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26/12/2007

Mortier de copeaux de bois à la chaux

Les "vacances - isolation" continuent. Pendant que ma tribu et digérent les festivités de la veille, je m'amuse à calculer la masse volumique du mortier isolant "copeaux de bois et chaux" que j'ai découvert grâce à Mireille. Elle l'avait découvert, il y a plusieurs années grâce à Jean-Pierre Oliva qui lui avait conseillé de l'appliquer pour rénover son châlet à la montagne. Elle en est encore très contente.

L'objectif de mon calcul est de déterminer la masse volumique afin d'avoir une idée sur l'isolation thermique (en phonique je ne ne connais pas grand chose, j'ai justes quelques idées). Donc :

  • si la masse volumique est faible -> le mortier comprend beaucoup d'air, il est isolant mais n'a pas d'inertie. 
  • si la masse volumique est importante -> le mortier comprend peu d'air (ce qui ne signifie pas qu'il n'est pas perspirant, c'est à dire qu'il gère la vapeur d'eau), il est donc peu isolant mais a de l'inertie.

Dans notre cas, je ne cherche pas l'inertie (avec une maison en pisé, il y a ce qu'il faut) et l'inertie des murs nord (murs froid et sec) ne m'interesse pas vraiment ....

Pour avoir quelques idées : la masse volumique de la paille est d'environ 110 kg/m3, celle de la terre : environ 1800 kg/m3...

 

Voici donc à  quoi ressemble le morceau que j'ai fait pesé hier à Botanica : 

 

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Après avoir posé une tare de 720 grammes et sachant que la balance étant à 10 gramme près, l'échantillon pèse entre 40 et 50 grammes. Prenons 50 grammes .
Les dimensions sont les suivantes : 14,5 x 9 x 5 (et il y a des manques que je n'ai pas calculés), soit un volume de 0,0006525 m3
Nous avonsn donc :  0,0006525 m3 -> 50 g
soit pour 1m3 -> 76,62 kg
 
Ce mortiera donc une masse vollumique infèrieur à celui de la paille. De plus, il est casiment gratuit (les copeaux se récupèrent gratuitement à la scierie), il ne craint pas les visiteur indésirable par contre je pense qu'il doit être plus inflammable que la paille (qui contrairement à ce que l'on pense resiste très bien au feu) mais ce n'est qu'une idée.
 
Encore merci à Mireille pour ce mortier que je vais sûrement utiliser pour isoler une cloison
Etant donné sa friabilité importante, ce mortier ne peut-être utilisé qu'en coffrage (enfin, il me semble).
 
Conseil de Philippe : si vous utilisez des copeaux verts (non secs), il n'y a même pas besoin d'ajouter un peu d'eau. Le mélange se stabilise tout seul mais je n'ai pas encore essayé, cela sera sans doute une autre histoire.
 
ps : si vous avez des remarques, suggestions, critiques... surtout n'hésitez pas à laisser un commentaire 

Et en dessert : lame d'air ou mortier...

Samedi Ali a encore frappé. C'est en présence de Philippe, que j'ai encore appris, revu, peut-êtres acquis certains concept de base concernant l'isolation.

Etant donné que j'isole avec de la paille, il y a 2 solutions pour gérer la vapeur d'eau (la paille n'aime pas trop et elle risquerait de pourrir) :

  1. finition chaux/terre :
    1. traiter le latis et le bois qui sert de structure (Philippe ne m'a d'ailleurs pas conseiller de continuer dans cette voie car il y a un risque de contamination. Après rélféxion, je ne comprends pas où est le risque concernant le latis s'il est recouvert de chaux) , il est important de mettre un freine vapeur (ça ressemble à du papier kraft) et de laisser
    2. Coller une toile de jutte (environ 1€ le m2. Meilleur plan actuel : Prely, ZA Castel Culier, 05 53 68 57 00, CELOPLAST : 2,1 x 25 m (72,36€ HT, 1,5 x 25 = 36,21 € HT)) sur l'ensemble de la structure (cela est nécessaire car il y a deux matériaux différents : la paille et le latis)
    3. Projeter l'enduit (terre/sable/chaux/paillette de lin par exemple)

  2. finition bardage bois :
    1. Poser le freine-vapeur sur tout le mur
    2. Clouer ou visser des tasseaux d'environ 1,5 (selon super Monique, une lame d'air supèrieur à 2 cm ne sert plus à rien)
    3. Clouer (avec des clous tête homme) le bardage.

Moralité, il a fallu défaire le beau travail de Catherine et remettre du latis (latis que je traiterai avec du sel de bore, précaution supplémentaire).

 

Il ne reste plus qu'à commander un joli rouleau de toile de jute à Prely....

 

Joyeux Noël à tous 

22/12/2007

L'isolation du grenier gérée par Mireille et Geneviève

Et voilà un autre mur nord isolé. C'est Geneviève qui était la formatrice, vu sa grande expérience ;-)

Le côté gauche n'est pas encore fait car j'attends le verdict de super Ali concernant les murs chauffant (coupe-je ou pas les tuyaux de chauffage).

Voici le résultat :

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un détail :
 
 
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et un autre :

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Il ne restera plus qu'à enduire à la terre de préférence (la chaux croquera mes vis avec le temps).
Vous avez une idée pour la technique à suivre ?
 
 Suite à la visite d'Ali et de Philippe, il manquerait un pare vapeur pour éviter que la condesation du au choc thermique entre le froid du mur nord et la chaleur de la pièce ne vienne se déposer sur la paille et donc risquerait de la pourrir.
Il va donc falloir que ajouter un pare-vapeur pour un petit tasseau d'environ 2 cm pour laisser une lame d'air.
Cette lame d'air devra être ouverte (quelques miilmètres en bas et haut).
 
Entre les montants, il me semble important de ne pas laisser plus de 40 cm car la largeur des plus de mes bottes font 45 environ. Nous les rentrons en forces mais maintenant qu'il y a le frein vapeur, il va falloir trouver une modification. Le frein vapeur est un papier fragile type papier Kraft.
 
 
@ suivre ;-) 

 

17/12/2007

risque d'autocombustion

Voici le correctif de François Leroux quant à la densité des copeaux de bois :

Correctif sur la densité du bois 

  Le bon chiffre est donc 700 kg/m3. Plus de précisions dans le livre "l'isolation  écologique" de Jean-Pierre Oliva. D'après ce livre, cette valeur varie  entre 600 et 1200 kg/m3 en fonction du dosage de liant.  
  risque d'autocombustion  

Pour ce qui est de l'autocombustion, il s'agit d'un phénomène qui se

  déclenche lorsque des matériaux végétaux contenant une trop grande  quantité d'humidité sont entreposés ou mis en oeuvre. C'est surtout vrai  pour le foin, mais extrapolable sur la sciure de bois, les céréales, des  copeaux et de la paille. Si les matériaux sont secs à la base il n'y a  pas de risque particulier d'autocombustion. Pour plus de précisions,  voir le site http://allopompiers.ch/prevention.html  

Encore merci François pour toutes ces précisions.

 

Thierry 

16/12/2007

matériaux récupérés ou ouate de cellulos pour une isolation phonique ?

L'objectif est d'isoler surtout phoniquement 2 chambres du 1er

Pour l'instant, nous pensons à du placo sur supente et remplir avec des mini bottes de paille (environ 25 cm de hauteur). Cela isolerait phoniquement, thermiquement et réduirait le volume à chauffer (hauteur sous plafond actuelle : 3,3 m). il y a aurait la sulution plus luxueuse : fermacel (qui resisterait à la pression d'une insuffleuse) et ouate de cellulose.  Je me posai donc la question sur la résistance mécanique du placo. Je pense avoir trouvé la réponse sur le net (source : fiche technique de "Plafonds Placostil® F 530 et FH 500, Montage standar", www.bpbplaco.com) : 

Les dispositifs de suspension, associés aux ossatures, doivent supporter à rupture le poids
propre du plafond (plaques et ossatures), une surcharge de 20 kg/m2(poids de l’isolation, des
effets moyens dus au vent et charges ponctuelles correspondant aux fixations éventuelles d’objets sur
l’ossature) affectés d’un coefficient de sécurité de 3Les spécificités relatives aux travaux de mise en
œuvre, de jointoiement et de finition sont traitées.


Voici la réponse de François Leroux (conseiller technique à Oïkos) :

Pour la densité de la paille, elle varie entre 80 et 120 kg par mètre cube pour des bottes, mais est largement inférieure pour du vrac. Si tu passe par des bottes, la solidité de ton faux plafond devra être importante. Pour les copeaux de bois secs, on doit être à environ 70 kg par mètre cube. Par contre attention à l'autocombustion éventuelle de ce genre de matériaux en vrac qui peut avoir lieu dans certaines conditions partriculières d'humidité et de chaleur. Sinon, la solution d'insuffler de la ouate de cellulose est bien adapté à ce genre d'isolation phonique, mais avec un coût qui sera plus élevé qu'en passant par des matériaux récupérés.

 

Voici donc où j'en suis en ce dimanche 15 décembre :

1. Je suis étonné que les copeaux en vrac pèse moins que la paille (dans notre cas, je récupére du chêne, s'il vous plait ;-) et le fait de savoir que les restes des fenêtres isolerait thermiquement et phnoniquement une partie de la maison me plait beaucoup).

Avec Mireille, nous avons fait un mortier copeaux/chaux. Je vais pèserai prochainement pour obtenir la densité de ce produit qui devrait être moins inflammable et moins sujet aux bestioles indésirables.
Calculons le poids d'un mètre carré de paille (plus ou moins tassé comme de la botte de paille) à 30 cm :

Cela fait 0,3 m3 soit  environ 35 kg par m2. Donc, si je ne tasse pas trop la paille, nous devrions être bon. Reste à obtenir quelques chiffres approximatif sur une isolation phonique de ce type. Ceci dit, nous ne sommes pas oblgé de respecter le facteur 3 (pas de vent à l'intérieur de la maison donc risque de tornade limitée ;-).

Voià ce que donne la fiche technique :

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Ceci dit, je vais quand même regarder la solution ouate de cellulose pour savoir que serait son coût. Forcément  beaucoup plus chère mais de combien

@ réfléchir

François Leroux a écrit :

Salut Thierry,

 

06/12/2007

L'isolation du cellier made in Catherine

Ingrédients :

  • paille
  • lambris et parquet d'Ali
  • clous
  • vis rocket de 4x25
  • équerre

Ustensiles :

  • Cloueur pneumatique de JF
  • visseuse de Thomas
  • niveau à bulle
  • crayon à papier
  • craie grasse
  1. Installer les montants à l'aide du niveau à bulle.
  2. Clouer quelques lambris sur les montants.
  3. Remplir de paille.
  4. Tasser la paille
Et voilà le résulat Made in Catherine :

 



Encore merci à nos sponsors Ali et la future entreprise MCGM

05/12/2007

l'isolation des salles de bain

La grande aventure de l'isolation continue.

Aujourd'hui, après avoir posé les montants sur le mur est du cellier (petite galère électrique au passage, mais bon ça fait partie du charme de la rénovation) j'ai pris la grande disqueuse pour obtenir des petites ouvertures. La lame d'air de 13 cm sera rempli par du liège.

Ce mur étant en pisé jusqu'environ 1m, nous installerons les montants (encore merci Mireille pour ton aide) pour isoler sur environ 15 cm. Le matériel utilisé sera le liège (imputrescible, ne craint pas l'humiditié) et la finition sera en chataîgner (imputriscible également Ce mur nord devrait donc très bien isolé.

 Par contre, je ne sais pas comment gérer les sorties d'air dans la salle de bain.

 Quelqu'un aurait une idée ? 

Pour cette fin de semaine, nous allons profiter du beau temps pour se remettre à faire des enduits terre/paillette de lin et surtout profiter du treuil avant que les panneaux solaires soient posés (nous avions oublié ce détail).
Date prévue : 15 et 16 décembre

Des volontaires ?

 

@ bientôt, 

29/11/2007

Petite réflexion technique sur l'isolation faite sur le mur Est avec mortier isolant et sur les murs Nord avec de la paille

Je vais essayer de comparer ce qu'il y avait avant sur les murs et ce que nous pensons faire.

 

Au RdC, sur le mur Est :

Il y avait des carreaux de plâtre avec une large lame d'air > 5cm. Donc, sauf erreur de ma part :

1) Je perdai l'inertie du mur.

2) Le mur ne pouvait plus très bien gérer les vapeur d'eau (perspiration). Encore que ce point soit à revoir. Monique serait sans doute d'accord avec cela mais depuis je pense que cela est partiellement une erreur. En effet, il me semble que les carreaux de plâtre bien qu'étant hydrophobe arrivent à gérer en partie les vapeur d'eau (à vérifier)

3) la résistance thermique est faible pour une lame d'air. R = 0,16 pour une lame d'air > 14 mm

Dans notre premier cas, nous avons donc un R de 1,22 

 

Dans le 2ème cas avec un mortier isolant-maison (4 volumes de pailles mouillée, 1 sable, 2 terre, 1 chaux aérienne).

Je viens de peser mon échantillon. Il pèse 0,4 kg et a volume de 0,00032 m3, soit une masse volumique de 1250 kg/m3.

Je dois avouer que je suis un peu déçu du résulat. En effet le lambda pour ce mortier terre-paille est d'environ 0,35 (selon le bouquin de J.P Oliva "la conception bioclimatique") soit un R = de 0,28. Certes 175% mieux que la lame d'air et en plus, je conserve l'inertie du mur (intéressant pour les chaleur d'été -> maison plus fraîche à l'intérieur) mais le lambda reste 4 à 5 fois inférieur à celui de la botte de paille. 

Par contre, je limite davantage la sensation de paroi froide que l'on peut ressentir avec le plâtre et la finnition est, à mon goût, bien plus belle (encore merci la belle Catherine pour ton idée de paillette de lin). 

Dans notre second cas, toujours avec des murs en pisé de 55 cm d'épaisseur, la résistance thermique est donc R :  0,28 + 0,7 (mur en pisé de 50 cm) = 0,98 pour le mur est du RDC

Pour le mur en botte de paille de 10 cm pour les murs nord : 1,6 + 0,7  = 2,3 environ. Nous sommes presque dans la RT 2005 qui demande des mur avec un R de 2,5. Ceci dit, les murs n'étant pas vraiment droit, il y a des endroit qui ont près de 16 cm de paille...

soir près de 150% d'isolation supplémentaire pour un mur à 40 euros. Vivie l'éconologie. 

27/11/2007

Isolation des lames d'air en copeaux de bois

Suite à la rencontre de Mireille et à la découverte des lames d'air, nous pensons utiliser les copeaux de bois.

1. Mireille l'a mis en place il y a plus de 10 ans. C'est un certain Jean-Pierre Oliva qui l'avait conseillé.

2. En cherchant sur le net, j'ai découvert un lien intéressant. Et en particulier la note suivante : 

Nous avons réalisé plusieurs isolation de toiture en versant en vrac des copeaux entre deux lattis espacé de 30-40 cm. par mesure anti bestioles, nous saupoudrons les copeaux de chaux aériennes à sec avant de les bourrées dans le coffrage. L'hiver, la neige ne fond pas sur le toit alors que la température intérieure de la maison est maintenu autour de 21 °.
Nous utilisons aussi les copeaux en mélange avec de la chaux hydraulique ou du plâtre ou un mélange des deux selon l'effet final désiré. Le mélange est de 3-4 parties de copeaux pour une de liant.
Sur plusieurs années de tests, les plus anciennes réalisations datent d'il y a 10 ans : satisfaction totale !

Actuellement, je me demande s'il est plus intéressant d'utiliser les copeaux sec + soupoudrage à la chaux ou bien la solution mortier : copeaux + chaux (et donc un peu d'eau). Voilà d'ailleurs ce que donne cette solution : 

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Ce qui me plaît dans ce mélange, c'est que tous les copeaux sont enrobés de chaux sans pour autant augmener de manière significative l'inertie du mortier (pas de sable, uniquement de la chaux + des copeaux et un peu d'eau). Il y aurait (suposition) donc moins de risque de visteurs non désirés.
 
Encore merci Monique.
 
Ps : il ne reste plus qu'à Jean-François et Thomas à commencer les fenêtres... pour avoir des copeaux ;-)))) 
 
Nous sommes le 27 novembre et je viens d'avoir un compléments d'information concernant ce mortier de la part de François Leroux d'Oïkos :
Des tests avaient été effectués il y a quelques années sur des mortiers isolants de copeaux de bois.
Ces mortiers intégraient de la chaux aérienne éteinte Balthazar et Cotte, des copeaux de bois (sortie rabotteuse) 90 % résineux tassés, du plâtre 857 et de l'eau. Je n'ai pas les proportions de chaque éléments, mais la densité du mortier était de 570 kg par mètre cube.
La conductivité thermique de ce mortier était de 0,106, donc assez similaire à un mortier isolant à base de chanvre (environ 0,11)
 
 
@ suivre... 
 
 

 

18/11/2007

Une fin de semaine fructueuse...

Fin de semaine fructueuse pour le chantier.

 Au rez de chaussé

Catherine a continué d'isoler le cellier au Rez de Chaussé. Il manque encore une trentaine de lames de parquet. C'est plus galère que le latis mais après c'est fini. Il ne manquera plus que quelques couches d'huile de lin avec éventuellement un peu de pigment dessus.

 

Au 1èr

La salle de bain est libérée de la grosse baignoire bleue. Il ne reste plus qu'à découper les montants et pour faire un coffrage avec du liège, cette fois-ci. Il nous reste encore plusieurs sacs de bouchon de liège que nous utiliserons en priorité pour isoler les salles de bain (15 à 20 cm pour avoir un R>3 voir 4,5 si 20 cm de liège + épaisseur du mur).
Par contre, j'ai légèrement bougé 2 tuyaux et il y a deux petites fuites à réparer mais bon, je vais demander à super Ali ou à St Bernard de m'aider... une "aventure plombière" en perspective ;-)

La chambre au nord comprend maintenant 3 niches que nous allons remplir de paille. Il va donc falloir :3,56 x 3,4 x 0,23 = 2,78 m3 soit environ  25 bottes de pailles !!! et je ne compte pas les 2 conduits creusés dans le mur. Mais cela sera comblé avec un mortier léger de copeaux de bois et de chaux (nous avons fait un essai aujourd'hui. Celui-ci est religieusement conservé dans un abri qui devrait dépasser les 5°C. J'attends les photos de Geneviève pour les mettre dans le blog ,;-)
Par contre, il faut d'abord  que j'installe  2 prises électriques ainsi que  2 ou 3 alimentations lumières pour éclairer les niches avant de tasser  la  paille (soupoudrée de chaux pour éviter les visites inoportunes).

Encore un grand merci à Mireille pour son aide. Les 14 montants pour la chambres nords sont prêts à être posés.

Les autres montants pour la grande salle de bain sont prêts également (par contre, là il faut encore casser un peu de chose : carrelage mural, plâtre sur le mur en pisé...). 

 Au 2ème

L'armature avait été posée pendant les dernière vacances scolaires. Mireille et Geneviève ont commencé à la remplir en la tassant et en retenant la paille avec du latis. Un tiers du mur a été fait.

Et bien voilà un bonne fin de semaine éconologique.

@ suivre et... au plaisir de lire vos commentaires, suggestions, critiques, conseils....

Thierry 

13/11/2007

Une lame d'air de 23 cm

En continuant l'isolation des murs nord, j'ai voulu varier en testant un mur est qui donne à l'extérieur (chez le voisin).

Grâce à Ali (toujours le même), j'ai pu scier (encore merci pour la super scie à plâtre) les carreaux de plâtre d'environ 6 cm et ainsi avoir des petites fenêtres. Au début, nous pensions remplir la lame d'air (que nous estimions à environs 7 cm) de paille et de chaux.

Maintenant, nous hésitons. Catherine opterai d'avantage pour des niches ou 2 placards avec des étagères et une isolation de 10 cm.

Bref, si vous avez des idées, ne vous gênez pas.

 

Voici une photo

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:

Vous observerez les 3 petites fenêtres et les carreaux de plâtre.

Au plaisir de lire vos suggestions.

 

10/11/2007

L'isolation du cellier

Conjuguer le parquet d'Ali... toujours, à la verticale,  avec les montants et la finition du mur. L'intérêt de finir avec du parquet est d'avoir la possibilité par la suite de poser des petites étagères.

Toujours 10 cm d'isolation à la paille + le parquet ou le lambris "à l'envers" qui est plus isolant que le mortier à la chaux. 

Et voilà un cellier, presque fini, signé "Made in Catherine" avec le coup de pouce d'Ali :

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Une autre photo sera ajoutée lorsque la touche finale sera posée. ;-)
  

07/11/2007

Recyclage de parquet en mur isolant.

Et voilà, le premier mur isolé et presque fini (il ne reste que l'enduit de finition que nous appliquerons au printemps).

 L'objectif

 Isoler les murs nord de manière éconologique (économique et écologique) les murs Nord.

La contrainte étant de trouver un matériaux économique, sain et laissant "respirer" (gérer la vapeur d'eau) le mur en pisé.

 

La solution retenue

Utiliser le don d'Ali (des lames de parquet, du latis et du lambris), donc du bois, et de la paille pour isoler les murs Nord.

L'idée étant de poser une structure en bois et de remplir celle-ci avec de la paille. Un peu comme une maison en paille : ossature bois et remplissage en mini botte de paille (10 cm).

Etant donné que je ne disposai pas de plancher de 2,9 m, j'ai demandé conseil pour savoir quelle était la distance nécessaire au niveau de la jointure entre 2 planches. Différentes personnes m'ont dit 15 cm. J'ai donc pris une première planche, en ai disposé une deuxième dans le prolongement. Puis entre le 2 planches, j'en ai vissée une troisième de 40 cm (pour avoir 20 cm de chaque côté).

Pour tenir le montant, j'ai utilisé des petites équerres.

Le coût d'un mur d'environ de 15 m2 s'élève à peu près à 30 euros (le plus cher étant les équerres, environ 15 euros; la paille : environ 7 euros (6 bottes), quelques grosses vis : environ 1,5 euros, environ 500 petites vis (3 x 25 pour le latis) à 1,15 euros chez Unimate ou les mêmes à 3,5 euros à Leroy Merlin !!!; pour la finition : la terre du jardin, un peu de sable, et 2 seaux de paillettes de lin : 2 euros).

Soit environ 2 € le m2.

 Voici le montage du mur nord en photos : 

 

  

29/10/2007

L'isolation du toit est presque terminée

Après de nombreuses heures de mesures, de sciage et de remplissage à coup de seaux de bouchons de liège déchiquetés, Catherine et Jean-François ont presque terminé l'isolation du toit.

Le Velux est posé (nous avons opté pour une version luxe puisque celui-ci se ferme automatiquement en cas de pluie).

Il ne manque que les contre-joints.

Voici le résultat :

>

 

21/10/2007

Isolation des murs nord

Encore merci à Ali pour le bois qu'il m'a donné et également à Geneviève pour le coup de main.

Ce bois devrait être utilisé pour les murs nord. L'objectif étant de trouver une solution isolante performante, quitte à perdre la masse thermique du mur nord. D'une part, ces murs sont froids et d'autre part il y a les autres murs pour la masse thermique, ce qui me semble bien suffisant. 

L'expérience du mortier isolant a été intéressante pour redresser le mur, conserver la masse thermique mais peu performante d'un point de vue isolation. Grosse modo, on arrive à une resistance thermique égale à celle du plâtre mais sans avoir un produit hygrophobe, bien au contraire.

La nouvelle aventure de l'isolation des murs par la face nord, consiste donc à trouver une solution contenant peu de masse (donc peu de terre et/ou de chaux et/ou de sable) et donc un produit léger contenant de nombreuses bulle d'air. Dans la famille éconologique, je continue de choisir la paille pour les endroits accessibles, c'est à dire presque toute la maison, et sans doute la fibre de bois très légère (40 kg au m3, si, si, je pense avoir bien lu) pour l'escalier.

Concernant la paille, je pense installer plusieurs planches (issues du don d'Ali) sur un liteau qui sera vissé en haut et en bas.  Un peu comme cela :

 

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Le remplissage entre les planches se fera avec des plis (environ 10 cm) de paille et ces mini-bottes seront maintenu avec du latis (récupéré également chez Ali et dans la maison lors de la démolition).

J'envisage au RdC d'utiliser une solution banché, c'est à dire de tester la recette de Mathieu Junique (l'un des pontes dans le milieu... de la paille) :

- 2 volumes de sable

- 1 volume de chaux hydrolique

- Environ 60 litres de paille (séche, mouillée ? Je n'ai pas encore cette précision).

Ce projet sera mis en place à partir du 26 octobre, si certains parmi vous sont intéressés par la démarche, n'hésitez pas à me contacter. 

14/10/2007

la recette finale du mortier isolant

Voici finalement la recette qui fonctionne avec notre terre pour le mortier isolant:

  1. Faire tourner une petite bétonnière (à l'aide du moteur, c'est plus facile)
  2. Ajouter 1 seau d'eau de maçon (11 litres)
  3. Ajouter progressivement un seau de chaux aérienne (cl 90), l'objectif étant d'éviter de faire des grumeaux.
  4. Ajouter un seau de sable (0,4 dans notre cas)
  5. Ajouter alternativement 1 seau de terre (nous l'avions égalment tamisée à 0,4) et 1 seau de paille (elle avait été broyée à l'aide d'un broyeur à végétaux) et trempée tout la nuit.
  6. Pour 1 volume de chaux et 1 volume de sable -> 3 volumes de terre et 3 volumes de paille.
  7. Laisser tourner au moins 20 minutes (le temps de malaxage est important.
L'application
  1. Dépoussiérer le mur et le mouiller.
  2. Faire une boule avec le mortier qui doit être très collant (j'essayerai de faire des photos prochainement).
  3. L'appliquer en appuyant fortement contre le mur avec la paume de la main (ne pas oublier de mettre des gants car il y a de la chaux et faire attention aux projections).
  4. Talocher grossièrement avec la main.
  5. Lorsqu'environ 1 m2 est réalisé, prendre une petite taloche et applanir la zone.
  6. Selon le degré d'éxigence, utiliser une grande règle d'au moins 2 mètres pour observer et éventuellement rectiifier le travail.

La réalisation

En 1 jour, il est possible d'en appliquer au moins 5 cm. C'est ce que nous avons fait. Monique, avec un mortier du même type en a appliqué 17 cm en 3 jours !!!!

Jour 1 : 10 cm

jour 2 : repos (visite de la région)

jour 3 : 7 cm

Voici lla recette de super Monique  : un pas à pas super illustré par de nombreuses photos.

06/10/2007

Calcul de la résistance thermique du mortier isolant.

Je vais essayer de comparer ce qu'il y avait avant sur les murs et ce que nous pensons faire.

 

Au RdC, sur le mur Est :

Il y a avait des carreaux de plâtre avec un large lame d'air > 2cm. Donc, sauf erreur de ma part :

1) Je perdai l'inertie du mur.

2) Le mur ne pouvait plus "transpirer" 

3) la résistance thermique est faible pour une lame d'air. R = 0,16 pour une lame d'air > 14 mm

Dans notre premier cas, nous avons donc un R de 1,22 

 

Dans le 2ème cas avec un mortier isolant-maison (4 volumes de pailles mouillée, 1 sable, 2 terre, 1 chaux aérienne).

Je viens de peser mon échantillon. Il pèse 0,4 kg et a volume de 0,00032 m3, soit une masse volumique de 1250 kg/m3. Par contre, je ne suis pas sûr que le mortier était complètement sec.

Je dois avouer que que je suis un peu déçu du résulat. En effet le lambda pour ce mortier terre-paille est d'environ 0,35 (selon le bouquin de J.P Oliva "la conception bioclimatique") soit un R = de 0,28, comme celui du plâtre. Il y a cependant, des avantages non négligeables : 

- conservation de l'inertie du mur (intéressant pour les chaleur d'été -> maison plus fraîche à l'intérieur)
- Le mur peut "transpirer" et donc la solution me semble davantage perenne à long therme.

Par contre, cette solution n'est finalement guerre plus intéressante que celle qui existait avant en terme d'isolation puisque nous avons un R=,25.

Nous avons donc cherché une solution qui emprisonné davantage d'air et contenait moins de masse pour la face nord. (pas assez desous pour l'instant pour isoler par l'extérieur). L'objectif est donc pour le côté nord d'augmenter l'isolation d'au moins de 100%  et cela avec des matériaux éconologiques donc plus sain et moins cher que des matériaux "ordinaires" tels que moellons de ciment, agglo etc.

Sur les murs nord :  

Avant il y avait la même solution qu'à l'est soit une lame d'air de 5 cm et un carreau de 5 cm d'épaisseur également, soit R=1,22 également (avec le mur en pisé de 0,55 bien sûr).

La solution adoptée pour l'instant consiterait d'installer une ossature bois, c'est à dire des planches de bois vissé au plafond et au sol,  d'une épaisseur de 10 cm et de les remplir avec des "plis" de botte de paille. Afin d'éviter que des bestiolles s'y trouve un logis, nous soupoudrerons de chaux chaque plis ou lui appliquerons un badigeon de chaux, à voir).

Le lambda d'une ossature en botte de paille (toujours selon la même source) est de 0,075 soit R = 1,33

La résistance thermique est de 2,3 soit près du double de celle de base.

Inconvénient de cette solution :

 - Nous perdons l'inertie du mur mais il s'agit du mur le plus froid et c'était déjà le cas avant.

Avantages

 - Ce mur donne sur la rue, il isolera également phoniquement. Je sais que la paille est un excellent isolant phonique mais je n'ai pas les chiffres.

- Transférable à l'étage  : la structure bois et botte de paille est légère. Cette solution sera sans doute également choisie pour toute la face nord, étage compris.

- économique :  Une botte de paille comprend une dizaine de plis de 8 cm. Je pense (à vérifier) que l'on doit couvrir environ 1,5 mètre carré par botte : 0,4 x 0,4 x 10 = 1,6 m2). Ce qui revient à moins d'un euros le mètre carré d'isolant.). Il ne reste plus qu'à récupérer du bois. Ce qui devrait être fait dans 2 semaines chez super Ali. ;-)

- Deux types de finitions sont possible :
1) finition avec du mortier (ce que nous pensons faire au rez de chaussée)
2) finition bois (puis lasure à la bière)  :  pour les étages.

 

@ suivre... 

 

16/09/2007

le toit avance, le liège remplit la maison

L'objectif est donc de remplir sous les rampants 52 sacs de liège. Soit 20 cm d'isolation.
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Auparavant la charpante a été buchée, poncée et traiter au sel de bore :
 
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Voici les auteurs principaux :
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Catherine de son côté, remplit les casiers :
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Et n'oublions pas Christophe, notre grand musicien appenti en construction éconologique :
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Le mortier isolant, ça avance et ça marche !!!

Grâce à super Monique et au grand Jean-François, j'avance dans les recherches de mortier isolant :

LA REGLE DE BASE : 5/3

5 agrégats (sable, paille)

3 liants (tere,chaux) 

 

Voici la formule magique qui a déjà été testé en appliquant à la main 10 cm dans la journée !!!!!

2,5 paille
2,5 sable
1,5 terre
1,5 chaux CL90 (surtout pas de NHl qui hydrolicise la tere et transforme notre mortier en ciment,ou presque, et donc très peu respirant)

J'ai légèrement modifié ce mélange de la manière suivante :  

3 paille
2 sable (non tamisé)
2 terre (non tamisée)
1 chaux CL 90

Je mets les poudres
Je mouille
Je rajoute la paille (si la paille a trempé au moins 1 heure, voire une nuit, c'est encore plus simple). Il faut avoir un mélange très onctueux : mélange homogène qui permette de voir les traces des doigts qui s'enfoncent)

Je forme une boule avec mes deux mains puis je l'applique fortement avec la paume de la main. Après avoir appliqué 1 m2 de ce mortier, je prends la lisseuse et j'essaye de régulariser l'ensemble. 

Je vais faire cette semaine l'essai suivant:
4 paille
1 sable
2 terre
1 chaux CL 90

Maintenant que je sais la texture que doit avoir le mortier. Je pense que ça devrait marcher.
Jean-François à réussi avec un mortier :
6 pailles
2 terre
1 chaux
pas de sable (la terre utilisée est argileuse à environ 30%)
Par contre il a  utilisé de la chaux  NHL5 qui au hydrolicise la terre et rend le mur très peu respirant.

De plus, la chaux aérienne a un pouvoir "collant" (selon super Monique) beaucoup plus important que la chaux hydrolique. 

08/09/2007

Essai de mortiers isolants

L'objectif est donc de trouver un mortier, enduit (il faudrait que je cherche la différence qu'il y a entre les deux d'ailleurs) éconologique.

Je vais essayer d'abord avec un mortier maigre :

- 6 volumes de paille (broyée et mouillée et légèrement tasséependant 10 minutes) 

- 1 volume de terre

- 1 volume de chaux.

 Voilà ce que ceal donne : 




 

 

J'essaye ensuite un mortier plus gras :

- 6 volumes de paille (broyée, mouillée et légèrement tassée, puis mouillée)

- 2 volumes de terre

- 1 volume de chaux.

Voici le résultat :




 

Voici une autre expérience de mortier isolant. J'ai fabriqué un cadre (avec des chutes et les clous du latis des plafonds. Encore merci à Anne-Françoise et à Ingrid). Le cadre mesure 40 x 35 x 9 cm (mesures de l'intérieur). J'ai y insérer un "plis" issu d'une bote de paille et j'y y versé un mortier très liquide (je me suis inspiré de la barbotine) composé de : 

- 2 volumes d'eau

- 1 volume de terre

- 1 volume de chaux.

 

Voici ce que cela donne :




 

Il ne reste plus qu'a attendre pour observer le résultat.Disons quelques jours.Quels sont vos pronostics ?