Sourirs d'instit au petit déj.

Maïa et la croissance de la population

Cela fait 2 petits déj que mes filles me sortent des "petites poésies spontannées".

La première est Maïa. En général, je me lève tôt. Je n'arrive plus à travailler pour l'école ou la classe le soir. Je range mon sac et prend davantage mes casquettes de mari, papa et d'autoconstructeur. Un matin, donc, je me lève et aperçois vers 6h Maïa qui était en train d'étudier une leçon de géographie.

- Maïa, comment se fait-il que tu sois déjà levée ?

- J'ai un contrôle papa. Il faut que je révise.

Bon, je vais t'aider, je prépare donc ma classe et en même temps j'aide Maïa à comprendre sa leçon sur la croissance des populations.

Après quelques exemples, explications et descriptions de documents je lui demande de m'expliquer ce qui peut déterminer si une population augmente ou diminue. Elle me répond, sans hésiter :

C'est quand la natalité est plus grande que la moralité !!!!

 

Capucine et l'amour

Quelques jours plus tard. En fait, cela se passait ce matin, au petit déj.

- Papa, avant je n'arrivais pas à conjuguer le verbe aimer.

Je me demande bien ce qui peut lui poser problème. Un verbe en -er, donc un verbe du premier groupe.

- Ah bon, et pourquoi ?

- Avant je disais : "je t'aime, tu m'aimes, et je n'arrivais pas à continuer. Maintenant, je sais qu'il faut conjuguer comme ça : j'aime, tu aimes, il aime..."

Personnellement, j'aimais mieux sa version. Va falloir que j'écrive à l'Académie pour leur faire une proposition ;-)