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31/05/2009

Pour changer un peu, retournons au 2ème étage

Catherine a fini de poser les carreaux de la crédence. Demain, je prends les photos et je vous montre le résultat. C'est trop beau.

J'appréhende un peu la pose du spot dans la carreau de plâtre (déjà, je me suis amusé à sculpter la terre cuite...) mais bon, chaque chose en son temps.

De mon côté, j'ai eu envie de changer de pièce et de terminer nos placards qui nous attendaient patiement depuis plusieurs semaines. Et beh, je peux vous dire que le travail du bois, c'est vraiment un métier. Mon aventure est plutôt amusante (il faut toujours en rire... ).

L'objectif est simple : poser quelques planches pour donner un toit à nos placards et faire un chevêtre pour entourer une cheminée qui est dans le placard. A priori, rien d'extraordinaire mais bon, personnellement, je ne suis pas très fort dans l'espace contrairement à Fred qui anticipe et visualise toutes les étapes de la fabrication d'un objet (ça m'impressionne pas mal).

Donc voici notre situation initiale  :

DSC08948_copy.jpg

On remarque à gauche, l'enduit terre de St Nazaire de Royan et la réutilisation des chutes de plaques de placo pour le placard (j'ai mis 2 tasseaux derrière pour solidifier cette cochonerie de placo. Erreur d'achat d'ailleurs puisque le prix de placo hydro = prix de Fermacel ; mais bon, erreur de jeunesse ;-)))

Bref, revenons à nos moutons. Je décide donc de me remettre au placard. Christophe arrive hier dans l'après-midiet on termine un petite placard : pose de quelques lames. Bref, rein de bien compliqué. Par contre la partie qui est sur la photo ci-dessus est bien plus complexe. Heureusement qu'il y a mademoiselle fausse-équerre et monsieur niveau à bulle.

Bref, après plusieurs heures, je fais la photo du boulot terminé vers 5 heures du mat (les noctures deviennent sérieuses ces temps-ci ;-))) :

DSC08950_copy.jpg

En général, je suis souvent content et admiratif du boulot réalisé par les débutants que nous sommes... tout en sachant que ça pourrait être mieux mais là c'est la cata. Je regarde encore et ne comprends pas bien la situation (comme quoi les heures de sommeil, c'est important). Eureka, j'ai trouvé : j'ai tout simplement confondu horizontal avec vertical.

A un détail près, le boulot était correct. Je redéfait donc tout : c'est le principe même de "l'école de la vie" et m'attèle à la tâche de manière plus réfléchie :

- utilisation de la scie sauteuse pour faire des angles à 45°

Quelques heures plus tard, les lignes horizontales ne connaissent pas d'exception et le résultat est plus sympathique :

DSC08952_copy.jpg

J'en rigole encore. ;--))))))

Bon j'y retourne pour une mini-nocturne (minuit maxi) mais j'ai trop envie de faire les quelques finitions (couvre-joints maison avec les anciennes planche des fauses-poutres du salon entre autres)

21:54 Publié dans Le bois | Lien permanent | Commentaires (2)

24/05/2009

Nuit blanche au chataîgner dans la cuisine...

Tout à commencé par la préparation des murs.

J'ai donc opté pour des joints classiques avec bandes fibrées pour le Fermacel (je déteste leur colle). A ce sujet, le choix du matériaux (comme souvent d'ailleurs) est très important. J'ai eu de grandes difficultés avec la marque Polyfila alors qu'avec celle vendue par SAMSE, c'était super.

Puis avant de peindre ou de poser les carrelage, ja opté pour une mixture éconologique plutôt qu'une peinture X ou Y. Il s'agit de diluer 100 g de sel d'alun dans de l'eau tiède et d'en passer 2 couches. Le sel d'alun ayant des propriétés astringentes (il bouche les pores, même ceux des humains. Utilisation de la pierre d'alun lorsque l'on se rase). Voici donc le mur en Fermacel tout prêt à recevoir sa robe de peinture :

DSC08868_copy.jpg

Avant d'attaquer le plafond, il y avait les joints de la voute. J'ai été très déçu car ils étaient récents et ils avaient été réalisés en utilisant du ciment-colle ou un truc du style. Par souci de cohérence entre les matériaux, j'ai donc ajouté 2 bouchon de Sika (un produit pas vraiment écolo mais de qualité si on parle résine) dans mon mortier 5/2 (5 volumes de sable que j'avais tamisé en 2 mm et 2 volumes de chaux hydraulique). Ça m'a pris quelques heures mais avec une petite nocturne (j'ai du finir à 1h30) mais j'étais content du résultat. Ceci dit une mini-nocture avec un lever à 5h30 pour préparer la classe, je ferai plus. Bref, voici donc à quoi à se ressemblait (depuis, j'ai néttoyer avec une éponge et du vinaigre blanc pour mettre davantage en valeur la brique) :

DSC08869_copy.jpg


Les murs étaient donc prêts à recevoir leur couche de peinture et leur carreaux mais Catherine rappelle (et elle a raison) qu'il est quand même plus logique de travailler de haut en bas. Nous voilà donc partis pour gérer le plafond de la cuisine.

Lorsqu'avec Catherine, nous sommes passés au nettoyage des solives, nous avons remarqué qu'il y avait de grandes fentes au niveau du parquet brut auquel je pensais appliquer la peinture que les appiculteurs mettent dans leur ruche (désolé, je n'ai plus la recette en tête. Monique, au secours ;-) ). Nous nous sommes dit qu'à long, voire moyen terme, des poussières, cailloux... tomberaient régulièrement dans la cuisine. Cela serait un peu gênant. Nous nous sommes donc arrêtés de nettoyer pour trouver une solution.

C'est d'ailleurs la phase que j'adore dans le chantier : on bosse, puis on se rend compte qu'il y a un nouveau paramètre et qu'il faut chercher une solution. Ce type de situation problème est non seulement formateur mais en plus très motivant dans l'avancé des travaux car on se rend compte qu'il y a toujours une solution.

Voici donc les solutions que nous avons trouvées :

1ère solution :

Agraffer et coller une toile de jute sur laquelle on passerai une toile de jute.
Inconvénients :

  • les agraffes aurait rouillé
  • la toile prend le relief du plancher
  • l'entretien dans le long terme : pas terrible

Voilà à quoi aurait ressemblé la solution 1 :

DSC08876_copy.jpg

Après une courte réflexion, cette solution est abandonnée mais je pense qu'elle sera utilisée pour la gestion de nos quelques murs en isorel (inarachable) avec un enduit de finition à la chaux à poser sur la toile de jute.

2ème solution

Poser du parquet. On a plusieurs mètres carrés de chataîgnier que nous avions achetés chez Barthe. Nous avons donc commencé à le poser à l'anglaise (on avait procédé ainsi lors des chantiers précédents). Puis Alain est passé avec Brigitte et nous a fait remarqué que la pose des lames perpendiculaires aurait été plus judicieuse. Nous avons donc essayé et en effet, c'était beaucoup mieux.

Et zou, c'était partie pour une nocturne, mais une vraie cette fois.... On commence par manger quelques petites saucisses, grillé avec le reste du bois du plafond de la cuisine. Donc au menu : saucisse au châtaignier :

DSC08872_copy.jpg

Puis on enlève le parquet poser de manière parallèle au solive et le cloueur pneumatique fait son travail.

Le problème est qu'il y a 12 "tranchées" à combler. Voici à quoi ressemble le plancher brut :

DSC08870_copy.jpg
On peut observer au passage, un faux tiroir en tilleul (plateau récupérer chez Maurice également) auquel il manque la poignée.

Abandonné par Catherine, Alain et Brigitte, Enfin, la mission clouage s'est finie à 7h45 du matin. J'ai du cloué environ 600 petites planchettes en 7h.

Donc quelques heures plus tard :

DSC08877_copy.jpg

J'aurai donc cloué environ 600 petites planchettes en 7h. J'ai ensuite juste le temps de passer à table pour prendre un petit dèj avec mes grandes filles avant qu'elles partent à l'école (pas de pont pour elles...). J

Reste maintenant les tasseaux à poser.

Pour cela, je vais réutiliser les planches que nous avons enlevées et qui faisaient office de fausses poutres dans le salon;

Voilà à quoi elles ressemblent :

DSC08892_copy.jpg

Et 1h30 plus tard voilà les 100 m de tasseaux nécessaires (12 tranchés d'environ 4 m de long et 2 tasseaux par tranchée. Soit 12 x 2 x 4 = 96 m + 4 de marges pour assurer les chutes, coupes...):

DSC08891_copy.jpg

Il ne restait plus qu'à faire les quart de rond à la défonceuses, poncer légèrement le tout puis utiliser à nouveau le cloueur. Et voilà le résultat au plafond (c'est quand même top, un cloueur pneumatique ;-))) :

DSC08925_copy.jpg

Ensuite, nous avons pu (enfin) attaquer la peinture. Catherine avait acheté une peinture bio chez Bati-harmoni (peinture lessivable à l'eau moins cher qu'une bonne glycéro). Cette peinture a été un vrai bonheur. Catherine a mis 7% de terre de sienne dans la peinture. Seule erreur : il aura fallu diluer les pigments dans de l'eau tiède. Nous avons donc eu des petits catons de pigments qu'il a fallu écraser et étaler. Mais bon, le résultat est plutôt sympa. Voici les murs peints après 2 couches :

DSC08926_copy.jpg

La partie non peinte correspond à la crédence. Nous continuons donc avec la crédence (au passage, merci à Christine de nous avoir gardé nos 2 petites filles pendant le week-end). Avec une colle forte, nous précédons à un double encollage (j'aime bien faire ainsi, comme ça je suis sur que ça va tenir : un peu de colle sur le mur puis je passe le peigne à enduit de 5mm, idem sur le carreau, vérification au niveau, pose d'un petit croisillons et zou c'est parti. Côté mur en carreaux de plâtre :

DSC08927_copy.jpg

On remarque un carreau avec un rond. Il y en aura 3 au dessus pour faire une rampe verticale de 4 prises.

 

et sur le mur en Farmacel :

DSC08928_copy.jpg

Un petit gros plan sur la prise électrique (il manque à faire les trous) :

 

DSC08930_copy.jpg

J'ai procédé de la même manière pour insérer 2 spots led. Sauf que je me suis amusé pour faire les trous.

@ suivre

09:53 Publié dans La cuisine | Lien permanent | Commentaires (1)

13/05/2009

1er chantier Ecole : Enduit terre/paille/chaux (5 cm)

En partenariat avec Monique Cerro, nous proposons un chantier école dont le thème est le suivant :

Elaboration et pose d'un enduit terre/paille/chaux

(correction thermique avec un mortier de 5 cm)

Les objectifs d'un chantier école sont autant théoriques que pratiques. Théoriques afin de maîtriser les différents paramètres d'un projet et pratiques puisqu'un objectif de production est toujours à l'ordre du jour.

Date et lieu

Le samedi 6 juin à Brissay, 42430 CHAUSSETERRE

Objectifs théoriques

  • Savoir réaliser les tests pour déterminer le taux d'argile.
  • Savoir doser les agrégats et les liants pour élaborer un mortier hybride : terre/paille/chaux.

Un document sera remis à chaque stagiaire à ce sujet.

Objectifs pratiques

  • Savoir préparer un mur qui sera enduit avec un mortier terre/paille/chaux.
  • Savoir préparer le mortier terre/paille/chaux
  • Connaître différentes techniques pour poser le mortier terre/paille/chaux

Le nombre de mur à enduire dépendra du nombre de stagiaire. Cependant, l'objectif minimum est d'enduire au moins un mur. 
Voici deux photos des murs à enduire :

P1050420_opti.jpg
d7.jpg
Organisation de la journée

8h30 - 9h00 : accueil, présentation,

9h00 - 10h : Attente des stagiares, point de formation, questions de base

10h00 - 11h : Observation et préparation du mur, élaboration du mortier

11h - 12h30 : Application du mortier avec différentes techniques

12h30 - 14h : Repas

14h - 17h30 : Application du mortier - questions-réponses - correction de gestes

17h30 - 18h00 : Bilan

 

Conditions financières pour cette journée de formation

90 € par stagiaire

Si vous êtes intéressé par le chantier, merci de me le confirmer en m'envoyant un mail à l'adresse suivante : formaterre@yahoo.fr


 

08/05/2009

Capucine s'ennuie


Pour découvrir en détails la première aventure de Capucine,
dont elle est l'auteur, cliquez sur l'image et elle s'agrandira
dans une autre fenêtre.


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La restauration a 2 ans...Merci à tous...

Et oui, nous avons eu les clés le 3 mai 2007. Que de choses se sont passées depuis. Je me souviens encore des premiers jours de démolissage, des premières questions qui nous trottaient dans le cabochon, des solutions envisagées puis modifiées le jour même.

Personnellement, je considère cette magnifique aventure comme un voyage à l'étranger. J'ai vécu 9 ans en Amérique latine (Salvador, Nicaragua et Mexique) et ce chantier me fait tout autant voyager...

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03/05/2009

Mets de l'huile...

Lorsque Fred est venu nous aider, nous lui avons offert un modeste café. Mais lorsqu'il l'a posé sur le plan de travail : un tâche. Ensuite, il a fait couler de l'eau qui a coulé en partie, et c'est tout à fait normal, sur le plan de travail, et hop, une autre tâche.

Bref, c'était la catastrophe !!!

Heureusement Stéphane est passé par là et nous a appris à huiler le bois. Nous avons commencé par le poncer légèrement à nouveau. Et voici comment nous avons procédé:

  1. Nous avons fait chauffer de l'huile de lin (environ 4' pour un verre de 100 ml environ)
  2. Ajout d'1/3 d'essence de térébentine
  3. Passage au pinceau sur les plan de travail
  4. Attendre que le bois picole car c'est la fête pour tout le monde, matériau compris.
  5. Recommencer à partir de la phase 1.
  6. Stéphane a même utiliser un décapeur thermique pour chauffer davantage l'huile et augmenter ainsi sa fluidité.

Voici Stéphane avec le décapeur :

DSC08672.JPG

et avec le pinceau :

DSC08670.JPG

Nous avons huilé 2 après midi de suite et je pense que ce n'est pas suffisant. Je vais démonter demain les éviers, retirer la plaque de marbre et recommencer à nouveau toute la semaine.

Stéphane nous a conseillé d'ajouter du sicatif pour avoir un résultat finir plus rapidement mais le sicatif comprend du naphta. Bref, ça ne me branche pas trop. Disons que je ne suis pas trop pressé et surtout que pendant que le bois de picole, nous continuons à faire la fête en restaurant la maison...

Encore merci à Fred et à Stéphane.

Prochain article : la maison a 2 ans ou le voyage en restauration

 

@suivre...

23:18 Publié dans Le bois | Lien permanent | Commentaires (2)