Préparation des support avec Gaspard

Demain, j'avance le 2ème placard (défonçage des encadrements à gauche et à droite de la porte).

Aujourd'hui, avec Gaspard, nous avons préparer le RDC. C'est à dire :

• Enlever tout le plâtre qui était sur la terre.
• Enlever tout le plâtre qui était sur les briques dans le cellier. Nous avons donc découvert de jolies briques bien appareillées. Du coup, on a creusé un peu les joints pour les refaires par la suite. L'idée est de retrouver la couleur de l'enduit chaux fait en chantier école il y a environ 1 an et demi teinter dans la masse les joints des briques. Voici donc la découvert et le boulot de Gaspard :
  
  

et voici son petite voisin :

 

Pour le câble vert (un RJ45 pour Internet). Il faudrait que je démonte le petite tablette en bois afin de faire passer ce cable vert côté mur et non côté intérieur. L'idée déco est de mettre du lambris jusqu'à la hauteur de l'enduit terre puisqu'il y aura 2 portes en bois sous l'enduit en terre rouge. Puis on refait les joints (couleur rouge je pense cette fois) des briques à la chaux.

 

Auparavant, je pense utiliser une petite brosse métallique que je vais monter sur la perçeuse pour bien nettoyer les briques. On verra bien à quoi elles ressemblent toute propette. Mais ça, c'est la surprise pour demain.

Ceci dit, notre petit burineur-perfo n'a pas apprécié. Malgré le fait de l'avoir graissé il ne veut plus fournir ses p'tit coups sacrés. Je jetterai un oeil approfondi demain. Sinon, il ira chez Leroy Merlin (encore sous garantie).

 

De notre côté, Catherine a bossé à fond pour l'anniversaire de Louna qui vient d'avoir 8 ans et moi j'ai joué au GO (Gentil Organisateur ,-)) en animant quelques jeux et en prennant les 12 gamines en photos pour qu'elles repartent avec un petit souvenir (encadrement en carton décorés par leur soin avec leur photos en noir et blanc à l'intérieur.

J'ai quand même eu le temps entre l'avant et l'après anniversaire de diquer 2 terre-cuite pour finir le sol côté cellier (elles sont dans l'eau actuellement. La photo sera pour demain. Sur la première photo, on peut d'ailleurs voir les terre-cuite manquantes.  De plus, à l'aide de mes deux disqueuses (je ne pense pas que les disques diamants aient beaucoup apprécié car il y avait du bois mais les disques étaient vraiment en fin de course, alors autant finir en beauté dans une cuisine) j'ai pu égaliser le plafond du couloir pour l'arrêter à raz d'une solive. On le voit à peine sur une photo. Finalement, on posera également des lambris (si on ne change pas encore d'avis) et il y aura un contre litelage à poser (pour que le lambris sois dans le sens de la longueur). Voici donc ce que cela donne :

 

 

On aperçoit d'ailleurs un petit bout de plâtre qui est parti mais bon ce n'est pas grave, vu qu'il y aura le contre-litelage.

 

Mineur de plafond

Pour être mineur de plafond, il suffit d'être outillé. C'est à dire de disposer :

• d'une massette
  
• d'un casque
• d'une paire de gants
• d'un tournevis
• d'une pince

Voici un représentant de ce peuple ;-) :

 

 

Ensuite, l'objectif d'un mineur de plafond est de redécouvrir les traces du plafond originel pour le mettre en valeur. Partons donc d'un plafond suspendu (dans l'exemple le plafond supendu doit quand même avoir au moins 30 ans. L'ancienne propriétaire m'a confirmé que ce dernier était déjà là, il y a... 25 ans)... :

 

 

Il "suffit" donc de protéger le sol et de casser le plafond suspendu. Auparavant une analyse minutieuse avec Bernard nous avait fait découvrir les magnifiques solives ( 7 x 29 cm) de l'époque. Après avoir cassé un peu le faux plafond, on découvre les premières solives :

 

 

Puis les suivantes :

 

 

Après 3h30 de déminage, on découvre les solives qui font penser à une énorme guirlande de Noël :

Encore 3 heures plus tard, la guirlande est partie et les solives respirent l'air frais avec une vue imprenable sur les terres cuites (pas encore nettoyées) :

 

Un peu de nettoyage et un futur cadeau pour miss Déchéterie :

 

Un petit film pour observer plus en détail le résultat :

 

Sur ce le mineur le plafond va laisser se réposer son casque et tous ses outils pendant les 4 jours qui viennent ainsi que la semaine qui suivra car il doit reprendre ses casquettes d'instit et de directeur d'école.

En prévision : un chantier participatif sur les enduit terre chez Erialos et un autre sur notre chantier sur les enduits de finition. J'écrirai une notre spécifique à ce sujet dés que nous aurons fixé les dates.

@ très bientôt.

 

 

A la découverte du passé...grâce au plafond de la cuisine

Pour gérer le plafond de la cuisine... je suis en train de faire tomber le faux plafond en brique spéciale. Bernard est passé par là et nous a fait part de son examen minutieux.

Le plafond est contitué de solives imposantes ainsi que d'une voute en brique au dessus de la hotte (cela devait être la place de la cheminée).

Après en avoir cassé environ 1/4, je trouve le plafond très beau. Il s'agit en effet de solive imposantes d'environ 8 x 20 cm sur lequel il devait y avoir déjà un premier plafond avec du latis. Puis plus tard, il y a environ 40 ans, les autres propritaires ont du en avoir assez du plâtre qui fissure  sous le latis et qu'il faut reprendre régulièrement (dixit Bernard) et ont fait installer un faux plafond supendu en brique creuse (environ 3 cm d'épaisseur).

C'est impressionnant d'observer le travail des anciens. Le niveau au laser n'existait pas, je pense qu'ils ont du utiliser un niveau à eau en plus d'un niveau à bulle. Puis, ils ont cloué des clous de tailles moyenne  sur les solives pour y fixer leurs suspente artisanale. Ils tordaient ensuite le fil de la supente (environ 3 mm de diamètre) pour obtenir l'hauteur désiré.

Le plus incroyable dans cette histoire est le choix que l'on fait selon l'époque et notre histoire. Les anciens anciens propriétaires avaient un plafond avec des  "belles" (selon mes goûts et mes valeurs) planches  et solives et les ont cachés pour y mettre un plafond suspendu. Nous les enlevons pour y découvrir les traces de la construction de la maison.

Concernant la couleur, je pense que nous ferons un chaulage de ce bois qui sera grossièrement poncé (grain 50 ou 80 max).

@ suivre la prochaine

camion benne et ceinture pour le dos

Avant de partir avec les élèves dans le Dioi, rien de tel qu'un peu de ménage et d'approvisionnement.

Le ménage

Il doit y avoir environ 2 tonnes de gravas (chaux mélangée à la terre. C'est d'ailleurs pour moi le gros inconvénients des enduits à la chaux : la non réversibilité. Par contre lorsqu'un enduit terre sèche : on le réutilise même 100 ans plus tard en ajoutant de l'eau. 

Heureusement qu'il y avait Bernard et Nicolas. Saint-Bernard m'a prêté son camion benne et avec Nicolas, nous avons commencé à le charger. Prévoyant les problèms de dos que je n'ai pas encore, j'ai demandé à Bernard s'il n'avait pas une ceinture pour le dos. Dans sa caverne d'Ali Baba d'ex-Castor, il m'a proposé 3 modèles. J'étais trop petit pour le modèle en cuir mais le modèle élastique m'allait comme un gant. Je peux vous dire que ça soulage vraiment. Surtout pour une personne non-professionnel qui ne sollicite pas certains muscle de manière intense.

La déchèterie ouvre ses belles portes vertes dans 1h30. J'irai donc leur rendre visite très prochainement. 

 

L'aprovisionnement

Etant donné que nous avons pas mal d'enduit à faire, je profite du camion benne pour acheter 1 petite tonne de sable. Comme ça, nous n'en manqueront pas les stages participatifs des 2 week-end de juillet : 5-6 et 19-20 juillet.
Je le trouve toujours magique le petit camion benne (3,5 T) de Bernard. Il fait un joli bruit de tracteur avec quelques petites explosions de mobylette dû à un problème déchappement.
Au moment du déchargement, c'est l'enchantement, j'appuie sur un bouton et les gravas ou le sable glissent progressivement à l'endroit désiré.

Elle est pas belle la vie !!! 

L'organisation de l'évacuation, par Colombe

J'avais oublié de mettre en ligne, l'organisation de l'évacuation.

C'est Colombe qui tourne :

 

 

 

 

La démolition...à la découverte d'une nouvelle lame d'air

 Et bien, les découvertes ne sont pas finies.

L'objectif de cette démolition était de gagner 5 cm environ. En effet, 5 cm de liège isolent beaucoup plus que 5 cm de de carrelage et de ciment. Je n'ai plus les lambda en tête mais maintenant cela me semble évident :

s'il y a de la masse, il y a de l'inertie thermique mais pas d'isolation. S'il y a de nombreuses bulles, voire micro-bulles, d'air, il n'y a pas de masse thermique (ou très peu) mais il y isolation.

Bref,  après avoir dégagé environ 700 kg de gravas et cassé du carrelage et du ciment. J'ai eu 2 belles surprises.

1. Le mur en pisé continuait dans cette pièce jusqu'à 1 mètre de hauteur.

2. Au dessus du mur en pisé, les "anciens" avaient monté une cloison en brique. Leur objectif était d'isoler le mur nord. A l'époque, on pensait qu'une lame d'air isolait la pièce. Ils ont donc laissé une lame d'air de 13 cm que je remplirai avec du liège (pas de paille dans la salle de bain qui ne pourrait, je pense, gérer la vapeur d'eau générée par les douches...et donc risque de pourrissement.

 

Note : Nous en sommes au niveau 2 de la démolition. C'est à dire le niveau démolition-récupération. 

Après avoir cassé le carrelage avec attention. J'ai du récupérer une vingtaine de carreaux 30 x 30 "premier choix" (entier) et une quinzaine "2ème choix" (légèrement ébréché). Encore un grand merci à Bernard ... et à son camion benne.

PS : lorsque je suis allé à la déchéterie, je n'ai récupéré qu'une balance (en état de marche), un peu d'huile (pour ma friteuse à roulette).  

 Voici un petit film pour visualiser le tout.

La démolition continue...au 1er

Ce matin, avec l'aide de 2 jolies filles (production locale, 9 ans et 7 ans d'attente ;-) , les gravas de la chambre ont été enlevés.

 

Auparavant, j'avais décrouté la couche de plâtre (la paille est bien plus isolant que le plâtre) :

 

Voici Capucine au travail :

 De mon côté, je commençai à casser la baignoire afin d'isoler le nord avec 20 cm de liège et d'installer une douche à la place (ce n'est pas parce que nous ne payerons pas l'eau (le puits nous donne carrement de l'eau potable) qu'il faut la gaspiller.

Un conseil au passage. J'ai écouté super Jean-François et mis des lunettes (et des gants) car les éclats de céramiques sont vraiment coupants. Voici donc la baignoire transformée en puzzle 2000 pièces :

 Une heure plus tard, les morceaux du puzzle sont rangés dans le camion-benne de Bernard. Il ne reste pas grand chose : 

 

 

 

Tout va très bien madame la marquise

Heureusement que super Bernard était là !!!

Même notre valeureux Jean-François, aussi jeune que compétent doutait extrêmement du projet.

Pas une vitre de cassée. Voici un petit film pour commencer. Je mettrai en ligne prochainement quelques films et photos prise par Loïc (encore un jeune qui a soif d'apprendre plein de choses. Enfin, vraiment très jeune puisqu'il l'âge de Maïa (l'une de nos quatre filles-> CM2) : 

 

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Un dimanche à la vermiculite

Ouf, 8h de boulot mais les carreaux sont partis, la vermiculite est triée. La vermiculite est un minerai naturel proche de la famille des micas. Sa conductivité thermique est de 0,07

Le travail en vaut donc la chaudelle, puisque j'en suis déjà à 3 big bag.

 

Voici comment j'ai procédé :

 

Après le tapis roulant, le toboggan magique

L'idée est simple, encore faut-il la trouver. Nathalie et David qui restaure leur maison en pisé, nous ont donné l'idée et l'onduline pour nous permettre de la mettre en oeuvre de suite. Cela nous a permis de faire glisser les gravas du 2ème puis du 1er étage directement dans le camion benne :

 

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Vidéo envoyée par fripuneecole

Le sablage

Cette fin de semain, Olivier m'a prêté pour mon anniversaire sa super machine de sablage.

Il m'a d'abord formé en m'expliquant, pas à pas, ce que je devais faire et comment s'utiliser les machines. Son énorme compresseur de 40 cv comme la sableuse :

 

 

 

 

 

 

Cela m'a permis de sabler les 2 soubassements (salon et couloir) pour découvrir les belles pierres ainsi que quelques linteaux et jambages, ainsi que les poutres du grenier.

Attention pour sabler le bois : il m'a été conseillé d'utiliser du S28 (ancien NH31) qui a une granulométrie plus fine que le S30. J'ai utlisé ce dernier pour les pierres (soubassement, jambage, linteaux).

Pour sabler le grenier, 20 m2 de soubassement et plusieurs linteaux (une petite dizaines), j'ai utilisé 17 sacs de 25 kg... à ramasser maintenant... 

 

1,5 de tonne de radiateurs

Ouf, ils sont partis. Ils étaient vraiment nombreux.

Après les avoir vidangé, il fallait bien les faire partir.

Il s'agit bien évidemment des radiateurs en fonte :

 

 

 

 

 

 

Je devais le faire seul et afin de préserver mon dos, je ne voyais qu'une seule solution :

séparer les éléments. Lorsque le sol était dur (comme c'était le cas au RdC), j'y suis allé à la masse. Quelques grands coups et boum.

Par contre, lorsque les radiateurs étaient en étage et qu'il y avait un parquet au dessous : la meuleuse a été indispensable.

 

Les vieux radiateurs sont donc partis chez le ferrailleurs (120 av. Jean-Jaurès à Oullins. Attention : carte d'identité obligatoire) qui les reprend environ à 125 euros la tonne.

Maintenant que le projet radiateur est fini, va falloir attaquer le sablage. 

Au voleur, les gravas sont partis !!!

Et sur tapis roulant s'il vous plait.

Un grand merci à Jean-François pour son aide.

 

Le couloir

Une maison en pisé reposant généralement sur un soubassement en pierre, nous espérions en trouver à certains endroits. C'était l'un des objectifs de la démolition.

 

Voici le couloir avant la démolition :

  Et le voici après la démolition :

 

Et le pisé apparut...dans le salon

Voici donc la démolition du salon. 

Un petit film pour observer l'état avant la démolition :

 

Et un autre, après :

  Il est pas bô notre pisé ? ;-) 

Le gros du salon se termine, Colombe attaque l'enduit

Voici donc les outils que j'ai utilisé pour la démolition :

• Un casque
• un burineur électrique (investissement vite rentabilisé)
• une pince monseigneur
• un masse
• une massette
• une pelle
• un balai

 

 

Voici le résultat pour le salon :

 Nous attaquons donc maintenant l'enduit plâtré. C'est Colombe qui commence : 

Vous reconnaîtrez, selon elle, la carte du Japon avec l'îe de Kobe. Honnêtement, je préfère ne pas vérifier ;-)

Je continue ensuite avec mon jouet Makita réglé sur la puissance 2 :

Je joue au casseur

Ça y est l'aventure commence.

L'objectif est de démolir la partie platrée qui était plaquée sur les murs.

Je viens de finir le salon. il y avait des carreaux de plâtre sur les murs est-sud et nord. Un grande lame d'air (environ 10 cm) séparait les carreaux des murs en pisé.

 

J'ai commencé avec mon nouveau joujou : un burineur Makita (vitesse de frappe réglable de 1 à 12 joules). Finalement, après plusieurs essais voici la technique qui a été la plus efficace :

1. Au bas du mur : j'utilise le burineur pour faire un petit trou d'environ 30 cm2

2. Je prends une massette et je casse le bas du mur.

3. Je prends la masse et le mur tombe par plaque.

 

Voici quelques photos :