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22/08/2009

Une oeuvre Dard : un escalier éconologique

C'est l'histoire d'un ancien escalier qui rendait l'âme et de la rencontre de Gaspard (architecte qui propose des solutions alternatives), Stéphane Dard (prof en menuiserie) en chantier participatif. Le tout agrémenté par un zest de récupération de plateaux en hêtre chez Maurice (rencontré à la déchèterie).

Ce long post (le plus long des 393 existants) retrace  l'aventure de la restauration de l'escalier avec des matériaux majoritairement récupérés. Afin de mettre en valeur ce magnifique escalier nous en avons profité pour rendre également hommage au pisé :

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Le début d'un grand projet

Stéphane (Dard) et Gaspard avaient participé à un chantier participatif sur les enduits terre. Par la suite Gaspard est revenu plusieurs dimanche et nous avons partagé de super moments. Concernant l'escalier, Gaspard a élaboré les plans et nous a proposé une esquisse en 3D pour nous donné une idée de la conception de l'escalier :

 

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Le projet nous plaisait bien. Il nous trotter dans la tête régulièrement. De plus cet escalier n'était vraiment pas confortable, il n'était pas vraiment beau et surtout il devenait dangeureux.

Thomas, avait traversé une marche. Puis se fut le tour de Guillaume et pour finir celui de Fred :

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Bref, il avait vécu :


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Du hêtre massif... à la déchèterie
Lors d'un passage à la déchèterie, je rencontre Maurice qui devait absolument vider toute sa maison puisqu'il devait remettre les clés quelques mois plus tard. C'est ainsi que j'ai récupéré plusieurs plateaux d'hêtre et quelques plateaux de tilleuls. Nous avions donc de quoi faire les plans de travail de la cuisine et les marches de l'escalier.

Gaspard passe le relai à Stéphane
Gaspard ne pouvant plus s'investir dans notre projet donne le relai à Stéphane qui trouve le projet intéressant, surtout si nous faisons le limon tournant en ... bois. Après quelques prises de côtes supplémentaires. Nous démarrons à fond.

Nous procédons à un échange de services, un peu comme les Castors, en échange de l'escalier, je l'aide à rénover 2 studios et à faire un déménagement. Il m'aide à fabriquer et à poser un escalier avec des matériaux de récupération.

La première partie est consacrée à la fabrication

Le limon central
Lors d'une visite sur son chantier, Christophe, nous offre deux belles poutres. Je les trouve très belles et je les imagine déjà en position pour recevoir les marches.
Voici Stéphane qui retravaille la plus grande :
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Le limon cintré

Le projet est fou comme je les aime : arriver à faire tourner les lames de bois de faible épaisseur pour disposer d'un poteau d'une section d'environ 10 x 10 cm.

Stéphane, à l'aide de ses plans commence à refaire la cage de l'escalier :

 

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La cage est terminée, nous allons passer à la fabrication des lames de 3 mm d'épaisseur :
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Alors, là, attention les yeux. Pour un débutant ou un non connaisseur, c'est absolument fabuleux. Il s'agit de scier puis de coller des lames de bois qui doivent faire (pour un résineux) le 180ème de la distance du rayon du limon. Dans notre cas il s'agissait de 2,5 mm. Nous avons fait des essais à 7 puis à 5 mais la formule était vraiment bonne... les lames cassées. Nous avons donc opté pour des lames de 3 mm.

Nous commençons par scier en deux notre tasseaux :
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Nous collons ensuite nos lames pour arriver à environ 3,5 cm (le limon cintré sera collé en 3 fois pour atteindre les 10 cm)

Moment intense, nous allons mettre en position nos premières lames sur la cage de l'escalier :
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Après avoir mis en position, une armada de serre-joints vont fixer le limon à la cage d'escalier. en plus il ne faut oublier de mouiller la dernière épaisseur sinon l'humidité de la colle fait gondoler la dernière lame vers l'extérieur.

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Le limon cintré prend de l'embonpoint :

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Et le voilà raboté et poncé :

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Il a des belles courbes le limon cintré ;-))  :
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La fabrication des marches

L'escalier comprendra 19 marches : 11 droites et 8 non droites.
C'est sur les limons que les marches reposeront.

Commençons par les dégauchir : rendre 2 surfaces planes qui nous serviront de référence pour raboter les 2 autres côtés :
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Après les avoir raboté, nous les passons à la grande ponceuse à bande :
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J'ai passé le collage et l'élaboration des 8 marches non droites

Stéphane nous a conseillé de laisser un anti-dérapant au niveau du nez de marche :

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Et voici toutes nos marches :
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Avant d'entreprendre la pose, il nous semblait judicieux de terminer les enduits à la terre sur les murs et bien sûr de démonter l'ancien escalier.

La préparation des platines

Après avoir pensé à tailler dans la poutre, puis à faire faire des U, nous optons finalement pour des "L". Le mariage métal-bois-terre nous séduit pas mal.
Alain, le compagnon de Brigitte (une amie de Catherine) vient sur le chantier. Il est architecte et spécialisé dans le calcul des structures. Il valide le projet. Il ne reste plus qu'à trouver une entreprise qui nous produise les platines selon les plans élaborés par Stépane. C'est Unimate, une  bien connue du milieu professionnelle à Brignais, qui nous fabrique les platine.

Dans un premier temps, je prends la meuleuse et disque les champs pour les rendre plus lisse et éviter les arrêtes coupantes :
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Ensuite avec Capucine, nous installons l'ensemble des platines pour créer un joli sapin de Noël, avant l'heure :

Capucine m'aide à les attacher avant de les passer à la bombe (peinture pas vraiment écolo) :
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Voici les autres platines (petite erreur de récup : il vaut mieux prendre des restes de fil électrique en section de 2,5 plutôt qu'en 1,5 car les platines pèsent...) :
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avant peinture  :
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Après peinture :
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Tout est donc prêt pour attaquer la pose. Il va donc passer à l'étape suivante : dire gentiement "au revoir" l'ancien escalier.

Au revoir petit escalier
Pour ce moment intense, Gilles (caméraman très sympa qui travaille, entre autre pour M6) était là pour filmer ce moment.
Nous avons donc commencé par enlever son habillage (celui de l'escalier ;-))) pour mieux le mettre à nu. Comme d'habitude, il y avait du plâtre posé sur des latis. Voici les clous restant, une fois l'habillage enlevé (il s'agit donc de la partie qui se trouve sous l'escalier) :
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Les marches ont été scié à la scie sabre. J'ai bien sûr commencé par le haut et descendu, marche par marche, jusqu'en bas.


Un mur souvenir ou un hommage aux murs en pisé

Nous avons donc beaucoup de place pour travailler et il fallait faire vite car l'escalier (limon et marches) allaient débarquer avec Stéphane.

Un grand merci à François pour le décroutage du plâtre :

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bonjour la terre :

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Ce n'était pas vraiment le bon moment pour faire des enduits, je vaporisais donc toutes les 5 minutes l'ensemble du mur. De plus l'idée était créer un "mur souvenir" qui comprendrait d'une part les 3 enduits que nous avons utilisés sur le chantier :
  • enduit à la chaux
  • enduit à la terre rouge de St Nazaire en Royan
  • enduit à la terre marron du jardin

et d'autre part de rendre hommage au pisé en séparant les 2 enduits terre par une bande de chaux.
Voici en image ce que cela donne :

L'enduit rouge avait été réalisé en chantier participatif il y a plusieurs mois (on ne le voyait pas sur les photos du dessus à cause du limon... non central). On observe le pisé juste en dessous  :
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Voici le détail dont je me suis inspiré pour modifier l'ensemble du mur :

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Afin d'arriver à poser mon enduit relativement de manière rectiligne, je visse 2 liteaux et j'utilise mon mortier à la chaux aérienne qui m'attendait, tout près, dans ma bassine (il était recouvert de 2 cm d'eau et couvert par une bâche plastique. Et comme il prend à l'air, il n'y a pas eu de souci).Voici ce que cela donne :

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Il restait donc à appliquer l'enduit de fintion à la terre. Dans ce cas, je ne veux pas de finition super droite "à la placo". Je prends uniquement mes lisseuses, simple et double et je termine le lendemain à la taloche éponge. J'avais organisé un mini-chantier participatif avec Christophe, c'est pour cela que l'enduit de finition est déjà posé partiellement en bas.

Une fois fini, voici ce que cela donne :

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Catherine en a profité pour faire la partie basse en rouge également
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Les 2 petits murs ne sont pas finis mais bon, il ne restera pas grand chose. Par contre, on a un petit souci avec le parquet mais bon, j'en reparlerai plus tard. Continuons à installer notre escalier. Nous pouvons donc commencer la pose.


La pose
Commençons à poser les limons et les marches. Commençons par poser le limon central. Un peu de chaudronnerie s'impose. Nous fixons d'abord une pièce métallique que nous avons disquée et soudée (la soudure à l'arc n'est pas si difficile. Enfin, l'objectif était que les soudures tiennent et non pas de faire des "belles soudures". J'ai également appris à peindre à la bombe. C'est plus difficile que je le pensais). La pièce métallique est vissée avec des tire-fonds de 8 x 50 sur le chevêtre :

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nous posons ensuite le limon central. Je le trouve magnifique. Stéphane me dit qu'il doit être plus vieux que lui car le bois est presque à l'état de fossilisation. Nous obtenons donc un limon en bois-pierre ,-) :

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qui repose sur un petit poteau avec un système de double tenons-mortaise :

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Encore un moment chargé d'émotions, nous posons les premières marches :

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et nous continuons sur notre lancée :

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En haut, on peut observer Stéphane qui s'apprête à poser le nez de la dernière marche :

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A la fin de la journée, nous avons posé toutes les marches droites :

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Catherine recherche la teinte
Etant donné que le limon cintré est en "sapin récent". Il n'a donc pas la même teinte. Catherine recherche la teinte qui se rapproche le plus de celle du limon cintré. Pour nous rassurer Stéphane nous informe que c'est extrêmement dur d'y arriver car plusieurs facteurs très délicats interviennent :
  • qualité du ponçage
  • nombre de veines
  • ....

Catherine fait des essais en mélangeant du café serré, de la terre de sienne, un peu d'ocre jaune :DSC09947.JPG


Nous posons ensuite le limon cintré maintenant teinté et passé à l'huile dure. Il y a une nette différence mais elle nous plait bien :

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Et là, nous rencontrons un énorme problème, les côtés ne correspondent pas. Mais bon, il y a toujours une solution à un problème. Soit nous cassions le mur pour le reculer de 20 cm mais bon, c'est un mur chauffant... c'était problèmatique. Soit nous avançions le virage d'une marche. Cela nous permettait de retomber, à peu près, sur nos pattes. Bref, nous avons bien sûr opté pour la seconde solution.

Et la pose avança :

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On remarque au passage le problème du parquet qui n'allait pas "partout". En fait,le parquet a du être réhaussé lorsque l'escalier était déjà en place. Pour gérer cet espace, je n'ai pas utilisé une solution très éconologique (même pas du tout... mais bon, il fallait faire vite et ce n'est pas le propre des solutions éconologiques...). J'ai utilisé une plaque d'agglo hydro (bois pratiquement inerte) qui recevra des terre cuite. En effet, nous avons décidé de mettre des terre cuite plutôt que du parquet. Autant poser un élément qui trance plutôt qu'un parquet qui se veut ressembler à l'autre.

Pour gérer les 3 premières marches, Stéphane a élaborer une structures métallique importante. Il s'est occupé des soudures en position :
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et moi du disquage. Voici la bestiole :

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Voici l'escalier, presque terminé :

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Un petit retour sur l'espace qui se trouve sous l'escalier, en bas, à droite. Nous avons gérer la différence de niveaux en posant  :
  1. des loubourdes
  2. un plaque d'agglo-hydrau de 22 (pas vraiment indispensable à mon avis car nous sommes dans une zone qui n'est pas du tout humide mais bon Stéphane y tenait...)
  3. des vieilles tommettes récupérées il y a plusieurs mois
Les loubourdes et la plaque d'agglo-hydrau sont posées et vissées
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Nous posons ensuite les tomettes avec un joint.  très large (entre 5 et 8 mm) à l'oeil. Etant donné que les tomettes sont posées sur un sol "souple", j'ai préféré acheté une colle à carreaux souple (par contre, ça doit être très chargé en résine cette affaire. Mais bon, je suis très loin d'avoir le niveau "solution éconologique à tous les étages" ;-))).Idem pour les joints à carreaux souple.

Nous étalons d'abord de l'huile dure pour protéger les tomettes de la colle et de la pâte à joint chargé de résine :

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Ensuite, un passage dans l'eau pour gaver la tomette d'h2O puis collage à leur place et le lendemain : pose des joints.


Voila ce que cela donne  :
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Nous posons ensuite nos dernières marches  :

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Coût approximatif de l'opération
  • Les marches et les limons cintrés : néant car récupération chez Maurice ou Christophe. Encore merci à vous deux.
  • platines : 412 € ht, soit environ 500 € TTC
  • peinture : 10 bombes de peintures, soit environ 50 euros
  • soudure et poste à l'arc : 30 euros pour les baguettes et 50 € pour le poste à souder (vide-grenier de Ste Foy les lyon, à côté de mon école)
  • visseries : environ 10 € pour les vis noires et 15 € pour les tire-fonds
  • disques métaux : environ 8 disques, soit une dizaine d'euros.
  • 1,5 m de profil métal, en 5 mm d'épaisseur sur 10 cm de largeur. Environ 7 euros (je ne m'en souviens plus, prix à la louche)
Quant au nombre d'heures....

Soit au total : 660 euros (incluant le poste à l'arc qui servira à autre chose). On est encore loin des canadiens avec leur concept de rebut-global mais bon, on peut quand même être fier de notre boulot.






 

20:54 Publié dans Le bois | Lien permanent | Commentaires (10)

Commentaires

Sans soute la plus belle réalisation de la maison après mon placard qui sépare la cuisine du hall d'entrée !

Blague à part vivement que je viens voir ce magnifique escalier qui je l'espère me permettra de monter sans passer à travers !!

Écrit par : Fred | 22/08/2009

Tout simplement incroyable, je réflechissais justement à notre futur escalier et à la possibilité de le faire moi meme, mais là franchement je suis épaté.
Il est superbe, bravo.
Comme je n'ai pas de machine à bois, je crois que je vais aller voir un menuisier

Écrit par : simon | 24/08/2009

Salut Simon,

J'ai essayé de poster un commentaire sur ton blog mais je n'y arrive pas. J'ai l'impression qu'il y a un souci car je rencontre le même problème sur plusieurs notes.

Bravo pour ta restauration. Par contre, pour la barre d'IPN, je suis un peu sceptique. Une belle pierre avec une belle poutre par dessus pour repartir la charge et éviter un point de rupture sur la pierre me semblerait plus cohérent et plus éconologique avec ta restauration. Mais bon, je suis très loin d'être un pro en ouverture.

@ cogiter.

Écrit par : Thierry Baruch | 25/08/2009

J'adore la photo avec les tomettes, ça ressort bien.
A un de ces jours, Thierry.

Écrit par : stephane | 25/08/2009

Salut Thierry, Effectivement j'ai eu pas mal de soucis avec les commentaires, mais j'ai trouver la parade aprés quelques jours de recherches : une erreur de script...

Bref je copie colle ta remarque sur mon blog, car elle souleve une question intéressante : Un linteau en bois+jambage en pierre est plus cohérent avec le batiment, plus beau etc... je suis d'accord avec toi.

Par contre je n'ai pas la possibilité de garantir à 100% la resistance à la contrainte de 24tonnes sur des poutres dont le module de young est approximatif et dépendant d'une multitudes de facteurs : essence, secheresse,...

Je n'ai pas trouver d'artisan qui acceptait de faire cette ouverture en bois... si quelqu'un a une adresse, je suis preneur!
Simon

Écrit par : simon | 28/08/2009

Heu, 24 tonnes, c'est impressionnant mais ce n'est pas tant que ça. Si tu prend par exemple un "simple mortier" à la NHL5. Un dalle d'une épaisseur d'une poutre a une résistance de 50 kg au cm2, soit pour une surface de 120 x 10 cm, c'est à dire de 1200 cm2 = 1200 x 50 = 60 000 kg. Soit 60 tonnes.

Donc une bonne pierre aidé d'une bonne poutre en bois, ça devrait le faire. Je sais qu'un copain a fait lui-même son ouverture (maison en pierre donc dans une maison en pisé : beaucoup plus simple) en 1 journée. Il a mis 2 ou 3 linteaux en chêne. On pourrait peut-être envisager un chantier école (www.formaterre.com) chez toi, qu'en penses-tu ?

Écrit par : Thierry Baruch | 28/08/2009

Je viens d'avoir la réponse de Stéphane :
"De tete, sapin, en intèrieur, quasi tous les bois sont utilisables. Le risque premier de dégradation, c'est l'eau, donc en gros c'est surtout a l'extérieur qu'il faut être prudent sur les essences.

A+ Thierry"

Voili, voilà

Écrit par : Thierry Baruch | 28/08/2009

Hello, merci pour tes suggestions, j'ai finalement réglé le probleme de commentaire, et j'ai posté tes remarques. Je vais revoir le calcul pour du bois.
Pour ton calcul plus haut, il ne faut pas oublier que l'on parle d'une ouverture, du coup il faut calcul le moment d'inertie et la fleche induite. Je vais réouvrir mes cours...

Écrit par : simon | 28/08/2009

Depuis ton post je fais des plans d'escalier, au secours.

Tes marches de récup sont de quel épaisseur environ? 40mm?
Et enfin les plaques en L que tu as fait fabriquer sont de quel épaisseur? 2mm? 3mm? Les L ont l'air TRES costaud

Tu n'as pas mis de rambarde, c'est trés moderne, joli, etc... mais quid d'une fille qui fasse un superman dans l'escalier ?
Faire des encoches dans le limon parait une bonne idée si on est bon en ebenisterie, mais je crois que le L metallique est plus facile pour un novice comme moi...

Écrit par : Simon | 03/09/2009

Et beh Semon, tu n'as pas froid aux yeux. Sans Stéphane, je ne pense pas que j'aurai osé. Maintenant, si ce poste peut contribuer à en faire un autre, je suis prêt à participer à cette aventure.

Donc, les marches font 41 mm mais bon 40 mm fera bien l'affaire. Les "L" et toutes les plaques de fer font 5 mm d'épaisseur.

Pour la rembarde, on y cogite. On pense à des câbles tendus, très discret côté "danger" et grosse corde côté mur. Mais bon, rien n'est encore décidé.

En effet, les "L" me semble plus simple que les entailles dans le bois.
J'espère que ton escalier ne tourne pas.

@+

Thierry

Écrit par : Thierry Baruch | 03/09/2009

Les commentaires sont fermés.