C'est notre 3ème salle de bain. L'expérience fait son chemin : la première salle de bain comprend une douche avec un receveur en céramique. On n'avait pas écouté le prince Ali. Je pense que finalement on aurait du mais encore une fois, nous n'étions pas prêt à casser un morceau de plancher. Trop angoissant à l'époque pour nous ;-)
La deuxième salle de bain comprend cette fois une douche à l'italienne. Encore merci à Fred pour son aide précieuse. La seule critique : l'agencement des gâlets. A part à un endroit, et si on observe bien, on définit visuellement les plaques de galets 30 x 30. Il faudra donc trouver une astuce pour éviter cette "gêne visuelle".
La troisième salle de bain est beaucoup plus grande et se trouve également au nord. Les objectifs étaient donc les suivantes :
- Blinder l'isolation au nord
- Passer les réseaux pour avoir :
- électriquement : 1 machine à laver le linge, un sèche linge (qui jouera également un peu le rôle de chauffage ce qui compense un peu le côté absolument pas écolo de cette machine...), 1 sèche serviette, 1 prise pour un radiateur éventuelle. J'avais déjà passé les réseaux d'éclairage.
- "Refaire" l'ensemble des murs de la douche à l'italienne et le mur ouest qui comprend des angles qui nous dérangent (on devient plus difficile avec l'âge ;-)))
- Enlever un morceau de chape pour y poser une douche à l'italienne (sans polystyrène expensé cette fois)
Voici la situation de départ pour le mur Nord :
Je n'ai pas calculé le coût avec précision mais il doit y avoir environ70 carreaux de 50 x 60 en 5 cm (pour une contre cloison, ça suffit. par contre pour une cloison séparant 2 pièces : 7 cm minimum). Nous avons utilisé un peu plus de 2 sacs. Le linteau est un reste des plateaux. Donc pour l'instant nous devrions être à environ 70 x 3 + 2x10, soit 240 €.
La suite en 18 photos...
En fait, nous pensons que le mur en pisé a du être relever puisqu'à environ 1 m de haut, il y a mur composé de 3 éléments différents. De l'intérieur vers l'extérieur :
- brique en machefer de 5 cm d'épais.
- vide d'envrion de 20 cm d'épaisseur
- Parpaing
J'ai donc "ouvert" à la disqueuse des petites fenêtres dans lesquelles j'ai déversées du liège en vrac. A ce sujet, il est plus intéressant thermiquement parlant d'utiliser du liège en vrac en petits granulés plutôt qu'en bouchon de liège (risque de blocage des bouchon et donc de trous d'air. Je pense que c'est la raison principale de "notre isolation ratée"). Concernant l'utilisation de la disqueuse, le port du masque et des lunettes est vraiment conseillé. La finition sera du lambris (isolation complémentaire avec une petite lame d'air). J'ai depuis reboucher les fenêtres avec du plâtre. On peut observer dans le fenêtre de gauche un tube blanc. c'est pour la sortie d'air.
Avec Bernard, nous avons fabriqué une rallonge pour la cloche. Il fallait obtenir 45 cm !!!
Une fois le réseau aérolique géré. Il a fallu s'occuper des réseaux électriques :
- Un un éventuel radiateur.
- un pour le sèche linge.
- un pour le lave-linge
- un pour le sèche serviettes
Une fois terminé, je commence l'isolation du mur nord en collant mon siporex
(un volume d'eau pour 2 volumes de poudre. Mettre d'abord l'eau) sur une semelle en liège.
Après quelques heures de découpage et de collage, la contre-cloison au nord est terminée :
Côté douche, j'avais enlevé la chape. J'en avais un peu trop enlevé. J'ai donc fabriqué une chape pouzzolane/ciment (il me restait encore un peu de pouzzolane et le côté respirant m'importe peu dans ce cas. Voici ma chape improvisé :
Un soir, je propose à Colombe de m'aider en faisant une mini-nocture. Très bonne négociatrice, elle me demande alors de ne pas du tout venir le lendemain. J'approuve sa proposition. La voici donc en plein boulot :
A deux, c'est plus facile. Grosso modo; on montre d'un "étage" par jour.
Pour compliquer un peu la tâche, avec Catherine, on décide de faire 2 niches.
L'une servira à ranger les produits pour la machine à laver et l'autre, dans la douche pour poser les savons, schampoing....
Voici le début de la niche qui servira à poser les produits pour laver le linge. La plaque de gauche servira non seulement de montant
pour le linteau mais assurera également une protecttion thermique supplémentaire puisque le conduit de gauche est actuellement actif.
Les cloisons montent mais je trouve confronté à un problème. l'espace entre le montant décrit dans la photo du haut et celui se trouant à sa droite est de 63 cm, soit 1 cm de plus. Dans un premier temps, j'ai pensé acheter un grand linteau en siporex (20% plius solidie à la compression que le parpaing). Puis la nuit portant conseil, je me suis dit qu'il serait beaucoup sympa de "travailler" un linteau en bois.
Voilà ce que cea donne :
Je m'occupe ensuite de l'autre niche en faisant attention, cette fois, à ce paramètre.
Je me donne 5 cm de chaque côté ce qui détermine la largeur de ma niche (62,5 - 2 x 5 = 52,5).
Je vérifie mes jambage et la petite bulle est bien au milieu.
Colombe revient le lendemain pour contier cette aventure :
Et les invités nous aident également. Louna et son amie Nelly ont apporté au 1er les 22 rectangles de siporex que j'avais achetés le matin.
Une fois leur labeur terminé, je leur donne quelques petits morceaux et leur prépare des ocres (ocre ou oxyde + eau).
Louna peint :
Nelly sculpte :
Et Capucine fait des expériences en mélangeant de la sciure, de la chaux et de l'eau.
Voici sa production artistique et sentimentale :
Une fois la contre cloison monté. J'ai y ai entreposé toutes les chutes de siporex.
Maïa y ajoute de la vermiculite qu'elle tasse avec un burin.
Et Colombe s'attaque au dernier étage des carreaux :
Et voilà le résultat :
Il ne reste plus qu'à :
- passer 2 couches de sel d'alun puis un enduit de finition à la chaux.
- Clouer le lambris sur les tasseaux.
- Poser les carreaux sur les parties horizontales
- Terminer la douche à l'italienne
- Terminer le plafond
Bref, que des broutilles ;-)))
Que l'aventure continue .... ;-)
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