14/06/2009
Une nocture avec Stéphane dans la cuisine
L'objectif de cette nocturne était de poser un évier sur des montants maisons (récupération chez Ali). Il y avait donc une structure en bois à prévoir.
Etant donné qu'il me restait un cadre composé de 2 montants et de 2 traverses, je me suis amusé le mercredi à préparer les bases pour un deuxième cadre.
Stéphane m'a proposé d'"entailler sur 10 mm, le cadre de gauche à 2 endroits différents afin que le bas de l'évier repose dessus, Le haut reposant sur le haut du cadre et sur le plan de travail. Mais bon, rien de plus parlant qu'une petite photo :
La traverse horizontale qui se trouve en haut et sous l'évier ains que la traverse en bas et à droite ont été fixées avec des tourrillons maison (environ 12 mm de diamètre x 7 cm : reste de hêtre qui vient des trous du plan de travail).
L'idéé pour aujourd'hui est la suivante :
1. Remplir le vide suivant avec de la briquette (reste du mur de Maïa... La briquette continue donc de voyager) :
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03/06/2009
Catherine termine la crédence
Pendant que je confondais les lignes horizontales avec les lignes verticales, Catherine posait la dernière rangé de la crédence. Comme promis, voici quelques photos :
Les carreaux sans motifs mexicains se trouvent au dessus de la plaque de cuisson. Ils seront donc plus facile à nettoyer.
Le grand délire de Catherine : la cuisine aura 12 prises électriques. Sur la photo, on en voit 8 et il y a en 4 autres sur le bout de mur que l'on voit sur la photo ci-dessous (les prises ne sont pas encore posées. J'irai demain acheté des boitiers pour carreaux de plâtre de 50 mm, sinon, il faut que je m'amuse à creuser pour arriver à 25 mm...). La cerise sur le gâteau : 2 spots s'alument avec un inter (c'est plus pratique). Le deuxième spot n'était pas encore installé. C'est fait depuis...
21:53 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (0)
24/05/2009
Nuit blanche au chataîgner dans la cuisine...
Tout à commencé par la préparation des murs.
J'ai donc opté pour des joints classiques avec bandes fibrées pour le Fermacel (je déteste leur colle). A ce sujet, le choix du matériaux (comme souvent d'ailleurs) est très important. J'ai eu de grandes difficultés avec la marque Polyfila alors qu'avec celle vendue par SAMSE, c'était super.
Puis avant de peindre ou de poser les carrelage, ja opté pour une mixture éconologique plutôt qu'une peinture X ou Y. Il s'agit de diluer 100 g de sel d'alun dans de l'eau tiède et d'en passer 2 couches. Le sel d'alun ayant des propriétés astringentes (il bouche les pores, même ceux des humains. Utilisation de la pierre d'alun lorsque l'on se rase). Voici donc le mur en Fermacel tout prêt à recevoir sa robe de peinture :
Avant d'attaquer le plafond, il y avait les joints de la voute. J'ai été très déçu car ils étaient récents et ils avaient été réalisés en utilisant du ciment-colle ou un truc du style. Par souci de cohérence entre les matériaux, j'ai donc ajouté 2 bouchon de Sika (un produit pas vraiment écolo mais de qualité si on parle résine) dans mon mortier 5/2 (5 volumes de sable que j'avais tamisé en 2 mm et 2 volumes de chaux hydraulique). Ça m'a pris quelques heures mais avec une petite nocturne (j'ai du finir à 1h30) mais j'étais content du résultat. Ceci dit une mini-nocture avec un lever à 5h30 pour préparer la classe, je ferai plus. Bref, voici donc à quoi à se ressemblait (depuis, j'ai néttoyer avec une éponge et du vinaigre blanc pour mettre davantage en valeur la brique) :
Les murs étaient donc prêts à recevoir leur couche de peinture et leur carreaux mais Catherine rappelle (et elle a raison) qu'il est quand même plus logique de travailler de haut en bas. Nous voilà donc partis pour gérer le plafond de la cuisine.
Lorsqu'avec Catherine, nous sommes passés au nettoyage des solives, nous avons remarqué qu'il y avait de grandes fentes au niveau du parquet brut auquel je pensais appliquer la peinture que les appiculteurs mettent dans leur ruche (désolé, je n'ai plus la recette en tête. Monique, au secours ;-) ). Nous nous sommes dit qu'à long, voire moyen terme, des poussières, cailloux... tomberaient régulièrement dans la cuisine. Cela serait un peu gênant. Nous nous sommes donc arrêtés de nettoyer pour trouver une solution.
C'est d'ailleurs la phase que j'adore dans le chantier : on bosse, puis on se rend compte qu'il y a un nouveau paramètre et qu'il faut chercher une solution. Ce type de situation problème est non seulement formateur mais en plus très motivant dans l'avancé des travaux car on se rend compte qu'il y a toujours une solution.
Voici donc les solutions que nous avons trouvées :
1ère solution :
Agraffer et coller une toile de jute sur laquelle on passerai une toile de jute.
Inconvénients :
- les agraffes aurait rouillé
- la toile prend le relief du plancher
- l'entretien dans le long terme : pas terrible
Voilà à quoi aurait ressemblé la solution 1 :
Après une courte réflexion, cette solution est abandonnée mais je pense qu'elle sera utilisée pour la gestion de nos quelques murs en isorel (inarachable) avec un enduit de finition à la chaux à poser sur la toile de jute.
2ème solution
Poser du parquet. On a plusieurs mètres carrés de chataîgnier que nous avions achetés chez Barthe. Nous avons donc commencé à le poser à l'anglaise (on avait procédé ainsi lors des chantiers précédents). Puis Alain est passé avec Brigitte et nous a fait remarqué que la pose des lames perpendiculaires aurait été plus judicieuse. Nous avons donc essayé et en effet, c'était beaucoup mieux.
Et zou, c'était partie pour une nocturne, mais une vraie cette fois.... On commence par manger quelques petites saucisses, grillé avec le reste du bois du plafond de la cuisine. Donc au menu : saucisse au châtaignier :
Puis on enlève le parquet poser de manière parallèle au solive et le cloueur pneumatique fait son travail.
Le problème est qu'il y a 12 "tranchées" à combler. Voici à quoi ressemble le plancher brut :
Abandonné par Catherine, Alain et Brigitte, Enfin, la mission clouage s'est finie à 7h45 du matin. J'ai du cloué environ 600 petites planchettes en 7h.
Donc quelques heures plus tard :
J'aurai donc cloué environ 600 petites planchettes en 7h. J'ai ensuite juste le temps de passer à table pour prendre un petit dèj avec mes grandes filles avant qu'elles partent à l'école (pas de pont pour elles...). J
Reste maintenant les tasseaux à poser.
Pour cela, je vais réutiliser les planches que nous avons enlevées et qui faisaient office de fausses poutres dans le salon;
Voilà à quoi elles ressemblent :
Et 1h30 plus tard voilà les 100 m de tasseaux nécessaires (12 tranchés d'environ 4 m de long et 2 tasseaux par tranchée. Soit 12 x 2 x 4 = 96 m + 4 de marges pour assurer les chutes, coupes...):
Il ne restait plus qu'à faire les quart de rond à la défonceuses, poncer légèrement le tout puis utiliser à nouveau le cloueur. Et voilà le résultat au plafond (c'est quand même top, un cloueur pneumatique ;-))) :
Ensuite, nous avons pu (enfin) attaquer la peinture. Catherine avait acheté une peinture bio chez Bati-harmoni (peinture lessivable à l'eau moins cher qu'une bonne glycéro). Cette peinture a été un vrai bonheur. Catherine a mis 7% de terre de sienne dans la peinture. Seule erreur : il aura fallu diluer les pigments dans de l'eau tiède. Nous avons donc eu des petits catons de pigments qu'il a fallu écraser et étaler. Mais bon, le résultat est plutôt sympa. Voici les murs peints après 2 couches :
La partie non peinte correspond à la crédence. Nous continuons donc avec la crédence (au passage, merci à Christine de nous avoir gardé nos 2 petites filles pendant le week-end). Avec une colle forte, nous précédons à un double encollage (j'aime bien faire ainsi, comme ça je suis sur que ça va tenir : un peu de colle sur le mur puis je passe le peigne à enduit de 5mm, idem sur le carreau, vérification au niveau, pose d'un petit croisillons et zou c'est parti. Côté mur en carreaux de plâtre :
On remarque un carreau avec un rond. Il y en aura 3 au dessus pour faire une rampe verticale de 4 prises.
et sur le mur en Farmacel :
Un petit gros plan sur la prise électrique (il manque à faire les trous) :
J'ai procédé de la même manière pour insérer 2 spots led. Sauf que je me suis amusé pour faire les trous.
@ suivre
09:53 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (1)
22/04/2009
le plan de travail est en cours...
Après avoir :
- récupéré le bois chez Ali,
- scié aux côtés désirées
- fait les 1/4 de rond
- poncé avec du grain 80 puis 120
- ...
Fred conseille de poser les 2 pieds qui ferons l'angle afin d'obtenir un double point de référence quant à l'alignement des 2 plans de travail. Nous les posons délicatement et le super niveau laser sur pied d'Aldi (à 39 € !!!) nous aide précieusement autant pour les verticales que les horizontales :
Une fois ces deux montants de poser, nous continuons à poser les autres. Véro nous donne aussi un coup de main :
Quelques fixations complémentaires sont nécessaires. Personnellement, je préfère d'ailleurs que chaque montant soit fixés contre une traverse en bois verticale ou 2 traverses horizontales (ce qui n'est pas encore le cas pour tous les pieds comme par exemple le 2ème en partant de la gauche). En effet, par 2 points, il ne peut passer qu'une droite ;-) et donc l'axe est davantage stable.
Nous vissons donc les pieds avec des vis de 6 x 80 (pré-trou avec du 13 sur environ 4 cm afin que la vis prenne 40 mm de dans le pied et 40 mm dans le montant) :
Nous attendons le xylena (xylophène bio) pour en ajouter 10% dans notre mélange : essence térébenthine/huile de lin. Mais voici à quoi ressemblera le plan de travail posé :
Il nous reste donc à :
- faire les quarts-de-rond du plan de travail
- le poncer
- le traiter
- le viser sur les traverses (le plan de travail mesure 41 mm d'épais : la vis s'enfoncera sur 20 mm. Il y en aura 2 par traverse).
Aujourd'hui avec Fred, on va poser les plaques de Fermacel au dessus des montants. La cuisine devrait commencer à prendre forme. Surtout que les terre cuites ont été traité dimanche dernier....
06:55 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (3)
06/04/2009
Le placard éconologique avec porte coulissante
Et zou, encore un débat de couple : la cuisine sera t'elle fermée ou ouverte ?
Après un long débat, c'est la proposition de Catherine (comme c'est souvent le cas...) qui est retenue. Reste à savoir comment il sera, de quelle dimensions, pourquoi faire...
Voici donc le concept qui est retenu :
- Le grand placard séparera le couloir de la cuisine.
Côté couloir
- En entrant il y a une penderie et au dessus 2 étagères. L'ouverture de cette penderie se fera en faisant glisser un joli tissu (à récupérer ;-). Au dessus de la penderie, une plaque en Fermacel (volume réservé pour la cuisine, donc de l'autre côté du meuble)
- A droite de cette penderie, il y aura un placard à vaisselle composé de 2 portes coulissantes pour accéder de la salle à manger à tout ce qui est vaisselle... sans avoir à rentrer dans la cuisine.
- A droite de ce placard-vaiselle, il y aura une porte coulissante pour accéder à la cuisine.
Côté cuisine
- De l'autre côté de la penderie, il y aura une plaque en Fermacel (madame à peur des odeurs qui se baladent...) et au dessus de la penderie un volume de rangement.
- On retrouve ensuite le placard-vaiselle avec 2 portes coulissantes (il y a donc 4 portes coulissantes en tout, ,-) afin d'accéder également à la vaisselle au cas où l'on mange aussi dans la cuisine ;-))))
- Voici en image la construction du placard
Le montage
Je tiens d'abord à remercier énormément Fred qui m'a appris à faire des tenons et des mortaises et surtout qui a eu une représentation du meuble à chaque instant.
Pratiquement l'ensemble des matériaux est de la récupération sauf les bois de séparation : parquet 1er prix mais NF de chez Casto au Leroy à environ 9 € le m2
Le plus long a été de construire la structure. Dans un premier temps nous avons posé un cadre au sol puis fixé des poteaux (récupéré chez Maurice ou élaboré à partir de poteaux mauriciens). Voici donc le cadre avec deux poteaux :
On continue, en fixant le 3ème poteau. On observe Fred en pleine réflexion :
On pose une un 4ème poteau et on commence à poser les traverses. On verifie religieusement les niveaux et nos portes (récupérées sur le chantier) sont sciées à la hauteur désirée (1,60) et placées. J'avais acheté 2 serre-joints supplémentaires et je ne l'ai pas regretté.
La structure avance. Il n'y a toujours aucune vis ce qui me fascine et aucun trou n'est fait au sol. En parallèle, je commence à couper en 3 les briques qui étaient dans la chambre de Maïa (le mur que nous avons fait tomber) afin d'avoir des briques de parement de 5 x 3 cm. Pour les couper, j'ai du acheter une nouvelle carreleuse (moins cher que d'acheter un autre disque diamant !!!). Ces briques vont remplir le volume qui est légèrement coupé sur la photo et qui est parallèle à la porte d'entrée.
Je découpe les portes avec ma recette de farine/lessive de soude. Finalement, ce que je préfère : la ponceuse à bande avec un grain de 40. Encore merci à Christophe pour son aide concernant le ponçage.
Le mur en brique avance. Je l'ai monté à la chaux hydraulique. N'ayant pas de NHL 3,5 (je ne voulais pas le monter uniquement en NHL 5 car trop dur et cela me semble moins homogène que la NHL 3,5). En suivant les conseils de Ste Monique, j'ai donc pris 1/3 de CL 90 (chaux aérienne) et 2/3 de NHL5, ce qui équivaut à du NHL 3,5 (c'est le type de chaux que j'ai encore en stock).
Donc, je monte environ 6 rangs, je mets une vis pour stabiliser le tout et pour éviter au bois de « bouger vers l'extérieur » puisque la vis (6 x 80 enfoncé sur 15 mm environ) sera sertie dans le mortier :
Voici le mur qui avance :
Et c'est là, que je comprends pourquoi le ciment a eu autant de succès. En tant qu'autoconstructeur, cela ne me gêne pas de monter 6 à 8 rangs et d'attendre le lendemain pour nettoyer puis continuer. Je fais autre chose pendant ce temps... Mais un maçon qui doit monter un mur pour un client... Quel serait le coût de tous les déplacement et surtout au bout de combien de temps sera-t-'il fini ?
En tout cas, je suis bien fier de mon petit mur qui monte, monte :
J'y ai même encastré l'interrupteur mais finalement je trouve que cela a été une erreur d'avoir mis dans la maçonnerie la gaine car :
1. cela fait parfois trop de chaux à droite (mais bon, c'est un critère esthétique)
2. Si je l'avais mis derrière dans un tasseau défoncé, cette gaine ne se serait même pas vu et cela m'aurait encore plus facilité la tâche quant à la maçonnerie.
Le mur est terminé (environ une semaine mais à raison d'environ 1 heure par jour. J'avais trouvé la mesure : un demi-seau de maçon de mortier à la fois, soit environ 6 litres).
Je me suis amusé à appliquer un enduit de finition à la chaux aérienne. Reste du mur en brique enduit (qui ne nous plait pas du tout finalement, trop rose) qui était resté dans un seau en fer recouvert d'eau et d'un plastique, le tout fermé très hermétiquement pour empêcher au maximum les entrées d'air.
Pour la séparation : petits tasseaux fabriqués à la défonceuse à partir du « bois de chantier » puis mister cloueur pneumatique est intervenu. Sur la photo, Fred est en train de poser la plaque de Fermacel qui est au dessus de la penderie (nous sommes donc côté couloir ;-)
Le placard fini, côté couloir.
et côté cuisine :
Petit détail concernant les glissière. J'ai utilisé une « ancienne » planche qui avait servi à faire les fausses poutres et à l'aide de la défonceuse, j'ai fait un demi-rond (en fait 2 quarts de ronds). Voici ce que cela donne :
Il manque donc la porte coulissante pour entrée dans la cusine et les pieds du moyen-âge pour les plans de travail. Mais bon, c'est une autre histoire.
Voici donc l'autre histoire (actualisation : lundi 6 avril). Il a donc fallu retravailler des poteaux qui venaient soit d'Ali, soit de Maurice. Voici Christophe en train d'admirer le grand Fred :
Fred de son côté ponce, ponce, ponce :
La porte coulissante commence à voir le jour :
Et le problème est lorsqu'on la ferme :
Oula, la, la. Et Catherine qui veut une cuisine fermée. Ça ne va pas le faire di tout, di tout.
Faut donc fermer ce trou que je ne serai voir. Et grâce à la défonceuse et quelques lames de parquet, le tour est joué :
De con côté Catherine ne chôme pas. Le moral n'est pas toujours au beau fixe mais elle s'attèle à la tâche pire qu'une pro. Et voilà une finition que Catherine qualifier d'"à peu près"... Personnellement, je trouve que pour un intèrieur de placard, c'est plus que top mais bon :
Il manque encore quelques détails mais bon, on va passer à autre chose, histoire de varier les plaisirs.
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28/03/2009
Les poteaux du moyen-âge
La cuisine avance
J'avais d'abord passer quelques heures à faire les quart de rond. Je suis en train de devenir un pro du quart de rond. L'avantage de faire des quarts de rond est double :
- Eviter que les fibres qui se trouvent à l'extrêmité du bois se défassent.
- Protéger les humains que l'on aime en cas de choc ;-))))
Une fois mes quart de ronds passés (18 poteaux + 18 traverses) x 4, soit 144 côtés !!! j'ai fait en sortes que les 18 tenons appréciaient particulièrement leur collègues mortaises. Il ne reste plus que les mortaises du haut à faire.
Voici donc les poteaux moyen-âgeux (ils me font trop penser à un château fort). Encore merci à Ali pour cette magnifique récupération :
Aujourd'hui, samedi 28 mars, j'ai fini de creuser les mortaises.Au départ, j'avais 2 montants et 2 traverses :
Après quelques heures (et oui, je suis loin d'être un pro...), voici ce que cela donne :
et les 5 autres car il y a 2 plans de travail :
Il ne reste plus qu'à mettre les tennons, poncer les plans de travail et préparer les trous des traverses supérieures afin de fixer chaque cadre sur les plans de travail.
23:01 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (4)
12/01/2009
Pose des carreaux mexicains sur la terre cuite
Catherine a fini son calepinage. Il ne faudra que 200 carreaux donc 100 avec des fruits !!!
Voici comment elle a procédé :
1. Prenons 8 à 10 carreaux de terre cuite
2. Posons de la colle sur la terre cuite avec un peigne (3 à 5 mm)
Il s'agit d'une colle ordinaire achetée à Leroy Merlin (colle en pâte en vente par 25 kg)
3. La pose de la colle sur le carreau mexicain avec la spatule
4. Le double encollage entre les 2 carreaux
Une fois posé, ça tient super bien. Je pense qu'en séchant, ça sera soudé ;-)
5. Double encollage de 8 à 10 carreaux à la fois
6. Nettoyage des carreaux à la langue de chat
7. Nettoyage des carreaux à l'éponde humide
Et voilà le travail. Bravo Catherine !!!
Il ne reste maintenant que la pose de la chaux avec un petit angle de 45° environ. Pour 100 carreaux il y aura donc :
10 x 4 x 100 = 4 000 cm de joints, soit 40 m. De belles soirées en perspectives ;-))))
20:50 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (3)
11/01/2009
La terre cuite électrique
Pour la cuisine, hier on se posait la question avec Gaspard : "Mais comment intégrer les prises électrique dans les carrelages".
Voici la solution que nous avons trouvée. De gauche à droite, les 4 étapes :
- La terre cuite brute 16 x 16 cm
- Avec on trou au centre.
- A l'aide de la râpe à bois : ajustement puis pose du boitier en plastique (cette fois-ci pas de plan éconologique. Au contraire : pour une diffirence de 20 cm on passe du premier prix à du Legrand (chez Casto et Leroy Merlin)
- Pose de la prise électrique (juste poser comme ça sur la photo. Je pense que l'on changera le cadre et le remplacer par un délir artisanal local. D'ailleurs, si vous avez des idées, ne vous gênez pas à poster un commentaire.
Pour la partie technique : J'ai pris une scie cloche pour briques (il y a 5 petits couteaux au carbure). et j'ai trouvé l'astuce après la deuxième terre cuite : se débrouiller pour ne pas avoir les 5 couteaux qui touchent la terre cuite en même temps. Il faut donc incliner légèrement la perceuse pendant que la scie cloche tourne.
Pour la pose : Catherine conserve son idée de damier mais les fruits sont disposés au hasard.
14:22 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (4)
05/01/2009
simulation du carrelage au dessus du petit plan de travail
J'en profite pour remercier à nouveau Stéphane pour les magnifiques plans de travail hêtre. Catherine vient de faire une petite simulation concernant la pose des carreaux au dessus du petit plan de travail (2,6 m).
Il s'agit de coller les petits carreaux qui nous avons achetés au Mexique (on y a vécu 4 ans et rapporté quelques m3 d'artisanat. J'ai d'ailleurs hâte de déballer nos trésors mexicains. Mais bon, du calme, on en est pas encore là...).
Cliquez sur les petites photos pour les voir en plus grandes :
Voici la version 1
Et voici la version 2 :
Qu'en pensez-vous ?
Pour les joints qui suivront une pente d'environ 45°, Catherine pense les faire gris à la chaux aérienne puis les passer à fresco (24 heures plus tard) 1 verre de savon noir à l'huile d'olive dans un litre d'eau pour les étanchéifier. Auparavant du scotche aura été posé à la largeur du joint posé (il s'agit du joint entre le carreau qui comporte un dessin et celui juste dessous qui est en terre cuite jaune).
Encore une fois, le conseil vient de Ste Monique ;-)
Heu, pour les proportion en chaux aérienne, je pense faire un 5/3 (5 volumes de sable 0,2 pour 3 volumes de chaux aérienne). Ça ira ?
23:09 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (6)
23/12/2008
Stéphane et ses machines de guerre
"Si tu veux la paix, prépare la guerre" (ça doit être la seule phrase que j'ai retenue de la série "le latin au service du français). Donc pour ne pas avoir de problèmes avec le bois, il "suffit" de savoir bien le travailler avec de bons outils. Bref, c'est tout un métier.
Concrètement, l'objectif était de transformer les beaux plateaux en hêtre récupéré chez Maurice pour les transformer, grâce à Stéphane en plan de travail pour la cuisine. J'arrive donc à l'AFPIA (centre de formation où Stéphane sévit quoticiennement ;-) :
avec le camion de St Bernard :
Nous déchargeons ensuite ces beaux plateaux pour les passer sur la tronçonneuse (désolé pas de photo de cette machine de guerre). La fonction de cette machine est de couper le bout de chaque plateau afin de ne pas risquer d'abîmer les autres machines. Ensuite nous passer les plateaux sur une énorme scie circulaire. j'ai mis un moment à trouver la pédale (c'est la grande marche qui est au sol). En fait, lorsqu'on appuie sur cette énorme pédale, une scie circulaire surgit en suivant un faisceau laser et revient à sa postition de dépar dès qu'on lâche la pédale. Voici donc la deuxième "machine de guerre" :
Voici en détail, belle lame que l'on apperçoit en bout de course. Conseil de Stéphane : on regarde uniquement... :
Nous avons donc coupé les plateaux en plusieurs "gros tasseaux" de 7 à 15 cm environ. Une fois cette étape terminée, il faut ensuite enlever les mm de trop qu'il y a sur chaque face pour que "gros tasseau" ai exactement la même épaisseur (la machine en question est précise au 1/10ème de mm !!!!
Passage ensuite sur la troisième "machine de guerre" : la dégauchisseuse 4 faces. Cette machine peut fonctionner de 6 m à 40 m par minute. Cela signifie qu'elle enlève X mm de chaque côté à la vitesse de 6 m à 40 m par minutes. Voici, en compagnie de son dompteur, à quoi elle ressemble :
Si on regarde de près, on constateque les 4 faces ressortent aux mesures demandées en une seule passe :
Tous nos "gros tasseaux" sont donc scié et dégauchi. Nous en prennons 75 cm de large pour être sûr d'avoir à la fin une largeur de 65 cm. Passons donc à l'étape suivante.
La quatrième "machine de guerr" écrase tout ce qui se touve sur son passage. Pour cela elle dispose de 4 mandrins donc la puissance peut atteintre 2,4 tonnes chacun !!! J'ai appris d'ailleurs ce jour-là qu'un morceau de bois collé était extrêmement résistant. Le principe est donc de mettre de la colle sur le champ puis de poser "un gros tasseau" dessus. De recommencer l'exptérience jusqu'à obtenir la largeur souhaitée. Voici donc le joli jouet. On peut observer les 3 serres-joints en plus des 4 mandrins :
Environ 1 heure30 plus tard, la colle a déjà bien fait sa prise et je décharge les plateaux le soir vers 23h30.
Le lendemain, je prends en photo, les beaux plateaux. On peut voir sur le dessu le plan grand plâteau en hêtre :
Encore un grand merci à Stéphane pour sa confiance, sa patience et toutes ses explications.
Et en détail :
Le plus grand pèse environ 70 kg (3,05 x ,65 x ,041 x 820 = 66,65
- 3,05 m : la longuer
- 0,65 m : la largeur
- 0,041 m : l'épaisseur
- 820 kg : la masse au mètre cube (masse volumique légèrement supérieur au chêne qui oscille aux alenteurs des 780 kg)
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07/12/2008
la cuisine avance...
Grâce au logiciel gratuit Sweet Home 3D (qui fonctionne sur Mac, Linux et PC), nous avons fait les plans de la cuisine.
Voilà en 2 D, ce que cela devrait donner :
et en 3D. La partie marron et les poutres horizontales ont été fait un peu-beaucoup à l'arrache ;-) : le "tombeau" marron sera un meuble qui s'ouvrira des deux côtés (côté cuisine et côté couloier pour accéder au salon-salle à manger). On verra ce que l'on récuperera pour le faire (vitre de fenêtre, poutres anciennes... Quand aux poutres, il s'agit d'un colombage fait à l'arrache très affreux (je n'ai pas trouvé la possibillité de mettre des textures sur le logiciel ni d'incliner les poutres).
les parties marron claire sont les plans de travail et le rectangle vert correspond à la plaque en granit.
Pour le mur du fond (celui ou reposera la plus grande partie du plan de travail, plaque de granit incluse), Catherine souhaite une surface super plane, voici donc une photo qui montre la structure (depuis, j'ai posé 18 montants horizontaux avec 4 vis de 6 x 130 !!! Bref, on peut soit faire une cuisine, soit une salle de gym. Il est prévu de mettre du Fermacel dessus. Pour visser, Fred m'a conseiller de me servir des lits de chaux. Ce fut une super idée, très facile à cheviller) mais bon cette structrue m'aura quand même pris le week-end (en y allant cool faut dire... je suis retourné chez Maurice pour récupérer des liteaux et des tasseaux, discuter tranquillement hier avec Bruno et Philippe, récupérer hier également la gaine Poujoulat à Chamberry) :
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03/11/2008
Réflexions sur le plan de travail de la cuisine
Suite à une grande discussion téléphonique, je fais des recherches concernant le plan de travail. J'ai donc découvert que le carbonate de calcium durcit considérablement la chaux.
1ère solution : plan de travail à la chaux durcie
Voici un site qui propose un produit tout fait. Le produit serait donc à base de chaux et de poudre de marbre. Sur le site, ils organiseraient même des stages.
Pourqouoi pas ?
2ème solution : plan de travail béton ciré
Sinon un béton ciré : un pas à pas super avec des produits pas "vraiment écolo", résine and Co ;-(
bof, bof. Le résultat me plaît bien mais je suis sûr que l'on peut trouver une solution plus éconologique.
3ème solution : plan de travail avec du marbre
J'ai récupéré une dizaine de marche d'escalier en marbre. Il n'y aurait qu'à disquer-coller-lustrer.
Bien sûr, c'est la solution que je préfère. Encore une belle aventure qui promet de nouvelles rencontres et de joyeuses découvertes.
D'autres solutions éconologiques ?
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