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24/07/2010

Enfin, un article de presse constructif et pertinent... Vive le Progrès

Depuis trois ans, ce Chaponois consacre son temps libre à la rénovation complète de sa maison en faisant la part belle au développement durable

Thierry Baruch devant sa résidence. Celle-ci connaîtra bientôt sa renaissance / Jean-Marc Collignon

 

D'aucuns préfèrent s'envoler vers une île paradisiaque et ses plages de sable fin pour les vacances.

A 47 ans, Thierry Baruch a opté pour un autre périple, entamé il y a déjà trois ans : la restauration d'une bâtisse de deux étages située à Chaponost. Et ce, en utilisant matériaux et techniques éconologiques.

Capable de nocturnes - la journée débute à 8 heures du matin pour s'achever le lendemain vers 2 heures - ce directeur d'école primaire compte consacrer son été à ce chantier éternel... auquel il dédie déjà mercredis et weekends ! « J'avoue que j'ai du mal à le quitter », confie-t-il sourire en coin.

Thierry ne se prédestinait pourtant pas à manier la truelle à son retour du Mexique, où il a séjourné quatre ans pour une association culturelle. « J'ai immédiatement été séduit par cette maison », se souvient-il. Parfaitement habitable, sa famille et lui auraient pu y poser leurs valises.

Mais il va se prendre au jeu de la rénovation. Commence alors le Grand Œuvre. Sols, plafonds, murs, plomberie : tout est éventré afin de façonner une maison en pisé. Un dessein qui n'a rien de révolutionnaire à ses yeux : « Deux milliards d'individus vivent dans des maisons construites à partir de terre. Je n'invente rien, je ne fais que redécouvrir ce qui existe depuis des millénaires », estime-t-il.

Ainsi, Thierry aspire à un projet économe et écologique. Tout matériau naturel récupéré trouve sa place. En témoignent les murs chauffants pour lesquels il invoque copeaux de bois, terre minérale du jardin et chaux hydraulique. En témoigne la salle de bain pour laquelle il utilise carreaux de verre, vermiculite et fragments de pierre.

Cet adepte de l'expérimentation reconnaît avoir été un touriste dans l'univers du bricolage. Au fil des rencontres, il dépeint son aventure. Elle séduit Fred, « spécialiste en électricité, venu soixante mercredis de suite », Monique, « une Bible en maçonnerie » ou encore Ali qui l'a formé à la plomberie.

Le réseau qu'il tisse lui permet de voguer sans faire appel à des professionnels. Thierry évoque un voyage qui repose sur l'échange : « Chacun vient avec ses idées, ce qui enrichit le chantier. » Celui-ci devient même participatif les weekends : « Une formation et un repas gratuits contre un coup de main. »

Celui du 31 juillet et 1er août prochain, a pour objectif d'appliquer un enduit à la chaux sur la façade.

Thierry Barush n'a donc pas fini de préférer la pierre des maisons aux galets de la plage. Qu'il soit en vacances. Ou pas.

Alban Alvarez

13:33 Publié dans la presse | Lien permanent | Commentaires (0)

18/07/2010

Ouverture dans un mur en pisé contre couverture de façade

La façade est à moitié décroutée. Il ne reste qu'à trouver de la terre pour combler les épaisseurs avec un béton de terre que je stabiliserai à la chaux, au vu des épaisseurs nécessaires.

Pour trouver de la terre, rien de tel que de pratiquer une ouverture dans un mur en pisé. Ça tombe bien, nous avons besoin d'en faire une dans le futur studio.

Voilà la situation de départ :

DSC01660_copy.jpg

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14/07/2010

Objectifs réalisé : la façade en pisé avance à grand pas

Cela me rappelle des souvenirs. Christian est passé et a eu la même impression. J'ai presque envie de laisser la maison ainsi. Je trouve le pisé vraiment beau.

L'objectif est donc atteint puisque je suis arrivé au bas des fenêtres du 1er étage (il ne manque que les tiges filetées à disquer car nous allons réhausser l'auvent. La casquette était trop importante et cela ne nous fait perdre que 8° ce qui est d'ailleurs plus intéressant pour le chauffage en hiver).

Voici donc à quoi ressemble la maison maintenant :

DSC01647.JPG

Le gros du boulot a été d'enlever le ciment du soubassement. Ma perçeuse-perfo-burineur ne servait à rien. Il fallait bien plus de 3 joules pour dégager le ciment. Je me suis donc armé de mon gros burineur réglé à la puissance max, soit 12 joules, pour enlever tout le ciment.

Par contre, pour le pisé, le bel enduit à la chaux qui a fait son temps (à mon avis, il doit avoir l'âge de la maison...) s'enlève par plaque. Aucun outil électrique n'est donc nécessaire (pas de vibrations pour les poignets, c'est reposant). Les seuls outils nécessaires sont un marteau et une pince monseigneur pour faire levier. Il faut bien faire attention à piquer à gauche ou à droite, sinon risque de chute de plaque....

L'objectif pour aujourd'hui est d'une part d'aller jusqu'en haut des fenêtres du 1er et d'autre part de finir de coller les carreaux de la salle de bain mexicaine. Ça sera quand même plus pratique de disposer d'une deuxième salle de bain.

13/07/2010

Historique de notre restauration

Nous avons été invité en Espagne par les amis de la terre dans le cadre d'une rencontre écologique. En compagnie d'Oïkos et de Terre-Pierre et chaux, nous avons chacun présenté un aspect de l'éco-construction.

Romain Denisot, d'Oïkos a présenté l'ensemble des activités développées par une association.

Monique Cerro a développé les possibiltés de formations qu'elle propose autant aux particuliers qu'aux professionnels en passant par les associations.

Et de mon côté, j'ai retracé l'histoire de notre restauration. J'ajoute donc cette petite présentation qui retrace de manière plus fidèle que la pseudo fiction de M6 qui ne parle presque pas du pan éconologique développé au cours de ces 3 années.

Pour "lire" ce petit film à votre rythme , cliquez sur la barre espace pour l'arrêter à tout moment et le relancer ensuite :

 

12/07/2010

Préparation du chantier participatif du 31 juillet : la façade Sud

Il y a un petit peu... beaucoup de préparation pour une façade qui doit faire 70 m2.

Dans un premier temps, j'ai du emprunter à nouveau le transpalette de Bernard pour déplacer 2 pots. Heureusement que St Bernard est bien outillé :

DSC01639_copy.jpg

Ensuite, c'est le joker Stéphane qui est venu pour m'aider à enlever l'ensemble de l'auvent (dont nous changerons l'orientation lors de la pause). J'ai repris mon petit burineur. Ça part bien sur le pisé :

DSC01641_copy.jpg

Par contre pour le soubassement et la partie ciment, les 2,7 joules étaient insuffisant. Il a donc fallu que j'aille à Oullins pour récupérer mon burineur "plus sérieux " qui va de 2,5 à 12 joules. Et bien, c'était beaucoup mieux :

DSC01646.JPG

Il ne me reste qu'une partie du soubassement à finir. L'objectif pour demain est d'aller jusqu'en bas des fenêtre du 1er. C'est largement faissable (enfin, je pense...)

 

 

10/07/2010

Echange de savoirs et de compétences

Mercredi 30 juin, avec le grand Fred, nous avons expérimenté un nouveau type d'échange. Il s'agissait de s'apporter une aide mutuelle afin d'atteindre chacun notre objectif. Il y avait donc 2 situations-problèmes différentes :
-  L' objectif de Fred était de développer son site professionnel.
-  Mon objectif était d'installer le dernier WC suspendu.

D'un côté, j'ai observé, analysé et proposé des solutions afin que le site professionnel de Fred gagne en ergonomie et en cohérence. De l'autre Fred m'a aidé à suivre une procédure d'installation avec laquelle, je ne me sentais pas complètement à l'aise.

Voici donc la situation de base concernant le chantier :

DSC01604_copy.jpg

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