les plinthes éconologiques de Catherine

Avec la rentrée, je dois remettre ma casquette de dirlo et d'enseignant. J'ai donc moins de temps pour le chantier et le blog. Mais bon, quand on veut....

Cette fois-ci, il s'agit de récupérer du bois pour trouver un système de plinthes éconologiques.

Voici donc la problèmatique :

"Comment trouver un système de plinthes qui :

• soit le plus écolo possible
• soit le moins cher possible.
• soit cohérent, d'un point de vue esthétique, avec le reste de la chambre"

Contrainte supplémentaire : le support est en terre et recouvert par un badigeon à la chaux. De plus, le mur n'est pas vraiment droit et à plutôt pris quelques cours de salsa...

Dans un premiers temps, on pensait donc coller des plinthes avec du ciment-colle de chez Syka mais bof, 2 critères sur 3 n'étaient pas respectés. Cette solution, bien qu'ayant été envisagée (faute de mieux) a donc été rejetée.

Fred arrive

Lorsque Fred arrive, il nous conseille d'utiliser des restes du parquet en chataîgner.

-"Tu devrais aller voir chez Odile, c'est super !".

Avant d'aller voir chez Odile, je trouvai l'idée originale. De plus, elle coïncidait avec mes 3 critères. Et, cerise sur le gâteau, le fait d'avoir des petites lames me permettait de zigaguer en suivant les belles courbes du mur. Cependant, il restait un problème de taille à résoudre. Comment diable faire tenir ces plinthes de manière éconologiques ?

Odile intervient

Lorsque Odile arrive sur le chantier, nous nous empressons de lui soumettre notre problème. Elle nous conseille de les faire tenir avec du plâtre.
Et oui, on avait oubliait ce matériau que notre Ste Monique déteste. N'est-ce pas ? La boucle était donc bouclée. Mais bon, je connais le temps de séchage du plâtre et je m'imaginais mal refaire du plâtre toutes les 10 minutes en petite quantité. En plus, je ne suis pas du tout aussi à l'aise avec le plâtre qu'avec la terre...
Il fallait donc peaufiner notre solution...

 

Catherine a le déclic

C'est ma belle Catherine qui a trouvé la solution. Et comme d'hab, plus c'est simple... plus c'est dur à trouver...

- "Pourquoi ne cloues-tu pas les plinthes ?"

J'ai donc fait un essai avec des clous de 50 (soit 14 mm dans le bois et 36 dans l'enduit) et ça tient impeccable. En plus avec le cloueur pneumatique, ça va super vite et les clous ne se voient pratiquement pas. Il n'y avait plus qu'à continuer pour tout faire...

La préparation du chantier

Dans un premier temps, Maïa et Colombe ont été sollicitées pour poser les lames de parquets en fonction de la courbe des murs.

Dans un deuxième temps, j'ai dû préparer les plinthes à l'aide de mes 3 machines fétiches :

 

 

 

De gauche à droite : la scie à onglet qui sert aussi de déligneuse pour enlever les "languettes" qui dépassent, la défonceuse pour arrondir les angles et la ponceuse à bande pour lisser le tout. On observe au fond le cloueur.

Après quelques heures, voilà ce que cela donne :

On arrive même à faire des jonctions à 45° mais bon quand les murs ne sont pas droit, de près ce n'est pas toujours tip-top. A refaire, je ne sais pas si je referai avec les angles à 45°.

Et le voyage ne s'arrête pas là, comment faire pour gérer les dessous de portes et les petits angles où j'ai laissé les 8 mm stipulés par Stéphane. En voici un exemple :

Je demande donc à Stéphane et il me dit "Ah, là c'est galère".

Catherine a une super idée éconologique

C'est encore Catherine qui a une super idée.

- " Pourquoi ne pas prendre les languettes des bois que tu as coupés puis de les retourner."

Je trouve cela génial. Le matériel était à portée de main et je ne le "voyais" pas :

En haut les languettes et en bas, les lames de parquet transformées en plinthes.

Il n'y avait plus qu'à s'amuser avec la scie à onglet, avec des histoires d'angles à gauche et à droite pour combler les petits trous. Le plus compliqué a été la cheminée. Voici la situation de départ :

Dans un premier temps, j'essaye de trouver des angles, tant bien que mal :

Mais bon, c'est pas vraiment top. Ali passe par là et me donne une idée pour faire un quart de rond. Voilà ce que cela donne :

Personnellement, je trouve cela pas mal mais c'est insuffisant pour Catherine. Je lui dit qu'il n'y a pas de problème, je veux bien recommencer une 3ème fois mais elle me fournit son patron. J'attends donc demain pour refaire les 2 petites pièces. En attendant, Catherine à mis du plâtre derrière une plinthe et de mon côté j'ai préparé les 20 mètres de plinthes pour le grenier (encore merci à Ali, car il s'agit des plinthes qu'il m'a vendu pour un prix symbolique).

Voici donc la finition au plâtre de Catherine :