé avec de la colle à carrelage sur le lino existant. Elle sera traité avec la recette magique de Monique : 

X passe avec le mélange comprenant : 1 bouchon de savon noir à l'huile d'olive dans 5 litres d'eau.

Aujourd'hui, je vais donc dessiner au sol le rectangle correspondant à la taille de la salle de bain (grosse modo, elle doit faire 7 m2) et les filles choisiront leurs tommettes pour faire une pose à blanc. Elles nettoyeront ensuite les tommettes qui comprenent de la chaux (avec des gants, quand même ;-)

Y a plus qu'à...

 

Enduit terre sur mur chauffant

Bon, et bien en une après-midi et une mini nocturne (21h30-1h du mat) : le mur chauffant est recouvert de terre avec ses jupettes en toile de jute. Il ne restera pour la déco, qu'une mince couche (disons 5 mm) de terre/paillette de lin.

 

Sur cette photo on observe une "jupe" en toile de jute pour armer le support et une couche d'enduit terre/chaux non encore recouverte :

Sur celle-ci, de gauche à droite : la deuxième passe a été effectué, elle l'a été partiellement au milieu (enduit projeté par les filles et lissé par le papa) et un bout de toile de jute à droite :

Une toile de jute dans toute sa splendeur ;-) Pour la pose, je conseille vivement de la poser sur enduit frais (comme j'avais d'ailleurs apris en stage) sinon, elle parfois tendue sans avoir de mortier dessous et c'est galère. On a l'impression que le mortier tient mais en fait, c'est la tension de la toile de jute qui le tiens !!! :

 

le mur en fin d'après-midi :

Ah, j'oubliais. J'ai trouvé une nouvelle technique pour lisser mais il faudrait que je fasse un petit film pour expliquer. L'article s'appelera "la signature invisible"... @ suivre...

Hommage aux matériaux

Le bois pour les "jambes" du meuble de la cuisine :

 

 

 

en détail :

La terre et le sable : 

 

Sans oublier la poulie :

Les enduits terre... en famille...

Nous avons donc travaillé en famille... avec les 4 filles. De son côté, Catherine avait un entretien.

Colombe, l'aînée, tamisait les copeaux de bois (la sciure n'est pas isolante puisqu'elle ne renferme pas d'air ou très peu).

Louna, Capucine et Maïa ont donc projeté l'enduit de finition terre/paillette de lin.

De nombreuses étapes sont possibles avec des enfants :

1. Le malaxage (uniquement au début lorsqu'il y a beaucoup d'eau et peu de matière)

Voilà Maïa en action :

Ensuite nous avaons humidifier le mur (sur Mist = spray). C'est incroyable comment la chaux et je pense la brique qui es derrière pompe l'eau. Il fallait humidifier toutes les 15 minutes alors qu'il ne faisait pas si chaud que cela. C'était d'ailleurs amusant de redécouvrir les tuyaux du mur chauffant par transparance :

 

Il faut reconnaître que les délires du père sont parfois éloignés de la préocupation de Louna :

 

Cependant, je reste sur ma position de droit/devoir. Que les enfants aident un projet de toute la famille pendant 2h chaque jour et qu'il leur reste toute la journée pour jouer, se reposer, pique-niquer... me semble intéressant, éducativement parlant. Donc, pendant que Colombe tamisait les copeaux de bois, Louna, Maïa et Capucine enduisaient le mur de terre/paillette de lin :

 

 

  

Je ne me souviens plus si j'ai donné la formule de cet enduit :

Donc toujours 2 volumes de liant pour 1 volume d'agrégat soit du 1/2 ce qui est assez fou. Normalement, c'est l'inverse 5/3 par exemple pour la chaux ou 5/2 pour un mortier maigre. Mais bon, les enduit de 3 cm ou de 10 cm réalisés l'année dernière n'ont pas pris une fissure et sont en parfait état. Donc :

• 4 seaux de terre
• 1 seau de sable 0,4 tamisé (le 0,4 comprend toujours des petites cailloux. Il est préférable de le tamiser pour un enduit de finition)
• 1 seau de paillette de lin.
• environ 1,5 seau d'eau
  

 

sous-couche d'accroche pour cloison en paille

Hier, j'ai eu une idée en bouchant mes gros trous avec le ciment pron éconologique :

•  1 volume de paille broyée
  
•  1 volume de chaux hydrolique
•  1 volume de terre

Pourquoi ne pas utiliser un enduit de ce type sur mes murs nord isolé par des cloisons en paille recouvert de latis ? En effet, il y a une super accroche et je pense que ce type d'enduit ferait bien une "douce transition" avec les enduit suivant. En effet, il y a de la paille qui irait avec le mur paille, de la chaux et de la terre pour un enduit terre ou chaux.

Par contre, j'utiliserai de la chaux aérienne car la terre hydroliciserait trop la chaux hydraulique qui aurait alors les propriétés d'un ciment ordinaire et donc peu de gestion de la vapeur d'eau. Je pense que je rajouterai un peu de sable pour avoir un peu plus d'accroche. Le mélange serait alors : 

• 1 volume de paille broyée
  
• 1 volume de chaux aérienne
• 1 volume de terre
• 0,5 à 1 volume de sable 0,4

Qu'en pensez-vous ?

De mon côté, je fais des essais et vous tiens au courant. 

Essai de chantier participatif... pour les enfants

Finalement, je n'ai pas fini le grand mur mais bon, il reste 1 m2 et Catherine a commencé le petit mur.

Un programme terre est lancé aujourd'hui.  Après un conseil de famille, il a été décidé (heu, imposé) que les enfants travailleraient 2 heures par jour. En effet, les filles (et il y en a 4) ont bien compris que s'impliquer dans la renovation de leur maison, voire de leur chambre, pendant  un petit moment pouvaient être considéré comme un devoir.

Bref, au programme aujourdh'ui :

1. L'échauffement
- Pour les filles : tamisage des copeaux  de bois.
- Pour les moi : tamisage de la terre 

2. Exercice à la terre
- les filles prennent des petites boules de terre à la main et les projettent contre le mur de la chambre de  Maïa.  Il faut  en avoir un petit centimètre puis poser la toile (donc sur enduit frait) puis recommencer.
- Avant de poser la toile de jute, je lisse leur travail.

Est-ce réaliste, utopique, délirant ? Je vous tiens au courant demain matin. 

En tous les cas, ce qui est sûr avec les enduits c'est que :

• C'est gratuit (il suffit de creuser dans son jardin.. à condition d'avoir une terre argileuse)
• On peut arrêter puis reprendre quand on veut.
• Il n'y a aucune perte : ce qui est au sol et sec est ramassé... même 3 semaines plus tard puis mouillé et projeté à nouveau.
• Un mur recouvert d'un enduit terre gère beaucoup mieux l'humidité que les matériaux traditionnel (placo, parpaing...)
• La technique des enduits terre est à la portée de tous les débutants et néophytes du monde (comme nous par exemple...). Un formation lors d'un chantier participatif est suffisante pour se former.
• Personnellement, je trouve le résulatat magnifique.

PAR CONTRE, ça demande plus de temps.

@ suivre 

Synthèse du chantier 5,6 juillet et oubli

Voici une synthèse du stage des 5 et 6 juillet :

 

Désolé, j'ai complétement oublié de vous montrer la technique à la lisseuse : c'est plus rapide et moins fatiguant. Par contre il faut pas oublier de gratter légèremnet la terre 30 à 45 minutes après.

Suite du stage... en famille

Aujourd'hui, nous allons (Catherine et moi) essayer de terminer le grand mur du grenier avec un enduit à la terre puis s'occuper de l'enduit de finition terre/paillette de lin dans la chambre de Maïa.

Sur le mur du grenier, nous allons profiter de son humidité pour poser la toile de jute,  il ne restera que  l'enduit de finition : tere/paillette de lin qui est en train de devenir la spécialité de Catherine  ;-)

Pour les autre enduits terre, je vais essayer de mettre à contribution les enfants. Je pense qu'elles devraient être capable de prendre des petites boules de mortier à la main (= petite quantité au bout de la truelle) puis de les jeter sur le mur. En plus, j'ai l'impression que ça leur plairait.

@ suivre au prochain épisode. 

 

Les conseils de Tony

Grâce à Monique, j'ai découvert super Tony, encore un maître à signaler. Sa spécialité : l'isolation.

D'abort, ce document qu'il faut je lise avant la fin de la semaine prochaine. Concernant mes histoire de freine-vapeur et de papier Kraft, ça me fatigue un peu. Du coup, j'abandonne le fermacel (sauf pour la douche car il y a des carreaux à poser et surtout le placo. Je poserai

1. du latis qui sera vissé sur des tasseaux
   
2. Remplissage avec du liège pour la salle de bain et copeaux de bois/chaux pour les pièces sèche
3. Enduit à la terre
4. Badigeon.

Par contre, Tony me conseille d'étanchéifier les murs de la douche. Il a raison mais je ne pense pas que je suivrai les recommandations de Fermacel mais plutôt celles de super Monique. Voici donc sa solution éconologique :

• 100 g de sel d'alun
• 1 litre d'eau
• 2 à 3 passes

Bilan tous les pores sont bouchés, il suffit ensuite de poser la colle à carrelage et les carreaux.

A 2 c'est bien, à 3 c'est mieux ;-)

Et beh, nous avons pratiquement terminé de recouvrir le plus grand mur de la maison : plus de 6 mètres de long et le point le plus haut doit se trouver à plus de 4m.

Romain est donc arrivé ce matin avec Fabien. Après avoir pris un p'tit café et déguster quelques viennoiserie, nous nous sommes mis au travail assez rapidement. Le plus fatiguant est de remplir les sauts de terre, de sable et de les monter (via la pouilie, quand même) jusqu'au grenier.

Cette fois-ci, nous avons essayé de calculer la quantité d'eau pour notre enduit tere (sans chaux , cette fois) et nous sommes arrivés à :

• 8 seaux de terre (tamisée par mes soins ;-)
• 4 seaux de sable
• Environ 2,5 seaux d'eau

 Afin que le travail soit le moins fatiguant possible :

1. Mettre 2 seaux d'eau
2. Malaxer avec 2 terre/1 sable
3. Ajouter 2 terre/1 sable
4. Malaxer
5. Ajouter 1/4 de seaux d'eau
   
6. Ajoutter 2 terre/1 sable
7. Malaxer
8. Selon la consistance, ajouter éventuellement de l'eau. La consistance : l'enduit doit être collant. Diffcile à décrire.

Le mur chauffant est presque recouvert :

Fabien au malaxage :  

Et Romain prend des photos pour sa super fiche technique qui devrait être publiée sur le blog prochainement :

 

On se remet ensuite au boulot pour attaquer les hauteurs :

 

Etant donné que nous ne pouvons pas être trois sur l'échaffaudage, je continue à me faire la main sur le gobetis (1 volume de sable gros, 1 volume de chaux et presqu'1 volume d'eau):

Il reste encore de l'enduit, demain, nous devrions terminer avec Catherine. Si l'aventure vous tente, le prochain chantier aura lieu les 19 et 20 juillet prochain. En attendant, il va falloir que je tamise de la terre et que je protège les pièces dans lequels je vais projeter du gobetis.

 

Avec Fabien, on est trop fort ;-))))

Franchement, je n'y croyais pas vraiment, nous avons réussi  à passer pratiquement toute la première couche du plus grand mur chauffant de la pièce.

Caractéristique du mur :

• en pisé
• 6,2 x 2 m

 Le travail de prépartion : 

La veille au soir, j'avais humdifier le mur généreusement pendant 30 minutes ce qui n'a pas empêché de le brumiser régulièrement (et non avec d'ailleurs, ça fait tellement du bien ;-).

Le mélange que nous avons utiliser pour l'enduit a été :

• 2 vol de terre/1 sable (et oui ma terre est étrange, en général c'est le contraire. C'est pour cela que les essais sont nécessaire)
  
• 1 vol de chaux hydrolique/2 sable (il me reste beaucoup de chaux hydrolique)

Pour boucher les gros trous, nous avons utiliser du ciment pron éconologique :

• 1 volume de paille (broyé c'est plus simple) sinon du chanvre devrait faire l'affaire
  
• 1 volume de chaux
  
• 1 volume de terre
• On peut si on le souhaite ajouter 1/2 volume de sable (ça marche aussi)

Voici un film montrant le résultat à la fin de la première journée :

 

 

Préparation (fin)

Finalement, je me suis fait une petite nocturne-préparation-chantier participatif :

- Ajouté quelques colliers à certains endroits du mur chauffant. Faut dire qu'il est imposant. C'est le king de nos murs chaufant : 6 mètres de long.  

- Fixé une prise RJ45 (pour se  connecter  à internet)

-  et SURTOUT mouillé le mur abondament. Pour cela le meilleur outil que j'ai trouvé à ce jour est un pommeau multifonctions que l'on fixe directement au tuyau d'arrosage. Il suffit ensuite de le mettre en positin "brumisateur". Ainsi pas besoin de recharger le bidon, plus besoin de pomper ni de netoyer la buse 3 fois toutes les 2 heures.

 

Bon je me sauve, il y a des croissants à acheter et un café à démarrer ;-))

 

 

Salle de bain,

Et bien, nous avons bien avancé avec super Fred. Il est vraiment très fort et j'apprends beaucoup de choses.

Donc, nous avons rabaissé le receveur d'angle puis collé l'ensemble de l'évacuation. Nous avons ensuite coupé quelques carreaux. A ce sujet : la scie sabre avec une grosse lame, c'est top. Sinon, j'ai retrouvé ensuite (elle était trop bien rangée ;-))) la scie à plâtre d'Ali et je dois dire que ça fonctionne beaucoup mieux qu'une scie égoïne à bois.

voici donc le résultat :

 

A la pose café, j'ai pris une petite chute de siporex (béton cellulaire) et j'en ai fait un petit vase. C'est vraiment super à travailler. Voili-voilà le multi soli-flor avec des tubes à essai :

 

 

 

salle de bain, pompe à eau et gobetis

Au programme de cette journée du 4 juillet.

D'abort, je me "débarasse" de ma casquette de directeur d'école en remettant le document de la cantine à la Mairie. Il a quand même fallu que je me lève à 3h du mat pour vérifier les 4500 repas des élèves (en 2 mois) . Je suis matinal mais bon...

Ensuite je vais chercher super Fred et nous attaquerons la salle de bain. Il va falloir modifier une partie de l'évacuation car on avait poser le receveur un peu haut. J'ai hâte de travailler le béton cellulaire. Une fois fini, nous allons faire un essai avec la pompe à eau en inox. D'après Christian Bert, elle est encore en bon état mais la partie hydraulique a un peu de jeu. J'ai donc acheté un nouveau câble électrique puisque l'ancien était coupé. Nous pensons d'aileurs savoir pourquoi. Cette pompe n'était pas muni d'une barre en inox qui protège le câble ce qui fait qu'à chaque démarrage il y a dû avoir des frottements jusqu'au jour où une phase a été coupée....

L'essai consiste donc à plonger la pompe dans son habitat (un puits dont l'eau se trouve à 18 m et dont l'eau fraîche est potable depuis 25 ans) tout en la reliant au plymouth (gros tube noir) et de constater si l'eau ressort. Si l'eau ressort mais avec un très faible débit cela signifie qu'une phase est à l'envers (merci maître Christian ;-)

Pendant ce temps Catherine  prépare les chambres de Louna et Capucine (scotche avec poliane sur les murs et le plafond avant projection du gobetis) et les filles tamisent les copeaux de bois (la sciure n'est pas isolante. Je leur ai dit que ce travail était obligatoire pendant 15 minutes avant d'aller dans la piscine-yahourt. Quel dictateur ce papa !!!)

Ensuite nous allons préparer les murs en isorel. Pour être sûr d'avoir de l'accroche, nous avons mis en place un "double dispositif" :

1. Ajout de tasseaux de bois vissés dans le mur

2. Pose d'un gobetis (à faire)

Que les vacances commencent bien !!! 

Le site Tony

Grâce à Monique, j'ai découvert un site impressionnant  :celui de Tony "Premier rêve de la famille : rénovation d'une maison alsacienne en colombage en essayant d'être écoresponsable". Un autoconstructeur disons d'un CERTAIN niveau. Autant, je me considére un débutant passionné (il y a un an, je ne savais rien en construction) mais Tony a l'air particulièrement compétents dans plusieurs domaine. Il n'y a qu'à voir les commentaires qu'il a laissé sur le blog.

En plus, son blog est très didactique, les pas à pas sont clairs et donnent envie de se lancer.

Bref, pour  moi la découverte de la semaine ... avec les huiles dures ;-) 

 

Encore merci à Monique 

Le chantier participatif du 5 et 6 juillet sur les enduits terre

Pour l'instant, nous ne sommes pas nombreux puisqu'il n'y a que Fabien qui s'est inscrit.

Démarrage des hostilité entre 8h30 et 9h00.

Au programme : 

1. Visite de la maison avec critiques (points positif et négatifs)
2. point sur l'isolation (terre-chaux-paille, copeaux de bois, liège, paille. Avantage et désavantage de chaque technique)
3. Topo sur les enduits terre (déterminer la quantité de terre/sable)
4. Passage à la pratique
    1. Conditions matériel
    2. Préparation du support
    3. Techniques différentes de projection
5.  Questions diverses, bilan

Une journée à matériaux

Ouf, c'est fini. Les objectifs sont atteints :

- récupération du camion benne de Bernard

- récupération d'1 tonne de sable à Gerland

- Achat de 8 blocs de béton cellulaire (50 x 62,5 cm). Coût : environ 8 € pièce et poids : environ 20 kils

- Rangement du sable et des 8 blocs sur le chantier

- Récupération des chevrons d'Odible et rangement de son tas de bois.

- Visite chez Michel pour un RV : j'aimerais apprendre à dégauchir.

- Délignement pour avoir du latis (isolation en préparation)

- Réparation de la pompe à eu chez Christian Bert (Etablissement Giroud) mais j'écrirai un article sur cete pompe. 

- Essai de gobetis sur la paille. La tyrolienne, ça marche super bien.

- Et pendant ce temps , Catherine ne perdait pas la main avec l'enduit terre sur le mur chauffant de Maïa.

Bon je vais coucher après une bonne douche. Demain, je me lève tôt, j'ai bien envie de terminer mon gobetis. Si je me lève à 5h, je derais être sur le chantier vers 5h30. En 1 heure, je devaris finir 

@ suivre...

Protection du plan de travail

Voilà où nous en sommes sur nos recherches sur les plans de travail.

 

- Il devrait être en chêne massif (on a un plan ;-) par contre pas d'un seul tenant (les menuisiers ne sont pas vraiment d'accord sur ce point avec ma super Monique. Il vaut mieux le concevoir en plusieurs morceaux. C'est d'ailleurs le principe des lamélés collés).

- Nous penchons d'avantage pour de l'huile dure sans huile de lin (effet de jaunissement). A ce jour, nous avons trouvé 2 types d'huile qui nous semble de bonne qualité.

1.     Dechler : d'après les pros, c'est du top mais le prix aussi est top (il faut compter 72 euros TTC, transport compris pour 2 litres de produits. La première couche, c'est de l'imprégnation et l'autre c'est de l'huile dure avec de la cire.
   
2.   Biopain : environ 10 euros TTC (sans transport).
3. et pour finir : un petit forum

Je pense que l'on utilisera les 2 : Biopain pour les pieds de la structure de la cuisine et Dechler pour le plan de travail. Avec 2 litres, on devrait couvrir environ 10 m2.

Bon, je vais partir : rendez-vous avec Bernard pour lui emprunter son super camion Benne, puis récupération de bois chez Odile et Christian puis achat de siporex qui serviront de montant pour le plan de travail de la salle de bain et enfin un peu de délignement et de tamissage de terre et copeaux de bois (les filles devraient participer pour la dernière phase). Bref, une journée matériaux. 

Préparation des chantiers participatifs et tamisage

Rien de tel le matin que de commencer la jouréne en tamisant de la terre.

A propos, pourquoi tamisons-nous la terre ?

En fait chaque terre est particulière, Monique ne comprend pas notre terre et moi non plus d'ailleurs si je m'en tiens au forum et à ce que j'ai lu.

En général, un mortier terre comprend 5 volumes de sable pour 3 volume de terre. Soit, grosso modi le double de sable que de terre. Et bien chez nous, c'est le contraire : 2 volumes de terre pour 1 volume de sable. Mais bon, en disant cela, je ne réponds pas à la question.

Nous tamisons donc la terre car elle comprend pas mal de petit cailloux et ce n'est vraiment pas sympa de les rencontrer lorsque nous lissons le mortier.

Nous avons donc installer une station de tamissage pour filtrer la terre et les copeaux de bois.

Le tamisage de la terre

 J'ai installé sur un cadre bois, un maillage métalique de 0,4 mm. Voilà à quoi ressemble la station : 

 

 

On aperçoit au fond les 3 big bags de copeaux de bois. Lorsque la terre est tamisée, elle est rangée dans un big bag qui est couvert pour être à l'abri des ... chats et ... de leurs productions ;-)

Pour l'instant, nous avons pratiquement tamisé 1 big bag :

 

  

 

 

 

Et voilà, il devrait y en avoir assez pour les 5 et 6 juillet.

 

@ bientôt 

réflexion (suite)

Voyons, voyons...

Après avoir consulté l'ensemble de mes maîtres : Jean-Pierre Oliva, Monique Cerro, Ali hamdana, Emmanuel Deragne et Fred Monnier, j'en conclu cela concernant les cloisons isolantes afin de :

• minimiser les risques de condensation
• diminuer le coût financier au maximum
• avoir un mur perspirant (et non pas respirant). C'est à dire qui gère la vapeur d'eau (ce qui n'est pas le cas des murs en moellons)

 Il s'agit d'isoler en particulier les murs nords du 2ème étage ainsi qu'un bout de mur ouest et un autre est. Pour conserver de la masser thermique, il reste donc les murs sud et le mur de refend. 

Techniquement, je pense utiliser des copeaux de bois/chaux comme isolant.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il s'agit de l'isolant le moins cher, ... puisqu'il est gratuit, tout en étant très performant. En effet, il suffit d'aller voir des scieries et de le récupérer. Dans notre cas, il s'agit des restes des fenêtres. Comme il nous reste encore du liège en vrac, nous l'utiliserons dans les pièces humides (salle de bain) à la place des copeaux de chaux.

1. préparation de la structure

Encore merci à Odile et Christian qui nous ont donné le bois et à JF qui me l'a scié en deux.

Etant donné que je ne sais pas encore comment sera la fination, je fais mes calculs pour avoir 60 cm entre les axes de chaque poteau. Voila ce que donne la structure :

 

 

Voyons, voyons...

Après avoir consulté l'ensemble de mes maîtres : Jean-Pierre Oliva, Monique Cerro, Ali hamdana, Emmanuel Deragne et Fred Monnier, j'en conclu cela concernant les cloisons isolantes afin de :

• minimiser les risques de condensation
• diminuer le coût financier au maximum
• avoir un mur perspirant (et non pas respirant). C'est à dire qui gère la vapeur d'eau (ce qui n'est pas le cas des murs en moellons)

 Il s'agit d'isoler en particulier les murs nords du 2ème étage ainsi qu'un bout de mur ouest et un autre est. Pour conserver de la masser thermique, il reste donc les murs sud et le mur de refend. 

Techniquement, je pense utiliser des copeaux de bois/chaux comme isolant.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il s'agit de l'isolant le moins cher, ... puisqu'il est gratuit, tout en étant très performant. En effet, il suffit d'aller voir des scieries et de le récupérer. Dans notre cas, il s'agit des restes des fenêtres. Comme il nous reste encore du liège en vrac, nous l'utiliserons dans les pièces humides (salle de bain) à la place des copeaux de chaux.

1. préparation de la structure

Encore merci à Odile et Christian qui nous ont donné le bois et à JF qui me l'a scié en deux.

Etant donné que je ne sais pas encore comment sera la fination, je fais mes calculs pour avoir 60 cm entre les axes de chaque poteau. Voila ce que donne la structure :

 

 

La quantité d'isolant est de 10 cm au point le plus bas. les poteaux mesure environ 40 x 60 mm. J'ai visé un poteau sur le sol puis avec des équerres puis mis à niveau, au fur et mesure, l'ensemble de la structure. 

L'entre-axe est calculé à 60 cm car les plaque de Fermacel ou de placo mésure 1,2 m de largeur.

Voilà ce que cela donne sur le terrain :

 

 

 

 

 

Sur la photo, on aperçoit le tuyau de l'aspiration centralisée, quelques gaines éléctrique et la prise de RJ 45 pour avoir internet.

 2. le freine vapeur

Nous avons choisi comme freine-vapeur : le papier kraft (version industriel, c'est à dire : 90 g). La différence avec les version que l'on trouve  dans les magasins écolo est qu'il est moins cher (environ 5 à 10 fois !!!) mais non armé.

Il sera coincé à gauche et à droite par des tasseaux de 20 x 20 mm environ. Ce qui permettra d'avoir une lame d'air et donc gérer la vapeur d'eau.

3. le bardage 

Etant donné que l'isolation est pas mal blindée, nous nous attacherons à l'aspect esthétique :

soit bois, soit placo avec peinture à la pomme de terre. Etant donné qu'il y aura déjà pas mal de bois et qu'il nous reste du placo...

 

Voilà en nous en somme actuellement,

Si vous avez des commentaires, n'hésitez-pas.