Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/10/2007

Le mur Est et le mur Nord sont finis

D'abord notre mur Est a fait un petit caprice :

> >  

 

Ensuite, elles sont arrivées :  que c'est beau les vacances !!!

Surtout lorsque nous sommes 3 pour finir les murs.

Grâce à la technique de la boulette et de la lisseuse de Geneviève nous avons fini vers 16h. 

J'avais oublié la technique du pinceau. Catherine s'en est souvenu.

Que viva le travail d'équipe : 

> > > > >  

22:25 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

L'isolation du toit est presque terminée

Après de nombreuses heures de mesures, de sciage et de remplissage à coup de seaux de bouchons de liège déchiquetés, Catherine et Jean-François ont presque terminé l'isolation du toit.

Le Velux est posé (nous avons opté pour une version luxe puisque celui-ci se ferme automatiquement en cas de pluie).

Il ne manque que les contre-joints.

Voici le résultat :

>

 

Les boulettes de Geneviève

Voici une technique découverte aujourd'hui par Geneviève. Il s'agit de former une boulette de mortier et de l'appliquer à l'aide d'une lisseuse (métal ou plastique).

Attention, l'épaisseur de ce mortier est d'environ d'1 cm. Nous pensons par la suite, finir avec une eau-forte mais auparavant passer la taloche-éponge. Nous avions oublié de tamiser le sable à 0,4. Le mortier aurait alors été très onctueux.

J'oubliais la recette avec notre terre :

  • 1 volume de sable (il est préférable de tamiser le sable)
  • 1 volume de paillette de lin (acheté chez Grassot. C'est le plus près de chez nous. 12,90 € les 150 litres)
  • 4 volumes de terre tamisé à 0,4 

Voici Geneviève et sa technique :

>  

13:25 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

24/10/2007

Notes sur les murs chauffant en anglais

Voici les notes, dans la langue de Shekspear, mais d'un niveau très abordable qui donne de nombreuses informations sur les murs chauffants et le chauffage en général.

Ces notes ont été prise par Patrick Chalmers, au cours du super stage organisé par Bruno Thouvenin.

 murschauffants en anglais blog.doc

@ suivre en se réchauffant par rayonnement ;-)

 

mortier terre/paillette de lin

Bon, et bien, nous continuons à expérimenter. Catherine se lance, sans se faire mal, sur les murs sud du RdC.

Il s'agit de la couche de finition et il y a deux murs : le premier se trouve dans le salon et le deuxième dans la cuisine.

L'un des deux sera "fini" avec un mortier Terre/paillette de lin puis un badigeon ou une eau forte à la chaux sera appliqué pour éclaircir la couleur. Le deuxième mur sera "fini" avec un mortier terre/copeau de bois (c'est un don  Jean-François) avec le même procédé à la chaux.

Pour le mélange, voici ce que Catherine pense faire :

  • 4 volume de terre (toujours la terre minérale du jardin, comprenant environ 15 à 20 % d'argile)
  • 1 volume de sable (tamisé à 0,4)
  • 1 volume de paillette de lin ou de copeau de bois.

Il ne reste plus qu'à attendre le résultat et en espérant que le temps se réchauffe légèrement.

 

@ suivre 

19:58 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

21/10/2007

Isolation des murs nord

Encore merci à Ali pour le bois qu'il m'a donné et également à Geneviève pour le coup de main.

Ce bois devrait être utilisé pour les murs nord. L'objectif étant de trouver une solution isolante performante, quitte à perdre la masse thermique du mur nord. D'une part, ces murs sont froids et d'autre part il y a les autres murs pour la masse thermique, ce qui me semble bien suffisant. 

L'expérience du mortier isolant a été intéressante pour redresser le mur, conserver la masse thermique mais peu performante d'un point de vue isolation. Grosse modo, on arrive à une resistance thermique égale à celle du plâtre mais sans avoir un produit hygrophobe, bien au contraire.

La nouvelle aventure de l'isolation des murs par la face nord, consiste donc à trouver une solution contenant peu de masse (donc peu de terre et/ou de chaux et/ou de sable) et donc un produit léger contenant de nombreuses bulle d'air. Dans la famille éconologique, je continue de choisir la paille pour les endroits accessibles, c'est à dire presque toute la maison, et sans doute la fibre de bois très légère (40 kg au m3, si, si, je pense avoir bien lu) pour l'escalier.

Concernant la paille, je pense installer plusieurs planches (issues du don d'Ali) sur un liteau qui sera vissé en haut et en bas.  Un peu comme cela :

 

d8a1c525432b495e25716bd7d39c8850.jpg

 

 


Le remplissage entre les planches se fera avec des plis (environ 10 cm) de paille et ces mini-bottes seront maintenu avec du latis (récupéré également chez Ali et dans la maison lors de la démolition).

J'envisage au RdC d'utiliser une solution banché, c'est à dire de tester la recette de Mathieu Junique (l'un des pontes dans le milieu... de la paille) :

- 2 volumes de sable

- 1 volume de chaux hydrolique

- Environ 60 litres de paille (séche, mouillée ? Je n'ai pas encore cette précision).

Ce projet sera mis en place à partir du 26 octobre, si certains parmi vous sont intéressés par la démarche, n'hésitez pas à me contacter. 

20/10/2007

La technique du carreleur pour deuxième passe.

L'aspect rustique : ok mais cela ne signifie pas pour autant ne plus avoir aucune exigence et accepter tous les défauts en se disant cela fait partie du style...

Donc, à défaut de Zorro, super JF est arrivé et il m'a expliqué la technique du carreleur : 

-"Etant donné que tu mets une épaisseur importante et que tes murs ne sont pas droits, utilise la règle de 2 mètres et crée des plots tous les 1,5 m. Ensuite tu remplis le volume entre les plots et tu vérifie de temps en temps avec la règle".

 J'ai donc essayé d'écouter le super JF :

1. Grâce à mon mortier isolant, j'ai créé des plots (bande de 20 cm de large environ). L'idéal aurait été d'avoir un niveau à bulle de 2 mètres mais bon n'exagérons pas.

2. J'ai rempli le volume en vérifiant de temps en temps avec la règle.

Mercredi, à la fin de la journée et au bout de la 7ème bétonnière, je devenais un peu moins rigoureux. J'en ai même oublié les 2 règles de base :

  1. Dépoussièrer
  2. Mouiller 

Et voilà le résultat :

 

>

 

ps : en fait, il n'y a aucune fissure. Il s'agit du lissage qui n'a pas été bien fini :normal, pour qu'il y ait de l'accroche pour la couche de finition.

20:10 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

19/10/2007

Le stage sur les murs chauffants

Voic donc comment transformer un mur en radiateur. Le stage a eu lieu dans le Gers, organsisé par le colleteir "au pied du mur" et encadré par Bruno Thouvenin.  

 

Encore merci à Ilona rutgers pour les photos.

 

Ci-joint mes quelques notes : stage mur chauffant.doc

 

J'ajouterai prochainement les 2 versions de plans. La première comprenant ce que je pensais faire avant le stage et la deuxième ce que  je pense faire maintenant.

Je devrais ajouter les plans la semaine prochaine, en attendant voici une bibliographie que j'ai reçue par Bruno Thouvenin (notre formateur lors du stage) :

oilà la bibliographie pour les murs chauffants
 *Architecture et volupté thermique* de Lisa Heschong editions Parenthèse
 pour le coté sensible du confort thermique
 *L'isolation écologique* de JP Oliva editions terre vivante
 les bases de la thermique très bien expliquée, des schémas sur les
 solutions d'isolations
 *La conception bioclimatique* de Samuel Courgey et JP Oliva editions
 terre vivante
 Des bases plus poussées sur le fonctionnement thermique des maisons, des
 informations précises sur les modes de chauffage, la ventilation, des
 solutions sans électronique.
 *La maison économe* de Jean Christian Lhomme editions Delaschaux et Niestlé
 Descriptions des enjeux des économies d'énergie, les conséquences des
 différentes énergies, des solutions techniques de chauffages avec les
 énergies renouvelables

N'hésitez pas à me dire ce que vous en penserez. 

 

15/10/2007

Le record absolu

Mes délires éconologiques ne sont rien en comparaison des artisans du rebuts global. Merci à Ali pour ce super lien.

Leur défi : construire une maison dans son intégralié uniquement avec des matériaux de récupération. Il ne s'agit pas d'une fiction et ils ont réussi avec un budget de 15 000 dollars (prix du terrain).

Cela m'a donné une autre idée concernant l'isolation de mes dépendances qui sont en béton de ciment : polystérène expansé. Ce produit n'est absolument pas écologique et il est nullement question que nous en achetions. Par contre le recylage l'est.

@ suivre 

14/10/2007

la recette finale du mortier isolant

Voici finalement la recette qui fonctionne avec notre terre pour le mortier isolant:

  1. Faire tourner une petite bétonnière (à l'aide du moteur, c'est plus facile)
  2. Ajouter 1 seau d'eau de maçon (11 litres)
  3. Ajouter progressivement un seau de chaux aérienne (cl 90), l'objectif étant d'éviter de faire des grumeaux.
  4. Ajouter un seau de sable (0,4 dans notre cas)
  5. Ajouter alternativement 1 seau de terre (nous l'avions égalment tamisée à 0,4) et 1 seau de paille (elle avait été broyée à l'aide d'un broyeur à végétaux) et trempée tout la nuit.
  6. Pour 1 volume de chaux et 1 volume de sable -> 3 volumes de terre et 3 volumes de paille.
  7. Laisser tourner au moins 20 minutes (le temps de malaxage est important.
L'application
  1. Dépoussiérer le mur et le mouiller.
  2. Faire une boule avec le mortier qui doit être très collant (j'essayerai de faire des photos prochainement).
  3. L'appliquer en appuyant fortement contre le mur avec la paume de la main (ne pas oublier de mettre des gants car il y a de la chaux et faire attention aux projections).
  4. Talocher grossièrement avec la main.
  5. Lorsqu'environ 1 m2 est réalisé, prendre une petite taloche et applanir la zone.
  6. Selon le degré d'éxigence, utiliser une grande règle d'au moins 2 mètres pour observer et éventuellement rectiifier le travail.

La réalisation

En 1 jour, il est possible d'en appliquer au moins 5 cm. C'est ce que nous avons fait. Monique, avec un mortier du même type en a appliqué 17 cm en 3 jours !!!!

Jour 1 : 10 cm

jour 2 : repos (visite de la région)

jour 3 : 7 cm

Voici lla recette de super Monique  : un pas à pas super illustré par de nombreuses photos.

13/10/2007

Enduit à la terre

Encore un grand merci à tous les copains et à la famille pour leur aide. Nous avons terminé le mur sud du salon (terre/sable : 2 volumes de terre pour un volume de sable) et le mur est (la première passe est terminée ainsi que le 1/3 de la deuxième passe, génial).

Finalement la formule de notre mortier a été la suivante : 

  • 3 volumes  de paille
  • 1 volume de sable
  • 3 volume de terre
  • 1 volume de chaux aérienne
  • Environ 10 litres d'eau plus l'eau contenu dans la paille qui a été broyée (broyeur végétal) et mouillée toute la nuit.


La fameuse règle de Monique des 5/3 (5 volumes d'agrégat et 3volumes de liant) ne semble pas être respectée et pourtant...

cette règle se retrouve partout : plusieurs livres de référence, plusieurs exemples d'application. A condition que la terre soit argileuse à 30%. Notre terre doit donc être argileuse à environ 15%. Comme quoi, il n'y a rien de mieux que les tests.

>

 

Après cette parenthèse technique, revenons au stage. Le temps a été incertain mais il me semble que nous avons tous appris beaucoup de choses. 

  • La rillette de Jean-François a été cuisinée avec de la poitrine de porc.
  • Catherine avait préparé 2 plats de lasagne délicieux. Hummmm
  • la crême dessert de Géneviève était exquise. Hummmmm
  • Le mortier isolant pouvait s'appliquer par 2, 3 cm. La pose à la main était plutôt très agréable.
  • Mettre  les  boitiers  électriques reste ma bête noire.

Voici un petit film sur les acteurs en plein travail sur le mur est :

 

 

 

 

 

10/10/2007

La marquise vue par Loïc

Loïc, jeune reporter (élève en cm2), a pris de nombreuses photos. Voici le résultat :

 

08/10/2007

La première passe du mur sud de la cuisine est finie

Comme quoi ce n'est pas si long que ça. Nous avons commencé vers 3h et n'avions rien préparé la veille. C'est une erreur car si la terre est trempé la veille, les plaquettes d'argile se gorgent d'eau et le mortier devient de la vraie colle. Nous y essayerons d'être plus rigoureux pour le 13 octobre.

Le mélange était : 4 volumes de terre pour 2 volumes de sable et j'avais ajouté 1 volume de paille (histoire de structurer mieux le mortier et d'éviter les fissures). Ceci dit, comme ni la paille ni la terre n'avait été mouillé la veille, le mortier était souvent trop sec et il a fallu ajouter de l'eau.

Malgré ces petits soucis, nous avons mis la première passe sur 10,5 m2 en 4h à 3 (préparation et nettoyage compris).

 

Voic les photos avec un peu de musique : 

 

 

 

 

Thierry 

07:05 Publié dans la terre | Lien permanent | Commentaires (0)

Tout va très bien madame la marquise

Heureusement que super Bernard était là !!!

Même notre valeureux Jean-François, aussi jeune que compétent doutait extrêmement du projet.

Pas une vitre de cassée. Voici un petit film pour commencer. Je mettrai en ligne prochainement quelques films et photos prise par Loïc (encore un jeune qui a soif d'apprendre plein de choses. Enfin, vraiment très jeune puisqu'il l'âge de Maïa (l'une de nos quatre filles-> CM2) : 

 


>

 

06/10/2007

Calcul de la résistance thermique du mortier isolant.

Je vais essayer de comparer ce qu'il y avait avant sur les murs et ce que nous pensons faire.

 

Au RdC, sur le mur Est :

Il y a avait des carreaux de plâtre avec un large lame d'air > 2cm. Donc, sauf erreur de ma part :

1) Je perdai l'inertie du mur.

2) Le mur ne pouvait plus "transpirer" 

3) la résistance thermique est faible pour une lame d'air. R = 0,16 pour une lame d'air > 14 mm

Dans notre premier cas, nous avons donc un R de 1,22 

 

Dans le 2ème cas avec un mortier isolant-maison (4 volumes de pailles mouillée, 1 sable, 2 terre, 1 chaux aérienne).

Je viens de peser mon échantillon. Il pèse 0,4 kg et a volume de 0,00032 m3, soit une masse volumique de 1250 kg/m3. Par contre, je ne suis pas sûr que le mortier était complètement sec.

Je dois avouer que que je suis un peu déçu du résulat. En effet le lambda pour ce mortier terre-paille est d'environ 0,35 (selon le bouquin de J.P Oliva "la conception bioclimatique") soit un R = de 0,28, comme celui du plâtre. Il y a cependant, des avantages non négligeables : 

- conservation de l'inertie du mur (intéressant pour les chaleur d'été -> maison plus fraîche à l'intérieur)
- Le mur peut "transpirer" et donc la solution me semble davantage perenne à long therme.

Par contre, cette solution n'est finalement guerre plus intéressante que celle qui existait avant en terme d'isolation puisque nous avons un R=,25.

Nous avons donc cherché une solution qui emprisonné davantage d'air et contenait moins de masse pour la face nord. (pas assez desous pour l'instant pour isoler par l'extérieur). L'objectif est donc pour le côté nord d'augmenter l'isolation d'au moins de 100%  et cela avec des matériaux éconologiques donc plus sain et moins cher que des matériaux "ordinaires" tels que moellons de ciment, agglo etc.

Sur les murs nord :  

Avant il y avait la même solution qu'à l'est soit une lame d'air de 5 cm et un carreau de 5 cm d'épaisseur également, soit R=1,22 également (avec le mur en pisé de 0,55 bien sûr).

La solution adoptée pour l'instant consiterait d'installer une ossature bois, c'est à dire des planches de bois vissé au plafond et au sol,  d'une épaisseur de 10 cm et de les remplir avec des "plis" de botte de paille. Afin d'éviter que des bestiolles s'y trouve un logis, nous soupoudrerons de chaux chaque plis ou lui appliquerons un badigeon de chaux, à voir).

Le lambda d'une ossature en botte de paille (toujours selon la même source) est de 0,075 soit R = 1,33

La résistance thermique est de 2,3 soit près du double de celle de base.

Inconvénient de cette solution :

 - Nous perdons l'inertie du mur mais il s'agit du mur le plus froid et c'était déjà le cas avant.

Avantages

 - Ce mur donne sur la rue, il isolera également phoniquement. Je sais que la paille est un excellent isolant phonique mais je n'ai pas les chiffres.

- Transférable à l'étage  : la structure bois et botte de paille est légère. Cette solution sera sans doute également choisie pour toute la face nord, étage compris.

- économique :  Une botte de paille comprend une dizaine de plis de 8 cm. Je pense (à vérifier) que l'on doit couvrir environ 1,5 mètre carré par botte : 0,4 x 0,4 x 10 = 1,6 m2). Ce qui revient à moins d'un euros le mètre carré d'isolant.). Il ne reste plus qu'à récupérer du bois. Ce qui devrait être fait dans 2 semaines chez super Ali. ;-)

- Deux types de finitions sont possible :
1) finition avec du mortier (ce que nous pensons faire au rez de chaussée)
2) finition bois (puis lasure à la bière)  :  pour les étages.

 

@ suivre...