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05/08/2010

Histoire d'une façade de 100 m2 enduite en 2 jours... à 16

Au début, cela n'était pas prévu. L'objectif initial était simplement de trouver une solution pour rendre étanche nos panneaux solaires et protéger ainsi l'auvent en bois.

Puis Bernard est passé et été étonné que l'on enlève les panneaux solaires.

- "Tu sais Thierry, si tu enlèves les panneaux solaires et l'auvent, autant en profiter pour refaire la façade."

Ma première réaction a été de rejeter cette idée car l'ampleur de ces travaux n'était absolument pas prévu. Puis, la nuit portant conseil, j'ai trouvé rapidement que cette idée était pertinente. Nous voici donc partis pour une nouvelle aventure.

La façade, une fois les panneaux enlevés et le décroutage commencé :

DSC01641_copy.jpg

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18/07/2010

Ouverture dans un mur en pisé contre couverture de façade

La façade est à moitié décroutée. Il ne reste qu'à trouver de la terre pour combler les épaisseurs avec un béton de terre que je stabiliserai à la chaux, au vu des épaisseurs nécessaires.

Pour trouver de la terre, rien de tel que de pratiquer une ouverture dans un mur en pisé. Ça tombe bien, nous avons besoin d'en faire une dans le futur studio.

Voilà la situation de départ :

DSC01660_copy.jpg

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14/07/2010

Objectifs réalisé : la façade en pisé avance à grand pas

Cela me rappelle des souvenirs. Christian est passé et a eu la même impression. J'ai presque envie de laisser la maison ainsi. Je trouve le pisé vraiment beau.

L'objectif est donc atteint puisque je suis arrivé au bas des fenêtres du 1er étage (il ne manque que les tiges filetées à disquer car nous allons réhausser l'auvent. La casquette était trop importante et cela ne nous fait perdre que 8° ce qui est d'ailleurs plus intéressant pour le chauffage en hiver).

Voici donc à quoi ressemble la maison maintenant :

DSC01647.JPG

Le gros du boulot a été d'enlever le ciment du soubassement. Ma perçeuse-perfo-burineur ne servait à rien. Il fallait bien plus de 3 joules pour dégager le ciment. Je me suis donc armé de mon gros burineur réglé à la puissance max, soit 12 joules, pour enlever tout le ciment.

Par contre, pour le pisé, le bel enduit à la chaux qui a fait son temps (à mon avis, il doit avoir l'âge de la maison...) s'enlève par plaque. Aucun outil électrique n'est donc nécessaire (pas de vibrations pour les poignets, c'est reposant). Les seuls outils nécessaires sont un marteau et une pince monseigneur pour faire levier. Il faut bien faire attention à piquer à gauche ou à droite, sinon risque de chute de plaque....

L'objectif pour aujourd'hui est d'une part d'aller jusqu'en haut des fenêtres du 1er et d'autre part de finir de coller les carreaux de la salle de bain mexicaine. Ça sera quand même plus pratique de disposer d'une deuxième salle de bain.

12/07/2010

Préparation du chantier participatif du 31 juillet : la façade Sud

Il y a un petit peu... beaucoup de préparation pour une façade qui doit faire 70 m2.

Dans un premier temps, j'ai du emprunter à nouveau le transpalette de Bernard pour déplacer 2 pots. Heureusement que St Bernard est bien outillé :

DSC01639_copy.jpg

Ensuite, c'est le joker Stéphane qui est venu pour m'aider à enlever l'ensemble de l'auvent (dont nous changerons l'orientation lors de la pause). J'ai repris mon petit burineur. Ça part bien sur le pisé :

DSC01641_copy.jpg

Par contre pour le soubassement et la partie ciment, les 2,7 joules étaient insuffisant. Il a donc fallu que j'aille à Oullins pour récupérer mon burineur "plus sérieux " qui va de 2,5 à 12 joules. Et bien, c'était beaucoup mieux :

DSC01646.JPG

Il ne me reste qu'une partie du soubassement à finir. L'objectif pour demain est d'aller jusqu'en bas des fenêtre du 1er. C'est largement faissable (enfin, je pense...)

 

 

10/02/2010

Défilé de fenêtres....: votez pour votre fenêtre préférée...

Une idée pour vous faire participer : créer un concours de fenêtres. Voici donc notre défilé de fenêtres et d'appui fenêtre en marbre, en galet, à la chaux, en carrelage. Bref, avec tous les matériaux que nous avons récupéres et ... qui nous plaisaient. à vous de voter.

Nos votes : thierry : la rouge du palier 8 ; Colombe la 3 (Louna) ; Maïa pour la 2 (Capucine) ; Louna pour la 3 (La sienne) ; Catherine pour la 6 (Colombe)

 

 

 

1 :Fenêtre sur mur Est de salon

en chêne avec appui de fenêtre en "chape de chaux" de 3 cm
sertie de mini-tommette à la sauce "vide-grenier"
Mur comprenant une correction thermique en terre-paille-chaux (environ 7 cm d'épaisseur)

IMGP0273_copy.jpg

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08/11/2009

Un petit film sur le Pisé... avec Capucine

Je viens de mettre sur Formaterre, le petit documentaire sur le pisé.

Bravo à Christian et à Mélinda (Capucine pour les intimes).

 

 

13:52 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

27/09/2009

La 400ème note : faisons confiance à la terre

Et oui, c'est la 400ème note que nous publions dans ce blog. Pour fêter ces 400 coups, je voulais causer un peu de terre. En effet,  nous savions que les enduits terre sont très long à sécher et parfois des moisissures apparaissent.

Après avoir enduit seul(e), à deux, à trois, en chantier-école ou en chantier participatif... nous avons rencontré quelques problèmes concernant le séchage de certains enduits.

Nous avons, en effet, constaté des tâches de moisissure. Cependant, après avoir passé une taloche éponge sur un mur nous avons constaté la disparition de l'ensemble des moisissure et de la plupart des tâches (la partie basse est passé à la taloche éponge mais pas encore celle du haut) :

DSC00280_copy.jpg

Voici Catherine qui passe la taloche éponge :

DSC00282_copy.jpg

 

Ma conclusion est donc la suivante : si un enduit est posé à une période proche de l'hiver dans un endroit peu ventilé, le séchage ne sera pas homogène (souvent passé l'été et il faut plus de 3 mois pour qu'il sèche complètement...) et il y aura des risques de moisissure. Pour y remédier, un coup de taloche éponge permet de rendre homogène le support mais il faudra veiller cette fois que l'endroit est ventilé et que l'hiver n'est pas trop proche.

Moralité : faisons donc confiance à la terre.

Du coup, ça m'a donné envie de donner une petite jeunesse au mur qui longe le nouvel escalier :

DSC00357.jpg

Comme elle belle la terre natuellement rouge de St Nazaire en Royan !!!

21:06 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (6)

06/04/2009

Une idée de Vero... de la terre dans le cellier

trop de couleurs fatigue les yeux. Plutôt que d'ajouter une autre couleur, elle nous a proposé de continuer l'enduit terre. Sur le plâtre, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux mais bon ça à l'air de tenir et Catherine avait déjà adoptée cette proposition.

Le résultat est super, normal avec un enduit terre, le résultat est garanti d'avance :

Merci Véro !!! Ils sont trop fort Véro et Fred

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14:42 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (1)

11/11/2008

Armistice avec les enduits terre

C'est en ce 11 novembre, que la paix avec les enduits terre sera scellée. Les 2 derniers murs ont été dédié au bureau, pièce studieuse sur laquelle nous avons testé nos différentes techniques :

  • Gaspard s'est essayé à la technique de pro, style jorge : à l'aide d'un platoir bien garni et d'une truelle puis d'une petite taloche en bois pour lisser et contraindre la terre.
  • De mon côté, je reste fidèle à mes lisseuses : la petite et la grande de 50 cm.

Faisons donc un bilan des murs enduits avec de la terre :

Au Rez de chausée :

  • 4 murs pour le salon (dont 1 fini à la chaux)
  • 1 mur pour le couloir
  • 2 murs pour le cellier
  • 1 mur pour la cuisine

Soit 8 murs au total

 

Au 1er étage :

  • 2 murs dans la chambre de Louna
  • 3 murs dans la chambre de Capucine
  • 1 mur dans le couloir entre les 2 pièces
  • 5 murs dans notre chambre
  • 2 murs dans le bureau
  • 1 murs dans l'escalier pour aller au 2ème

Soit 14 murs au total

Au 2ème étage :

  • 3 murs dans la chambre de Colombe
  • 3 murs dans la chambre de Maïa
  • 1 mur au nord, dans le hall
  • 4 murs dans le grenier (la pièce que je préfère)

Soit 11 murs au total

 

Ce qui nous fait 33 murs avec la terre du jardin et .... le trou pour la piscine qui est pas mal entamé

Un grand merci à nos filles qui ont tamisé presque toute la terre et à toutes les personnes qui nous ont aidé. (Dès que je retrouve mon chargeur d'appareil photo, je fait un petit film comprenant les 33 murs).

La suite du chantier :

  • isolation
  • badigeon, chaulage
  • Peinture
  • 2 salle de bain
  • Et le gros : la cuisine

20:00 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

28/10/2008

Préparation d'un mur en pisé

Préparation d'un mur en pisé :

ETAPE 1: Enlever le plâtre avec un petit burineur

format perçeuse à percu sinon c'est trop lourd). Une puissance de 2 à 3 joules est suffisante

 

C'est seulement à la fin que j'ai trouvé une astuce pour éviter de ramasser tous les gravas. Il suffit de mettre 2 grands cartons sur le sol et par

dessus 8 seaux serrés les uns contre les autres :

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Bref, comme d'hab, les astuces les plus simples sont les plus difficile à trouver. sur la photo on observe les outils de base :

  • le petit burineur avec la large mèche.
  • le casque avec le nez de cochon pour éviter de respirer la poussière.
  • les gants pour éviter les égratinures.
  • les cartons que l'on pli afin que les gravas qlissent tranquillement dans le seaux.

Et bien sûr, lorsque les seaux sont presque plein, on arrête pour les vider si possible dans un petit camion benne (merci Bernard. Je me demande comment j'aurai fait sans le super camion benne de Bernard).

Voici donc le résultat :

 

La chambre des parents

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la chambre de Capucine

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Sur cette photo on remarque la gaine qui prend le chemin le plus court. Cela ne nous a pas plus (comment s'en souvenir ? Comment mesurer ?) Du coup j'ai fait une saignée par la bas, ajouter une autre prise et fait passer la gaine sous la bande de chaux la plus basse.

 

ETAPE 2 : Dépoussiérer et maintenir les gaines

Lors de cette étape, on a besoin :

  • du nez de cochon
  • d'un grand et d'un petit balai (un petit suffit mais c'est plus pratique). Les poils du balais doivent être souples
  • d'un seau et d'une petite pellette pour ramasser la terre

Donc, j'ai pris le grand balai et j'ai balayé de haut en bas. Cette étape est très importante et ne prend pas beaucoup de temps. Lors d'un stage, Jean-Jacques Barrionnier nous avait dit qu'une personne avait raté ces enduits à cause de cela. En fait, c'est normal, s'il y a beaucoup de poussière, l'enduit repose en partie dessus et donc... ne tiendra pas bien longtemps.

L'astuce du carton est à réitérer afin de récupérer la terre pour la tamiser (cailloux, plâtre...) et la réutiliser ensuite.

 

ETAPE 3 : "Panser le mur" pour le mettre à niveau

Grâce au mortier "terre/chaux/paille broyée" (1vol/1vol/1vol), on bouche tous les trous (les gaines éventuelles, les prises électriques...), même les très important et on remet à niveau le mur. Cette étape est très gratifiantes car on a déjà un mur à peu près à niveau. Ceci dit, personnellement, je ne suis pas pour les murs super à niveau, tiré à la règle. Si c'est pour avoir un mur droit comme du placo... Mais bon, c'est une affaire de goût.
De plus, la lisseuse de 50 cm garanti un résultat très satisfaisant à mon goût (merci à Jean-François pour cette astuce).

 

ETAPE 4 : l'enduite de finition

Avec notre terre du jardin ou celle acheté à St Nazaire en Royan, on procède ainsi :

  • Un petit coup de balai rapide (la poussière revient toujours)
  • Mouiller abondament sans que ça dégouline, revenir au même endroit. Le top est de bien mouiller la veille et de remouiller avant d'appliquer l'enduit.
  • Appliquer l'enduit de finition (avec nos terre : 2 volumes de terre pour 1 volume de sable)
  • Talocher, lisser
  • Laisser reposer la nuit.
  • Prendre la taloche époonge le lendemain et admirer ;-)

A ce jour, nous avons enduit à la terre (seuls ou en chantier participatif composé de 99% de débutants) 24 MURS. Et ils ont toujours été réussis. J'ai l'impression qu'il est impossible de rater un mur en terre.

 

Voici une synthèse en vidéo pour les 2 premières étapes :

 

 

19:56 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

14/09/2008

une fin de semaine productive...

Commençons par Catherine qui a  posé dans la semaine un super enduit rouge avec la terre de St Nazaire en Royan dans le cellier

Melange comme avec notre terre :

  • 4 volumes de terre
  • 1 volume de sable
  • 1 volume de paillette de lin
  • environ 1 volume d'eau (un peu moins)

Nous avions commencé par le mur nord du cellier. Je m'étais dit : "si nous mettons un enduit rouge sur un mur nord, ça devrait lui donner un peu de chaleur". L'idée me semble encore intéressante mais la remarque de Catherine est nettement plus pertinente :

"Si nous mettons un enduit foncé au nord, la lumière du sud sera absorbé par le mur foncé qui se trouve au nord et la pièce sera plutôt sombre. Moralité : il vaut mieux mettre le bel enduit rouge sur un mur Est ou Ouest."

A priori, cela a convaincu Colombe qui voudrait un enduit rouge sur son petit mur que j'ai isolé mais sans paillette de lin.
En attendant voici le bel enduit de la grande Catherine :

 

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Sur sa lancée, Catherine a fait des essais samedi de couleur en utilisant un badigeon " a fresco" (sur enduit frais) ainsi que des eaux fortes (idem que le badigeon pour la quantité d'eau mais plus chargé en pigment et donc moins en chaux). Les essais de badigeon se trouvent sur la ligne du haut et ceux des eaux fortes sur la ligne du milieu.

 

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Ils ont été réalisé avec des pigments acheté chez Dousselin (Couzon au mont d'or). A l'heure actuelle, la meilleur adresse pour ce type de produit.

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Pendant ce temps, avec Gaspard, nous avons coffré une cheminée avec du bois, voici le résultat :

 

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Le lendemain, nous avons enduit le mur nord du grenier et commencer celui du mord nord du salon. Voici Catherine, Gaspard et François (un beau frère) qui pose l'enduit de fintion (terre/sable/ paillet de lin).

Les voilà, tous les 3 en train de finir d'enduire le mur :

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Dimanche prochain, nous terminerons le mur du salon. L'obectif étant de terminer les enduits avant la Toussaint, donc 1 mur par semaine environ. @ suivre ....

21:50 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (5)

24/08/2008

Mur éconologique, terre et toile de jute.

 

Les murs isolant à la paille seront bientôt invisible, snif. Il va falloir que je pense à une fenêtre témoin. Ils vont trop me manquer.

En attendant Catherine a appliqué sur l'enduit terre/paille/chaux un enduit terre/sable avec pose de la toile de jute, histoire d'armer le mur.

Voici le résultat dans le cellier :

 

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et dans la chambre de Colombe :

 

 

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Bravo à Catherine,

 

Il manque le plus dur : choisir l'enduit de finition :

  • terre rouge de royan/sable blanc d'Hostun (rouge) ?
  • terre rouge de Royan/sable de Saône (orangé)
  • chaux aérienne/sable blanc d'Hostun ? (blanc)
  • chaux aérienne/sable de Saône (blanc cassé ? )
  • terre/paillette de lin puis badigeon ...

Je pense que l'on organisera un ou plusieurs chantiers participatifs dont le thème sera "les enduits de finition"

Un petit jeu pour finir cette note sur les enduit terre/toile de jute. Quelle est la différence entre ces deux murs ? :

 

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Et bien les deux murs ont une finition terre/paillette de lin d'où leur ressemblance sauf que  :

  • Le mur de gauche est un mur isolant (entre 10 et 15 cm de paille) et donne sur l'extérieur (Nord). Je pense qu'il doit avoir également des propriétés phoniques intéressantes. D'ailleurs, quand on tapotte dessus, ça sonne légèrement creux.
  • Le mur de droite est un mur chauffant, il y a des tuyaux tout le long, c'est un mur de cloison qui sépare deux chambres.

21:19 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

Comment analyser sa terre ?

 

Grande discussion hier avec Serge et Gaspard. Serge avait apporté sa terre pour faire des essais. Il pense qu'il y a environ 5% d'argile. Cela me semble étrange (mais bon tout est possible) car il habite à Messimy et la plupart des maisons anciennes sont en pisé.

Nous faisons donc le test du bocal rempli à moitié de terre et à moitié d'eau. On le secoue à la mode d'Orangina et on laisse reposer un bon moment. Déjà au bout de 45 minutes on commence à distinguer les différentes couches qui la constitue. La difficulté réside dans l'analyse de ces couches (je serai super preneur d'un cours, même à distance, ou d'un lien internet intéressant à ce sujet).

  1. Le sable étant le plus lourd tombe au fond. Là-dessus, nous étions d'accord tous les deux.
  2. Une couche homogène de couleur marron foncée se distingue ensuite. Je pense qu'il s'agit d'argile et Serge pense qu'il s'agit de limon, si je regarde la définition sur wikipédia, je trouve : " En géologie et en pédologie, un limon est une formation sédimentaire dont la taille des grains est intermédiaire entre les argiles et les sables (entre environ 2 et 50 micromètres, les limites précises peuvent varier quelque peu suivant les laboratoires). Un dépôt majoritairement limoneux peut être qualifié de limon. Le limon est fréquent dans des dépôts alluviaux et caractérise les dépôts éoliens de loess"

    Cela ne me dit pas si le limon peut être considéré comme un argile et donc en maçonnerie comme un liant. Car si tel est le cas, sa terre serait argileuse à 60% environ.

    Je viens de trouver un lien très intéressant à ce sujet mais qui me confirme que l'anaylse d'un échantillon dans un bocal est très complexe. L'autreur considère, à mon avis, à juste titre  que cet échange gagnerait à être conservé dans les archives. Voici le lien. Et voici quelques extrait  dont l'auteur, qui a l'air d'en connaître un rayon est
    Michel WIENIN alias Vetus Reptator :

    .... 1) La principale différence entre argiles et limons est la taille des particules.
    Arbitrairement, on « coupe » =  2µm (2 / 1000 de mm) :
    plus fin, c'est de l'argile, plus grossier du limon.
    Evidemment, dans la pratique la granulométrie d'un dépôt est une jolie courbe de genre Gauss et
    la distinction pas évidente. En fait, elle est plus pratique que réellement signifiante.

    2) Théoriquement, les particules de limon s'accumulent
    relativement rapidement au fond de l'eau tandis que l'argile reste en
    suspension plus longtemps et surtout un mélange argile + eau relativement
    stable et que tout spéléo connaît bien !

    3) Chimiquement, un limon est une sorte de micro-sable formé de
    particules arrachées aux roches parcourues par le cours d'eau en amont et
    plus ou moins altérées mais pas entièrement : il varie donc en fonction de
    ces roches. Inutile de chercher une réaction chimique spécifique.

    4) Une argile provient de minéraux siliceux (micas, feldspaths)
    plus altérés mais la limite est rarement franche ! Bien sûr, il y en a aussi
    plusieurs espèces en fonction des minéraux d'origine et des conditions
    d'altération : illite, kaolinite, smectite (montmorillonite, beidellite...)
    Inutile là aussi de chercher une réaction chimique spécifique...

    ....La différence de base entre limons et argiles est que les premiers décantent
    relativement vite dans de l'eau calme (la gravité l'emporte largement sur la
    viscosité de l'eau et les réactions de surface) ; ce sont par excellence les
    dépôts de crue (débordement de cours d'eau boueux) mais on connaît également
    des limons d'origine éolienne (loess).

    Au contraire, les argiles forment des
    suspensions dont la décantation se mesure en minutes, heures et parfois
    davantage selon nature et finesse.

    Il y a naturellement toujours un peu de matière organique dans un limon, en
    provenance des sols lessivés par le ruissellement mais c'est un composant
    marginal.

    Dans un vrai sol (le limon est une roche), la composante organique,
    d'origine végétale, est l'humus (carbone cellulosique et dérivés des acides
    humique et fulvique).

    Le mot "limon" est clair et désigne une roche sédimentaire meuble.
    Par contre "argile" ne l'est pas car on emploie le mot aussi bien pour des minéraux
    précis (définition minéralogique : un ensemble d'aluminosilicates hydratés à
    structure feuilletée = minéraux argileux) et pour des roches formées
    majoritairement desdits minéraux (définition pétrographique : roches
    argileuses).

    Une autre différence est le niveau d'altération des minéraux originels
    (feldspaths et micas en particulier) :
    faible ou du moins très incomplet dans le cas des limons,
    beaucoup plus avancé chez les argiles...

    Pour info, voici la classification granulométrique classique française de A. Cailleux (début du 20e siècle) :
    > 200 mm blocs
    20 à 200 mm galets ou cailloux
    2 à 20 mm gravillons
    0,2 à 2 mm sables
    20 à 200 µm sablons
    2 à 20 µm limons
    < 2 µm pré-colloïdes (argiles)

    Les Anglo-saxons coupent souvent différemment :
    1/16 mm à 2 mm sands (sables) (62,5 µm à 2 mm)
    1/256 à 1/16 mm silts (limons)   (3,9 à 62,5 µm)
    < 1/256 mm clays (argiles).


  3. Une couche marron clair se dépose au fur et à mesure. Au bout d'un long moment, il s'agirait donc des particules d'argiles en suspension qui se déposent lentement

    Quelle conclusion peut on tirer de toutes ces infos ?
  • La différence de granulométrie entre le limon et l'argile est donc très failble et donc très difficile à analyser à l'oeil nu.
  • D'un point de vue maçonnerie, j'aimerais savoir comment pourrait-être considéré le llimon. Liant comme l'argile ? Liant à 50 %, à X % ?
  • Je préfère largement le test en grandeur nature :
    • 1. Je dépoussière mon mur en terre ou en brique.
    • 2. Je mouille abondamment le mur pour qu'il n'absorbe pas l'humidité et l'eau de mon enduit.
    • 3. J'applique mes essais en 2 catégories :
      • Catégorie 1 : tests sans fibre :
        • 2 volumes de terre/1 sable
        • 1 volume de terre/1 sable
        • 1 volume de terre/2 sable
        • Si je pense avoir une terre très argileuse : 1 volume de terre/ X sable (Christian a appliqué un enduit au kaolin, 100% argile : 1 volume de kaolin/7 volumes de terre)
      • Catégorie 2 : tests avec fibres, la fibre va "armer" l'enduit et empêcher ce dernier de fissurer. La paille étant un agrégat, il suffit de refaire les tests ci-dessus en remplaçant un volume de sable par un volume de paille ou de chanvre (personnellement le seul intérêt que je vois au chanvre par rapport à la paille est qu'il est déjà broyé finement par contre l'intérêt de la paille est son coût, environ 10 fois moins cher. Par contre, il est beaucoup plus confortable voire nécessaire de la broyer :
        • 2 volumes de terre/1 paille
        • 1 volume de terre/1 paille
        • 1 volume de terre/1 paille/1 sable
        • ...

Je conseille d'appliquer des "beaux" échantillons d'environ 40 x 40 cm sur environ 2 cm d'épaisseur (corps d'enduit classique). Le plus dur est d'attendre 2 ou 3 jours puis de constater :

  1. Si l'enduit fissure -> il est trop riche en argile
  2. Si l'enduit farine -> il est trop sabloneux. S'il farine un peu ça va mais si on enlève des grains à chaque fois que l'on passe le doigt : problème -> trop riche en sable.

Il ne reste qu'à attendre quelques jours pour observer les enduits de Serge. J'essayerai de faire des photos des enduits et de la terre dans le bocal...

@ suivre...

09:42 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (2)

15/08/2008

La terre rouge de St Nazaire en Royans

Histoire de changer de tere, j'ai effectué un petit voyage à St Nazaire de Royans. La terre est d'un rouge ocre magnifique. Il suffit donc de se rendre à la carrière pour visiter.

En fait, l'entreprise extrait des gros cailloux de terre :

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Ensuite à l'aide d'un broyeur, la terre devient très fine :

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Très très fine, puisque c'est de la 0,1. Ce chiffre ne signifiant pas grand chose pour tout le monde, je la comparerai à du sable fin d'un plage très agréable, histoire de rester en vacances. En voici un échantillon : Les caractéristiques de cette terre est de 22% de fine, soit la même chose que la notre. Une terre peut argileuse.

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Hier sur le mur en pisé de la cuisine, Catherine a fait des essais (carré de 40 x 40 x 1 : soit l'enduit de finition que nous appliquerons. Rien de tel que les essais à grandeur nature)

  • 1 terre/1 sable
  • 2 terre/1 sable
  • 1 terre/2 sable

Encore merci à Ali pour son idée simple (donc excellente) de ranger la terre dans un big bag, à Ste Monique pour tous ses conseils sur la terre, à St Bernard  pour m'avoir prêté son bon camion et à Gaspard pour m'avoir aidé à transvaser la terre dans le big bas (50 seaux environ).

Il y a fort à parier que le couple 2 terre/1 sable sorte gagnant puisque c'est le mélange que nous avons utilisé pour notre terre qui aurait, à peu près, le même taux d'argile (de fines). Nous attendons le séchage et on vous tient au courant.

 

07:27 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (3)

12/08/2008

Idées reçues sur les murs en pisé

Chevilles ou pas chevilles

Aujourd'hui, nous avons continué, avec Catherine à préparer le chantier participatif de demain. Va d'ailleurs falloir que je me fasse une petite nocturne pour passer le gobetis sur le mur chauffant de la chambre de Capucine et mettre aussi un peu de ciment pron éconologique. Va falloir que je lui donne un nom à ce fameux enduit 1 terre/1 paille broyée (non tassée)/1 chaux hydraulique.

Bref, en posant l'aspiration centralisée, j'avais un peu la flemme de mettre des chevilles. Du coup, j'ai fait un essai de visser directement mes grandes vis (5 x 100) dans le mur en pisé... Et à ma grande surprise, ça tient super bien.

Mais au fait, pourquoi cette surprise ?

  • La centaine de clous que j'ai planté (70 mm, pas plus) tiennent super bien. Donc des vis de 100, ça tient forcémment mieux.
  • La vis a toujours plus d'accroche que le clou.

En fait, pendant un an, je me suis laissé influencé par de nombreux vendeurs car cela tient très bien. Bon, si je veux être sûr qu'il y a très peu de jeu dans le temps, je continuerai à mettre des chevilles mais pour tenir une calle, mettre un collier qui tiendra un tuyaux en PVC d'aspiration centralisée... pas vraiment la peine de s'embêter et de mettre du plastique dans la terre.

 

Le diamètre du trou ne change pas !!!!

Il ne s'agit pas du dernier Sant-Antonio ;-) mais véritablement de la taille d'un trou dans un mur  en pisé. Prenant le cas extrême : le perçage d'un mur en pisé de part en part. Nous l'avons fait avec Bernard pour installer la poulie. Pour cela Bernard a fabriquer une mêche spéciale d'environ 70 cm de long (avec de la tige filetée) et il a soudé au bout une cloche (donc diamètre d'environ 60 mm).

Je peux vous assurer qu'après un "petit" trou de 45 cm de profondeur le diamètre avait à peine augmenter et que le tube qui soutient la poulie ne "nageait" pas dans un flot terreux...

Bref, rien de tel que l'expérience et malheureusement, j'ai comme l'impression que de nombreux vendeurs n'en ont pas beaucoup en mur en pisé. C'est dommage car ces murs sont tellement beaux....

19:44 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (1)

La chambre de Louna (presque fin... pour les enduits)

En images, c'est toujours plus parlant. Voici donc une vidéo qui donne une idée du résultat.

Le mur chauffant est complétement fini. Nous sommes bien fier de ce boulot. La lisseuse de 50 cm est vraiment un outils fantastique. Actuellement, je recherche les "bons gestes" avec la taloche éponge. En effet, selon la quantité d'eau et le geste que l'on fait, le résultat est différent. Personnellemet, sans je trouve ces murs très beaux, voire sensuel.

Le mur nord, notre premier mur éconologique, comprenant 10 cm de paille, est maintenant presque fini. Ce matin, je passe la taloche éponge pour le finir. Catherine a encore sévit en me demandant d'incruster quelques mini-tommettes récupérées sur un vide grenier. Voici la technique qu'elle m'a conseillée :

  • positionner la mini-tommette au bon endroit.
  • A l'aide d'un couteau (c'est ce qu'on avait sous la main) tracer le contour de la mini-tommette.
  • Creuser
  • Mouiller le trou et la mini-tommette
  • Mettre un peu d'enduit (terre/paillette de lin) bien liquide sur la mini-tommette
  • Appliquer bien fort la mini-tommette dans le trou
  • Rajouter de l'enduit autour à l'aide d'une langue de chat (mini-truelle, pas d'atrocité svp ,-)

Concernant les incrustations dans les murs en terre, nous avons récupérés des jolies pierre vertes plates (hors parc national, bien sûr). J'ai appris par la suite que ces pierres vertes étaient de la serpentine (marbre vert utilisé pour le socle du tombeau de Napoléon). Nous les utiliserons donc en incrustation pour notre cuisine royale ;-)))

En attendant, place au film :

 

 

06:28 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

11/08/2008

Les chambres des filles

 

La chambre de Louna

Le mur chauffant est complètement fini. L'enduit à la terre/paillette de lin à été posé. J'adore cet outil, je crois qu'il s'appelle lisseuse. Il mesure 50 cm. L'avantage est que l'on va plus vite, c'est beaucoup moins fatiguant et le travail est beaucoup plus régulier... sans ressembler à une finition "placoplâtre". Personnellement, je n'aime pas les murs droits, donc pas de tasseaux aux murs que l'on enlève par la suite mais je ne veux pas non plus faire rimer "rustique" avec "mal fini" ou "super tolérance". Bref, cet outil constitue le bon compromis selon le fini que l'on veut obtenir.

Hier, à midi, j'ai donc terminé le mur commencé la veille, en rentrant de vacances. Le soir, je passai la taloche éponge. Super outil également, qui une fois bien mouillé (il ne faut pas que les gouttes perles) régularise les petites imperfections.

Le soir j'avais presque fini le deuxième mur. Je le termine aujourd'hui. L'objectif, outre le fait de terminer les enduits dans une pièce, est de montrer aux personnes qui participeront à l'un des chantier participatif, le résulat fini d'un mur éconologique (isolé à la paille)

Les chambres de Maïa et Colombe

Rien à voir avec la terre mais de leur côté, François et Catherine se sont occupés de la volige. C'est vraiment pratique un cloueur pneumatique ;-)

Il ne reste plus que la volige à poser dans la chambre de Maïa et les coffrages à faire pour cacher les tuyaux des murs chauffants.

y a plus qu'à... ;-)

La chambre de Capucine

Capucine n'est pas contente car sa chambre n'est pas assez investie à son goût et... elle n'a pas tort. On essayera de lui jeter un sort (à la chambre ;-) pendant un stage participatif.

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09/08/2008

De retour, avec l'enduit de finition...

Bon, et bien ces vacances étaient super. Le parc national des Ecrins est magnifique et les quelques randos étaient vraiment superbes.

Nous sommes rentrés, sans bouchon (yahoooooooo !!!) aujourd'hui vers 16h30. Nous étions donc sur le chantier vers 17h30 ;-)))

Les objectifs d'aujourd'hui étaient de :

  1. déterrer une boite de dérivation que l'on avait enfouie (ce n'était pas une bonne idée et tant que l'erreur est réparable... autant ne pas s'en priver). C'est chose faite et en plus elle est callé avec le "célèbre" ciment pron éconologique : 1 terre/1 paille broyée/1 chaux
  2. commencer la couche de finition terre/paillette de lin. Voici quelques chiffres (plus précis) à ce sujet :
    1. Composition de l'enduit avec notre terre : (4 Terre/1 sable (0,4 tamisé à 0,2)/1 paillette de lin/environ 1,5 eau.
    2. Rendement : Avec 4 seaux de terre/1 seau de sable/1 seau de paillette de lin et un enduit de finition d'environ 5 mm -> environ 6 m2
    3. Temps d'execution : J'ai du commencé vers 19h (le temps de réparer la boite de dérivation, d'enlever les protections, de remplir un seau de sable et surtout de préparer l'enduit... sans oublier de commencer par 1 seau d'eau) et arrêté vers 21h (plus assez de lumière... et le repas était prêt ;-))). Donc le temps moyen est d'environ de 3 m2 à l'heure. Je devrais donc pouvoir terminer ce mur et son voisin d'en face qui a d'ailleurs une surface moindre puisqu'il comprend une fenêtre.

A partir de demain, nous allons commencer à préparer les chantier participatif. Il y a pas mal de rangement au programme...

22:09 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

10/07/2008

Enduit terre sur mur chauffant

Bon, et bien en une après-midi et une mini nocturne (21h30-1h du mat) : le mur chauffant est recouvert de terre avec ses jupettes en toile de jute. Il ne restera pour la déco, qu'une mince couche (disons 5 mm) de terre/paillette de lin.

 

Sur cette photo on observe une "jupe" en toile de jute pour armer le support et une couche d'enduit terre/chaux non encore recouverte :

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Sur celle-ci, de gauche à droite : la deuxième passe a été effectué, elle l'a été partiellement au milieu (enduit projeté par les filles et lissé par le papa) et un bout de toile de jute à droite :

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Une toile de jute dans toute sa splendeur ;-) Pour la pose, je conseille vivement de la poser sur enduit frais (comme j'avais d'ailleurs apris en stage) sinon, elle parfois tendue sans avoir de mortier dessous et c'est galère. On a l'impression que le mortier tient mais en fait, c'est la tension de la toile de jute qui le tiens !!! :

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le mur en fin d'après-midi :

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Ah, j'oubliais. J'ai trouvé une nouvelle technique pour lisser mais il faudrait que je fasse un petit film pour expliquer. L'article s'appelera "la signature invisible"... @ suivre...

08:25 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

09/07/2008

Les enduits terre... en famille...

Nous avons donc travaillé en famille... avec les 4 filles. De son côté, Catherine avait un entretien.

Colombe, l'aînée, tamisait les copeaux de bois (la sciure n'est pas isolante puisqu'elle ne renferme pas d'air ou très peu).

Louna, Capucine et Maïa ont donc projeté l'enduit de finition terre/paillette de lin.

De nombreuses étapes sont possibles avec des enfants :

1. Le malaxage (uniquement au début lorsqu'il y a beaucoup d'eau et peu de matière)

Voilà Maïa en action :

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Ensuite nous avaons humidifier le mur (sur Mist = spray). C'est incroyable comment la chaux et je pense la brique qui es derrière pompe l'eau. Il fallait humidifier toutes les 15 minutes alors qu'il ne faisait pas si chaud que cela. C'était d'ailleurs amusant de redécouvrir les tuyaux du mur chauffant par transparance :

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Il faut reconnaître que les délires du père sont parfois éloignés de la préocupation de Louna :

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Cependant, je reste sur ma position de droit/devoir. Que les enfants aident un projet de toute la famille pendant 2h chaque jour et qu'il leur reste toute la journée pour jouer, se reposer, pique-niquer... me semble intéressant, éducativement parlant. Donc, pendant que Colombe tamisait les copeaux de bois, Louna, Maïa et Capucine enduisaient le mur de terre/paillette de lin :

 

 

  

Je ne me souviens plus si j'ai donné la formule de cet enduit :

Donc toujours 2 volumes de liant pour 1 volume d'agrégat soit du 1/2 ce qui est assez fou. Normalement, c'est l'inverse 5/3 par exemple pour la chaux ou 5/2 pour un mortier maigre. Mais bon, les enduit de 3 cm ou de 10 cm réalisés l'année dernière n'ont pas pris une fissure et sont en parfait état. Donc :

  • 4 seaux de terre
  • 1 seau de sable 0,4 tamisé (le 0,4 comprend toujours des petites cailloux. Il est préférable de le tamiser pour un enduit de finition)
  • 1 seau de paillette de lin.
  • environ 1,5 seau d'eau

 

07:10 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (1)