Libérons le T2 ou... mes premiers pas avec la soudure à l'arc

Voici la situation de départ :

Personnellement, je n'apprécierai pas du tout une vue avec autant de verticalité. Bref, cette ambiance carcérale était à modifier. Libérez le T2 s'avérait donc nécessaire.

Dans un premier temps, j'ai disqué les barreaux, en protégeant la fenêtre avec des chutes de Fermacel. La vue était alors nettement plus agréable :

Par contre les 6 gros pieux qui sortent du sol n'étaient pas du plus bel effet. Grâce à Bernard, j'ai récupéré 3 barres en fer forgé. Pour obtenir la bonne dimension, j'en ai disquées 2 ainsi qu'un petit bout :

J'ai du ensuite m'initié à la soudure à l'arc. J'avais acheté un poste à souder au vide grenier de Ste Foy lès Lyon et Stéphane m'avait montré comment m'en servir. De son côté, Bernard m'a expliqué comment préparé les 3 pièces.

Voici les 3 pièces soudées qui constitueront la partie haute de la rembarde :

 Ce que j'ai appris :

- Etant donné que l'épaisseur du support étant important, il fallait prendre au moins de la baguette de 3,2.

- J'ai du prendre 4 baguettes alors qu'un pro en aurait pris une demi. Bernard m'a expliqué que cela était du à l'éloignement trop important du mon arc. Si ce dernier est trop loin, c'est le laitier qui coule en premier et on obtient d'avantage "un collage" qu'une soudure. J'avais constaté que ce n'était pas terrible. Stéphane m'avait confirmé mes doutes. J'ai donc du disqué un partie de la soudure pour recommencer :

Et voici les pièces soudées. C'est loin d'être excellent mais ça devrait très bien tenir :

 

Sur le site comment konfait.com,  j'ai trouvé un petit film intéressant sur le sujet :

 

 

Il ne reste plus qu'à souder la rembarde sur les pieux. D'après Bernard, c'est le type de soudure le plus difficile car on doit y aller par en dessous. Mais bon, chaque chose en son temps. Il y les couvre-joints et l'électricité à finir avant de continuer cette aventure métalique.