Après avoir acheté le livre "l'isolation phonique" et consulté les oracles de Ste Monique, nous nous sommes attaqués à la pose d'une parquet tout en augmentant l'isolation phonique entre les étages (notre chambre et desous et les habitantes des ces chambres seront très prochainement des adolescentes...)
Voici donc les principes de pose qui ont été retenus :
L'isolation phonique
Odile et Véro nous ont aidé dimanche dernier à poser les feutrines (fibre de bois de 4 mm d'épais qui amortit environ 21 db et qui coûte environ 2 € le m2).
Voici la chambre de Maïa recouverte du premier isolant phonique qui remonte en U vers les murs. On peut obeserver au passage le badigeon rose à à la chaux qui finalement est très reposant :
Ensuite, nous avons posé des lambourdes avec un entre-axe à 30 cm. Les lambourdes ont été mises à niveaux avec des morceaux de liège. Puis, une couche de chaux hydraulique pour éviter les visiteurs indésirables et remplissage avec les copeaux de bois (en laissant environ une lame d'air 1 cm. Il y a donc environ 2,5 cm de copeaux de bois :
La pose du parquet :
Ensuite, nous utilisons notre règle de 4 m comme ligne de référence. Fred observe la belle régle qui a été calée par des vis (côté cheminée). Au début, je n'avais pas bien compris l'intérêt de caler cette règle et Fred, toujours très pédagogue, a bien pris le temps pour me le faire comprendre. En fait, c'était toujours simple (mais bon, c'est toujours simple... quand on a compris...), il s'agissait de disposer d'un point de référence très stable qui ne pouvait pas bouger ... malgré les nombreux coups de maillet que nos allions donner pour caller chaque lame.
On ne voit plus les copeaux de bois car, nous les avions versés après. Mais bon la logique serait davantage :
- Pose des lambourdes avec le même entrases (sans clous pour éviter les ponts phoniques)
- Sans colle
- Dépose d'une légère couche de chaux
- Remplissage des copeaux de bois
- clouage du parquet (le cloueur pneumatique m'a encore rendu de grands services). Pour le clouage, nous avons suivi le conseil de Stéphane : clouer chaque lame avec deux clous en diagonale pour faire une croix (effet harpon)
- Pose de petites cale de 8 mm contre les murs afin de permettre au bois de bouger dans le temps (on peut observer les petites calles en haut et à droite dans la photo ci-dessous
Et nous commençons donc vraiment la pose:
Voici le parquet posé par nos soins (merci à Capucine pour cette photo) :
Nous en avons presque fait la moitié :
Fred m'explique la technique del'escalier.
Il ne reste plus qu'à tabléter et à faire les découpes....
L'isolation phonique pour les 2 chambres et le petis hall. Soit environ 32m2 pour le tout aura couté :
- 96 € pour 40 m2 de fibre de bois
- 25 eurso pour le liège qui nous a permis de faire des câles isophoniques
- 200 euros de lambourdes (c'est le plus couteux)
- 13 € pour un sac de chaux au prix fort
Soit 334 € pour le tout (les copeaux ayant été récupérés donc leur coût est nul)
Voici la chambre de Colombe qui est terminée :
Voici celle de Maïa :
Fred nous a conseillé de ne pas faire de seuil de porte afin de donner une impression de continuité entre les chambres et le hall. L'idée nous a bien plus. Par contre, la mise en oeuvre nous semblait plus délicate surtout en ce qui concerne les découpes. Mais bon, je trouve que le résultat est satisfaisant. Voici l'endroit crucial : la jonction entre les 2 chambres et le hall :
Il restait à gérer la surélévation du parquet par rapport à la salle de bain et par rapport au grenier. Concernant le nouvel escalier, Stéphane avait déjà prévu un nez de marche. Fred nous avait donc parlé d'un seuil suisse (seuil qui évite d'avoir une marche et qui comprend donc une pente).
Voici, par exemple, la surface qu'il reste à gérer du hall à la salle de bain :
Concernant la pièce qui est parallèle à la pente : Stéphane m'a donc expliqué la technique du Folding (plier en français). Il "suffit" de scier à 45° deux pièces, de les coller et de poser du scotch pour s'assurer que les pièces ne bougeront pas pendant le temps de sèchage. En image, ça donne à peu près cela :
On ajoute ensuite l'autre pièce et on pose délicatement :
On scie ensuite des lambourde avec la pente que l'on a (dans notre cas 21 cm entre nos deux points puis on cloue notre parquet. Voici le résultat (côté grenier, c'est pour cela que les scotch sont maintenant à droite ;-) :
Il reste à gérer les plinthes. Encore le grand Fred.... nous a conseillé... suite à ce qu'il a vu chez Christian et Odile... d'utiliser nos chutes de chataîgner. Nous avons trouvé l'idée très intéressante pour plusieurs raisons :
- cohérence avec notre concept éconologique
- plus facile à mettre en oeuvre (mais plus long) que des plinthes droites... car nos murs ne sont pas vraiment droits ;-)
Les filles se sont donc mis à l'ouvrage pour poser leur plinthes en les numérotant (M1, M2.... pour la chambre de Maïa) et C1, C2... pour la chambre de Colombe.
Il ne me restera plus qu'à les déligner et et faire un quart de rond pour le côté esthétique.
Le côté négatif et l'accroche, pour l'instant, à part une solution pas du tout éconologique ni écologique (mastic-colle), je n'ai rien trouvé. Et mettre du mastic-colle sur ma terre, ça ne me plait pas di tout, di tout. Si vous avez une idée : ne vous génez surtout pas à poster un commentaire.
Commentaires
Hello, Super merci pour les détails de pose, ca n'a pas l'air aussi compliqué que je pensais!
Voici quand meme quelques questions :
1.Le probleme que je vois ici est le décalage de hauteur entre le couloir et ta piece, comment geres tu ca? (ca doit faire une marche de 4cm au moins non?)
2.Quel est la hauteur des lambourdes? 3,5cm si je compte bien...
3. Enfin tu ne dis rien sur le parquet, quel type as tu choisis? parquet massif brut que tu vernira?, parquet massif deja vernis, ou bien un stratifié??
(je n'en suis pas encore là dans ma rénovation, mais je me pose ces questions... J'imagine meme acheter des planches brut, c'est dire si j'hésite)
Merci et bon courage!
Écrit par : simon | 13/08/2009
1. Pour le décalage en hauteur, j'avais fait une mini-chape avec du plâtre pour niveler le tout. Ensuite, j'ai mis à niveau les lambourdes avec du liège (rouleau découpé en bandes puis déchiré ou coupé en rectangles.
2. Les lambourdes font en effet 3,5 cm en hauteur (environ)
3. Le parquet est du châtaigner raboter (13 mm) que j'avais eu à moitié prix voire moins chez Barthe mais j'ai compris pourquoi : lame de 50 cm, 55 cm, 60 cm ou 1 m maxi. Donc beaucoup de boulot à la paue. mais je viens de finir. Je rajouterai les photos dans quelques heures.
@+
Écrit par : Thierry Baruch | 13/08/2009
Super merci pour les réponses!
Écrit par : Simon | 13/08/2009
Bravo pour cet article très détaillé. Est ce que tu pourrais fournir ton feedback sur le résultat au niveau phonique? Est ce que l'on entend les bruits de pas ou d'impacts en dessous maintenant que c'est posé?
Écrit par : Olivier | 18/08/2009
Salut Olivier,
J'ai pensé à ta question hier en terminant le parquet. J'ai donc marché avec mes chaussures de sécurité sur le parquet et Catherine m'a dit que les bruits étaient grandement atténués mais restaient tout de même perceptibles.
Si j'y pense, je demanderai aux filles de marcher dessus afin que je puisse percevoir les bruits d'impacts.
Écrit par : Thierry Baruch | 20/08/2009
Salut Thierry,
Merci, c'est très intéressant car l'isolation phonique d'un parquet est toujours un très gros problème. En maison ce n'est jamais dramatique car au pire, tu embêtes un autre membre de la famille et cela se règle facilement mais en appartement, cela peut vite virer au cauchemard.
Cela ne m'étonne pas trop que les bruits restent perceptibles. Je pense que le silence total en pareille situation aurait demandé une couche d'isolant beaucoup trop épaisse.
Écrit par : Olivier | 20/08/2009
Thierry,
Maintenant que vous avez les filles au dessus de votre chambre, quel est le retour d'exparience ?
A+ Christophe
Écrit par : christophe | 17/10/2010
Nous les entendons très peu, voire pas du tout. Maintenant, est-ce du à ce que nous avons fait ? Je ne pourrai pas l'affirmer mais je pense que cela doit y être pour quelque chose.
Désolé, mais de manière objective, je ne peux pas être plus précis. L'idéal aurait été de vivre avant et après la modification mais ça, c'est de la théorie.
@+
Thierry
Écrit par : Thierry Baruch | 17/10/2010
Thierry merci pour cet article très détaillé.
Je réalise à peu près le même plancher chez moi mais au RdC.
Il n'y a donc personne en dessous et ce qui m'importe c'est donc plutôt le confort acoustique dans la pièce où le parquet est posé.
Est-ce que chez vous les copeaux de bois parviennent à limiter l'effet tambour de résonance lorsqu'on marche? La lame d'air de 1cm est elle vraiment nécessaire? J'avais envie de tirer à la règle pour que les copeaux touchent le parquet et que tout cela sonne plus plein...
Qu'en pensez-vous?
a+, Pierre
Écrit par : Pierre | 20/10/2010
A refaire, je tasserai davantage les copeaux. Quant à la lame d'air, en effet, je n'en suis pas si sûr. Il ne devrait pas y avoir beaucoup d'humidité et tous les matériaux sont respirants. En plus, ça limitera le mini effet "caisse de résonance".
Bonne réflexion.
Thierry
Écrit par : Thierry Baruch | 20/10/2010
Bonjour
URGENT (avant le 1er décembre 2010) :
Je donne un ordinateur en état de fonctionnement HP Pavillion :
Pentium III
DD de 10,20 Go
Carte graphique TNT 2.0 Pro, mémoire de 16Mo
Sortie TV
Prises usb
Lecteur DVD
Graveur DVD réinscriptible
Clavier 102 touches
Ecran
Enceintes
Idéal pour école ou apprentissage Linux
Paul MATHIEU
06.31.95.13.22
Écrit par : Paul | 11/11/2010
Merci Paul,
Il ne me reste plus qu'à télécharger l'image iso d'Ubuntu et à l'installer.
@ +
Thierry
Écrit par : Thierry Baruch | 11/11/2010
Si je comprends bien, le plancher est juste cloué sur les lambourdes, et la fibre est juste posée, pas même collée aux 4 coins ?
Est-ce que je peux utiliser la même technique pour poser du parquet en appartement, dans un couloir, sur du béton ? Parce que je ne peux rien visser dans le béton. Et que j'envisageais de coller le parquet....
Écrit par : lyjazz | 07/10/2011
A priori, je ne vois pas pourquoi cela ne serait pas possible. Je
1) Phoniquement, il n'y a aucun pont phonique, vu que rien n'est cloué ou vissé.
2) Si vous avez un petit doute, coller les loubourde mais bon ce n'est pas très utile. Dès les 3 premières lames, leur marge de mobilité est réduite...
3) Lorsque, l'on marche sur le parquet, je peux vous assurer que rien ne bouge. Dans le cas contraire, mes très chères adolescentes me l'aurait fait remarquer depuis longtemps ;-)))
Par contre dans votre cas, cela va réhausser le parquet d'environ 5 cm. Les finettes (petits clous à tête homme ne pourront jamais se planter dans le béton mais uniquement dans les lambourdes). Si cela n'est pas gênant, bingo. Allez-y !
Écrit par : Thierry Baruch | 07/10/2011
Bien.... merci pour votre réponse rapide... rehausser le sol, ça n'est pas un très bon plan quand même, essentiellement à cause de la porte d'entrée, mais toutes les pièces de l'appartement donnent sur le couloir...
On va réfléchir.
Comment avez-vous traité votre parquet ?
Écrit par : lyjazz | 08/10/2011
C'est bien ce qui me semblait.
Nous avons traité le bois avec de l'huile de lin + essence térébenthine puis avec de l'huile dure.
Écrit par : Thierry Baruch | 09/10/2011
Tiens, pourquoi au départ huile de lin + térébenthine puis ensuite huile dure ?
Pour un moindre coût ? Parce que l'huile dure coûte cher et qu'il faut 3 couche normalement pour un premier passage ?
Écrit par : lyjazz | 09/10/2011
Oui, tout simplement pour un moindre coût.
1) Je gave à un moindre coût.
2) J'applique une protection filmogène.
Ceci dit, étant donné, qu'il n'existe pas de siccatif écolo. A refaire, je pense que j'utiliserai le siccatif en vente un peu partout à raison d'une cuillère à soupe à par litre d'huile.
On m'a dit que les 3 matons vendait un siccatif plus écolo mais je n'ai pas vraiment trouver. A chercher de ce côté là, peut être.
Écrit par : Thierry Baruch | 09/10/2011
Bon, ça confirme ce que j'ai lu sur la fabrication d'huile dure maison.
Mon expérience d'huile dure (biofa) : je l'utilise sur les plans de travail en hêtre de la cuisine, depuis 10 ans, et j'ai poncé et repassé une couche ou deux, 2 ou 3 fois seulement. D'ailleurs il faut que je recommence. J'ai fait comme ça sur les tables en pin de la cuisine, et là je n'ai pas encore poncé et remis une couche : ça patine. Mais je suis surprise de la bonne tenue parce que mes garçons malmènent les revêtements (fourchettes, couteaux, pâte à modeler, outils divers, chocs très nombreux) et bien entendu nous nettoyons les tables plusieurs fois par jour.
J'ai en projet de mettre du parquet brut et je pense en effet faire de l'huile dure maison, à condition qu'elle soit le plus saine possible.
Je vais chercher du côté des 3 matons.
Avec les années, comment se comporte votre huile ?
Écrit par : lyjazz | 09/10/2011
Je continue sur l'huile dure.
J'ai trouvé le siccatif des 3 matons : il contient du calcium et du zirconium.
P25 de leur catalogue en ligne.
Écrit par : lyjazz | 11/10/2011
Merci d'avance à toi Lyjazz de faire un retour d'expérience sur cette huile dure maison.
Écrit par : Thierry Baruch | 11/10/2011
Dès que j'en fabrique et utilise, je ferais un retour, bien entendu.
Il me manque de savoir où trouver des terpènes d'agrumes, car je ne souhaite pas utiliser d'essence de térébenthine...
Écrit par : lyjazz | 11/10/2011
ça se trouve dans de nombreux magasins bio. Pas de souci de ce côté. Tu es sûr que les 3 matons n'en proposent pas ? C'est étonnant.
Écrit par : Thierry Baruch | 11/10/2011
C'est un peu tard... mais des fois que ça serve pour plus tard, ou bien qu'on vienne me proscrire cette solution :
En ce qui concerne les plinthes, j'ai eu le même problème sur des murs en pisé avec enduit plâtre... pas droit.
J'ai commencé en voulant les visser pour éviter la colle, justement, en mettant des chevilles crampon de Ø8. Mais il faut mettre des cales derrière, ça cintre, les vis sont visibles.. bref, c'est pas terrible... et j'ai fini par coller (ce qui est très rapide, cela dit).
Après coup, je me suis dit que j'aurais du faire la chose suivante :
- clouter (ou visser) par derrière ma plinthe sur un petit tasseau, lui-même clouté (ou vissé) au planché
- me servir de la plinthe comme d'une petite planche de coffrage et remplir les trous derrière, en égalisant l'enduit sur le bas du mur pour avoir une surface homogène.
Dans mon cas, le plâtre peut-être très liquide, mais j'imagine que ça doit être faisable à la terre?
Écrit par : Vincent | 17/02/2013
Oui, c'est faisable à la terre mais c'est préférable au plâtre. En effet, la terre est beaucoup beaucoup plus longue à sécher que le plâtre. Le bois absorbant l'humidité aura de très forte chance de gondoler.
Maintenant, lorsque je fais des enduits, je fais en sorte (utilisation de règle métallique de maçon) que les 15 premiers centimètres soient bien plan. Le reste étant relevant davantage d'une problématique esthétique que technique (mur plan, respect du fruit du mur, ondulation sinueuse...)
Écrit par : Thierry Baruch | 18/02/2013
Bonjour,
l'idée est excellente ! Cependant :
je me demande où trouver cette "feutrine de bois" de 4mm !
Et puis quelle est donc l’épaisseur de copeaux ?
Des copeaux de scierie font ils l’affaire ?
Faut il prévoir de les faire sécher avant utilisation ?
Quel est l'épaisseur du liège ? Est il posé sous toute la longueur des lambourdes ?
Si les lambourdes ne sont pas fixées, cela veut dire qu'avant la pose des 1ères lames de plancher, gare à ne plus rien toucher pour que cela ne bouge pas, n'est ce pas ?
Ne faut il pas ajouter du liège entre plancher et lambourdes ?
En quoi consiste la technique de la pose en "escalier" ?
Aller, merci
Guillaume
Écrit par : Guillaume Dubourg | 12/04/2013
Et beh, ça en fait des questions ;-)
Cette feutrine se trouve un peu partout. Je me souviens l'avoir acheté à St Maclou...
Les copeaux de scierie font bien sûr l'affaire.
Non, pas la peine de les faire sécher, la chaux s'en chargera.
Oui, après il ne faut rien toucher.
Actuellement, je serai plus pour un mélanger légèrement humide car dans cette technique il y a toujours des copeaux qui se posent sur les lambourdes et qui gênent la mise en oeuvre.
Si tu pars sur une solution liège entre lambourde. Dans ce cas, je te propose de faire une chape chaux/liège comme le stage que j'ai encadré :
http://www.formaterre.org/archive/2012/11/14/chantier-realise-chape-dalle-chaux-liege.html
Super efficace mais un peu plus cher (environ 180 € le m3).
A toi de voir
Écrit par : Thierry Baruch | 12/04/2013
Merci pour la réponse !
Non pour la chape liège, les copeaux sont très bien ! Mais si tu mouille légèrement, est ce que tu ne risque pas de créer une cohésion et ainsi de perdre le bénéfice de l'isolation phonique ?
La question a propos du liège, était : est ce qu'il n'y a des cales que dessous les lambourdes, ou est ce qu'il y en a aussi dessus, entre lambourdes et plancher ? et de quelle epaisseur, 1 cm, 2 cms ?
Et puis, peux tu expliquer brièvement la mise en oeuvre et les avantages de cette technique d'escalier pour la pose du plancher.
Merci
Guillaume (St Sorlin de Vienne)
Écrit par : Guillaume Dubourg | 14/04/2013
L'important n'est pas la cohésion mais la différence de densité. Les copeaux comme le liège ont une densité bien inférieur à celle du bois.
Pour les cales, si tu fais une chape chaux-liège pas besoin de cales. Sinon, cales dessous. 1 cm, c'est pas mal. Maintenant, tu peux en profiter pour mettre de niveaux ton sol par le dessous -> cale de différentes taille (bonjour le boulot... mais bon... -)
La technique en escalier est une technique qui te permet de régler plus facilement ton parallèlisme sur plusieurs largeur.
Écrit par : Thierry Baruch | 15/04/2013
Bonjour,
je me demande maintenant si, en appartement, je ne pourrais pas juste poser le plancher sur le jonc de mer (qui servirait d'isolant) mais sans lambourdes. Les lattes seraient justes clouées entre elles et appuyées aux cales. Et enfin installer des baguettes quart de rond pour finition contre les plinthes déjà existantes.
Est-ce que ça te semble faisable ?
A la manière du liège Aliecor, à clipper, sauf que là je cloue et solidarise les lames de bois entre elles.
Cela me permettrait de ne pas surélever mes sols (et donc éviter de scier tous mes bas de porte)
Écrit par : Lyjazz | 19/03/2014
Bonjour Lyjazz
Si le support qui se trouve sous le jonc de mur est rigide, je pense qu'il est intéressant de tenter ta proposition. Histoire de limiter les risques et de pouvoir récupérer ton parquet, tu pourrais peut-être visser ton parquet (avec des jolis petites vis).
Si tu trouve que l'ensemble est bien rigide, vas-y cloue. A toi de voir.
Le 1/4 de rond ou une corde en chanvre (on en trouve pas trop cher sur leboncoin) est en effet une solution.
Bon courage
Écrit par : Thierry Baruch | 19/03/2014
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