Le mortier chape à la chaux (suite)

Stage du 15 au 18 août avec super Monique

 

Le stage est super. Nous rencontrons de nombreuses personnes très intéressante, sympa et qui ont le désir d'apprendre et de partager.

Il y a des "pros" comme Arnaud ou Christian, des amateurs avertis comme Ali et des personnes débutantes comme Christophe,Mariette, Sylvain, Fabien... et dont je fais partie, bien évidemment.

Voici l'équipe en plein boulot :

 

 La chape a été terminée hier soir. Elle est donc à niveau. Il ne reste que la partie WC, que je ferai plus tard car l'on souhaiterait mettre un WC suspendu. Je n'ai jamais fait donc je préfére prendre des précautions.

 Voici en vrac ce que j'ai retenu à ce jour. 

Tirer les niveaux

C'est vraiment la partie la plus délicate : 

- Chercher le point le plus haut

- A l'aide de grandes règle métalliques : mettre des plots en vérifiant régulièrement le niveau.

- poser 2 liteaux (Christian préconise des règles en métal car elles ne plient pas mais bon, le bois a fait l'affaire dans notre cas) puis tirer le mortier.

Le mortier et la bétonnière

Je ne reviens toujours pas d'avoir obtenu des résultats aussi différents d'un mortier à l'autre. Cela dépend de la bétonnière, de son inclinaison, de sa vitesse de rotation et je pense surtout de l'ordre que l'on retient pour introduire les matériaux.

A ce jour, je retiendrai la solution de Christian et d'Arnaud :

- Verser 1 seau d'eau dans la bétonnière (cela permet, en même temps de la nettoyer)

- Ajouter la moitié du volume de sable

- Compléter avec la moitié de la chaux

- Ajouter de l'eau pour avoir un mortier crèmeux donc un peu liquide

- Ajouter le reste du sable

- Terminer avec la chaux

- Verser l'eau progressivement.

 

La veille, nous avions trouvé une recette plus simple  qui a fonctionné parfaitement toute la journée  mais pas le  lendemain (???!!!???)

- Verser l'eau : 2,5 volume d'eau 

- Couper le sac de chaux dans la largeur et verser les 2 demi-sacs

- ajouter le sable

 

Monique, de son côté, avec les petites bétonnières orange dont dispose la plupart des particuliers préconise plutôt de :

- verser les poudres (chaux et sable)

- ajouter l'eau selon la convenance 

 

 

Le stage chape à la chaux : Monique arrive

Nous avons fini de poser les PER quand Monique est arrivée. Ils sont tous sont pression (avec l'eau de la ville en attendant d'augmenter la pression à l'aide de notre pompe) : aucune fuite à déclarer. Youpiiii !!!! Bravo Jean-François.

Toute l'équipe était au complet :

- Eric buchait ou ponçait puis coupait les carreaux pour le "tapis" du salon :

 

- Anne-Françoise, grâce aux enfants, carrelait la nouvelle piscine :  

 

- Catherine s'occupait de l'intendance. Poste primordial.

 

Monique s'attendait à "pire". Grosso modo, cela signifie que le sol était suffisament dur.

 J'ai déjà appris une petite donnée:

Temps de prise de la chaux

la chaux NHL 5 durcit au bout de 3 heures alors qu'il en faut 10 pour la NHL 3,5. 

La chape isolante à la vermiculite (suite)

Après les tâtonnements d'hier, l'organisation prend forme.

Tout d'abord, nous avions enfin trouvé la formule magique :

- 4 seaux d'eau de 10 litres chacun.

- 1 sacs de chaux (35 kg de NHL 5) (environ 3,5 seaux de 20 litres)

- 8 seaux  vermiculite

 

Les dames étaient au tri de la vermiculite (sans le tri, miss Bétonière nous fabriquait de jolies balles de mortier qu'il fallait ensuite défaire à la truelle, gr, gr)

Voici la Catherine en plein triage :

 La maman Baruch :

 

 

 De notre côté, nous avons tiré les niveaux. Quelle concentration !!! : 

 

 

Le principe est de mettre à l'horizontal deux réglettes selon les niveaux que nous avions délimités avec le cordex puis de tirer avec la grande règle (3,5 mètres) ce qui dépasse. Jean-François nous a très bien expliqué le fonctionnement et je dois dire que nous étions fier du résultat : 

 

 

 

La chape isolante à la vermiculite

L'objectif de la journée était de commencer à couler la chape isolante.

 

Avant de couler la chape, il a fallu faire un coffrage pour continuer de permettre à la cave d'être ventilée sans pour autant aéré le salon de manière non contrôlée.

Pendant que je nettoyais avec Christophe, Jean-François fabriquait le coffrage :

 Et voici le résulat, vu du salon :

 

Il était déjà midi lorsque le coffrage était fini et nous n'avons donc pas pu commencer la chape avant.

La préparation du support

Nous avons balayé et surtout tiré les niveaux avec un cordex :

 Il a fallu calculer le niveau de la chappe d'une pièce à l'autre : 

 

 

La recette de la chape isolante que nous avons utilisée :

- 1 volume de chaux

- 2 volumes de vermiculite

- 0,5 volume d'eau

Ceci dit, lorsque nous avons commencé à préparer le mélange, nous avons eu de très gros grumeaux. Il a donc fallu réfléchir à l'ordre des matériaux à insérer dans la bétonnière ainsi qu'à l'inclinaison de cette dernière.

Concernant l'ordre :

1. Insérer 3 seaux de 10 litres dans la bétonnière
2. Ajouter 3 seaux de 20 litres
3. Compléter avec 6 seaux de vermiculites

Dans  cet ordre tout allait mieux. Nous verrons si demain nous donne de nouveilles idées.

Voic le résultat que nous avons obtenu :

 Encore un grand merci à Christophe et Jean-Françoois pour leur aide très précieuse.

 

 

Essai à la vermiculite

Voici quelques essais à la vermiculite. D'après ma Sainte-Monique :

"En fait dans la mesure où tu ne mets pas de sable, la vermiculite compose tous les agrégats. Logiquement, tu mets 5 vol de vermiculite pour 2,5 de chaux. Le volume de chaux définit la dureté de la chape, plus tu en mets, plus ta chape sera dure mais plus elle aura tendance à faïencer ou fissurer.... d'où le milieu entre 1,5 qui fait une chape maigre et 3,5 qui en ferait une chape grasse."

 

J'aurai préféré 1 volume de chaux pour 3 volumes de vermiculite mais l'essai n'a pas été si concluant que cela. De plus, je n'ai pas eu la bénédiction de Sainte-Monique

"Moi je serais plus pour une chape vermiculite plus grasse(celle à 2,5)qui porterait une plus maigre ensuite..."

 

ni la bénédiction du Rouquin ou de son parrain Pierrot. Une chape isolante de 5 cm sera donc coulée prochainement. Elle sera composé d'1 volume de chaux pour 2 volumes de vermiculite. La chaux choisie est de la NHL 5 (chaux hydrolique qui prend donc principalement à l'eau). L'avantage de la NHL 5  :

- Elle est moins chère que les autres

- Elle est sèche plus vite que les autres

- Elle est plus resitante que les autres (NHL 5 -> 50 kg au cm2, NHL 3,5 -> 35 kg au cm2)

 

Voici le petit film :

 

Découverte de la dalle et de la chape

Lorsque j'ai commencé à casser la chape pour arriver à la dalle, voici ce que j'ai découvert :

 

 

 

Lorsque je suis arrivé à la dalle. Malgré le fait qu'elle soit en béton, elle était saine, sans fissure et extrêmement dure à casser. Au début, nous étions partis poru casser la dalle mais finalement, nous avon opté pour une solution "intermédiaire" : laisser la dalle, faire une chape qui pourrait gérer l'humidité et non pas la renvoyer dans les murs (donc une chape à la chaux plutôt qu'une chape béton) et faire "respirer" au maximum les murs en enlevant toutes les lames d'air et les enduits plâtres pour les remplacer soit par des enduits isolants : terre-chaux-paille de 10 cm (murs côté nord) ou des enduits de finition (terre-chaux).