28/08/2008
Une documentation intéressante sur la terre et le pisé
Je deviens de plus en plus amoureux des enduits terre. Avant de pouvoir m'offrir une formation complète sur la terre, je vais m'autoformer (lecture, rencontre, expérience).
Je teins donc à remercier Mariette pour le super lien qu'elle vient de m'envoyer. En effet, l'assocation Craterre, liée à l'école d'architecture de Grenoble, parait très compétents dans le domaine. Elle offre gratuitement de nombreux ouvrages au format .pdf
Il suffit donc de cliquer sur le bouton "télécharger" pour lire ensuite le livre.
Voici donc le lien pour télécharger tous les ouvrages.
Pour l'instant, Mariette a contacté l'association pour savoir si les formations sont réservées aux futurs architectes mais pour l'instant, la personne qui s'en occupe est en vacances.
Affaire à suivre donc.
N'hésite pas Mariette à nous donner la réponse sous forme de commentaire.
@+
19:12 Publié dans Gîtes, bon plans, liens... | Lien permanent | Commentaires (4)
27/08/2008
Mineur de plafond
Pour être mineur de plafond, il suffit d'être outillé. C'est à dire de disposer :
- d'une massette
- d'un casque
- d'une paire de gants
- d'un tournevis
- d'une pince
Voici un représentant de ce peuple ;-) :
Ensuite, l'objectif d'un mineur de plafond est de redécouvrir les traces du plafond originel pour le mettre en valeur. Partons donc d'un plafond suspendu (dans l'exemple le plafond supendu doit quand même avoir au moins 30 ans. L'ancienne propriétaire m'a confirmé que ce dernier était déjà là, il y a... 25 ans)... :
Il "suffit" donc de protéger le sol et de casser le plafond suspendu. Auparavant une analyse minutieuse avec Bernard nous avait fait découvrir les magnifiques solives ( 7 x 29 cm) de l'époque. Après avoir cassé un peu le faux plafond, on découvre les premières solives :
Puis les suivantes :
Après 3h30 de déminage, on découvre les solives qui font penser à une énorme guirlande de Noël :
Encore 3 heures plus tard, la guirlande est partie et les solives respirent l'air frais avec une vue imprenable sur les terres cuites (pas encore nettoyées) :
Un peu de nettoyage et un futur cadeau pour miss Déchéterie :
Un petit film pour observer plus en détail le résultat :
Sur ce le mineur le plafond va laisser se réposer son casque et tous ses outils pendant les 4 jours qui viennent ainsi que la semaine qui suivra car il doit reprendre ses casquettes d'instit et de directeur d'école.
En prévision : un chantier participatif sur les enduit terre chez Erialos et un autre sur notre chantier sur les enduits de finition. J'écrirai une notre spécifique à ce sujet dés que nous aurons fixé les dates.
@ très bientôt.
18:17 Publié dans La démolition | Lien permanent | Commentaires (1)
26/08/2008
A la découverte du passé...grâce au plafond de la cuisine
Pour gérer le plafond de la cuisine... je suis en train de faire tomber le faux plafond en brique spéciale. Bernard est passé par là et nous a fait part de son examen minutieux.
Le plafond est contitué de solives imposantes ainsi que d'une voute en brique au dessus de la hotte (cela devait être la place de la cheminée).
Après en avoir cassé environ 1/4, je trouve le plafond très beau. Il s'agit en effet de solive imposantes d'environ 8 x 20 cm sur lequel il devait y avoir déjà un premier plafond avec du latis. Puis plus tard, il y a environ 40 ans, les autres propritaires ont du en avoir assez du plâtre qui fissure sous le latis et qu'il faut reprendre régulièrement (dixit Bernard) et ont fait installer un faux plafond supendu en brique creuse (environ 3 cm d'épaisseur).
C'est impressionnant d'observer le travail des anciens. Le niveau au laser n'existait pas, je pense qu'ils ont du utiliser un niveau à eau en plus d'un niveau à bulle. Puis, ils ont cloué des clous de tailles moyenne sur les solives pour y fixer leurs suspente artisanale. Ils tordaient ensuite le fil de la supente (environ 3 mm de diamètre) pour obtenir l'hauteur désiré.
Le plus incroyable dans cette histoire est le choix que l'on fait selon l'époque et notre histoire. Les anciens anciens propriétaires avaient un plafond avec des "belles" (selon mes goûts et mes valeurs) planches et solives et les ont cachés pour y mettre un plafond suspendu. Nous les enlevons pour y découvrir les traces de la construction de la maison.
Concernant la couleur, je pense que nous ferons un chaulage de ce bois qui sera grossièrement poncé (grain 50 ou 80 max).
@ suivre la prochaine
20:34 Publié dans La démolition | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : a la découvert du passé... grâce au plafond de la cuisine
25/08/2008
L'eau du puits grâce à Ali
Ali est arrivé
L'eau du puits a été retrouvé.
Blague à part, il a fallu vraiment bosser et je trouve que la plomberie est particulièrement ingrate.
Nous avons donc commencé à enlever le vase d'expension de 100 litres. J'ai d'ailleurs appris à ce sujet qu'un vase d'expension de X litres ne comprend que X/3 litres. D'une part, j'ai donc été déçu mais d'autre part , j'ai compris pourquoi Christian Bert m'a viviement conseillé un 300 litres.
Voici donc le ballons de 100 litres et le déplacement de 2 plaques de pierre sur un lit de sable :
Au revoir petit "ballon rouge" (film poétique casi-muet que je trouve magnifique) :
Il a fallu ensuite tordre un peu de cuivre. Super Ali a sorti l'artillerie lourde : une cintreuse électrique. Outil impressionnant qui tord à froid les tubes de cuivre. Voici Ali en action avec son outil de super pro. Admirez la concentration de l'artiste
Et voici le grand frère du petit ballon rouge posé sur son socle. Nous surveillons la pression du ballon et l'arrêtons à 3 bars.
Nous allons, enfin, pouvoir à nouveau boire l'eau de notre puits. Encore merci à Ali et à Erialos ;-)
20:37 Publié dans L'eau | Lien permanent | Commentaires (1)
24/08/2008
Mur éconologique, terre et toile de jute.
Les murs isolant à la paille seront bientôt invisible, snif. Il va falloir que je pense à une fenêtre témoin. Ils vont trop me manquer.
En attendant Catherine a appliqué sur l'enduit terre/paille/chaux un enduit terre/sable avec pose de la toile de jute, histoire d'armer le mur.
Voici le résultat dans le cellier :
et dans la chambre de Colombe :
Bravo à Catherine,
Il manque le plus dur : choisir l'enduit de finition :
- terre rouge de royan/sable blanc d'Hostun (rouge) ?
- terre rouge de Royan/sable de Saône (orangé)
- chaux aérienne/sable blanc d'Hostun ? (blanc)
- chaux aérienne/sable de Saône (blanc cassé ? )
- terre/paillette de lin puis badigeon ...
Je pense que l'on organisera un ou plusieurs chantiers participatifs dont le thème sera "les enduits de finition"
Un petit jeu pour finir cette note sur les enduit terre/toile de jute. Quelle est la différence entre ces deux murs ? :
Et bien les deux murs ont une finition terre/paillette de lin d'où leur ressemblance sauf que :
- Le mur de gauche est un mur isolant (entre 10 et 15 cm de paille) et donne sur l'extérieur (Nord). Je pense qu'il doit avoir également des propriétés phoniques intéressantes. D'ailleurs, quand on tapotte dessus, ça sonne légèrement creux.
- Le mur de droite est un mur chauffant, il y a des tuyaux tout le long, c'est un mur de cloison qui sépare deux chambres.
21:19 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)
Comment analyser sa terre ?
Grande discussion hier avec Serge et Gaspard. Serge avait apporté sa terre pour faire des essais. Il pense qu'il y a environ 5% d'argile. Cela me semble étrange (mais bon tout est possible) car il habite à Messimy et la plupart des maisons anciennes sont en pisé.
Nous faisons donc le test du bocal rempli à moitié de terre et à moitié d'eau. On le secoue à la mode d'Orangina et on laisse reposer un bon moment. Déjà au bout de 45 minutes on commence à distinguer les différentes couches qui la constitue. La difficulté réside dans l'analyse de ces couches (je serai super preneur d'un cours, même à distance, ou d'un lien internet intéressant à ce sujet).
- Le sable étant le plus lourd tombe au fond. Là-dessus, nous étions d'accord tous les deux.
- Une couche homogène de couleur marron foncée se distingue ensuite. Je pense qu'il s'agit d'argile et Serge pense qu'il s'agit de limon, si je regarde la définition sur wikipédia, je trouve : " En géologie et en pédologie, un limon est une formation sédimentaire dont la taille des grains est intermédiaire entre les argiles et les sables (entre environ 2 et 50 micromètres, les limites précises peuvent varier quelque peu suivant les laboratoires). Un dépôt majoritairement limoneux peut être qualifié de limon. Le limon est fréquent dans des dépôts alluviaux et caractérise les dépôts éoliens de loess"
Cela ne me dit pas si le limon peut être considéré comme un argile et donc en maçonnerie comme un liant. Car si tel est le cas, sa terre serait argileuse à 60% environ.
Je viens de trouver un lien très intéressant à ce sujet mais qui me confirme que l'anaylse d'un échantillon dans un bocal est très complexe. L'autreur considère, à mon avis, à juste titre que cet échange gagnerait à être conservé dans les archives. Voici le lien. Et voici quelques extrait dont l'auteur, qui a l'air d'en connaître un rayon est Michel WIENIN alias Vetus Reptator :
.... 1) La principale différence entre argiles et limons est la taille des particules.
Arbitrairement, on « coupe » = 2µm (2 / 1000 de mm) :
plus fin, c'est de l'argile, plus grossier du limon.
Evidemment, dans la pratique la granulométrie d'un dépôt est une jolie courbe de genre Gauss et
la distinction pas évidente. En fait, elle est plus pratique que réellement signifiante.
2) Théoriquement, les particules de limon s'accumulent
relativement rapidement au fond de l'eau tandis que l'argile reste en
suspension plus longtemps et surtout un mélange argile + eau relativement
stable et que tout spéléo connaît bien !
3) Chimiquement, un limon est une sorte de micro-sable formé de
particules arrachées aux roches parcourues par le cours d'eau en amont et
plus ou moins altérées mais pas entièrement : il varie donc en fonction de
ces roches. Inutile de chercher une réaction chimique spécifique.
4) Une argile provient de minéraux siliceux (micas, feldspaths)
plus altérés mais la limite est rarement franche ! Bien sûr, il y en a aussi
plusieurs espèces en fonction des minéraux d'origine et des conditions
d'altération : illite, kaolinite, smectite (montmorillonite, beidellite...)
Inutile là aussi de chercher une réaction chimique spécifique...
....La différence de base entre limons et argiles est que les premiers décantent
relativement vite dans de l'eau calme (la gravité l'emporte largement sur la
viscosité de l'eau et les réactions de surface) ; ce sont par excellence les
dépôts de crue (débordement de cours d'eau boueux) mais on connaît également
des limons d'origine éolienne (loess).
Au contraire, les argiles forment des
suspensions dont la décantation se mesure en minutes, heures et parfois
davantage selon nature et finesse.
Il y a naturellement toujours un peu de matière organique dans un limon, en
provenance des sols lessivés par le ruissellement mais c'est un composant
marginal.
Dans un vrai sol (le limon est une roche), la composante organique,
d'origine végétale, est l'humus (carbone cellulosique et dérivés des acides
humique et fulvique).
Le mot "limon" est clair et désigne une roche sédimentaire meuble.
Par contre "argile" ne l'est pas car on emploie le mot aussi bien pour des minéraux
précis (définition minéralogique : un ensemble d'aluminosilicates hydratés à
structure feuilletée = minéraux argileux) et pour des roches formées
majoritairement desdits minéraux (définition pétrographique : roches
argileuses).
Une autre différence est le niveau d'altération des minéraux originels
(feldspaths et micas en particulier) :
faible ou du moins très incomplet dans le cas des limons,
beaucoup plus avancé chez les argiles...
Pour info, voici la classification granulométrique classique française de A. Cailleux (début du 20e siècle) :
> 200 mm blocs
20 à 200 mm galets ou cailloux
2 à 20 mm gravillons
0,2 à 2 mm sables
20 à 200 µm sablons
2 à 20 µm limons
< 2 µm pré-colloïdes (argiles)
Les Anglo-saxons coupent souvent différemment :
1/16 mm à 2 mm sands (sables) (62,5 µm à 2 mm)
1/256 à 1/16 mm silts (limons) (3,9 à 62,5 µm)
< 1/256 mm clays (argiles).
- Une couche marron clair se dépose au fur et à mesure. Au bout d'un long moment, il s'agirait donc des particules d'argiles en suspension qui se déposent lentement
Quelle conclusion peut on tirer de toutes ces infos ?
- La différence de granulométrie entre le limon et l'argile est donc très failble et donc très difficile à analyser à l'oeil nu.
- D'un point de vue maçonnerie, j'aimerais savoir comment pourrait-être considéré le llimon. Liant comme l'argile ? Liant à 50 %, à X % ?
- Je préfère largement le test en grandeur nature :
- 1. Je dépoussière mon mur en terre ou en brique.
- 2. Je mouille abondamment le mur pour qu'il n'absorbe pas l'humidité et l'eau de mon enduit.
- 3. J'applique mes essais en 2 catégories :
- Catégorie 1 : tests sans fibre :
- 2 volumes de terre/1 sable
- 1 volume de terre/1 sable
- 1 volume de terre/2 sable
- Si je pense avoir une terre très argileuse : 1 volume de terre/ X sable (Christian a appliqué un enduit au kaolin, 100% argile : 1 volume de kaolin/7 volumes de terre)
- Catégorie 2 : tests avec fibres, la fibre va "armer" l'enduit et empêcher ce dernier de fissurer. La paille étant un agrégat, il suffit de refaire les tests ci-dessus en remplaçant un volume de sable par un volume de paille ou de chanvre (personnellement le seul intérêt que je vois au chanvre par rapport à la paille est qu'il est déjà broyé finement par contre l'intérêt de la paille est son coût, environ 10 fois moins cher. Par contre, il est beaucoup plus confortable voire nécessaire de la broyer :
- 2 volumes de terre/1 paille
- 1 volume de terre/1 paille
- 1 volume de terre/1 paille/1 sable
- ...
- Catégorie 1 : tests sans fibre :
Je conseille d'appliquer des "beaux" échantillons d'environ 40 x 40 cm sur environ 2 cm d'épaisseur (corps d'enduit classique). Le plus dur est d'attendre 2 ou 3 jours puis de constater :
- Si l'enduit fissure -> il est trop riche en argile
- Si l'enduit farine -> il est trop sabloneux. S'il farine un peu ça va mais si on enlève des grains à chaque fois que l'on passe le doigt : problème -> trop riche en sable.
Il ne reste qu'à attendre quelques jours pour observer les enduits de Serge. J'essayerai de faire des photos des enduits et de la terre dans le bocal...
@ suivre...
09:42 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (2)
22/08/2008
Rencontre avec Serge de Messimy
Aujourd'hui, Serge est passé sur le chantier. Il était intéressé et stupéfait d'apprendre que l'on pouvait utiliser simplement la terre du jardin pour faire des enduits. Nous avons donc appliqué un enduit terre/sable sur lequel nous avons posé ensuite notre toile de jute. En effet, le mur en dessous étant composé de bois et de paille peut bouger légèrement avec le temps. Pour éviter, du moins limiter les fissures, nous l'armons avec une toile de jute.
Sur la photo, on observe le mur casi-fini, la partie de droite a été appliqué par Paul et Maïa et la partie de gauche par Serge et Moi. Serge termine la partie du milieu :
Nous avons ensuite appliqué un peu de l'enduit magique : terre- paille -chaux pour boucher les gros trous qui se trouve dans le couloir et le petit mur de la chambre de Colombe.
Puisque je parle de la chambre de Colombe, voici les coffrages qui se trouvent dans les chambres de Colombe et Maïa. Ces derniers cachent les tuyaux des murs chauffants qui se trouvent en haut des poutres. Encore merci à super Fred pour cette nocturne très sympathique. On peut en profiter pour observer l'enduit de finition favori de la maison : terre/paillette de lin/sable (avec notre terre très spéciale :4 volumes de terre, 1 volume de sable 0,4 de la Saône, 1 volume de paillette de lin) :
Au programme de demain : nous terminons la pose du lambris (toujours à l'envers, comme sur la photo) et ouvrons la mezzanine dans la chambre de Maïa. Gaspard devrait être là pour nous donner un coup de main et Serge revient pour faire des essais avec sa terre.
22:38 Publié dans chantier participatif | Lien permanent | Commentaires (0)
Voizo, un portail qui semble prometteur
Je viens d'être contacté par l'un des membres de Voizo, blog dont le concept de base est
"vivre un habitat développement durable au quotidien".
Ce blog me semble très intéssant, il dispose d'une base d'informations importantes détaillées. Une petite visite est donc intéressante... ;-)
06:59 Publié dans Gîtes, bon plans, liens... | Lien permanent | Commentaires (0)
chantier participatif de ce week-end
Cette fin de semaine, le programme est le suivant :
Vendredi : enduit terre.
- Nous terminons l'enduit terre et la pose de la toile de jute dans le salon et dans le cellier. L'enduit est déjà prêt. Serge de Messimy arrive vers 10h (en attendant, je vais bosser pour ma classe). Il ne restera plus que les enduit de finition.
- Finir un reste de terre/paille/chaux dans la chambre de Colombe
Samedi : bois
- Finir de poser (à l'envers) le lambris sur le plafond du 2ème étage. Gaspard arrive en début de matinée aussi.
- Disquer le petit mur de la mezzanine de Maïa
- Commencer le coffrage du grenier
Programme pas trop intense qui me semble réaliste. Enfin, on verra bien. De son côté, Catherine attaque des finitions (chambre de Louna) et nous préparons tous la rentrée ... tout doucement mais sûrement ;-)
06:39 Publié dans chantier participatif | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2008
Quelques astuces pour le chantier
Voici quelques astuces pour avoir plus de chance de finir le chantier ;-) :
La chaux assèche les mains
Même avec des gants, la chaux assèche les mains. Pour cela : se laver les mains puis se mettre une fine couche d'huile d'olive sur les mains. Astuce donnée par St Monique.
Le perfo mais pas trop longtemps
J'ai encore des fourmis sur les pouces, index et majeurs des deux mains. Il s'agit des "tuyaux" du canal carpien qui sont enflamés. Je pense que cela est dû à l'utilisation intensive d'un gros burineur. D'après mes lectures ultèrieures, il vaut mieux éviter d'utiliser plus de 2 heures un burineur (pour une personne non habitué) et surtout boire beaucoup... d'eau.
L'huile de jojoba pour l'exczéma
Avec le stress, de l'exczéma peut faire son apparation. J'ai découvert l'huile de jojoba grâce à Anne-Françoise. Cela a parfaitement traité l'exczéma (mais c'est plus long que les traitements traditionnels)
21:49 Publié dans la santé | Lien permanent | Commentaires (0)
Pas d'eau et une nocturne
Chantier particitpatif : enduit à la terre
Le chantier participatif aura commencé très lentement. A cause d'une mise à jour du système hydraulique (vannes à descendre, petite fuite à régler) nous n'avons pas eu d'eau jusqu'à midi environ.
Nous avons donc préparer minitieusement et tranquillement le chantier, j'en ai profiter pour mesurer avec une relative précision la quantité d'eau nécessaire pour un mélange à la bétonnière. Comme d'hab, pour faciliter le mélange, nous versons d'abord le liquide puis les solides (peu importe l'ordre lorsqu'il s'agit d'un enduit à la terre) :
- 8 seaux de terre
- 4 seaux de sable
- 2 seaux d'eau
Nous avons commencé après le repas. Nous étions 2 : Paul et moi. Puis Maïa nous a rejoint. Paul n'en avait jamais fait et il a fini avec Maïa, une moitié du mur avec pose de la toile de jute. Etant donné que nous avons enduit un mur nord en paille, il ne fallait pas trop appuyer lorsque nous posions la toile de jute puisqu'il n'y a que 5 mm à 1 cm d'enduit terre/chaux/paille... relativement frais.
Une petite nocturne avec Fred pour les coffrages des murs chauffants
Le challange étant de faire les 2 coffrages, l'une pour la chambre de Maïa et l'autre pour celle de Colombe afin de cacher les tuyaux des murs chauffants. La taille de chaque coffrage est d'environ : 4,5 m x 30 cm (hauteur) x 7 cm (profondeur).
Le principe de pose a été le suivant :
- Pose à niveau et vissage de 2 tasseaux de 5 x 5 cm environ (outils utilisés : niveau à bulle, règle de 2 m, visseuse. Encore merci à Jean-François et à Thomas pour le prêt de tout le super matos dont une clé à choc)
- Tablétage de la lame inférieur sur le tasseaux.
- Pose des lambris (à l'envers car nous n'aimons toujours pas les moulures)
Fred m'a donc appris à tabléter (pour montrer commenf faire, il faudra que je fasse un petit film, trop de maux de tête si j'essaye avec des mots en lettres ;-)
Après une petit barbecue improvisé, nous avons commencé à 21h30 et fini à 2h45. Yahoooooo !!!!
Dès que je retrouve mon appareil photo, je mets quelques photos en ligne pour la salle de bain et un film pour vous montrer l'état du chantier qui avance pas mal.
10:56 Publié dans chantier participatif | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2008
La salle de bain du 2ème étage
Un peu de changement, super Fred est passé aujourd'hui. Au programme : le caisson qui se trouve à côté des toilettes. Il nous bloque et va définir l'emplacement de l'isolation.
Qu'à cela ne tienne, super Fred, qui a plus d'un tour dans son sac, a trouvé de nombreuses astuces. Comme d'hab, j'ai oublé mon appareil photo, j'en prendrai donc plus tard. En attendant, voilà le concept pour l'isolation et la ventilation retenue :
L'isolation thermique
- Pose des gros tasseaux (envrion 5 x 5 cm) tous les 60 cm environ mais il n'y a rien de précis à respecter. L'épaisseur de l'isolation est d'environ 12 cm ce qui nous donne une résistance thermique de 2,6 (pour les 12 cm de liège) et de 0,6 pour les 45 cm de pisé, soit un R de 3,2, soit plus de 5 fois mieux que le R d'origine.
- Vissage des restes de volige (environ 3 x 60 cm) sur les gros tasseaux. J'en poserai 3 à la fois.
- Agraffage de la toile de jute avant de verser le liège en vrac (je ne veux pas mettre de paille dans une pièce technique, je verse donc du liège imputrescible).
- Pojection du gobeti
- Enduit chaux/sable (avec pigment ?) ferré (fermé les pores) histoire d'éviter une rupture de capilarité et donc de permettre un échange de vapeur d'eau
La ventilation
- Utilisation du conduit existant. Celui-ci est une colonne de 8 m, il faudrait que je casse un bout de mur de cloison entre les Wc du Rdc et la cave pour que l'air de la cave passe par ce conduit ce qui ventilerait la pièce technique.
- Installation d'une bouche d'aire hygrométrique Aéréco. Cette bouche d'air fonctionne avec une membranne, sans électrécité. Si le taux d'humidité est important, elle s'ouvre, sinon elle reste fermée.
- Pour les autres pièces, ventilation naturelle, on ouvre les fenêtres, si les filles oublient d'ouvrir, nous ouvrons le velux qui créer un appel d'air vers le 2ème. on aurait pu développer plus la ventilation mais on s'y est pris un peu tard.
22:24 Publié dans L'isolation thermique | Lien permanent | Commentaires (3)
Le chantier participatif enduit terre/paille/chaux du 16 août en images
Voici donc une autre note concernant le chantier participatif du 16 août. Encore merci à Sandra pour ces magnifiques photos.
Le thème était donc les enduit terre/paille/chaux
1. La préparation des matériau
Nous allons avoir besoin de beaucoup de terre. Nos 4 filles nous aident à en préparer. Le principe sportif est simple : je pioche, elles tamisent. Les grandes filles piochent aussi.
Aurélien broye la paille. Il n'y en a plus beaucoup dans le sac
Il est très sérieux et s'applique. Je lui donne quelques conseils :
A l'aide de la bétonnière, nous préparons l'enduit. L'astuce pour éviter les boules de chaux est de mettre d'abord l'eau, puis la chaux... puis ce que l'on veut. Concernant la quantité d'eau, nous avons mis environ 3 seaux d'eau, histoire de bien diluer toute la chaux et ensuite, nous avons rajouté le reste. :
2. La pose de l'enduit terre/paille/chaux
Cet enduit, très riche en liant a pour objectif de créer une couche dur sur un mur isolant en latis/paille. C'est ensuite sur cette couche que nous poserons soit une enduit de finition soit un autre enduit chaux/sable s'il s'agit d'un mur chauffant afin d'avoir de la masse. Voici donc les artistes en action :
Gaspard qui prend l'enduit dans notre marmitte magique (il a attéri dans notre belle marmitte grâce à miss Brouette. L'idéal étant d'avoir une brouette à 2 roues)
Vincent et Lionel appliquent l'enduit :
Vincent en gros plan :
Lionel en gros plan
:
Bien que cet enduit soit très fibré, il est possible de régularisé le mur à l'aide d'une taloche :
3. La pose de l'enduit terre/chaux/sable
Sur un mur chauffant se trouvant au nord, isolé à la paille. Sur ce mur, la pose de l'enduit terre/paille/chaux avait été effectué lors du stage participatif du 13 août,soit 3 jours avant. Il avait suffisament séché pour que l'on puisse appliquer un autre enduit par-dessus. Le mélange terre/chaux/sable : 1 volume de chaux/2 volumes de terre/3 volume de sable. La logique retenue est la suivante :
- pour notre terre : 2 terre pour 1 sable
- pour la chaux : 1 chaux pour 2 sable (grosso modo 5/3 sans se prendre la tête...
Cette fois-ci, il y a des tuyaux. Il faut donc gâcher à la truelle. 1. Je tapotte mon enduit sur la taloche ce qui fait que je chasse pas mal de bulle d'air. Cela augmente la cohésion entre les molécules et l'enduit et bien homogène, plus collant et ne demande qu'à rejoindre le mur...Nous retrouvons Gaspard pour l'exemple
:
4. L'enduit terre rouge de St Nazaire de Royans/sable
J'essaye de continuer à gérer l'approvisionnement. De son côté Catherine lance l'enduit terre rouge que je suis parti chercher à St Nazaire en Royans avec le beauc camion benne de Bernard. Avec Gaspard, nous avions vidé le camion la veille, à la pelle, dans un big bag :
:
Voici Catherine malaxeur, nous avons opté pour le même mélange que notre terre car il y a 22% de terre selon le propriétaire dela carrière. Soit 2 volumes de terre pour 1 volume de sable. Le principe pour mélanger est le même qu'à la bétonnière.
- eau
- terre/sable
- eau pour finir :
De son côté, Louna contemple le spéctacle de ce chantier intense : (encore un grand merci Sandra pour ce très beau portrait):
ENCORE UN TRES MERCI-BRAVO A TOUS
07:16 Publié dans chantier participatif | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : chantier participatif, terre, paille, chaux
18/08/2008
Merci-Bravo à tous
13:49 Publié dans chantier participatif | Lien permanent | Commentaires (0)
Un site extraordinaire sur la construction en paille
Oups, j'avais complétement oublié de cité le site de Christine et Stéphane.
C'est l'histoire d'une infirmière et d'un ébéniste qui n'ont jamais construit de maison et qui dispose de 100 000 euros. Ils souhaiteraient avoir une maison mais les constructeurs et entreprises leur offraient, au maximum... quelques sourires en guise d'habitat...
Qu'à cela ne tienne, ils construisent alors eux-même leur maison. Et par n'importe qu'elle maison. Une superble maison en ossature bois/botte de paille sur 2 niveaux, d'une surface de 167 m2.
Nous avons eu la chance d'être invité par Christine et Pichon et avons dormi chez eu. C'était en hiver, il y avait 3°C dehors et 23 °C dedans (honnêtement, je peux le dire maintenant, je n'ai pas très bien dormi... même nu comme un p'tit ver, j'ai eu trop chaud !!!!) . Le seul moyen de chauffage pour toute la maison était une cuisinière godin. Stéphane a du mettre quelques restes de charpente pour chauffer la maison. Vers 23h, je leu ai demander d'arrêter de mettre du bois dans le Godin. Quand nous sommes repartis le lendemain vers 19h, il y avait 19°C alors que le Godin n'avait pas été alimenté depuis la veille 23h !!!!
Depuis Christine est trésorière chez les compaillons. Elle représente à mes yeux une Ste Monique ... pour le matériaux paille. Incroyable, ces super nanas constructrices ;-)
Bref, beaucoup plus d'infos et de photos sur leur site personnel
07:12 Publié dans Gîtes, bon plans, liens... | Lien permanent | Commentaires (0)
17/08/2008
Chantier participatif du 20 août
Le thème
Lors de ce chantier, nous préparerons un enduit terre/sable que nous appliquerons sur les murs nord (murs isolés avec la paille et recouvert d'un enduit terre/paille/chaux).
Etant donné les caractéristiques de notre terre, nous mélangerons 2 volumes de terre pour 1 volume de sable. Va falloir tamiser pas mal d'ici mercredi car notre réserve de terre tamisée a été sérieusement attaqué lors du chantier participatif du 16 août. Heureusement que Colombe et Maïa participent activement au tamisage. Je pense que l'équivalent d'une trentaine de seaux seront tamisés d'ici mercredi.
Nous utiliserons aussi notre "nouvelle" terre rouge de St Nazaire en Royans. Afin d'obtenir un rouge moins sombre, nous pensons acheter du sable d'Hostun (sable blanc) vendu par l'entreprise Sica à Lyon. Je m'en occupe demain et vous tient au courant.
J'ajoute à nouveau l'organisation type d'une ournée de chantier participatif ainsi que les condtions matérielles :
Organisation de la journée
8h30 - 9h00 : accueil et présentation avec café et croissant. (merci d'être ponctuel)
9h00 - 10h : visite du chantier et questions-réponses au fur et à mesure de la viste.
10h - 13h : organisation du travail en fonction du thème du stage, des besoins et des envies des participants
13h - 14h : Repas
14h - 14h30 : café - bilan.
14h30 - 18h : Reprise du chantier
Environ 18h (selon l'objectif que l'on s'est fixé et notre désir...) : bilan de la journée.
Conditions matérielles
Si vous venez avec votre lisseuse, c'est mieux (nous n'en avons que 3)
Il y a de place pour garer votre voiture, sinon le bus 103 vous dépose au pied de la maison (demander "Montgriffon" à Chaponost)
Il est possible de dormir dans le salon (matelas 2 places sur sommer en bottes de paille. Par contre prévoir les draps et sac de couchage. Possibilité également de planter la tente.
Il y a, à disposition : un frigo, une cafetière, une bouilloire, un barbecue, une douche (avec eau chaude... solaire).
@ très bientôt,
22:56 Publié dans chantier participatif | Lien permanent | Commentaires (0)
Un chantier participatif intense
La journée commence à 6h du mat puisque je dois accompagner Sylvie, notre cousine qui vit au Népal... à Bellecour. Ensuite je passe à la boulangerie pour faire une razia de croissant et rejoins le chantier à 7h30.
Un peu de tamisage (une dizaine de seaux), histoire de s'échauffer.
Au cours de ce chantier participatif, nous étions nombreux. Il y avait Sandra et Lionel, Vincent, Gaspard, Catherine ainsi que l'un de nos cousins : Aurélien et nos filles Louna, Capucine, Maïa et Colombe.
Le thème étant les enduits terre/paille/chaux. Nous avons profité de l'avancé différente de plusieurs murs pour pratiquer 2 techniques différentes.
Normalement, il y a 3 passes :
- Le gobetis (couche d'accroche très finte qui a la consistance d'une pâte à blinis). Il est composé d'1 volume de liant (chaux/terre argileuse) pour 1 volume d'agrégat. On protége bien autour des murs et on le passe à la tyrolienne.
- Le cors d'enduits. Dans notre cas, c'était spécial, car il s'agissait auparavant de créer une couche dur sur un mur en paille recouvert de latis pour ensuite mettre un corp d'enduit. Cette couche dur a donc d'abort été réalisé sur le mur du salon et sur les 2 petis murs du celier. Le mélange était de :
- 1 volume de terre tamisée (je ne pensais pas que les enfants pouvait tamiser la terre. C'est eux (les filles et Aurélien) qui l'on proposer. Encore merci pour leur aide et bravo à Aurélien et à nos quatre fille.
- 1 volume de paille broyée (comme nous allions en manquer), j'ai proposé à Aurélien d'en broyer avec le broyeur à végétaux (aucun risque). Cela lui a beacoup plu et il a passé un long moment à broyer la paille.
- 1 volume de chaux aérienne : St Monique m'a déconseillé la chaux hydraulique cart la terre hydrauliciserait trop la chaux qui se comporterait alors comme du ciment et donc gérerait très peu la vapeur d'eau.
- 1 volume de terre tamisée (je ne pensais pas que les enfants pouvait tamiser la terre. C'est eux (les filles et Aurélien) qui l'on proposer. Encore merci pour leur aide et bravo à Aurélien et à nos quatre fille.
- L'enduit de finition : nous avons testé la belle terre de St Nazairre en Royans. Elle est magnifique, d'un rouge superbe. Pour cet enduit, nous avons opté pour 2 volumes de terre pour 1 volume de sable car elle est argileuse à 22%, soit comme la notre. C'est pour cela que nous avons conservé la même proportion
Le matin
Histoire de donner plus de cohérence à la formation, autant suivre un ordre chronologique. Nous n'avons pas fait le gobetis mais la couche d'accroche ( 1 T/1 P Broyée/1 C aérienne) que nous avons appliqué à la main. Comme d'hab, super résultat obtenur par des débutants.
L'après-midi
Pose du corps d'enduit sur le mur le plus spécial de la maison puisqu'il s'agit d'un mur nord isolé à la paille sur lequel est posé un mur chauffant. A l'aide de la grosse bétonnière qui nous a bien aidé pour effectuer le mélange et de la polie qui nous a bien aidé pour le monter , nous avons monté une quarantaine de seaux seaux de maçon (astuce : les remplir à moitié pour les monter, ça en fait 80 mais ça casse pas les muscles....). Nous avons finir à la taloche avec Gaspard et Catherine... à 22h. Et oui, nous avons découvert l'astuche de la taloche en bois ou en plastique pour régulariser encore plus les murs ce qui nous a permis de poser de suite les toiles de jute.... ce qui explique la grasse mat de ce matin (lever à 9h ;-)
Donc notre mur chauffant nord aura une masse d'un peu moins d'une tonne et devrait rayonné dans le beau grenier.
Sandra, Vincent, Lionel, Gaspard et Catherine ont testé l'enduit de finition avec la terre rouge. Le petit bout du mur est ainsi terminé. Nous avons tous été impressionné par la beauté de cette terre. (astuce : nous laisserons cet enduit tel quel et pour diminuer le problème de la poussière lié à la terre, nous appliquerons à la brosse de la colle à papier peint)
Sandra a pris de nombreuses photos, elle va me les envoyer prochainement. Je mettrai donc cet article à jour (prévision milieu de semaine prochaine) pour l'illustrer avec de nombreuses photos.
En attendant, voici un petit film sur le grenier :
Encore merci à tout le monde pour l'aide et le résultat extraordinaire.
Le prochain chantier participatif aura lieu le 20 août. Avis aux amateurs, trices....
10:13 Publié dans chantier participatif | Lien permanent | Commentaires (0)
15/08/2008
La terre rouge de St Nazaire en Royans
Histoire de changer de tere, j'ai effectué un petit voyage à St Nazaire de Royans. La terre est d'un rouge ocre magnifique. Il suffit donc de se rendre à la carrière pour visiter.
En fait, l'entreprise extrait des gros cailloux de terre :
Ensuite à l'aide d'un broyeur, la terre devient très fine :
Très très fine, puisque c'est de la 0,1. Ce chiffre ne signifiant pas grand chose pour tout le monde, je la comparerai à du sable fin d'un plage très agréable, histoire de rester en vacances. En voici un échantillon : Les caractéristiques de cette terre est de 22% de fine, soit la même chose que la notre. Une terre peut argileuse.
Hier sur le mur en pisé de la cuisine, Catherine a fait des essais (carré de 40 x 40 x 1 : soit l'enduit de finition que nous appliquerons. Rien de tel que les essais à grandeur nature)
- 1 terre/1 sable
- 2 terre/1 sable
- 1 terre/2 sable
Encore merci à Ali pour son idée simple (donc excellente) de ranger la terre dans un big bag, à Ste Monique pour tous ses conseils sur la terre, à St Bernard pour m'avoir prêté son bon camion et à Gaspard pour m'avoir aidé à transvaser la terre dans le big bas (50 seaux environ).
Il y a fort à parier que le couple 2 terre/1 sable sorte gagnant puisque c'est le mélange que nous avons utilisé pour notre terre qui aurait, à peu près, le même taux d'argile (de fines). Nous attendons le séchage et on vous tient au courant.
07:27 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (3)
14/08/2008
des débutants... ultra compétents
Lors de ce chantier participatif du 13 août, nous étions 5 : Alexandra, Matthieu, Gaspard, moi et Catherine. Les 2 objectifs étaient :
- Appliquer l'enduit terre/paille/chaux sur le seul mur chauffant isolé du nord avec de la paille.
- Appliquer l'enduit terre/chaux/sable sur le mur chauffant de Capucine.
Voici donc ce que cela donne pour le premier objectif :
A l'origine, le mur comprend uniquement les tuyaux : On a ensuite ajouté le gobetis pour avoir de l'accroche et ensuite la fine couche terre/paille/chaux
L'intérêt de ce enduit très gras (le seul agrégat est la paille) est d'avoir une fine couche (environ 1 cm) d'enduit relativement dur pour ensuite projeter un enduit terre/chaux/sable sans... qu'il rebondisse. On peut observer sur les photos Gaspard, Alexandra et Matthieu en plein boulot.
Le 2ème objectif était de recouvrir un mur chauffant en brique d'en enduit terre/chaux/sable.
Voici le mur avant le chantier :
Après le chantier et après un enduit de finition, voici ce que cela donne :
Du coup Gaspard est resté jusqu'au chantier suivant.
Encore bravo à tout le monde, vivement le prochain chantier.
Ps : petie astuce : à la fin du chantier, pensez à se laver les mains :
et surtout à passer un peu d'huile d'olive dessus. En effet, la chaux assèche la peau.
22:39 Publié dans chantier participatif | Lien permanent | Commentaires (2)
12/08/2008
Idées reçues sur les murs en pisé
Chevilles ou pas chevilles
Aujourd'hui, nous avons continué, avec Catherine à préparer le chantier participatif de demain. Va d'ailleurs falloir que je me fasse une petite nocturne pour passer le gobetis sur le mur chauffant de la chambre de Capucine et mettre aussi un peu de ciment pron éconologique. Va falloir que je lui donne un nom à ce fameux enduit 1 terre/1 paille broyée (non tassée)/1 chaux hydraulique.
Bref, en posant l'aspiration centralisée, j'avais un peu la flemme de mettre des chevilles. Du coup, j'ai fait un essai de visser directement mes grandes vis (5 x 100) dans le mur en pisé... Et à ma grande surprise, ça tient super bien.
Mais au fait, pourquoi cette surprise ?
- La centaine de clous que j'ai planté (70 mm, pas plus) tiennent super bien. Donc des vis de 100, ça tient forcémment mieux.
- La vis a toujours plus d'accroche que le clou.
En fait, pendant un an, je me suis laissé influencé par de nombreux vendeurs car cela tient très bien. Bon, si je veux être sûr qu'il y a très peu de jeu dans le temps, je continuerai à mettre des chevilles mais pour tenir une calle, mettre un collier qui tiendra un tuyaux en PVC d'aspiration centralisée... pas vraiment la peine de s'embêter et de mettre du plastique dans la terre.
Le diamètre du trou ne change pas !!!!
Il ne s'agit pas du dernier Sant-Antonio ;-) mais véritablement de la taille d'un trou dans un mur en pisé. Prenant le cas extrême : le perçage d'un mur en pisé de part en part. Nous l'avons fait avec Bernard pour installer la poulie. Pour cela Bernard a fabriquer une mêche spéciale d'environ 70 cm de long (avec de la tige filetée) et il a soudé au bout une cloche (donc diamètre d'environ 60 mm).
Je peux vous assurer qu'après un "petit" trou de 45 cm de profondeur le diamètre avait à peine augmenter et que le tube qui soutient la poulie ne "nageait" pas dans un flot terreux...
Bref, rien de tel que l'expérience et malheureusement, j'ai comme l'impression que de nombreux vendeurs n'en ont pas beaucoup en mur en pisé. C'est dommage car ces murs sont tellement beaux....
19:44 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (1)