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06/10/2007

Calcul de la résistance thermique du mortier isolant.

Je vais essayer de comparer ce qu'il y avait avant sur les murs et ce que nous pensons faire.

 

Au RdC, sur le mur Est :

Il y a avait des carreaux de plâtre avec un large lame d'air > 2cm. Donc, sauf erreur de ma part :

1) Je perdai l'inertie du mur.

2) Le mur ne pouvait plus "transpirer" 

3) la résistance thermique est faible pour une lame d'air. R = 0,16 pour une lame d'air > 14 mm

Dans notre premier cas, nous avons donc un R de 1,22 

 

Dans le 2ème cas avec un mortier isolant-maison (4 volumes de pailles mouillée, 1 sable, 2 terre, 1 chaux aérienne).

Je viens de peser mon échantillon. Il pèse 0,4 kg et a volume de 0,00032 m3, soit une masse volumique de 1250 kg/m3. Par contre, je ne suis pas sûr que le mortier était complètement sec.

Je dois avouer que que je suis un peu déçu du résulat. En effet le lambda pour ce mortier terre-paille est d'environ 0,35 (selon le bouquin de J.P Oliva "la conception bioclimatique") soit un R = de 0,28, comme celui du plâtre. Il y a cependant, des avantages non négligeables : 

- conservation de l'inertie du mur (intéressant pour les chaleur d'été -> maison plus fraîche à l'intérieur)
- Le mur peut "transpirer" et donc la solution me semble davantage perenne à long therme.

Par contre, cette solution n'est finalement guerre plus intéressante que celle qui existait avant en terme d'isolation puisque nous avons un R=,25.

Nous avons donc cherché une solution qui emprisonné davantage d'air et contenait moins de masse pour la face nord. (pas assez desous pour l'instant pour isoler par l'extérieur). L'objectif est donc pour le côté nord d'augmenter l'isolation d'au moins de 100%  et cela avec des matériaux éconologiques donc plus sain et moins cher que des matériaux "ordinaires" tels que moellons de ciment, agglo etc.

Sur les murs nord :  

Avant il y avait la même solution qu'à l'est soit une lame d'air de 5 cm et un carreau de 5 cm d'épaisseur également, soit R=1,22 également (avec le mur en pisé de 0,55 bien sûr).

La solution adoptée pour l'instant consiterait d'installer une ossature bois, c'est à dire des planches de bois vissé au plafond et au sol,  d'une épaisseur de 10 cm et de les remplir avec des "plis" de botte de paille. Afin d'éviter que des bestiolles s'y trouve un logis, nous soupoudrerons de chaux chaque plis ou lui appliquerons un badigeon de chaux, à voir).

Le lambda d'une ossature en botte de paille (toujours selon la même source) est de 0,075 soit R = 1,33

La résistance thermique est de 2,3 soit près du double de celle de base.

Inconvénient de cette solution :

 - Nous perdons l'inertie du mur mais il s'agit du mur le plus froid et c'était déjà le cas avant.

Avantages

 - Ce mur donne sur la rue, il isolera également phoniquement. Je sais que la paille est un excellent isolant phonique mais je n'ai pas les chiffres.

- Transférable à l'étage  : la structure bois et botte de paille est légère. Cette solution sera sans doute également choisie pour toute la face nord, étage compris.

- économique :  Une botte de paille comprend une dizaine de plis de 8 cm. Je pense (à vérifier) que l'on doit couvrir environ 1,5 mètre carré par botte : 0,4 x 0,4 x 10 = 1,6 m2). Ce qui revient à moins d'un euros le mètre carré d'isolant.). Il ne reste plus qu'à récupérer du bois. Ce qui devrait être fait dans 2 semaines chez super Ali. ;-)

- Deux types de finitions sont possible :
1) finition avec du mortier (ce que nous pensons faire au rez de chaussée)
2) finition bois (puis lasure à la bière)  :  pour les étages.

 

@ suivre... 

 

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