06/04/2009
Le placard éconologique avec porte coulissante
Et zou, encore un débat de couple : la cuisine sera t'elle fermée ou ouverte ?
Après un long débat, c'est la proposition de Catherine (comme c'est souvent le cas...) qui est retenue. Reste à savoir comment il sera, de quelle dimensions, pourquoi faire...
Voici donc le concept qui est retenu :
- Le grand placard séparera le couloir de la cuisine.
Côté couloir
- En entrant il y a une penderie et au dessus 2 étagères. L'ouverture de cette penderie se fera en faisant glisser un joli tissu (à récupérer ;-). Au dessus de la penderie, une plaque en Fermacel (volume réservé pour la cuisine, donc de l'autre côté du meuble)
- A droite de cette penderie, il y aura un placard à vaisselle composé de 2 portes coulissantes pour accéder de la salle à manger à tout ce qui est vaisselle... sans avoir à rentrer dans la cuisine.
- A droite de ce placard-vaiselle, il y aura une porte coulissante pour accéder à la cuisine.
Côté cuisine
- De l'autre côté de la penderie, il y aura une plaque en Fermacel (madame à peur des odeurs qui se baladent...) et au dessus de la penderie un volume de rangement.
- On retrouve ensuite le placard-vaiselle avec 2 portes coulissantes (il y a donc 4 portes coulissantes en tout, ,-) afin d'accéder également à la vaisselle au cas où l'on mange aussi dans la cuisine ;-))))
- Voici en image la construction du placard
Le montage
Je tiens d'abord à remercier énormément Fred qui m'a appris à faire des tenons et des mortaises et surtout qui a eu une représentation du meuble à chaque instant.
Pratiquement l'ensemble des matériaux est de la récupération sauf les bois de séparation : parquet 1er prix mais NF de chez Casto au Leroy à environ 9 € le m2
Le plus long a été de construire la structure. Dans un premier temps nous avons posé un cadre au sol puis fixé des poteaux (récupéré chez Maurice ou élaboré à partir de poteaux mauriciens). Voici donc le cadre avec deux poteaux :
On continue, en fixant le 3ème poteau. On observe Fred en pleine réflexion :
On pose une un 4ème poteau et on commence à poser les traverses. On verifie religieusement les niveaux et nos portes (récupérées sur le chantier) sont sciées à la hauteur désirée (1,60) et placées. J'avais acheté 2 serre-joints supplémentaires et je ne l'ai pas regretté.
La structure avance. Il n'y a toujours aucune vis ce qui me fascine et aucun trou n'est fait au sol. En parallèle, je commence à couper en 3 les briques qui étaient dans la chambre de Maïa (le mur que nous avons fait tomber) afin d'avoir des briques de parement de 5 x 3 cm. Pour les couper, j'ai du acheter une nouvelle carreleuse (moins cher que d'acheter un autre disque diamant !!!). Ces briques vont remplir le volume qui est légèrement coupé sur la photo et qui est parallèle à la porte d'entrée.
Je découpe les portes avec ma recette de farine/lessive de soude. Finalement, ce que je préfère : la ponceuse à bande avec un grain de 40. Encore merci à Christophe pour son aide concernant le ponçage.
Le mur en brique avance. Je l'ai monté à la chaux hydraulique. N'ayant pas de NHL 3,5 (je ne voulais pas le monter uniquement en NHL 5 car trop dur et cela me semble moins homogène que la NHL 3,5). En suivant les conseils de Ste Monique, j'ai donc pris 1/3 de CL 90 (chaux aérienne) et 2/3 de NHL5, ce qui équivaut à du NHL 3,5 (c'est le type de chaux que j'ai encore en stock).
Donc, je monte environ 6 rangs, je mets une vis pour stabiliser le tout et pour éviter au bois de « bouger vers l'extérieur » puisque la vis (6 x 80 enfoncé sur 15 mm environ) sera sertie dans le mortier :
Voici le mur qui avance :
Et c'est là, que je comprends pourquoi le ciment a eu autant de succès. En tant qu'autoconstructeur, cela ne me gêne pas de monter 6 à 8 rangs et d'attendre le lendemain pour nettoyer puis continuer. Je fais autre chose pendant ce temps... Mais un maçon qui doit monter un mur pour un client... Quel serait le coût de tous les déplacement et surtout au bout de combien de temps sera-t-'il fini ?
En tout cas, je suis bien fier de mon petit mur qui monte, monte :
J'y ai même encastré l'interrupteur mais finalement je trouve que cela a été une erreur d'avoir mis dans la maçonnerie la gaine car :
1. cela fait parfois trop de chaux à droite (mais bon, c'est un critère esthétique)
2. Si je l'avais mis derrière dans un tasseau défoncé, cette gaine ne se serait même pas vu et cela m'aurait encore plus facilité la tâche quant à la maçonnerie.
Le mur est terminé (environ une semaine mais à raison d'environ 1 heure par jour. J'avais trouvé la mesure : un demi-seau de maçon de mortier à la fois, soit environ 6 litres).
Je me suis amusé à appliquer un enduit de finition à la chaux aérienne. Reste du mur en brique enduit (qui ne nous plait pas du tout finalement, trop rose) qui était resté dans un seau en fer recouvert d'eau et d'un plastique, le tout fermé très hermétiquement pour empêcher au maximum les entrées d'air.
Pour la séparation : petits tasseaux fabriqués à la défonceuse à partir du « bois de chantier » puis mister cloueur pneumatique est intervenu. Sur la photo, Fred est en train de poser la plaque de Fermacel qui est au dessus de la penderie (nous sommes donc côté couloir ;-)
Le placard fini, côté couloir.
et côté cuisine :
Petit détail concernant les glissière. J'ai utilisé une « ancienne » planche qui avait servi à faire les fausses poutres et à l'aide de la défonceuse, j'ai fait un demi-rond (en fait 2 quarts de ronds). Voici ce que cela donne :
Il manque donc la porte coulissante pour entrée dans la cusine et les pieds du moyen-âge pour les plans de travail. Mais bon, c'est une autre histoire.
Voici donc l'autre histoire (actualisation : lundi 6 avril). Il a donc fallu retravailler des poteaux qui venaient soit d'Ali, soit de Maurice. Voici Christophe en train d'admirer le grand Fred :
Fred de son côté ponce, ponce, ponce :
La porte coulissante commence à voir le jour :
Et le problème est lorsqu'on la ferme :
Oula, la, la. Et Catherine qui veut une cuisine fermée. Ça ne va pas le faire di tout, di tout.
Faut donc fermer ce trou que je ne serai voir. Et grâce à la défonceuse et quelques lames de parquet, le tour est joué :
De con côté Catherine ne chôme pas. Le moral n'est pas toujours au beau fixe mais elle s'attèle à la tâche pire qu'une pro. Et voilà une finition que Catherine qualifier d'"à peu près"... Personnellement, je trouve que pour un intèrieur de placard, c'est plus que top mais bon :
Il manque encore quelques détails mais bon, on va passer à autre chose, histoire de varier les plaisirs.
14:08 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
excellent billet, merci
Écrit par : recettes | 23/03/2009
Les commentaires sont fermés.